SpaceFox a écrit 1602 commentaires

  • [^] # Re: le prix pique

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Redonner vie à vos appareils argentiques : la pellicule numérique prend forme avec ce projet. Évalué à 2.

    Oui, on ne fait pas que de l’art avec ce genre de matériel !

    La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

  • [^] # Re: le prix pique

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Redonner vie à vos appareils argentiques : la pellicule numérique prend forme avec ce projet. Évalué à 8.

    Si je reprends ta source :

    • La donnée brute est, pour l’argentique, 50 à 100 paires de lignes par millimètre, et que ça dépend de l’émulsion (donc on aura besoin d’une émulsion fine et peu sensible pour arriver à 100 paires de ligne par millimètre, sans doute du noir et blanc).
    • La première source de l’article précise que c’est la résolution du film, et que les différentes opérations (tirage, etc…) font perdre en résolution. La source donne 10% de perte par opération, pour un résultat de 1/4 de pertes environ sur un tirage standard.
    • L’exemple pour le numérique est un Canon 5D Mark III de 22 Mpx, selon les standards actuels il a de gros pixels. Sur le matériel moderne (mais les résolutions ont peu changé en 10 ans) :
      • Un capteur plein format optimisé sensibilité (Canon EOS R6, Nikon Z6) sont à 24 Mpx (6000 x 4000 px soit 83 paires de lignes par mm).
      • Une capteur plein format optimisé résolution (Canon EOS R5, Nikon Z7) sont plutôt à 45 Mpx (~8000 x 5500 soit 110 paires de lignes par mm).
      • Ces capteurs sont en fait à gros pixels, parce qu’en fait c’est déjà très largement suffisant et qu’on préfère optimiser la sensibilité et le faible bruit.
      • L’IMX269 dont il est question ici, c’est 5280x3956 pixels sur 20,49mm × 17,83mm, soit 129 paires de lignes par mm
      • Les smartphones (sur lesquels on ne peut pas mettre d’optiques de reflex) sont beaucoup mieux définis, avec des pixels de 2 μm pour l’iPhone 15 (250 paires de ligne par mm) et jusqu’à 0.6 mm (830 paires de ligne par mm !)
    • Ça fait une dizaine d’années qu’il n’y a plus de filtre passe-bas devant les capteurs de reflex et associés.

    Donc, une très bonne émulsion argentique, peu sensible et très peu traitée atteindra à peu près à la résolution d’un capteur numérique moderne. Pour tout le reste, le numérique est devant.

    Un avantage cependant pour l’argentique : on peut faire facilement de très grands films, si vraiment on a besoin d’une résolution gigantesque (je veux dire : plus que les résolutions énormes et largement suffisantes à l’immense majorité des usages qu’on a actuellement), il y a des moyen format et des plan-films pour chambres qui sont assez standard et accessibles (une chambre 4 × 5" soit 10,16 x 12,7 cm c’est encore « standard »), alors qu’un numérique moyen format c’est très vite une fortune.

    Mais pour en revenir au sujet, non, c’est un problème bien connu, les objectifs sont souvent limitants avec les capteurs modernes, même les bons objectifs pour argentique.

    Enfin, en réalité, le facteur limitant c’est presque toujours la personne derrière le boitier…

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  • [^] # Re: le prix pique

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Redonner vie à vos appareils argentiques : la pellicule numérique prend forme avec ce projet. Évalué à 6. Dernière modification le 11 octobre 2023 à 17:41.

    Il y des adaptateurs pour garder les objectifs anciens sur un boîtier moderne, pas cher et meilleur des 2 mondes (le numérique n'a pas supprimé les grands optiques, on remplace donc ce qui a évolué en ne dépensant pas pour ce qui n'a pas évolué).

    Justement : ce que je dis, c’est que les optiques ont évolué, même à monture égale (exemple chez Nikon, la monture F existe sur tous les réflex depuis le Nikon F de 1959). Il y a eu des adaptations pour gérer l’électronique, mais les objectifs 100 % mécaniques sont tous compatibles. Mais, même compatibles, même en ignorant les tonnes d’aides (autofocus, stabilisation, etc), l’optique a fait de gros progrès ces dernières années, entre autres pour s’adapter aux nouvelles contraintes comme ces pixels ridiculement petits.

    Tu peux sans problème te servir d’une optique ancienne sur un boiter récent tant que tu as une monture compatible (avec ou sans adaptateur) ; mais il faut être conscient des limites : absence de beaucoup d’automatismes, chaine optique qui n’a jamais été calculée et réalisée dans le but de produire une image aussi définie que ce que permet un capteur moderne, etc. Il y a de fortes chances qu’un boitier actuel soit limité d’une façon ou d’une autre par ces optiques, même si elles étaient de bonne qualité à l’époque, notamment parce qu’elles répondaient à un besoin très différent. Selon ton utilisation, ça peut être un problème, ou pas.

    Et surtout, il y a un gros processeur qui corrigent les imperfections de la lentille, pardon des lentilles (plusieurs petites pour essayer de compenser le problème de place pour une grosse lentille).

    Absolument tous les objectifs (j’exclus les jouets) ont plusieurs lentilles pour des raisons optiques (en général au moins 2 doublets, souvent plus). D’autre part, la plupart des distorsions et des aberrations chromatiques des objectifs courants sont connues et peuvent être corrigées directement par le boitier (c’est d’ailleurs un critère pour vérifier si un test de matériel photo est sérieux : le testeur va vérifier la distorsion dans les fichiers RAW, sans prétendre qu’à peu près tous les objectifs testés sont « presque parfaits »). Parfois le smartphone combine même plusieurs objectifs et capteurs (notamment pour la profondeur), mais c’est encore un autre sujet.

    Cela dit, à partir de l’entrée de la lumière dans le capteur, le traitement d’une photo par smartphone devient très différent d’un appareil photo standard. Cf ici https://vas3k.com/blog/computational_photography/ pour plus de détails (l’article commence à être ancien mais les grandes lignes sont les mêmes, la principale différence est que maintenant on fait presque systématiquement du pixel binning, encore plus de post-traitements et souvent de l’IA).


    Oui parce que clairement les APN ont déjà un sacré traitement intégré, même en mode RAW on n'a pas la sortie brute du capteur comme on pourrait le croire, mais le résultat d'un traitement déjà évolué.

    Sur un boitier « pro » ou « semi-pro » un peu sérieux, le RAW est le RAW, sans pré-traitement. Cependant, on peut trouver des options pour débruiter le RAW (sur les poses longues) et il me semble que certains proposent d’y corriger aussi la géométrie.

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  • [^] # Re: le prix pique

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Redonner vie à vos appareils argentiques : la pellicule numérique prend forme avec ce projet. Évalué à 7. Dernière modification le 11 octobre 2023 à 16:31.

    Surtout qu’avec des objectifs optimisés pour l’argentique (les vieux donc), le facteur limitant en résolution réelle (= les détails détectables dans l’image finale) sera presque toujours l’objectif, et pas le capteur.

    Un capteur plein format, c’est 36 mm * 24 mm = 864 mm². Un capteur micro-4/3 comme celui-ci, c’est 17,3 mm * 13 mm = 225 mm², soit un rapport de 3,84. La densité de pixels (et donc la quantité de détails enregistrable par le capteur) est équivalente, pour comparaison, à celle d’un capteur plein format de 76,8 Mpx, ce qui est enorme : aujour’hui on trouve souvent du 24 Mpx (très sensibles), ou du 45 Mpx. Dans ce dernier cas, on sait que beaucoup d’objectifs, même relativement récents, sont le facteur limitant, et pas le capteur. Sans parler de la sensibilité qui ne doit pas être exceptionnelle, ou de la diffraction qui commence à se voir à partir de f/9 voire f/8 avec des pixels si petits.

    On considère qu’une pellicule argentique 24x36 peut enregistrer à peu près autant de détails qu’un capteur numérique de 10 (dix) Mpx, et les optiques de l’époque étaient suffisantes pour ça (si ça vous étonne, rappelez-vous qu’une photo prise à 400 ISO – le maximum grand public et une valeur aujourd’hui ridiculement faible – avait presque toujours un grain visible tirée à 10 cm x 15 cm).

    Donc, je confirme : pour ce prix, à moins d’avoir un excellent appareil argentique, autant investir la somme dans un numérique d’occasion – il y en a de très bons pour ce prix, et on peut souvent réutiliser les optiques de l’argentique – surtout chez Nikon. Et en plus ça évite les problèmes de changement de cadre.

    PS1 : Pourquoi il y a des gens qui continuent à utiliser des objectifs anciens sur des appareils modernes ? Pour le coté pas cher, et/ou pour le rendu (donc les « défauts » et limitatinos) de ces objectifs.

    PS2 : Comment font les smartphones pour utiliser des capteurs avec plus de pixels sur des surfaces plus petites ? La photo par smartphone est quelque chose de très particulier. En gros, 99,9% du temps vous n’utilisez qu’un quart de la résolution (les pixels sont regroupés par 4), un smartphone reproduit souvent mal les détails (et n’hésite pas à les noyer, l’image sera presque toujours vue en petit), et être très précis sur la fabrication d’une toute petite lentille est plus facile que sur les très grosses lentilles nécessaires au format 24x36. Enfin, l’ouverture fixe et généralement énorme (aux alentours de f/2) permet d’éviter les problèmes de diffraction.

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  • [^] # Re: *8

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Stockage de 4GB de données et de programmes en 1959. Évalué à 4.

    Sans parler des mélanges comme la capacité des disquettes :

    Une idée répandue (mais incorrecte) est qu'il existe des disquettes de capacité standard de 1,44 Mo ou 1,44 Mio, alors que la capacité exacte est de 1 474 560 octets (2×80×18×512), c'est-à-dire 1 440 Kio ou 1,41 Mio ou 1,47 Mo

    Wikipedia.

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 4.

    Puisque tu parlais de sophisme dans ce message, ce que tu viens de faire là est un argumentum ad personam
    (aussi connu sous le nom d’ultime stratagème), qui est souvent confondu avec l’argumentum ad hominem – ou 16e stratagème. Ce dernier, c’est précisément ce que je suis en train de faire.

    Note aussi que l’attaque ad nominem dont tu parlais n’existe pas.

    D’une manière générale, quand une discussion en arrive à utiliser des stratagèmes issus de la liste de Schopenhauer, c’est qu’elle est bonne pour la poubelle.

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  • # L’annonce proprement dite est à 2:16

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Richard Stallman annonce qu'il a un cancer lors de la conférence GNU 40. Évalué à 10. Dernière modification le 29 septembre 2023 à 11:17.

    L’annonce proprement dite est à 2:16.

    Cela dit, à moins d’être vraiment très intéressé par la source, ne vous fatiguez pas à télécharger le lien. C’est une vidéo de plusieurs centaines de Mo qui contient toute l’intervention de rms captée au téléphone (je suppose ?), le son résonne beaucoup ce qui rends les paroles difficiles à comprendre.

    Néanmoins, les images de rms sans barbe ni cheveux sont assez impressionnantes :

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 8.

    Tu veux dire : la notion de diffamation, dont je t’expliquais dans ce commentaire qu’elle n’est pas applicable au cas dont tu parles ?

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 6.

    Littéralement des dizaines ici, ici, ici ou encore ici.

    Tu aurais aussi pu très facilement commencer à prouver que toi aussi tu es capable d’admettre tes erreurs en acceptant celle que tu as faite sur ce qu’est The Lancet.

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 10. Dernière modification le 28 septembre 2023 à 14:51.

    1. The Lancet ça n’est pas un « site internet d’études » mais une revue fondée en 1823, publiée entre autres en papier sous l’ISSN 0140-6736 (la version en ligne a droit à l’ISSN 1474-547). Tu dois pouvoir encore trouver le numéro papier (qui « reste ») avec l’étude rejetée et celui avec la notification de rejet dans la bibliothèque universitaire ou de recherche la plus proche de chez toi.
    2. Rejeter toute la revue parce qu’elle a fait une erreur, ça ressemble quand même concrètement à un sophisme de la solution parfaite. L’erreur est humaine, c’est une bonne chose que quelqu’un (particulier ou institution) soit capable de reconnaitre une erreur, admette celle-ci et publie un correctif. Ça fait partie du processus normal de la science. Une bonne revue, c’est une revue qui a peu d’articles retirés. Une revue qui en a beaucoup, là ça devient un problème. Une revue ou quelqu’un qui refuse d’admettre ses erreurs, même lorsqu’elles sont manifestes (comme Raoult, Toubiana ou papap), là aussi c’est un problème.

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 9.

    Note : ce qui suit ne s’applique qu’à la France.

    La diffamation ne s’applique pas aux cas décrits ici, puisque de « La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. » (source on ne peut plus officielle).

    Quant à la divulgation de fausse informations dans le cadre général, elle est autorisée (sans ça, on devrait condamner à peu près tous les commerciaux et tous les politiciens, sans parler des influenceurs et bien sûr des gens dont c’est le métier d’écrire et de diffuser de la fiction). Divulguer de fausses nouvelles n’est interdit que si cette divulgation est de nature à troubler l’ordre public.

    Donc, non, il est impossible de s’assurer qu’un livre dise la vérité sous prétexte qu’on pourrait en assigner l’auteur en justice si ça n’était pas le cas. La relecture par les pairs, même dans une version très imparfaite, est infiniment supérieure pour s’approcher de la vérité que l’argument juridique que tu défens.

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 3.

    On est 100% d'accord.

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  • [^] # Re: indigestion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 10.

    Tu te trompes de référentiel.

    Le point important n’est pas « livre ou internet » mais « relu par les pairs ou non ».

    Par exemple, un auteur d’un livre pourra faire n’importe quoi sans que personne ne lui dise rien. Au hasard (ou pas ?), changer les valeurs seuils de ses cartes d’une semaine sur l’autre pour qu’elles soient plus rouges, donc plus inquiétantes, même si l’épidémie ne progresse pas aussi vite que les années passées – parce qu’on ne parle pas d’une non-épidémie.

    Alors qu’un texte relu par les pairs (ça exclut les revues prédatrices, coucou Didier) ne devrait pas laisser passer ce genre de stupidité.

    Et ça, que la publication finale soit sur du papier physique, dans une revue, sur une page perso sur Internet, dans un livre ou même crié dans la rue, ça ne change rien : l’important est que le message ait été relu par les pairs.

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  • [^] # Re: Des nouvelles du proprio

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien En difficulté, Next INpact change de propriétaire. Évalué à 3.

    Une manière très compliquée de ne rien dire, ce billet.

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  • [^] # Re: CBD

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien En difficulté, Next INpact change de propriétaire. Évalué à 5.

    Quelque part c’est rassurant, parce que se lancer dans le CBD début 2021 c’était un pari intéressant ; aujourd’hui c’est se lancer dans un marché déjà saturé à mort.

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  • [^] # Re: Poubelle verte

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Les devs de Bottles en ont marre des versions distro et vont leur faire afficher un message d'alerte. Évalué à 6.

    Pourtant, le problème remonté me semble réel, je ne sais pas si tu as une meilleure solution qu’eux pour le gérer ?

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  • [^] # Re: C'est un truc communiste!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 4. Dernière modification le 21 septembre 2023 à 20:00.

    • Le dépôt légal, c’et pas une autorisation. C’est une obligation et c’est gratuit (même l’envoi du bouquin est gratuit, cf le lien plus haut qui explique même le texte de loi à coller sous le nez du postier s’il refuse de prendre le colis non affranchi).
    • C’est pas du tout le dépôt légal qui donne l’ISBN.
    • L’ISBN ça ne se met pas comme ça. En France c’est l’AFNIL qui les gère, c’est payant, et la dernière fois que j’en ai demandé (fin 2020) c’est 3 semaines avec tous les jours dedans pour recevoir un fichier texte de 50 lignes, un numéro par ligne, envoyé par mail. Ça peut aller plus vite mais c’est plus cher. Après c’est toi qui attribues les numéros aux éditions des bouquins que tu veux publier.

    Ça ne m’aurait pas choqué que tout ce qui a un ISBN soit éligible au dépôt légal. Inversement, on peut (et même doit) déposer certaines œuvres sans ISBN (cf encore le même lien).

    Et quelque part je trouve ça beau de se dire que l’État garantit la conservation d’un exemplaire d’absolument tout ce qui a été publié un jour « officiellement » (dans le sens où l’éditeur s’est bougé pour lui créer une existence légale) ; sans aucune distinction sur l’intérêt réel des bouquins en question.

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  • [^] # Re: C'est un truc communiste!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 4.

    La blague, c’est qu’en France il n’y a pas réellement de dépôt légal des livres électroniques – oui, moi aussi ça m’a surpris.

    D’après la page de la BNF :

    Cas particulier des livres numériques :

    Le dépôt légal concerne également les e-books ou livres numériques, termes utilisés pour désigner un objet numérique ressemblant en partie à une monographie imprimée sur papier et diffusé en ligne. Seul le contenu (le texte numérique ainsi que les fonctions d’annotation, les outils interactifs, etc.) est visé par le dépôt légal, et non l’outil de lecture ou tablette.

    Les modalités de dépôt sont celles du dépôt légal de l’internet, prévues par le Code du patrimoine. L’éditeur n’a aucune démarche active à effectuer auprès de la BnF. En effet, la Bibliothèque réalise des collectes automatiques grâce à des robots. Compte tenu de la masse d’informations disponible sur l’internet, elle procède par échantillonnage, selon des critères visant à assurer la meilleure représentativité possible de ses collections.

    La phrase importante est la dernière, en particulier : « elle procède par échantillonnage ».

    On peut aussi noter, dans la procédure de dépôt :

    Je ne dépose pas de projet, de manuscrit, de maquette, de copie électronique.

    Donc, un livre purement électronique ne sera probablement pas archivé dans le dépôt légal ; pour ce faire, il faut 1. qu’il soit disponible sur Internet de façon publique et 2. que le robot de la BNF le trouve.

    Un corollaire, c’est que pour les livres en édition double (électronique + papier), la BNF n’a que l’exemplaire papier, sauf hasard.

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  • [^] # Re: Libraire ou bien… ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2.

    En vérifiant les chiffres : les 50 % que j’avais en tête sont en fait pour la presse magazine (enfin en 2008, j’ai pas plus récent – mais le problème est connu et ne s’est pas arrangé, et c’est un chiffre encore cité par des acteurs du secteur). Pour les livres, les sources vont de 13,2 % à un quart de la production. D’ailleurs le système de prix fixe français limite beaucoup ce problème, aux USA le taux de livres produits et détruits sans être vendus est estimé aux alentours de 40 %. Cette source mentionne que certains tirages sont détruits à 80 % – ce qui est crédible sur une erreur massive de l’éditeur, par exemple un livre d’un politique donc en réalité tout le monde se fiche.

    Sinon, ce rapport étudie entre autres l’équilibre de pollution entre une liseuse et des livres papiers (section 5.4).

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  • [^] # Re: Libraire ou bien… ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2.

    Sans oublier que la majorité des livres imprimés ne sont jamais vendus, et finissent au pilon.

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  • [^] # Re: :s/UNIX/GNU Linux/

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Les distributions Linux abandonnent X11 pour Wayland. Évalué à 3.

    Pendant très longtemps, certains produits IBM n’étaient installables qu’en mode graphique. Officiellement il y avait un mode texte, mais visiblement non testé, et inutilisable en pratique.

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  • [^] # Re: reader mode

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Writing is Objectively Superior to Speaking as a Communication Method. Évalué à 2.

    Le fond, la police minuscule, les lignes de 15 km de long… c’est un site qui était peut-être lisible à l’époque des écrans en 800 x 600, mais aujourd’hui c’est dur.

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  • # D’autres lectures

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 4.

    Du cyberpunk, dans le genre « jusqu’où peut-on pousser le genre ? » :
    Noir, de K. W. Jeter, traduit par Marie de Prémonville, édité par J’ai Lu dans la collection Millénaires, ISBN 978-2290327296.

    Un manga qui montre que l’on peut encore s’approprier les caractéristiques principales du cyberpunk en 2013 :
    Cavale vers les étoiles, de Ryôma Nomura, traduit par Wladimir Labaere, adapté par Martin Berberian, édité par Casterma, ISBN 978-2203062016.

    (Je ne suis pas très sympa : ces deux titres sont à ma connaissance épuisés chez leurs éditeurs respectifs… cherchez un éventuel stock chez un libraire, une édition électronique, votre bibliothèque préférée ou l’occasion)

    Un truc qui n’a rien à voir sauf un détail : Canard PC, un magasine de jeux vidéo, jeux de plateau et matériel informatique, dont la publication est dirigée par Ivan Gaudé (le frère de Laurent, celui qui a écrit le roman dont il est question ici).

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  • [^] # Re: Cyberpunk.

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2. Dernière modification le 20 septembre 2023 à 11:23.

    Je suis d’accord avec toi dans le cas général pour la SF, mais pas pour le cas particulier du cyberpunk. Ce genre réfléchissait beaucoup sur les dérives possibles d’une généralisation de l’informatique. À partir du moment où l’informatique s’est généralisée sans apporter les problèmes énoncés dans les bouquins, ce genre a perdu beaucoup de son impact. On passe d’un problème plausible à un problème dont on sait qu’il n’est pas arrivé (au moins pas sous cette forme), ce qui est très différent, même si l’exercice n’est pas inintéressant. C’est le sens de mon point 1, et c’est l’une des explications classiques sur l’effondrement de la popularité du genre dès les années 90 (avec la surproduction d’œuvres de mauvaise qualité). Un peu comme un thriller qui commencerait par les explications et qui essaierait de remettre du suspense ensuite : c’est pas impossible, mais ça casse une bonne partie de l’intérêt du truc, en plus de complexifier l’exercice.

    D’ailleurs, on retrouve du cyberpunk moderne avec des enjeux plus actuels quant à l’utilisation de la technologie.

    Quant à ma remarque sur le « punk » : le problème, c’est surtout cette masse d’œuvres qui prétendent s’en revendiquer, sans en avoir aucune des caractéristiques (ni l’excès, ni l’énergie pour commencer). Par exemple on voit des romans estampillés « cyperpunk » ou « steampunk » très propres et policés, voire qui sont plus proche du pamphlet conservateur et réactionnaire qu’autre chose ; c’est pas à priori ce qu’on cherche dans ces genres. L’idée n’est pas de « définir ce qui serait ou pas du punk » mais de constater que certains s’en revendiquent sans en avoir les caractéristiques habituelles.

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  • [^] # Re: Cyberpunk.

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 6.

    Le double problème du cyberpunk en tant que genre, c’est que :

    1. Il a été rattrapé très vite par la réalité (notamment sur la partie hyperconnectivité, pas forcément avec les technologies décrites mais le résultat est à peu près le même) ;
    2. Comme dit, il a été noyé sous une masse de productions qui n’ont de « cyberpunk » que le nom, et qui n’ont gardé que la partie « cyber » en oubliant complètement le côté dénonciateur et nihiliste du genre – y compris dans le jeu de rôles Cyberpunk et son avatar vidéoludique Cyberpunk 2077.

    La seconde partie est valable pour à peu près tous les sous-genres en « -punk » qui ne le sont justement pas : biopunk, steampunk, etc.

    Non pas qu’on que ça produit des œuvres forcément mauvaises, mais si tu les abordes avec la définition classique du genre, ben forcément à un moment ça coince. Ça avait été pas mal reproché à Cyberpunk 2077 d’ailleurs.

    En exemple un peu idiot pour le point 1 : dans le premier chapitre du Neuromancien, de William Gibson (un roman fondateur du genre), on y apprends que 3 Mo (oui, méga-octets) de RAM ça a assez de valeur pour que des gens tuent pour ça. Le bouquin a été publié en 1984.

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