Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
0
22
août
2003
Presse
Sterling Ball est le PDG d'Ernie Ball, leader mondial en fabrication de cordes de guitares.
Depuis qu'il a été attaqué par le BSA pour contrefaçon de licences, il a décidé de se passer des services de Microsoft, et de basculer ses ordinateurs sous Linux (Redhat).

Plusieurs news sont déjà passées à ce sujet, mais cette nouvelle interview sur CNET.com est à mon avis la plus intéressante.

Des arguments très frais, un franc parlé qui fait du bien, un nouveau fan de logiciels libres qui n'était pas du tout en phase avec la technologie avant son "passage"...à lire donc.

NdM: Merci à Zeb et YannForget qui ont eux aussi proposé cette dépêche. Sterling Ball explique notament comment le passage sous un système libre lui fait économiser du temps et de l'argent.
Il se fait porte parole des patrons qui ont choisi la liberté, et le champion de la conversion réussie.

Il s'exprime sur l'affaire SCO, et s'étonne qu'on parle autant de lui depuis qu'il a décidé de s'affranchir de Microsoft.

Sterling Ball explique qu'il a compris que les gens ont trop peur de se passer des services de Microsoft, ils pensent qu'il n'y a pas d'alternatives, alors que celle qu'il a choisi leur conviendrait parfaitement.

Et quand le journaliste lui indique qu'un des arguments anti systèmes libres est le coût du support, Sterling Ball répond qu'il n'a pas besoin de support. Plus de problèmes de virus ou autres, donc pas besoin de support !

Aller plus loin

  • # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'ai traduit une partie de l'article, mais les modérateurs n'ont pas jugé bon de publier ma nouvelle. :o(

    http://linuxfr.org/~yannforget/4801.html(...)
    • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      J'ai rajouté ton journal en lien.
    • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

      Posté par  . Évalué à 2.

      Je ne sais pas ce qui c'est passé, quand j'ai proposé cette nouvelle il y a deux jours, j'ai reçu un mail, d'un modéro, qui me disait que cette dernière interview était trop proche de la première qui était passé sur DLFP et que ce n'était donc pas forcément interessant d'y revenir.

      Faut dire que ces dernier temps les news "people" pleuvent, et j'ai donc été daccord avec lui. J'avais proposé cette news pour qu'elle sorte en cas de pénurie...de news. Mais au moment ou elle a été posté il y en avait 15 en attente de modération...je me suis alors dis que la mienne n'avait aucune chance de passer et que finalement c'était sans importance.

      Je suis donc autant étonné que toi de la voir publié.
  • # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

    Posté par  . Évalué à 5.

    j'ai bien aimé ça le passage sur la manière dont agit le BSA : mettre la pression par le fric... ça, c'est éloquent!!!

    j'ai moins aimé le passage sur les employés à la compta qui n'ont pas besoin d'un browser pour surfer sur ebay...

    Enfin, dire "je n'ai pas besoin de support" est un poil exagéré : où bien il a qqun de super calé en interne. J'aimerais qd meme voir la tronche de son infrastructure...

    je forwarde néanmoins cet article à quelques décideurz de mes amis (nan, c'est pas vraiment, j'ai pas d'amis décideurz....snif...)
    • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

      Posté par  . Évalué à 2.

      > j'ai moins aimé le passage sur les employés à la compta qui n'ont pas besoin d'un browser pour surfer sur ebay...

      naaan ! c'est un principe anglo-saxon : on va au boulot pour bosser, pas pour jouer, ni pour se distraire, on est là pour faire son job.....

      c'est pas comme ça que ça se passe en France au boulot ?
      on a le droit de surfer sur le Web quand on est au taff dans les entreprises françaises ?

      JlF
      • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

        Posté par  . Évalué à 5.

        mouaif... faudrait arreter avec le genre de clichés :
        "aux states, on est pas des glandeurs comme ces bouffeurs de calendos...".

        J'ai plein de potes (français ou américains) qui bossent pour des boites US (en france, comme là bas), et qui prennent leurs billets d'avion sur le net, font leur marché sur ebay ou amazon depuis le bureau.

        Je préfère de loin l'auto modération. Si le gars en vient à supprimer les browser sur les postes de ses employés c'est qu'il est passé à coté de sa gestion d'équipe...

        Ensuite s'il parametrait un peu mieux son proxy, il n'aurait pas besoin d'en venir à ses extrêmes...

        enfin ce que j'en dis....
        • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

          Posté par  . Évalué à 1.

          c'est pas un cliché, c'est écrit texto dans la politique de l'entreprise, un document qu'on nous diffuse par mail :
          on nous met des outils informatiques à notre disposition pour les utiliser dans le cadre du boulot, pas pour une utilisation personnelle. Toute utilisation personnelle peut amener des sanctions, voire même le renvoi.

          Bon, dans la pratique, c'est souple évidemment, surtout que les managers vont eux-aussi utiliser ces outils à des fins personnelle, bien que beaucoup moins souvent que les subalternes....

          mais l'employeur ne peut quand même pas écrire dans les textes de la politique officielle : "mais oui, allez-y, je vous permets d'utiliser le navigateur pour faire vos courses sur e-Bay ou Easyjet.com"

          normal, non ?
          non ?

          bon le proxy est en place pour faire le tri, normal aussi
          mais il va laisser passer e-bay, easyjet.com, amazon, etc.

          JlF
          • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            > mais l'employeur ne peut quand même pas écrire dans les textes de la politique officielle : "mais oui, allez-y, je vous permets d'utiliser le navigateur pour faire vos courses sur e-Bay ou Easyjet.com"

            Franchement, je surfe où ça m'arrange au boulot (y compris sur DLFP, la bonne blague). Mon patron est surtout intéressé par le boulot que je fournis réellement : s'il faut avoir un serveur en production le surlendemain et qu'il ne l'est pas, il est pas content. C'est normal, et c'est tout ce qui compte.

            En revanche, on a parmi nos clients des boîtes qui nous ont expressément demandé de leur expliquer comment configurer leur proxy pour empêcher les gens d'aller ailleurs que sur le site de la boîte. Ça me fait doucement marrer :

            1. S'ils en arrivent à devoir limiter les accès Web pour être sûrs que les gens bossent, je me demande quelles sont leurs méthodes de recrutement ?
            2. Invariablement, les cadres sont tous dans un groupe d'utilisateurs à part qui peut surfer. Je suppose que, contrairement à la plèbe, ils savent eux se servir utilement de l'outil. C'est ainsi que j'ai été appelé par un client pour résoudre un problème terrible : Boursorama n'était plus joignable. No comment...

            Cessons l'hypocrisie, hein ? Si Machin (un opérateur de saisie quelconque) rentre deux fois moins de formulaires que Bidule dans la journée, c'est un manque à gagner pour la boîte. S'il surfe sur le Web mais fait le même boulot que son copain, ça change rien. Qu'on lui f... la paix !

            Envoyé depuis mon PDP 11/70

      • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

        Posté par  . Évalué à 4.

        En France, on se limite naturellement. Et ca marche pas si mal, puisque meme en glandant des heures devant internet, en bossant 35h, en ayant 5 semaines de conge paye, en faisant greve 1 jour sur 2, les francais sont les salaries les plus productifs au monde...
      • [^] # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

        Posté par  . Évalué à 1.

        J'ai rédigé le mois dernier la charte d'utilisation de l'informatique de notre boite, et dedans j'indique que l'utilisation à des fins personnelles peut être autorisée si elle est exceptionnelle.

        La patron a validé, et tout le monde est d'accord. Je pense que, comme dit plus haut, que l'auto-modération est la meilleure solution. Ce que ne m'empeche pas de vérifier si elle fonctionne ;)
  • # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Tiens, ça pourrait être une solution pour forcer le passage au libre d'une société... la dénoncer au BSA :-)
  • # Re: Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.

    Posté par  . Évalué à 2.

    Les guitaristes savent maintenant quelle marque de cordes acheter :)

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