Yarma22 a écrit 19 commentaires

  • [^] # Re: Websocket

    Posté par  . En réponse à la dépêche WebDAV Manager, un client WebDAV ultra-léger en JS. Évalué à 1.

    WebDAV étend les possibilités offertes par HTTP. D'après la page Wikipedia listée dans la dépêche, il permet par exemple de gérer les droits d'accès et dispose d'un mécanisme de verrouillage pour prévenir les conflits d'écriture. Et à travers son système d'extensions, il propose d'autres outils tels que la gestion des méta-données et des versions.

  • [^] # Re: Démocratie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le procès de Julian Assange, commencé le 7 septembre 2020 est toujours en cours. Évalué à 10.

    Salut tao,

    Je ne souhaitais pas rentrer dans les autres fils de cette conversation où, au travers de nombreux sous-entendus, tu sembles défendre bec et ongles le gouvernement chinois en présentant ce régime comme une démocratie, parce que bien que tes longues explications à coup d'arguments vaseux transpirent la théorie du complot, je n'ai ni la force, ni surtout l'expertise nécessaire sur un thème aussi complexe pour les démonter un par un. Mais j'espère de tout cœur que quelqu'un de plus calé que moi sur ce(s) sujet(s) aura le courage de s'y atteler.

    Si je devais relever ne serait-ce qu'une perle dans les fils suscités, ce serait cet argument d'autorité qui résume bien le (res)sentiment que m'inspirent tes propos :

    le plus important c'est la politique réellement menée envers la population qui me semble être le reflet de la démocratie d'un État

    Soit dit en passant, le nom de leur président actuel est gravé dans la constitution, bel exemple de démocratie #ironie. Promis, c'était le seul et unique hashtag ! J'espère que tu seras capable de relever mes commentaires ironiques par la suite. Je suis plutôt du genre "mieux vaut en rire…" quoique des fois ça me donne vraiment envie de pleurer.

    Donc soit, je me dis que j'ai mieux à faire, par un beau samedi d'hiver, que de répondre à un troll du soft power chinois. Et puis voilà que tu touches à la corde sensible, les Ouïghours.

    Parce que voilà, j'ai vécu les 7 dernières années en Chine. L'ensemble de mon propos est donc principalement anecdotique, lui aussi basé sur des arguments que l'on pourra tout autant qualifier d'autorité. Ce qui me vaudra sûrement un moinssage en règle plus que mérité, parce que c'est ici ce qui permet de relever le niveau des débats et d'assurer la qualité des discussions, raison pour laquelle j'aime traîner dans la section commentaires de ce site, même si j'y contribue rarement. Mais voilà, je suis comme tout le monde, j'ai parfois des émotions et il arrive qu'elles prennent le pas sur la raison.

    La corde sensible, disais-je. Je ne vais pas rentrer dans une longue énumération de toutes les raisons pour lesquelles je suis infiniment reconnaissant que notre civilisation (je parle de la civilisation humaine en général, le choc des civilisations ce n'est pas trop mon credo), ait eu, parmi l'ensemble des systèmes d'(auto-)organisation de la société, par endroits et par moments, l'idée, l'opportunité, le courage, la force, la persévérance et la résilience d'explorer certains tels que celui de la démocratie. Comme beaucoup d'autres, je sais qu'aucune démocratie n'est idéale et qu'il y a plein de choses qu'on pourrait encore améliorer. Mais, malgré tous ses défauts, la démocratie a quelques belles qualités. Rien que le fait de pouvoir avoir cette conversation tous les deux en est un bel exemple. Au passage, je précise que je n'habite plus en Chine et que de la sorte ne crains pas (trop) pour ma sécurité, contrairement à d'autres. Ce qui me permet d'avoir cette liberté de ton et de contenu. Parce que la démocratie c'est avant tout un système de valeurs, au rang desquelles la liberté d'expression. Domaine dans lequel la Chine est une championne, c'est bien connu.

    Je ne vais pas rentrer non plus dans une énumération des raisons qui, de mon point de vue, font que la Chine est tout sauf une démocratie. Evidemment les étudiants de la place Tiananmen, qui eux aspiraient à plus de démocratie, seraient bien capables de t'en dire un peu plus. Mais ils se sont fait museler, emprisonner et massacrer, donc il est aujourd'hui difficile de récolter leur témoignage (sauf pour les rares qui ont réussi à s'exiler à l'étranger). Surtout, en Chine, toute référence à cet épisode glorieux de l'histoire récente du pays a été effacée. Effacée, tout d'abord, des traces physiques (articles, livres, photos, vidéos, etc.). Pour la petite histoire, essaie de rechercher "Tiananmen 1989" sur Baidu (et plus inquiétant pour nos propres démocraties, mais c'est un autre sujet, sur Bing avec une IP chinoise) et, surprise, tu ne verras pas apparaître cette célèbre photo d'un étudiant face à des chars. Effacée, surtout, de la mémoire collective. La puissance du lavage de cerveau dans toute sa splendeur. Parce que, bien évidemment, aucun Chinois n'a entendu parler de cet événement lors de sa scolarité. Il n'en est jamais fait mention dans les journaux télévisés. Les commémorations sont naturellement interdites et réprimées. Au passage, Hong-Kong, cet ilôt en Chine d'un semblant de démocratie héritée de l'Angleterre et préservée tant bien que mal au travers de cette politique de transition "un pays, deux systèmes" dont les récent évènements laissent à penser qu'il n'en restera bientôt plus rien, a, cette année et pour la première fois depuis l'évènement, interdit les commémorations. Soit-disant pour cause de Covid. Ben voyons. Effacée de la mémoire collective également grâce à l'ingéniosité ce système pernicieux qui fait que le peu de personnes qui sont au courant ne se risquent la plupart du temps pas à mentionner ce sujet en dehors du cercle familial (qui, en général, est plutôt réduit, politique de l'enfant unique oblige) par crainte d'être entendus ou dénoncés aux autorités. Bel exemple de démocratie.

    Allez, comme j'ai mentionné la politique de l'enfant unique, qui n'est plus en vigueur depuis quelques années car le pays croule sous les seniors, ce qui met le système de retraite à genoux. Tout ça pour ça… Allez donc, une petite anecdote personnelle. Mon ayi (comprendre femme de ménage, même si litérallement ça veut dire tante) que j'appellerai ici Sophie, qui est un peu plus jeune que moi, 26 ans au moment des faits, une nana super gentille (je sais, ça n'apporte rien au propos, mais comme tu le sais je suis un sentimental), a eu le malheur de tomber enceinte alors qu'elle avait déjà eu un enfant. Et du jour au lendemain, sans prévenir, c'est une remplaçante qui a débarqué chez moi pour faire le ménage. Parce que Sophie a été renvoyée dans sa province pour se faire avorter et stériliser de force. J'étais dévasté pour elle. Mais bon, c'est probablement le genre de choses auxquelles on doit s'attendre de la part d'une démocratie. Car comme tu le dis si bien, "c'est la politique réellement menée envers la population qui me semble être le reflet de la démocratie".

    J'aurais aimé prendre le temps de te dire tout ce que m'inspirent les mesures de répression en vigueur dans le pays et qui font qu'Orwell doit aujourd'hui se retourner dans sa tombe, lui dont l'imagination déployée dans sa fable dystopique 1984 paraît finalement assez creuse au regard de ce qui est aujourd'hui devenu une bien sombre réalité. Je fais référence, entre autres mesures, au Grand Firewall de Chine mentionné plus haut. Ou bien à la surveillance de masse, sur les réseaux sociaux en particulier et la rapidité à laquelle les informations compromettantes pour le gouvernement et les propos subversifs disparaissent sans laisser la moindre trace. Ou encore au système de crédit social, toute la puissance du big-data au service de l'espionnage des citoyens, belle illustration de l'adage "diviser pour mieux régner", car bien évidemment personne ne veut garder comme ami quelqu'un dont le faible score risquerait de faire baisser le sien. Mais bon, je ne connais pas suffisamment le(s) sujet(s) et je n'ai pas envie de me perdre en recherche Google pour te sortir des références.

    La corde sensible, disais-je en m'égarant. Parce que j'ai eu le privilège de parcourir la Chine en long, en large et en travers pendant ces 7 années. J'ai été, à d'innombrables reprises, à la rencontre des habitants dans les grandes villes mais surtout dans les zones reculées du pays. La résilience de tous ces gens et leur joie de vivre sont un hommage à notre humanité. Parce que rien que de réussir à décrocher un sourire quand tu vis sous le joug d'un tel système, ça force le respect.

    Et donc, parmi mes pérégrinations, j'ai eu la chance de visiter le Xinjiang en avril 2014. Quand on en n'entendait pas encore beaucoup parler chez nous, même si les tensions étaient déjà à leur comble. Par exemple suite à l'attentat suiscide place Tiananmen en octobre 2013. Aux infos chinoises, ils ont rapidement évoqué un accident de la circulation. Et toutes les photos et références à cet événement sur les réseaux sociaux ont disparu en l'espace de seulement quelques heures. Ou encore l'attaque au couteau de la gare de Kunming en mars 2014. Quelques années, donc, avant qu'ils n'enferment un million de personnes dans des camps "de rééducation", dans des conditions atroces et inhumaines pour leur faire subir un lavage de cerveau. Avant qu'ils ne procèdent à des rafles massives, aveugles et systématiques de citoyens Ouïghours ainsi que d'autres minorités. L'armée débarque dans un quartier et embarque tout le monde. Littéralement. Des rues entières, vidées, maison par maison. Et tout le monde au camp ! C'est de cette manière qu'on arrive à ce chiffre hallucinant, difficile à imaginer même, d'un million de personnes internées dans ces camps. Il faut dire que le régime chinois a de l'expérience pour mater les rébellions, le Tibet en est une belle illustration.

    Je ne vais pas rentrer dans les raisons qui font qu'une partie de la minorité ethnique Ouïghours est engagée dans une guerre civile face au gouvernement chinois, en particulier car je n'en connais que les grandes lignes. Celles d'un peuple issu des ethnies turcophones, dont le territoire a été conquis par la Chine au début du XXème siècle. Un peuple qui, depuis lors, s'est constamment soulevé et battu contre l'envahisseur chinois. Qui a même par deux fois réussi, pour de courtes périodes à obtenir son indépendance et fonder des républiques, avant de retomber sous le joug du pouvoir chinois. Si je devais faire un parallèle qui pourrait nous parler à nous, Français : ces personnes que Pékin qualifie de terroristes ressemblent plutôt aux résistants de la seconde guerre mondiale face au régime nazi.

    Une chose est sûre, cela n'a rien à voir avec le terrorisme islamiste qui a pris ses racines au Moyen-Orient, contrairement à ce que tu sembles sous-entendre avec ton raccourci simpliste sur Daech. Est-ce qu'il existe parmi les Ouïghours une frange islamiste radicale, probablement. Et le risque est que cette frange grossisse si les populations locales finissent par y voir la seule issue face au régime de Pékin. Est-ce qu'elle est représentative ou ne serait-ce que soutenue par la population, pas à ma connaissance. Est-ce la raison pour laquelle la Chine perpètre ses exactions et réduit au silence ces minorités, certainement pas. Il ne s'agit en aucun cas d'une soi-disant guerre de religion, contrairement à cette rhétorique opportuniste que le pouvoir chinois utilise pour justifier aux yeux de la communauté internationale sa répression non seulement sanglante mais surtout aveugle, rhétorique que tu régurgites tout aussi aveuglément. Il s'agit simplement d'une population qui, comme tant d'autres de par le monde et de par les époques, s'est tout fait spolier : ses terres, ses richesses, son indépendance, ses droits fondamentaux et sa dignité. Et que, parmi eux, certains ont fait un choix, un choix qui n'engage qu'eux et que chacun est libre de juger, le choix de prendre les armes et de se rebeller contre cet envahisseur chinois. L'Alliance rebelle face à l'Empire galactique en quelque sorte.

    Quand j'ai visité cette province, cela ressemblait à une zone de guerre. Ou plus exactement de guerre civile. J'ai mentionné la comparaison avec le régime nazi car c'est précisément le sentiment qui m'a accompagné tout au long de ce voyage. Tous les schémas usuels de ce que représente à mes yeux l'occupation nazie se déroulaient juste là, à présent, sous mes yeux. Des check-points partout, l'armée (des unités d'élite type SWAT, des barricades, des chars, etc.), à tous les coins de rue. Les véhicules sont contrôlés et fouillés à chaque check-point. Tous les hommes doivent sortir des bus pour subir un contrôle d'identité dans le poste de contrôle sur les murs duquel fleurissent des affiches "Wanted", comme dans les westerns, avec le visage de ces terroristes qui font trembler le régime. Et pendant ce temps, ces hommes d'élite surarmés fouillent le moindre recoin du bus dans lequel restent les femmes et les enfants. Une pression de tous les instants, à mille lieues de ce qui existe ailleurs en Chine où la population est "pacifiée", comprendre sous contrôle et sous surveillance.

    Le plus surprenant dans tout cela : dans ce pays où il est extrêmement difficile d'avoir une discussion d'ordre "politique", étant donnée la chape de plomb que je mentionnais plus haut, dès mon arrivée à la gare de Turfan, au tout début de mon voyage, après seulement deux minutes dans le taxi, le chauffeur se met, de sa propre initiative, à me parler de la situation géopolitique dans la province, de la répression, des exactions et de sa haine du régime chinois. Je n'en croyais pas mes oreilles ! Car je précise, j'ai énormément d'amis Chinois (des centaines, plus ou moins proches), en particulier de l'ethnie majoritaire Han et j'ai bien trop de doigts sur une main pour compter ceux avec qui j'ai réussi à avoir,  au cours de ces 7 années, une conversation à propos de la situation politique en Chine. Et tout au long de ce voyage, la même rengaine. Les mêmes frustrations, la même hostilité et finalement, la même résignation, car l'immense majorité n'ose bien évidemment pas lever le petit doigt.

    Je ne prendrai pas le temps de rentrer dans les détails de tout ce dont j'ai été témoin durant ces quelques semaines où j'ai parcouru le Xinjiang du Nord au Sud et d'Est en Ouest. Ce fut, contrairement à ce que ces quelques lignes peuvent laisser penser, un voyage fait de découvertes et de rencontres, dans une province magnifique, aux paysages à couper le souffle, à la culture millénaire, à la cuisine si authentique et particulière et à la population si accueillante et bienveillante. Après tout, je n'étais là-bas que pour faire du tourisme.

    Mais je vais quand même te laisser sur une autre anecdote, probablement celle qui m'a le plus choqué. Elle commence ce jour de mai 2014, vers la fin de mon séjour, alors que je m'apprêtais à voyager depuis Kashgar (Kashi en mandarin), capitale régionale du Sud-Ouest de la province avec ses 400.000 habitants, vers le lac Karakul situé à 3600 mètres d'altitude en entouré de 3 sommets culminant à plus de 7500 mètres, un site exceptionnel, puis vers la frontière avec le Pakistan voisin. Mon hôtel se situait dans la ville nouvelle, non loin de la gare routière. Je décide donc de m'y rendre à pied. En chemin, je traverse l'artère principale de la ville, une avenue qui n'a rien à envier à nos Champs-Elysées de par sa taille démesurée, au niveau de la place principale, tout aussi monumentale. A mon passage, des dizaines (probablement 30 ou 40) d'autocars grande capacité des forces de sécurité remplis de policiers en uniforme arrivent par l'avenue et se garent en bataille sur la place, alignés côte-à-côte. Rien de bien surprenant pour le voyageur aguerri que je suis après 3 semaines passées à parcourir le Xinjiang. Je continue donc mon chemin, arrive à la gare routière, achète mon billet, patiente une heure ou deux jusqu'au départ de mon bus. Nous quittons la gare routière et nous nous mettons en route et devons emprunter cette même avenue. Et au moment d'arriver à son niveau, le bus s'arrête. Je constate que des barrières, des véhicules et des membres des forces de sécurité en bloquent l'accès. Nous restons donc à l'arrêt pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'un camion roulant au pas d'un escargot pointe le bout de son capot sur l'avenue. Et au fur et à mesure que le reste du camion se dévoile, je découvre que la remorque n'est pas couverte, il n'y a que la plateforme à nu. Et sur cette plateforme, une grosse douzaine de militaires des forces spéciales surarmés. Et au milieu, bien en vue, 3 personnes. Vêtues de noire. Portant sur la tête une cagoule noire de forme conique, de cette même forme que les cagoules du Ku Klux Klan, les orifices pour les yeux en moins. Et accrochés à leurs épaules, à la manière des célèbres hommes-sandwichs, des panneaux, noirs eux aussi. Et sur ces panneaux, des caractères chinois tracés à la craie. Alors je ne vais pas te mentir, mon hanzi (les caractères chinois) est exécrable et il l'était tout particulièrement à cette époque. Donc je n'ai pas pu déchiffrer ce que signifiaient ces caractères. Peut-être s'agissait-il simplement de leur nom. Peut-être qu'il était écrit "je suis un terroriste" ou quelque chose du genre. Ce qui est certain, c'est que ce camion qui défilait lentement sur l'avenue était un message d'avertissement à l'ensemble de la population, massée au bord de l'avenue à le regarder passer au ralenti, un message qui disait : "voilà ce qui arrive aux terroristes, soumettez-vous au pouvoir du gouvernement chinois car vous ne pouvez pas lui échapper". Quand à ces 3 pauvres bougres, bien qu'il soit impossible d'en avoir la certitude, vue la sollenité de la scène, je suis prêt à mettre ma main à couper qu'ils ont été condamnés à mort "dans le cadre de la campagne Frapper fort menée, selon les dires des autorités, pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme religieux dans la région" (citation du rapport Amnesty International sur les condamnations à mort et exécutions en 2014). Puis un deuxième camion a pointé le bout de son capot derrière le premier. Exactement la même configuration, avec 3 nouvelles personnes cagoulées et "ensandwichées". Puis un troisième, puis un quatrième, et cela ne s'arrêta plus. Plus d'une quinzaine de camions, peut-être même une vingtaine de camions. Au ralenti, lentement, dans une froideur impassible, qui m'a glacé le sang durant les très longues minutes qu'ont durées cette procession macabre qui m'a marqué à tout jamais.

    Je te parle donc au nom de tous les Ouïghours, en particulier de mes propres amis Ouïghours avec qui j'étais très proche lorsque je vivais à Shanghai, ceux-là mêmes qui se sont fait renvoyer de force dans leur province ces dernières années, comme la plupart de ceux qui vivaient à travers tout le pays. Et qui me racontaient que la situation, qui était, à ce moment-là déjà, bien pire que celle dont j'avais été le témoin quelques années auparavant, continuait à empirer de jour en jour, de mois en mois, d'année en année. Jusqu'à ce que je ne reçoive plus de nouvelles. Peut-être parce que, comme tant d'autres, ils ont fini par se faire interner dans ces fameux camps. En leur nom à tous, et aussi au nom de toutes ces personnes et de tous ces peuples, qui de par le monde sont opprimés et n'ont pas accès à toutes ces libertés dont on oublie bien trop souvent que tant de personnes ont donné leur vie pour que l'on puisse en bénéficier aujourd'hui, en leur nom, je t'en supplie, aie un peu de dignité quand tu fais référence à la démocratie et essaie de ne pas bafouer les valeurs qu'elle véhicule.

  • [^] # Re: Par defaut dans MIUI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gestion de la vie privée sur Android : CyanogenMod vs Kapuer. Évalué à 1.

    Effectivement il y a un "keyboard layout chart" dans Ubuntu. Pas super pratique mais ça fera l'affaire. Et je n'ai aucune excuse vu que linuxfr met à ma disposition des caractères spéciaux à copier-coller ;)
    Ca me rappelle mon grand-père qui avait changé la disposition de son clavier AZERTY en QWERTY sans le faire exprès. Du coup il avait collé des petites étiquettes sur chaque touche après avoir retrouvé à quoi elles correspondaient. A l'usage, c'était peut-être encore plus pratique que le "keyboard layout chart" !

  • [^] # Re: Par defaut dans MIUI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gestion de la vie privée sur Android : CyanogenMod vs Kapuer. Évalué à 1. Dernière modification le 08 mai 2015 à 07:54.

    Merci pour le conseil. Par contre ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu de clavier AZERTY entre les mains qu'il m'a fallu plus de 5 minutes pour écrire ce commentaire…

    Note : j'essaie désespérément de faire un smiley depuis 2 minutes mais je ne retrouve plus le point-virgule !

  • [^] # Re: Par defaut dans MIUI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gestion de la vie privée sur Android : CyanogenMod vs Kapuer. Évalué à 3.

    Bien evidemment, il faut balayer devant sa porte avant de critiquer. Mais avant de parler de stereotypes, je t'invite a faire un sejour en Chine pour realiser a quel point le controle d'internet est edifiant : Great Firewall (Google, Facebook, twitter, Youtube et pratiquement tous les sites d'info inaccessibles), reseaux sociaux controles/censures par le gouvernement (avec une efficacite redoutable), lutte contre les VPN et les proxies, etc.

    Meme si Xiaomi n'est pas une entreprise d'etat, s'agissant d'un outil destine a proteger la vie privee, j'invite simplement a la mefiance. Car, comme tu le soulignes, meme la NSA le fait. Alors la Chine, je te laisse imaginer !

  • # Par defaut dans MIUI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gestion de la vie privée sur Android : CyanogenMod vs Kapuer. Évalué à 3.

    La surcouche MIUI du constructeur Xiaomi (le "Apple" chinois) integre nativement un mecanisme similaire a Privacy Guard (en mode "Activer par defaut la protection des donnees pour les applications nouvellement installees") : lorsqu'une application accede pour la premiere fois a une permission, une popup demande si on souhaite l'autoriser ou non ("toujours", "ok pour cette fois", "jamais"). C'est desactive par defaut pour ne pas affoler Mme Michu, mais une fois active c'est plutot intuitif.
    Par contre il me semble que ca ne fournit pas de donnees bidons/vides a la maniere de XPrivacy (a verifier, car mes applis fonctionnent sans probleme alors que j'ai desactive pas mal de permissions).
    Ah, et c'est chinois. Donc au final, pour ce qui est de la protection de la vie privee, mieux vaut quand meme se mefier

    PS : desole pour les accents, mais c'est difficile de trouver un clavier azerty en Chine !

  • [^] # Re: Pas de réalité augmentée ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des infos sur les Google Glass. Évalué à 2.

    Merci. L’idée est libre de droits si jamais ça intéresse quelqu'un !

    C'est tout de même dommage pour la réalité augmentée, on va devoir patienter encore un peu avant de devenir des cyborgs ;-)

  • # Pas de réalité augmentée ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des infos sur les Google Glass. Évalué à 6.

    projection par prisme, hors du champs de vision, il faut lever l'oeil pour lire l'écran

    Ah je n'avais pas compris que ça fonctionnait sur ce principe. Du coup il ne sera possible de faire des applis de réalité augmentée, en superposant des informations sur ce que voit réellement l'utilisateur ?

    Par exemple j'imaginais bien des serveurs au resto avec ce type de lunettes. Ils auraient pu voir, en balayant la salle du regard, quel client attend quel plat et depuis combien de temps !

  • [^] # Re: malgre tout

    Posté par  . En réponse au journal Kylin, l'Ubuntu chinois. Évalué à 0.

    Ça pourrait être sympa en effet ! Je vis à Puxi comme maboiteaspam. Visiblement FDF est également en Chine. Vous pouvez me contacter sur ma boite Gmail, avec le même pseudo :)

  • [^] # Re: malgre tout

    Posté par  . En réponse au journal Kylin, l'Ubuntu chinois. Évalué à 1.

    lors de l'affaire avec bao xi lai (RIP mon orthographe pinyin….) ils avaient coupés tout les commentaires weibo.
    Avec je l'imagine un simple coup de téléphone, bref un gros bouton rouge.

    Tout à fait d'accord, il est plus simple de contrôler les tuyaux ! Mon commentaire était une réponse à ta remarque sur l’accès au device de manière ponctuelle. Disons que les deux méthodes peuvent être complémentaires !

  • [^] # Re: malgre tout

    Posté par  . En réponse au journal Kylin, l'Ubuntu chinois. Évalué à 1.

    L'expertise ils l'ont, c'est certain. Mais c'est tout de même plus simple de contrôler des millions de machines utilisant le même OS intégrant les mêmes spywares, d'autant que la liaison avec les comptes QQ et autres Weibo leur permettra d'identifier à coup sûr la personne qui est derrière l’écran.

    Je suis d'accord sur le contrôle les effets de masse, mais pourquoi ne contrôler que les tuyaux quand on peut tout contrôler à tous les niveaux ?

    PS : Allan Simon et maboiteaspam, c'est sympa de constater qu'il y a autant de lecteurs linuxfr en Chine !

  • [^] # Re: Adieu donc !

    Posté par  . En réponse au journal Kylin, l'Ubuntu chinois. Évalué à 3.

    Vérification faite auprès de mes collègues Chinois (je bosse dans une boite de développement de sites e-commerce), la version standard d'Ubuntu qu'ils utilisent offre déjà un support tout à fait correct du chinois. J'imagine qu'Ubuntu va donc concentrer ses efforts sur l’intégration d'outils connexes : traduction automatique, greffons pour les reseaux sociaux et autres portails chinois, etc.

  • # JWS

    Posté par  . En réponse au journal Write once, run anywhere qu'il disait. Évalué à 1.

    l'utilisation de bibliothèques natives provoque l'affichage de popups d'alerte à faire fuir le plus intrépide des utilisateurs.

    Dans mon ancienne boite je bossais sur une appli en Java déployée via JWS. Pour s'affranchir des alertes de sécurité, nous fournissions des JARs signés. A noter que depuis les dernières version de Java, il est également nécessaire de signer le JNLP.

  • [^] # Re: Google Analytics

    Posté par  . En réponse au journal Free et Google. Effets de bord. Évalué à 1.

    J'utilise la même extension en Chine car les "problèmes" de Free n'arrivent pas a la cheville du great firewall : ici pas de Facebook, pas de Youtube, les services Google régulièrement indisponibles… Et comme de plus en plus de pages web chargent des éléments à partir de ces sites (trackers, modules pour les commentaires, pour les like, etc.), c'est un bon moyen d’éviter les chargements interminables !

  • [^] # Re: si seulement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers la fin du Flash ? L'interopérabilité serait-elle vainqueur ?. Évalué à 8.

    je sens qu'il va se passer le même genre d'arnaque anti-standardisation avec html5...

    C'est déjà le cas avec la balise video, la norme W3C ne définissant pas le codec à utiliser. Du coup on a d'un côté la firme MPEG-LA (soutenue par Microsoft et Apple) qui essaie de pousser son codec H.264 et de l'autre Google qui tente d'imposer WebM (sous licence BSD, soutenu par Mozilla et Opera), basé sur les codecs VP8 et Vorbis.

    Ca me rappelle un commentaire de Nic_Redgy lu sur Clubic ce matin :

    on se retrouve avec le même genre de connerie que du temps où on devait mettre à disposition une vidéo en QuickTime, Real et Windows Media!!

  • # Les droits sur Unix ne font pas partie du lot racheté à Novell par M$

    Posté par  . En réponse à la dépêche Que penser du rachat de Novell ?. Évalué à 4.

  • # Firefox à la merci de Google

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 48. Évalué à 5.

    L'article du JDD sur le thème Firefox/Chrome est un tissu d'inepties !
  • # Eclipse 4 est sorti !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Poisson d'avril de 2008. Évalué à 1.

    Et les nouvelles fonctionnalités ont l'air bluffantes :)

    http://www.eclipse.org/org/press-release/20080401_nextgen.php
  • [^] # Re: Grammaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nexuiz 2.0 nouvelle version d'un FPS libre. Évalué à 2.

    Le "se" fait partie du verbe, car il s'agit d'un verbe pronominal.
    Et pour le "y", je pencherais plutôt pour un COI, car on peut le remplacer par "dans le jeu" ou quelque chose du genre.