François Obada a écrit 235 commentaires

  • [^] # Re: Confirme

    Posté par  . En réponse au journal Noyau Linux : Chasse aux Bugs.. Évalué à 10.

    Quelques suggestions :

    "The release of X v.2 is planned..." (verbe substantivé) = "la sortie de X v.2 est prévue..."
    "The 2.6 release of..." = "La version 2.6 de..."
    "Linux 2.6.16.15 was released on..." = "La version 2.6.16.15 de Linux est sortie le..."
  • [^] # Re: copyright

    Posté par  . En réponse au journal iFile : Gestionnaire de fichiers / Galeries en Php. Évalué à 7.

  • [^] # Re: Cinéma cinéma

    Posté par  . En réponse au journal Contrefacon non merci. Évalué à 1.

    J'ai trouvé que c'était un bon film, et je ne me suis pas rendu compte des deux heures passées. Il s'agit avant tout d'une critique acerbe de la politique de Bush et consors (les connotations et les dénotations pullulent, on peut même y reconnaître certaines caractéristiques du discours de l'extrême droite française et de tous les extrèmes en général), mais je suis un peu déçu par la surenchère des réalisateurs.

    Néanmoins, c'est une belle ode à la liberté, avec juste ce qu'il faut de mélo et de romantisme. Le climat est oppressant et je l'ai réellement ressenti pendant le film. La conclusion de la fin est un peu "naïve" à mon goût, mais correspond bien à l'idéal libertaire des films des frères Wachovski. Un bon film en somme.
  • [^] # Re: Opensource Café?

    Posté par  . En réponse au journal CyberCafés, salles internet pour écoles. Évalué à 7.

    Un petit retour d'expérience côté client (c'est un peu ma seconde maison maintenant).

    La configuration des postes est la suivante : une Mandriva avec un environnement e17, une suite bureautique (OpenOffice), un client MSN (Amsn) et IRC (XChat), un éditeur graphique (Gimp) et quelques jeux (TetrisNet et Wesnoth notamment).

    Au début, les clients qui n'ont jamais connu que Windows sont un peu désarçonnés par l'interface, mais ils semblent s'y faire très rapidement. D'ailleurs, nombre d'entre eux sont maintenant des habitués. La clientèle est assez hétéroclite : beaucoup d'étudiants vu la proximité de deux universités, des quadra-quinquagénaires, et bien entendus des libristes (pas mal de slackwareux d'ailleurs).

    Autre fait notable à remarquer, une certaine proportion des clients vont peu voire pas du tout sur Internet. Cela tient (à mon avis) au fait que c'est un vrai café au rez-de-chaussée, très agréable et avec une carte assez variée (café, chocolat, thés et infusions, sirops), mais qui ne ressemble pas aux autres cafés (on se dirait un peu chez soi avec les banquettes, les tables basses, et la déco).

    Du point de vue informatique, xylan a développé une petite solution maison avec des scripts qui détectent et mesurent la durée de connexion des postes. Une fois la durée relevée, il la déduit des abonnements souscrits ou la fait payer à la durée (et non forfaitairement). Les abonnements sont gérées dans un tableau OpenOffice. xylan propose aussi des formations à GNU/Linux, au Net et à Bash.

    Je profite de ce commentaire pour vous inciter à venir voir par vous-même, car il vaut le détour pour son originalité.
  • [^] # Re: pb au niveau des applis réseau

    Posté par  . En réponse au journal Network Manager et Ubuntu. Évalué à 5.

    si tu arrives dans une gare et tu veux te connecter à son réseau wifi, en gros, tu fais quoi ?


    Typiquement :
    1. Tu demandes à ta carte réseau si elle a détecté des réseaux :
    bash-3.1# iwlist eth1 scanning
    eth1 Scan completed :
    Cell 01 - Address: 00:09:5B:AD:**:**
    ESSID:"****"
    Protocol:IEEE 802.11g
    Mode:Master
    Channel:11
    Encryption key:on
    Bit Rate:54 Mb/s
    Extra: Rates (Mb/s): 1 2 5.5 6 9 11 12 18 24 36 48 54
    Quality=65/100 Signal level=-61 dBm
    Extra: Last beacon: 37ms ago


    Ici, un réseau chiffré avec diffusion du ESSID est disponible (le mien).

    2. Si un ou plusieurs réseaux sont disponibles, soit :
    2.1 Les réseaux ne sont pas chiffrés : sous réserve que ta carte réseau soit paramétrée pour accepter n'importe quel ESSID (iwconfig ethX essid any), tu dois pouvoir t'associer aux réseaux en question.
    2.2 Les réseaux sont chiffrés :
    2.2.1 Tu possède la clef de chiffrement (pour faire simple, chiffrement en WEP) : tu configures ta carte réseau en indiquant le sésame magique (iwconfig ethX key xxx).
    2.2.2 Tu ne possèdes pas la clef :
    2.2.2.1 Tu dois attendre ton train : tu utilises des logiciels de cassage des clefs (il y en a plusieurs, aircrack est le plus connu).
    2.2.2.2 Tu n'as pas le temps ou tu as des scrupules : /sbin/shutdown -h now
  • [^] # Re: Critique !

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Gaël Duval. Évalué à 6.

    C'est une petite incohérence due à la cuisine interne de Framasoft, qui est basé sur SPIP. Le véritable auteur est indiqué en haut à droite, et la mention Auteur : Gaël Duval est un mot clé qui permet de retrouver facilement les contenus qui concernent une personne. Mais puisque Gaël Duval est co-auteur... ;)
  • [^] # Re: Abus de position dominante ?

    Posté par  . En réponse au journal "On se contacte ce soir sur MSN !!". Évalué à 5.

    Au temps pour moi, il s'agissait ici du traité instituant la communauté européenne signé en 1957 à Rome, et accessible en ligne à l'adresse http://europa.eu.int/eur-lex/fr/treaties/selected/livre2_c.h(...)

    Mes excuses aux lecteurs.
  • # Abus de position dominante ?

    Posté par  . En réponse au journal "On se contacte ce soir sur MSN !!". Évalué à 10.

    Je suis en train de rédiger un dossier sur la procédure de la Commission Européenne à l'encontre de Microsoft, et en lisant ce journal, j'ai vraiment une impression de déjà vu.

    Microsoft a été condamné en mars 2003 à une amende record (483M¤) pour abus de position dominante, en infraction à l'article 83 du traité instituant la communauté européenne :
    Est incompatible avec le marché commun et interdit, [...] le fait pour une ou plusieurs entreprises d'exploiter de façon abusive une position dominante sur le marché commun ou dans une partie substantielle de celui-ci.

    Parmi les pratiques reprochées à Microsoft, deux sont énoncées dans l'article 83. Dans la procédure, la première concernait l'interopérabilité :
    appliquer à l'égard de partenaires commerciaux des conditions inégales à des prestations équivalentes, en leur infligeant de ce fait un désavantage dans la concurrence (alinéa c)

    La seconde pratique concernait la vente liée :
    subordonner la conclusion de contrats à l'acceptation, par les partenaires, de prestations supplémentaires qui, par leur nature ou selon les usages commerciaux, n'ont pas de lien avec l'objet de ces contrats. (alinéa d)


    En lisant ce journal sur MSN Messenger, j'ai fait le raisonnement suivant.

    Situation actuelle
    - Microsoft édite des systèmes d'exploitation ;
    - Microsoft est en situation dominante sur son segment de marché ;
    - Microsoft édite un logiciel de messagerie instantanée (MSN) ;

    Vente liée
    - Microsoft intègre MSN Messenger (ou Windows Messenger) à Windows.
    - Microsoft intègre un logiciel à un système d'exploitation (deux choses différentes).
    - Microsoft vend le tout d'une manière indissociable.
    - En allumant son ordinateur pré-équipé de Windows pour la première fois, l'utilisateur doit accepter un contrat de licence pour l'OS Windows.
    - Or l'article 83 du TCE prohibe les prestations supplémentaires qui par leur nature ou selon les usages commerciaux, n'ont pas de lien avec l'objet de ces contrats (en l'occurrence, le fameux CLUF).
    - Donc Microsoft contreviendrait à l'alinéa d de l'article 83 du TCE par une pratique de vente liée.

    Interopérabilité
    - MSN est intégré aux systèmes d'exploitation Windows, et donc présent sur une majorité d'ordinateurs.
    - Microsoft en situation dominante sur le segment de marché des logiciels d'IM.
    - Les concurrents ont besoin des spécifications du protocole MSN pour produire des logiciels concurrents.
    - Microsoft ne leur fournit pas les spécifications nécessaires.

    En cas de refus
    - Un concurrent fait une demande officielle des spécifications de MSN à Microsoft.
    - Microsoft refuse officiellement de lui communiquer ces spécifications.
    - Or l'article 83 interdit d'appliquer des conditions inégales pour à des prestations équivalentes, en leur infligeant de ce fait un désavantage dans la concurrence.
    - Microsoft pourrait contrevenir à la législation européenne, et le concurrent lésé pourrait porter plainte à la Commission Européenne.

    Je ne suis pas juriste, mais je contaste une (troublante) similitude entre le cas initial de la procédure de la CE, et la situation actuelle avec Windows et MSN.

    Je vous conseille d'ailleurs la lecture du rapport de la Commission Européenne sur la procédure contre Microsoft : http://europa.eu.int/comm/competition/antitrust/cases/decisi(...)

    Le cas y est très, très bien documenté, la traduction excellente (même si elle ne fait pas foi), et le contenu d'une limpide clarté. Si vous en avez le temps (il compte 800 pages).
  • # Textdrive et APINC

    Posté par  . En réponse au journal Cherche hébergeur (bis). Évalué à 2.

    Mon retour d'expérience sur deux hébergeurs complètement différents.

    Textdrive
    Textdrive est un hébergeur professionnel américain, crée par des geeks pour des geeks. Il propose des hébergements mutualisés de qualité, avec compte unix (FreeBSD) et le support de nombreux langages de programmation. Quelques fonctionnalités proposées :
    - langages PHP (4 et 5), Python, Perl, Ruby ;
    - support des frameworks RoR, Django, Turbogears, Catalyst, etc. ;
    - accès SSH, SFTP, WebDAV, iCal, Imap et Imaps, Pop et Pops, http et https ;
    - bases de données MySQL, PostgreSQL, SQLite et Berkeley.
    - dépôts SVN ;
    - administration par le panel Webmin.
    Il y a trois offres d'hébergement mutualisé, et la moins chère (12$/mois, ~10¤) propose 1 Go d'espace disque et 3 Go de BP/mois.
    - Liste des fonctionnalités proposées : http://textdrive.com/features
    - Hébergement mutualisé : http://textdrive.com/hosting/shared
    Mon avis : un très bon hébergeur, réactif, à l'écoute des attentes de ses clients, mais il faut en avoir l'utilité vu les fonctionnalités et le prix.


    APINC
    APINC est un très bon hébergeur associatif français, qui existe depuis des années, et qui propose de nombreux services (serveur Jabber, jetable.org).
    - espace disque de 200 Mo ;
    - 10 Go/mois de bande passante (héberge notamment Standblog, et précédemment Ubuntu-fr) ;
    - langages PHP (4.x), et Perl (en CGI) ;
    - accès FTP, POP et SMTP.
    L'offre d'hébergement mutualisé coûte 12¤/an, et les demandes d'adhésion (puisqu'il s'agit d'une association) sont soumises au vote des membres.
    - Page d'accueil : http://www.apinc.org/
    - Services proposés : http://www.apinc.org/pages/services
    - La charte : http://www.apinc.org/pages/charte
    Mon avis : le meilleur hébergeur associatif à mon humble avis. La compétence des administateurs est excellente et les prestations à la hauteur de ce qui est proposé. Par contre, si le support de PHP 5 et de dépôts CVS/SVN est impératif, il faudra te renseigner.
  • # Comme disait l'autre...

    Posté par  . En réponse au journal Lisaac libéré ?!?. Évalué à 4.

    Vive le lisaac libre !
  • # Sacré Billou

    Posté par  . En réponse au journal Le laptop du MIT est indécent .... Évalué à 7.

    Le problème avec Bill Gates, c'est qu'il se croît obligé de l'ouvrir...
  • [^] # Re: Inadmissible rhétorique

    Posté par  . En réponse au journal Les P2P interdits en France.. Évalué à 3.

    Un même logiciel peut servir à échanger des fichiers libres et d'autres soumis à... Je peux utiliser Gaim pour partager des fichiers légalement ou illégalement, idem pour Thunderbird, xMule, un groupware, etc.

    Où se situe la différence ? De quel critère se servira t-on pour juger si l'intention d'un développeur était "manifestement" de permettre de partager illégalement des fichiers ?
  • [^] # Re: Inadmissible rhétorique

    Posté par  . En réponse au journal Les P2P interdits en France.. Évalué à 6.

    Suite à ce coup de gueule, je me suis rendu sur les forums de Framasoft et en ai profité pour répondre à monsieur le député Vauquiez...

    http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?p=122683#122683

    Je me permet de rebondir sur vos propos. Remettre en cause l'attitude du PS à l'égard de MM. Paul, Mathus et Bloche se comprend aisément tant le silence des dirigeants PS était éloquant... Je me permet également de rappeller que d'autres députés, de quelques bords que ce soient, n'ont pas reçu de support de leur parti non plus : et je pense à Mme Boutin, M. Casenave, etc.

    Cette attitude aura au moins eu le mérite de mettre en lumière le peu de considération qui est fait des nouvelles technologies au sein des principaux partis politiques... En dehors de quelques personnes présentes dont vous, M. Vauquiez, l'Assemblée aura brillée pendant les débats par ses rangs (très) clairsemés, et les logiques binaires et mutuellement exclusives qui étaient proposées.

    Je regrette également que ce projet de loi n'ait pas été l'occasion d'une consultation plus générale des différents acteurs de l'informatique, car la mouture définitive de ce texte les concernent directement dans leurs activités et celles de milliers de personnes qui développent des logiciels et les utilisent.

    J'espère, en ce qui concerne le logiciel libre, que cette claque monumentale à l'égard de l'interopérabilité et de la liberté de développer aura des conséquences positives. Je pense à la mise en place de structures qui sauront, mieux qu'aujourd'hui, faire porter la voix de milliers de personnes aux oreilles de ceux qui écrivent le droit de demain. L'irruption des maisons de disques dans cette discussion a montré l'importance et l'influence des lobbys, et c'est ce qui semble nous faire cruellement défaut pour que nous soyons entendus, compris et considérés.

    Si nous devrons entrer dans une logique de confrontation et du "chacun tire la couverture à soi", alors ainsi soit-il. Battons-nous avec les mêmes armes pour que ce qui nous tient à coeur, et parfois nous fait gagner notre vie, soit pérénisé et respecté. Le logiciel libre est plus qu'une philosophie, et les entreprises de notre pays l'ont bien compris.

    Il ne s'agit pas d'un combat partisan ou de politique politicienne. Il s'agit de faire en sorte que chacun ait le choix : le choix des solutions, le choix des méthodes, le choix des raisonnements et des philosophies. Loin de vouloir imposer le logiciel libre, je souhaite qu'il puisse coexister, et non être perpétuellement menacé par des dispositions législatives qui attentent directement à l'interopérabilité et la liberté du logiciel libre, qui passe notamment par un code source ouvert et libre.

    Pour que ces mots, ces colères et ces déceptions ne restent pas vains, il faut que s'ensuivent des actes. Des structures co-existent déjà, mais c'est unis que nous nous ferons entendre, que nous influenrons sur l'évolution du droit sur l'informatique. C'est pour cela que la mise en place d'un lobby formés par tous et pour tous me semble indispensable, aujourd'hui plus que jamais.


    J'ai recopié ceci pour qu'il y ait effectivement une suite, la mise en place d'un lobby en bonne et due forme. Il existe déjà des structures (April et FSF), mais elles co-existent ; or c'est unis que nous pourront défendre le logiciel libre.

    La mise en place d'un lobby fédérateur sera sûrement longue et pas forcément évidente, mais je crois que ce désastre législatif peut nous motiver d'autant plus.

    Qu'en pensez-vous ?
  • [^] # Re: Je m'impatiente

    Posté par  . En réponse au journal DADvSI : Le ministre veut l'interropérabilité à condition qu'un logiciel libre ne montre pas comment il fait !. Évalué à 2.

    Bizarre que le gouvernement n'aie pas encore stigmatisé les étudiants qui manifestent pour les actes des casseurs/fouteurs de boxon.
  • [^] # Re: Mais ça vous dérange tant que ça ?

    Posté par  . En réponse au journal DADvSI : Le ministre veut l'interropérabilité à condition qu'un logiciel libre ne montre pas comment il fait !. Évalué à 3.

    Avec le principe du mandat unique, et la suppression des indemnités d'élus quand ils ne le sont plus (cf. les premiers ministres).
  • # Inadmissible rhétorique

    Posté par  . En réponse au journal Les P2P interdits en France.. Évalué à 10.

    un dispositif manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ou d'objets protégés


    Cet extrait révèle de manière ostensible (soyons fou, manifeste), la tentative réussie de trouver un bouc émissaire à écorcher vif dans les tribunaux et dans le porte-monnaie.

    Une Ferrari est un véhicule manifestement destiné à atteindre des vitesses bien supérieures à celles autorisées en France. Selon la logique qui sous-tend cette loi, non seulement les Ferrari devraient interdites, mais en plus, à chaque infraction constatée avec ces véhicules, le fabricant devrait être condamné à 3 ans de prison et l'amende qui va avec...

    Nous sommes passés avec cette loi d'une logique de répression des infractions commises, à une logique de procès d'intention... Cela ouvre une trappe d'incertitude juridique pour les éditeurs et tous ceux qui contribuent à un logiciel... Certains ne manqueront pas d'être écorchés vif en place publique comme les vilains contrefacteurs de la pire espèce, lapidés par les maisons de disques et tous les ayant-droits avec la complicité du pouvoir politique.

    Comment peut-on un seul instant (pré)juger de la volonté de quelqu'un qui développe un outil de partage de données ? D'ailleurs, où se situe la limite, car comme l'ont fait remarqué Tristan Nitot et bien d'autres, n'importe quelle application peut faire du partage de données sous quelques formes et pour quelques raisons que ce soient... Courriel, messagerie instantanées, FTP, SSH, etc., la liste est longue.

    Pour autant, les grands éditeurs (suivez mon regard) seront-ils menacés ? Il suffit de voir qui, dans les pays où existent les brevets logiciels, que ce sont toujours les petits qui morflent le plus avec les frais de justice dûs à l'extortion de fonds à laquelle se livrent les détenteurs de portefeuilles de brevets (exemple de NTP).

    Une autre calamité frappe donc le secteur informatique, et alors que les brevets logiciels ont été retoqués par deux fois, les colosses en situation de monopoles s'arrogent encore une fois le droit de dire quelles sociétés peuvent se faire racheter, et lesquelles doivent mourir sous les frais inutiles de procédure judiciaire.

    Espérons maintenant que les juges sauront manier avec la plus grande prudence cette arme de destruction massive instituée par cette inadmissible rhétorique... Car à défaut du droit, c'est désormais sur la jurisprudence que reposent nos libertés de développer (et de partager).
  • # Il en manque un...

    Posté par  . En réponse au journal Combien faut-il de visiteurs sur LinuxFr.org pour avoir une dépêche ?. Évalué à 1.

    Et le bienheureux qui atteint le point Godwin ?
  • # Bonne initiative mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les vidéos des conférences du FOSDEM 2006 sont en ligne !. Évalué à 6.

    C'est une très bonne initiative, mais malheureusement (et du moins pour la vidéo de la conf Slack), les organisateurs ont enregistré le son de la salle, et non celui du micro... c'est presque inaudible :(
  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Mon mannequin virtuel. Évalué à 1.

    Une campagne de mesure des mensurations des français a été récemment menée, mais quid de son application ? Par exemple, de nombreux vêtements utilisés sur des boutiques en ligne pour la sérigraphie sont soit des Fruits of the Loom, soit des American Appeal (donc américains).

    Dans ce cas, même les tailles exactes varient selon les tailles et les marques : je sais que pour un Fruit of the Loom, qui est prélavé, je dois acheter de préférence un S, voire un M ; pour un American Appeal, plutôt un M qui rétréciera d'une demi-taille au lavage.

    Alors pourquoi pas un mannequin virtuel si celui-ci nous permet vraiment de voir si les vêtements nous conviennent.

    J'en profite pour vous demander : savez-vous où je pourrais acheter un tee-shirt blanc aux manches noires, comme celui de Mandriva (qui est en rupture de stock) ?
  • [^] # Re: Le texte du sous-amendement

    Posté par  . En réponse au journal Plateforme publique.. Évalué à 3.

    Reste à voir si tous les artistes souhaitant publier leurs oeuvres, et a fortiori ceux voulant le faire sous une licence libre, pourront disposer de cette plateforme, si toutes les configurations pourront y accéder, etc.

    Ce geste de bonne volonté de certains députés est une bonne initiative si elle permet à tous de faire connaître leurs oeuvres selon les modalités que les artistes souhaitent. À nous d'être vigilents pour que les artistes libres y aient également un droit de cité.
  • [^] # Re: Le SNEP et la pub sur Google

    Posté par  . En réponse au journal lestelechargement.com correctement référencé sur google. Évalué à 2.

    Heureusement pour nous (français), le caractère rétroactif d'une loi est inconstitutionnel...
  • [^] # Re: des livecd en veux tu en voila

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gentoo 2006.0 est disponible. Évalué à 2.

    Je suis tout à fait d'accord avec toi, le Live CD ne sert pas à tester une distribution... Tous les environnements graphiques des Live CD se ressemblent peu ou prou, et de toute manière, ce n'est pas parce qu'un Live CD d'une distrib utilisera Fluxbox que les autres distribs ne proposent pas ce WM.

    Maintenant certains détails peuvent sauter aux yeux pour peu que l'on regarde sous le capot, comme l'organisation du système de fichiers et celles des fichiers de conf, mais tu passes à côté de l'essentiel (surtout pour Gentoo).

    Le Live CD sert plus comme média de dépannage ou pour garder un système avec soi. Et encore, je connais peu de situations dans laquelle on t'autorisera à booter sur ton propre système (au boulot, à la fac, etc.).
  • # Blague

    Posté par  . En réponse au journal MSN aurait du code GPL. Évalué à 8.

    Je pense que c'est plus une blague de développeur qu'un signe révélateur que MS aurait viré sa cutie... Cette chaîne de caractère n'a aucun sens (Open Source vs. GNU, Debian Hurd - hahaha - vs. FreeBSD).
  • # Est-ce faisable ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Corée du Sud veut créer "une ville Linux". Évalué à 2.

    C'est une bonne idée, mais je me demande si c'est réalisable si l'on imagine les besoins qu'il pourrait y avoir en terme de formations, de développement de solutions libres ex nihilo, de migration, etc.

    Du point de vue formations, je ne connais pas suffisamment la société sud-coréenne pour préjuger du besoin, mais j'imagine que pour l'utilisation de nouveaux logiciels et leur prise en main, les besoins en formations seront importants vu la population concernée... Le budget est-il en adéquation avec ce poste de dépenses que j'imagine être assez conséquent ?

    Du point de vue du développement, j'imagine que la tâche est tout aussi conséquente si je me réfère à ce que je connais. Pour une université orientée dans les sciences humaines, on pourrait s'imaginer que les besoins en informatique sont de deux ordres, architecture réseau et postes clients "basiques" (navigation web, bureautique, etc.). Pourtant, nombreux sont les laboratoires et même les postes clients qui ont besoin de logiciels spécialisés, bien souvent propriétaires : statistiques pour la sociologie, analyses de corpus en sciences du langage, etc. Si l'on considère toutes ces petites pierres d'achoppement dans un projet de migration vers Linux, le budget alloué semble t-il raisonnable ?

    Au final, je ne sais pas trop quoi penser de la faisabilité d'un tel projet. Nul doute que c'est bonne idée qui bénéficierait aussi bien au libre qu'aux structures concernées, mais j'espère qu'elle puisse se réaliser.
  • # Encore le culte de la personnalité...

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Mark Shuttleworth. Évalué à 10.

    Je n'appelle pas ça une interview, mais de la promo gel douche : ca sent bon pour se faire mousser...

    À peine une demi-douzaine de questions (si on peut appeler cela des questions), un ton élogieux pour flatter l'égo de l'interlocuteur, aucune référence proprement technique ou en référence avec les critiques sur Ubuntu, bref, ça sent bon le culte de la personnalité...

    La question suivante en dit long :

    After selling Thawte, I imagine you had a world of opportunity in front of you. You could have lived in luxury for the rest of your life, multiplying your wealth. Instead, you decided to spend ten months in Russia training as an astronaut and became the first South African civilian in space. I read about it back then, and I remember thinking: my God, that sounds like a hell of a lot of hard work. Then, you decide to create the best GNU/Linux distribution—and again, you succeeded. What drives you towards such challenges, honestly?


    Petite traduction maison :

    Après avoir vendu Thawte, j'imagine qu'un monde d'opportunités s'est ouvert à vous. Vous auriez pu vivre dans la luxure pour le reste de votre vie, accroître votre richesse. Au lieu de cela, vous avez décidé de passer dix mois en Russie pour vous entraîner à devenir cosmonaute, et vous êtes devenu le premier citoyen sud-africain dans l'espace. J'ai relu ceci récemment, et je me souviens avoir pensé : mon Dieu, on dirait un enfer de dure labeur. Ensuite, vous avez décidé de créer la meilleure distribution GNU/Linux -- et vous avez réussi. Qu'est-ce qui vous incite à de tels défis, honnêtement ?


    Je profite de ce petit coup de gueule pour le généraliser aux "interviews" de Jimmy Wales, "lead architect" of Wikipédia :

    1. Bien qu'il ait fondé Wikipédia, c'est désormais la communauté qui est souveraine quand au fonctionnement quotidien de l'encyclopédie, de son élaboration et des règles de fonctionnement à établir. Wikipédia ne fonctionne pas selon le principe d'un gentil dictateur.

    2. Bien qu'il ait fondé WIkipédia, et qu'il continue à financer son fonctionnement technique, le deal a été clairement posé : il n'a pas de droit d'ingérence supérieur à celui de tout contributeur, à savoir une voix parmi des milliers (millions) d'autres.

    3. Jimmy Wales ne peut prétendre parler au nom de la communauté des contributeurs : d'une part, il n'a pas été élu par la communauté pour assumer cette fonction, et d'autre part, il préside la fondation en charge du fonctionnement technique et juridique.

    Je conçois et j'apprécie parfois un modèle de communauté autour d'une personnalité phare (GNU, Slackware, etc.), tout comme j'apprécie un autre modèle d'une communauté souveraine qui décide d'elle-même les règles qu'elle s'impose et qu'elle fait respecter.

    Mais si le modèle de Wikipédia est d'être rédigée par une communauté souveraine, celle-ci n'a pas besoin d'une personnalité "phare" qui parfois devient un espèce de culte...