Certes la machinisation facilite la surveillance et le contrôle, mais il n’en reste pas moins que c’est parce qu’il y a une volonté des dominants de faire des profits « quoi qu’il en coûte » que ces moyens sont détournés, retournés contre les travailleurs.
Il est tout à fait possible d’envisager un monde dans lequel les travailleurs tirent parti et bénéficient de la machinisation : il suffit « simplement » qu’ils aient la main sur l’outil de production.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et les fonctionnaires (5,8 millions en France), par exemple, ils ont la main sur leur outil de production ?
Même si je suis d'accord sur le principe, ânonner les vieux concepts marxistes sans le remettre en perspective dans le XXIe siècle cela n'a pas beaucoup de sens…
Et les fonctionnaires (5,8 millions en France), par exemple, ils ont la main sur leur outil de production ?
Malheureusement pas beaucoup plus que les travailleurs du privé. Un rapport peut-être avec la volonté de « gérer » l’État comme une entreprise (la fameuse start-up nation) ? Sans oublier, commme le déplore Bernard FRIOT, l’oubli par les fonctionnaires eux-même de leur puissance : « plutôt que de faire grève contre le programme, ils feraient mieux de ne pas suivre le programme ! ».
# La machine a bon dos
Posté par PhRæD . Évalué à 4 (+3/-0).
Certes la machinisation facilite la surveillance et le contrôle, mais il n’en reste pas moins que c’est parce qu’il y a une volonté des dominants de faire des profits « quoi qu’il en coûte » que ces moyens sont détournés, retournés contre les travailleurs.
Il est tout à fait possible d’envisager un monde dans lequel les travailleurs tirent parti et bénéficient de la machinisation : il suffit « simplement » qu’ils aient la main sur l’outil de production.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: La machine a bon dos
Posté par Voltairine . Évalué à 2 (+1/-1).
Et les fonctionnaires (5,8 millions en France), par exemple, ils ont la main sur leur outil de production ?
Même si je suis d'accord sur le principe, ânonner les vieux concepts marxistes sans le remettre en perspective dans le XXIe siècle cela n'a pas beaucoup de sens…
[^] # Re: La machine a bon dos
Posté par PhRæD . Évalué à 1 (+1/-1).
Malheureusement pas beaucoup plus que les travailleurs du privé. Un rapport peut-être avec la volonté de « gérer » l’État comme une entreprise (la fameuse start-up nation) ? Sans oublier, commme le déplore Bernard FRIOT, l’oubli par les fonctionnaires eux-même de leur puissance : « plutôt que de faire grève contre le programme, ils feraient mieux de ne pas suivre le programme ! ».
Quant aux « vieux concepts » marxistes sont tout à fait pertinents pour analyser la situation actuelle. Je vous conseille d’aller voir les enseignements qu’on peut tirer du « Saint Graphique ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
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