wilk a écrit 1103 commentaires

  • [^] # Re: Neon c'est bon.

    Posté par  . En réponse au lien database of Databases. Évalué à 3.

    Je me demande tout de même à quel point ça a dû être complexe d'implémenter les garanties ACID en stateless.

    Dans l'idée ça reste très classique, il y à toujours qu'un seul master, il n'y a que la couche de stockage qui change avec un serveur "pageserver" (un seul aussi et qui ne bouge pas) qui fait cache et le stockage persistant en copy-and-write.

  • [^] # Re: Neon c'est bon.

    Posté par  . En réponse au lien database of Databases. Évalué à 3.

    Je ne répondais pas à ton commentaire non plus, je complémentais !
    Je ne retrouve pas la source mais un des fondateur de Neon avait expliqué que l'idée lui était venu par rapport à une procédure qu'il avait mis en place en local, je ne me souviens plus exactement, probablement à base de snapshots fichiers.
    Ce qui est pratique avec le côté service c'est également quand la base est très grosse et qu'il est trop long de la rapatrier chaque fois en local pour du dev ou des tests.
    Pour l'instant chez eux cette option de scaling coûte plutôt moins cher que sans. Si on considère que c'est de facto une forme de haute dispo c'est même carrément moins cher.

  • [^] # Re: Neon c'est bon.

    Posté par  . En réponse au lien database of Databases. Évalué à 3.

    Le côté cloud/serverless n'est pas que, c'est pour ça que j'ai surtout voulu parler du principe des branches.
    On a la branche principale qui est celle de prod et on peut créer une branche pour faire un test de dev. C'est du copy-on-write, les données présentes ne sont pas dupliquées, seules les nouvelles données seront séparées. La séparation stockage/moteur permet de lancer un postgresql sur ce stockage dev avec ou pas les mêmes caractéristiques de mémoire etc.
    Autant la charge est souvent prédictive en général autant il y a toujours des périodes de grosses mises à jour où on a besoin de plus de puissance très ponctuellement, l'auto scaling est très intéressant dans ce cas.
    Sur des applications qui sont utilisées aux horaires de bureau c'est rudement intéressant aussi.

  • # Neon c'est bon.

    Posté par  . En réponse au lien database of Databases. Évalué à 2.

    Dans les databases des databases il y a Neon.
    Pouvoir faire une branche d'une DB quelque soit sa taille aussi rapidement qu'on ferait un git branch, franchement, c'est une tuerie. En prime ça descend à l'échelle jusque dans la cave.

  • [^] # Re: Un autre site solaire

    Posté par  . En réponse au lien Solar Protocol. Évalué à 5.

    A l'époque on s'échangeait les disquettes, c'est de ce même réseau qu'on se connaissait. Y avait aussi quelques mentions dans les revues.
    Alors je dois avoir du code dans des vieux cartons dans un vieux garage assez loin, aucune idée si c'est encore récupérable. Mais c'est de l'assembleur 6502 sans aucun commentaire, ça pique un peu aujourd'hui !
    L'ordinateur était donc éteint, quand le téléphone sonnait driiin, pause, driiin ça envoyait du jus pendant le driiin, l'électro-aimant s'activait, l'ordinateur démarrait, dès la fin du driiin plus de jus, plus d'électro-aimant actif, il fallait donc que l'ordinateur démarre et tout de suite actionne à son tour l'électro aimant. Pour ça c'était codé en language machine et ça démarrait sans OS, on appelait ça un "fast-boot". Le programme était chargé directement au boot, sans OS pour enregistrer les données on les enregistrait sur la disquette directement secteur par secteur.

  • [^] # Re: Un autre site solaire

    Posté par  . En réponse au lien Solar Protocol. Évalué à 6.

    Un micro serveur c'était un petit micro, un Apple ][, un Atari ST etc. sur lequel on codait un serveur, à peu près de la même manière qu'un serveur web, quelque chose qui écoute et qui répond. Comme tout le monde avait un minitel on connectait le minitel à l'ordinateur et on utilisait le modem du minitel pour écouter. Le minitel était bien sûr relié à la ligne téléphonique. Les visiteurs appelaient notre numéro de téléphone, le téléphone sonnait, on décrochait et on "envoyait la porteuse", le visiteur entendait la porteuse (un son continu strident) et connectait son minitel (une touche "connection"). Une fois connecté il pouvait accéder au serveur, ensuite il raccrochait pour libérer la ligne et quelqu'un d'autre pouvait appeler. Le minitel n'est qu'un simple terminal, une sorte de navigateur.
    Au début on entendait la sonnerie, on courrait, on décrochait et la personne disait qu'elle voudrait se connecter, on lançait la porteuse. Ensuite on se faisait un petit boitier électronique qui décrochait et envoyait la porteuse tout seul mais du coup si c'était quelqu'un qui voulait parler il se recevait une porteuse en pleine poire ! Donc y avait des horaires et les plus riches avaient une ligne dédiée.
    Comme les ordinateurs chauffaient, (ils n'avaient pas de ventilateur) avec mon paternel on avait fait un boitier électronique avec un électro-aimant qui allumait l'ordinateur quand le téléphone sonnait et qui l'éteignait quand la personne partait, une sorte de cloudrun quoi !
    Chaque micro serveur était codé à la main et avait souvent un thème, par exemple un thème sur le hacking, un thème sur la prog, jeux etc, quelques pages de texte et quelques pages de type forum. On pouvait également communiquer directement, uniquement entre celui qui avait le micro-serveur et l'appelant.
    Les BBS c'est un peu différent. Ils utilisaient aussi les lignes téléphoniques et les modems mais ils communiquaient entre eux pour partager les messages, comme les newsgroups. Ceux qui communiquaient étaient appelés des "nœuds". Les utilisateurs se connectaient à un des noeuds, le plus proche souvent, à l'aide d'un autre micro qui devait avoir un client adapté (et donc pas un terminal comme le minitel). Et à intervalle régulier les noeuds s'appelaient les uns les autres pour partager les messages. C'était un système très résilient, comme les mails et les newsgroups.

  • [^] # Re: Un autre site solaire

    Posté par  . En réponse au lien Solar Protocol. Évalué à 5.

    Ca me rappelle l'époque des microserveurs minitel dans les années 80, on inversait le modem du minitel 1200/75 bauds, ils étaient branchés sur la ligne de téléphone familiale et on se donnait des heures d'ouvertures pour ne pas saturer la ligne et ne pas faire trop chauffer le micro. Chaque serveur indiquait ces heures d'ouvertures et ça semblait tout à fait normal vu que dans la vraie vie c'est bien comme ça que ça marche à part quelques exceptions comme les pompiers et les hôpitaux.

  • [^] # Re: Bon événement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Capitole du Libre 2023. Évalué à 2.

    Pareil, qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver une communauté aussi bienveillante et constructive !

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 5.

    https://www.revolution-energetique.com/le-nucleaire-est-moins-efficace-que-les-renouvelables-pour-reduire-les-emissions-de-carbone/

    Une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Energy par des scientifiques de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne et de l’International School of Management révèle que les énergies renouvelables sont jusqu’à 7 fois plus efficaces que le nucléaire pour réduire les émissions de CO2.
    Les chercheurs ont analysé des données récoltées par la Banque Mondiale et l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) dans 123 pays pendant 25 ans
    Les scientifiques ont observé que les pays qui disposent des parcs nucléaires les plus importants n’ont pas tendance à réduire significativement leurs émissions. Dans les pays peu développés, les programmes nucléaires semblent même être associés à un accroissement de celles-ci.
    A l’inverse, les Etats qui s’engagent dans des politiques donnant la priorité aux renouvelables parviennent mieux à réduire leurs émissions, et cela quel que soit le niveau de leur PIB ou la période observée.
    « L’analyse des données récoltées indique clairement que le nucléaire est la moins efficace des deux principales politiques de réduction des émissions de carbone » nous confie Benjmin Sovacool, professeur à l’Université du Sussex. « Comme la coexistence des deux stratégies dans un même Etat semble difficile, il ne paraît pas sage de développer les investissements dans l’atome car ils se feront au détriment des renouvelables » poursuit-il. Pour son collègue Andy Stirling, l’étude démontre l’incohérence des arguments qui plaident pour un développement simultané des deux sources d’énergie car « les tensions et les incompatibilités qui existent entre elles risquent de ruiner les efforts faits pour combattre les changements climatiques ».

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 2.

    Par contre je ne vais pas me mettre à considérer les libristes comme des opprimés qu'il faudrait protéger.

    J'ai du rater un épisode dans les commentaires mais on ne manque pas d'exemples d’oppressions dues à la dépendance dans des technologies/logiciels fermées à diverses échelles, pays , collectivités, individus… L'idée reste la même en tout cas.

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 2.

    Le seul argument donné est que si on fait ça alors ça va être au détriment du renouvelable : le présent montre que ce n'est pas complètement vrai,

    Ben si justement le présent montre que c'est le cas (d'où l'intérêt des études sur le sujet). Autant au niveau économique que politique.
    A part en Chine peut-être car ils n'ont pas nos contraintes démocratiques et d'alliance avec les voisins.

    Tu as raison de ne pas vouloir tout arrêter brusquement mais je crois que tout le monde est d'accord là dessus aujourd'hui même si le curseur est difficile à trouver.
    A mon avis on ne va rien décider du tout, c'est un événement quelconque qui décidera, un coup c'était un accident majeur, maintenant c'est le gaz russe. Demain le résultat d'une élection ?

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 5.

    Je suis juste pas d'accord avec le fait qu'être contre quelque chose implique obligatoirement qu'on ait un biais. Ca peut être au contraire les compétences dans un domaine qui nous amènent à nous positionner et être considéré comme tel.
    On (a) subit déjà énormément d'à priori dans notre domaine (le libre) il faut se méfier de ne pas faire la même chose.

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 4.

    J'ai l'impression que certains ici veulent à tout prix se convaincre que les auteurs sont anti-nucléaires

    Ils sont anti-nucléaire, c'est clair

    En quoi ce serait un problème ? On est bien anti logiciels privateurs ici, ça n'enlève rien à nos compétences en la matière, bien au contraire.
    Quand tu fais du vélo tu connais bien mieux les risques qu'engendre une voiture qu'un automobiliste en général.

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 5.

    L'article montre, et ça n'est pas le premier qui va dans ce sens, que le nucléaire se prête mal au « en même temps » et que c'est au détriment des ENR.
    Ca n'est pas étonnant si on fait le rapprochement avec les logiciels libres. Les ENR se développent beaucoup plus et beaucoup plus vite du fait qu'elles sont accessibles à tout le monde et très diverses. Elles attirent les investisseurs mais aussi les ingénieurs, les étudiants, et même les particuliers. Quel hacker ici ne réfléchi pas à s'installer des panneaux solaires à droite ou à gauche et à gagner en autonomie énergétique, de récupération d'eau, de transports etc ?
    Y a le côté économique comme le montre diverses études mais il y a tout un côté politique (dans le sens mode de vie collectif) qui est contradictoire.
    Le développement des ENR entraîne une prise de conscience que l'énergie n'est pas toujours disponible abondamment tout le temps au même endroit, ça oblige toute la société à s'adapter. J'aime bien à nouveau faire le rapprochement avec les logiciels libres qui au début surtout nous ont obligés à mettre la main dans le cambouis.
    Le nucléaire à l'inverse est basé sur une toute autre philosophie, fermé, centralisé, abondant. Ca me rappelle plutôt les mainframes. Et c'est vrai que les mainframes sont extrêmement sûrs mais ça demande de gros investissements, un temps de paix, des compétences particulières, la dépendance des utilisateurs etc.
    Bref, en tant que hacker je préfère la philosophie et le mode vie que vont impliquer les ENR y compris avec tous les déboires que ça peut entraîner à court terme.

  • [^] # Re: C'est toujours pas une bonne raison pour abandonner complètement le nucléaire.

    Posté par  . En réponse au lien Why investing in new nuclear plants is bad for the climate. Évalué à 1.

    Le fameux « en même temps » !
    Et bientôt le « qui aurait pu prévoir » dans les 15 ans à venir un autre accident majeur, un confinement, un guerre, une sécheresse, une panne de série, une faillite, ou tout simplement un des 3 mandats à venir qui ait une autre lubie et qui s’appuiera facilement sur un de ces événements ou poussé par des gilets verts pour y mettre fin avant l'heure. D'autant plus quand le reste du monde investi dans d'autres technologies.

    Quelqu'un y croit à un retour de la conjoncture de l'époque du plan Messmer ?

    Mais déjà en tant que libriste, miser sur une technologie fermée, inaccessible à la plupart et impossible à ajuster, bof. Et à part dans un régime comme en Chine les chances d'y arriver me semble extrêmement faibles.

  • # Telnet

    Posté par  . En réponse au message Ménage IMAP. Évalué à 3.

    Le bon vieux telnet. Je viens de m'en servir pour dépanner un soucis d'UID suite à des gros transferts (merci Gandi !).
    Offlineimap (entre autres) permet de tout récupérer en local, pratique aussi.

  • [^] # Re: Prix != coût != service

    Posté par  . En réponse au journal "Contestabilité concurrentielle". Évalué à 3.

    Ils sont comparables si tu précises de quels coûts du parles !
    Pareil pour le prix et le résultat, quel prix, celui payé par les entreprises, les particuliers, hors taxe ?

    Tien, pour revenir dans notre domaine de prédilection, on est bien placé pour savoir que ça n'est pas parce qu'un logiciel est libre et gratuit qu'il n'a pas un coût ni qu'il faut tenir compte du prix de l'installation et maintenance par ex.

  • [^] # Re: Comprendre

    Posté par  . En réponse au journal Immunité pour les policiers. Évalué à 10.

    La préventive c'est aussi pour que le prévenu ne puisse pas influencer l'enquête, les témoins et également pour qu'il ne soit pas lui-même importuné ou s'il y a un risque de trouble à l'ordre public etc.

  • [^] # Re: Prix != coût != service

    Posté par  . En réponse au journal "Contestabilité concurrentielle". Évalué à 2.

    L'électricité n'est pas un produit, c'est plutôt un vecteur, voir même un service.
    Si tu veux comparer des coûts il faut que tu précises lesquels. Le coût payé par le particulier, par les industriels, par la collectivité, par les investissements passés, futurs, par la r&d, par l'assurance, par les matières premières, les dégâts, les impacts géopolitiques, à moment donné, sur une période, variable, pilotable ? Le tout à mettre en parallèle avec les services rendus.

  • # Prix != coût != service

    Posté par  . En réponse au journal "Contestabilité concurrentielle". Évalué à 5.

    Comparer le prix payé par les particuliers ne veut pas dire grand chose vu qu'il comprend un tas de taxes qui servent à un tas de choses différentes suivant les pays et donc rendent les comparaisons caduques. Les usages non plus sont équivalents.
    Du reste même les coûts ne veulent rien dire tant on est sur des investissements de long terme et des tas de données tellement difficiles à chiffrer et encore moins à comparer, géopolitique, risques, pollution etc.

  • [^] # Re: Les différentes solutions qu'on a identifiées à algoo ...

    Posté par  . En réponse au journal Stalwart mail server. Évalué à 3.

    Ca ne doit pas être si lourd que ça, c'est ce qu'utilise un admin solo pour faire tourner https://purelymail.com

  • # Conditionnel

    Posté par  . En réponse au lien 25 milliards d'euros par an : les investissements d'EDF vont bondir à un niveau sans commune mesure. Évalué à 1.

    Vu l'article ça a plutôt l'air d'une forme de méthode Coué et tellement d'incertitudes.

  • # Purelymail contre munitions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle « décision d'adéquation » de la Commission européenne sur les transferts de données UE<->EU. Évalué à 2.

    Du coup moi qui teste Purelymail, je vais peut-être recevoir des munitions en échange ?

  • [^] # Re: Super-intéressant

    Posté par  . En réponse au lien J’ai ma propre instance Mastodon. Sept mois plus tard, je déconseille. . Évalué à 2.

    Cela dit, je ne demande qu’à me tromper, s’il y a un bon remplacement moderne à côté duquel je serais passé, ça m’intéresse.

    (neo)mutt

  • # sync mail

    Posté par  . En réponse au message Transfert de nom de domaine et de courriel. Évalué à 4.

    Pour transférer les mails y a quelques outils, offlineimap, mbsync et imapsync. Soit tu rapatries en local (ça fait un backup en prime) puis à nouveau du local vers l'imap destinataire, soit directement d'un imap à l'autre. Le tout étant de ne pas se gourer de sens.
    Une autre solution c'est d'utiliser Thunderbird et de "glisser" d'un compte à l'autre.