• # Et l’agent orange il en est où ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Oui, c’est top ce qu’à fait Elon, maintenant la vérité peut enfin éclater au grand jour. La véritable vérité vraie (pas celle de merdias collabos vendus à Soros).

    Mais Donald Trump ne twitt toujours pas, c’est inquiétant.

    Blague à part je ne comprends pas où est le problème. Les comptes certifiés ça n’a toujours été que des comptes dont Twitter avait vérifié l’identité de l’utilisateur (via papier officiel d’identité), et c’est tout. Non ? Et la nouveauté c’est jusque que maintenant ça pourrait en plus coûter huit ou dix balles…

    Et en dehors de ça. Ces comptes tu peux : les ignorer, les bloquer, ne pas faire reprendre leurs twitts, les signaler. Tu choisis aussi qui tu suis, ou pas. Et ce que font les utilisateurs a un impact sur la visibilité de ces comptes.

    L’idée avec Twitter c’est qu’un algorithme et les actions des utilisateurs permettent de modérer le contenu automagiquement. Pas qu’une équipe de modérateurs patentés s’évertuent à faire respecter une quelconque règle. On peut ne pas trouver ça bien, mais ça a toujours fonctionné comme ça, et d’autres sites pratiquent à l’inverse une modération stricte, avec une équipe de modération. C’est un choix qui appartient au propriétaire/gestionnaire du site.

    Twitter, si on l’aime pas on le quitte !

    • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Les comptes certifiés, c'était pour prouver l'identité de quelqu'un, donc il fallait avoir une certaine notoriété, ou être un compte officiel (genre une entreprise, un état).

      Et en fait, à la base, me but était d'éviter les scams.

      Mais tout comme wikipedia, les causes et les conséquences ont fini par être inversées, et c'est le fait d'avoir un compte certifié (ou une page WP) qui a été vu comme une marque de notoriété plutôt que l'inverse. Car si quelque chose est rare, c'est désirable.

      • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        D'où la réponse du narcissique le plus en vu du web : donner la certification à quiconque payait 8$ (par mois), sans se soucier qui, le badge n'étant plus une certification, mais une marque de paiement (tout en conservant les vrais comptes précédemment authentique).

        Bon c'était la première version, je ne sais pas s'il a rectifié le tir.

        Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

        • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

          Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 février 2023 à 14:50.

          Tu sais plus précisément ce que Twitter faisait pour certifier un compte, en dehors de demander des papiers d’identité et autres documents officiels ?

          D’après Misc :

          Les comptes certifiés, c'était pour prouver l'identité de quelqu'un, donc il fallait avoir une certaine notoriété, ou être un compte officiel (genre une entreprise, un état).

          Je ne comprends pas la conjonction « donc » dans cette phrase. Parce que « prouver l’identité » ça passe par la fourniture de document officiels, ça n’a strictement rien à voir avec la notoriété.

          Et même en considérant que Twitter vérifiait l’identité et étudiait la notoriété, se pose alors la question de la méthode utilisée, la question des sources prises en compte pour mesurer cette notoriété, la question des critères retenus.

          Ce que je veux dire, c’est qu’autant la vérification de l‘identité c’est relativement objectif, modulo les types et origines des justificatifs acceptés, mais pour ce qui est de la notoriété, ça peut être hautement subjectif, à moins de prendre un critère comme le nombre de followers, mas dans ce cas, peut-on vraiment parler de notoriété ?

          Vérifier sérieusement la notoriété c’est un travail complexe selon la méthode utilisée et la fiabilité de l’estimation recherchée. Par contre, si cette méthode reste secrète, on peut alors avoir un doute légitime sur la neutralité du procédé.

          En conclusion, bien que ce soit un problème que les désinformateurs et les fascistes puissent se faire certifier, la meilleure solution est peut-être de faire conscience aux algorithmes qui déterminent la visibilité des contenus, et à la majorité honnête et démocrate pour faire le ménage.

          • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            Une réflexion que je me suis faite il y a un moment : sur Twitter il manque un bouton « je n’aime pas » a côté de « j’aime ».

            Parce que l’action secondaire « Ce twitt ne m’intéresse pss » est moins facilement accessible et donc probablement moins utilisée, et le compteur n’apparaît pas comme pour le nombre de « j’aime », « Retweet », etc…

          • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Alors je pense que Twitter s'appuie d'une part sur les demandes des comptes (donc tu peux demander à être certifié toi même), et va aussi essayer de certifier les gros comptes (si tu arrives à avoir 100 000 followers, tu va rentrer dans "potentiellement notable").

            Si on cherche sur le web, on tombe sur des articles comme celui de Slate, qui date d'avant le rachat par Elon Musk, avec des liens vers les polémiques de 2017 à ce sujet.

            Et oui, la notoriété, c'est subjectif, mais ça le sera toujours. C'est un processus qui va transformer quelque chose de flou et proche d'une valeur continue en une valeur binaire aplatie, donc tu va forcément avoir de la perte et des erreurs (un peu comme convertir une image en 16 millions de couleur en noir et blanc).

            Du point de vue de Twitter, le critère de notoriété, c'est à mon avis surtout pour ne pas dépenser trop d'argent. Vérifier les comptes, c'est un risque (données persos) et un cout (faut bien des humains pour faire ça), donc il y a une balance entre la protection que tu donnes, et le coût.

            Le vrai souci, c'est pourquoi tellement de gens attachent de la valeur à ça.

            • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

              Le vrai souci, c'est pourquoi tellement de gens attachent de la valeur à ça.

              Il y a bien, en France, des gens qui font des pieds et des mains pour avoir une distinction honorifique (Légion d'honneur, Mérite, Médaille des arts et des lettres, etc.) qui ne leur rapporte rien et pour laquelle ils doivent payer la médaille. Alors pourquoi pas.

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 20 février 2023 à 15:37.

                Il y a bien, en France, des gens qui font des pieds et des mains pour avoir une distinction honorifique

                Réellement?

                Il m'a toujours semblé que c'était le gouvernement qui décidait d'attribuer ses prix en fonctions de ses propres intérêts. Et que les receveurs acceptaient ou non.

                • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 20 février 2023 à 16:21.

                  On peut éventuellement se proposer (Arts et lettres), mais surtout faire de l'entrisme et des ronds de jambe auprès des gens susceptibles d'en proposer d'autres pour des décorations. Et il y a des gens qui y tiennent.

                  On n'a pas à accepter de recevoir une décoration, on la reçoit. On peut la refuser a priori comme dans le cas de la Légion d'Honneur où il est demandé son accord au futur récipiendaire qui peut faire un acte en refusant ou laisser pisser sans répondre, ce qui revient au même. Dans ces deux cas, on n'est pas décoré. Ravel, par exemple n'avait pas accompli les formalités pour la médaille. Il n'a donc pas été décoré, mais ce n'était pas un refus formel.

                  Pour les autres on peut, surtout, ne pas faire de cérémonie de remise.

                  Edit : en fait je viens de vérifier pour le Mérite, si on ne paie pas les droits de chancellerie, on n'est pas décoré. J'imagine que c'est possible pour d'autres décorations. Ce n'est pas un refus formel. C'est juste un truc qu'on ne fait pas.

                  « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 20 février 2023 à 18:49.

                Une récompense étatique qui est la depuis 300 ans et qui est clairement défini, avec un prestige lié à l'état et l'histoire, à la cérémonie qui va avec et à quelques avantages, ça me parait pas 100% comparable avec les checkmark de Twitter.

            • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

              Posté par  . Évalué à 3.

              Le vrai souci, c'est pourquoi tellement de gens attachent de la valeur à ça.

              Pourquoi les gens attachent de la valeur à la reconnaissance ? Ta question est limite philosophique. Le "badge" dit que tu es quelqu'un de connu et d'important. Le badge te permet d'élargir ton audience et aussi de diminuer le "bruit" (il me semble qu'ils avaient un onglet spécial pour ne voir que les messages d'autres personne vérifiées). L'audience c'est de ça dont vivent quantité de personnes, des écrivains aux journalistes en passant par les charlatans. Donc on pourrait même directement lier le badge à des rentrées d'argent supplémentaires. Et comme le système a changé relativement récemment, les automatismes existent encore : "ce tweet vient d'un badge bleu, c'est une personne importante, je lui accorde plus de crédit". Voilà ce qu'achètent les gens.

              • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je n'ai pas entendu parler d'un onglet, mais j'ai cru entendre parler d'un projet d'onglet.

                Et dans la mesure ou le but de Twitter (pre musk), c'était de lutter contre les arnaques et les faussaires, je ne pense pas que les ingés ont codés quoi que ce soit pour booster ou utiliser ça de façon direct.

                Ensuite, vu que Musk est obsédé par le fait qu'on le lise, et que d'autres aussi (j'ai pas le lien mais j'ai vu quelques comptes proéminents de l’extrême droite US chouiner sur le nombre de vue), je suppose qu'il ne se préoccupe pas des faits.

                • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Article pre-Musk : https://www.theverge.com/2013/9/13/4725916/twitter-verified-user-filter

                  There are now three viewing options for verified users inside Twitter's "Connect" hub. "All" displays the same interactions and mentions that everyone sees, "Filtered" weeds out anything that Twitter's algorithm thinks is spam, while "Verified" limits the conversations displayed to just those from other verified accounts.

                  Il y a (avait ?) bien un moyen pour les comptes vérifiés de filtrer les non-vérifiés. Et aussi "anything that Twitter's algorithm thinks is spam." 2 réglages non-accessibles aux non-vérifiés.

                  Et ailleurs "Verified handles also show up more often in searches, which can increase engagement."

                  je suppose qu'il ne se préoccupe pas des faits.

                  Je suppose comme toi, mais je ne comprends pas le rapport.

          • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

            Posté par  . Évalué à 4.

            Je ne comprends pas la conjonction « donc » dans cette phrase. Parce que « prouver l’identité » ça passe par la fourniture de document officiels, ça n’a strictement rien à voir avec la notoriété.

            T'est vraiment dans le chipotage. Twitter c'est des millions de comptes à travers le monde, individuel ou d'entreprise, des bots, et potentiellement même des petits hommes gris. La vérification de compte ça passe très probablement par des humains qui doivent valider ou non une demande de certification; donc ça a un coût non négligeable de certifier un compte. Surtout que si quelqu'un usurpe une personne par un compte suivit par 3 personne, ça va pas remuer les foules et n'aura qu'un impacte faible, l'usurpé pouvant toujours porter plainte.

            la politique de certification de compte était publique : https://help.twitter.com/fr/managing-your-account/legacy-verification-policy

            (je ne sais pas combien de temps la page va rester en ligne)

            Ce réseau social n'est pas un service publique; qu'il faille payer la certification ne me choque pas, du moment que les vérifications élémentaires sont faites; le fait que ce soit un paiement récurent, me semble abusé, mais c'est sont droit le plus stricte; mais qu'il annonce un compte comme vérifié alors que tout ce qu'il a fait c'est payer un badge est bien plus problématique.

            Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

            • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

              Posté par  . Évalué à 2.

              La vérification de compte ça passe très probablement par des humains qui doivent valider ou non une demande de certification; donc ça a un coût non négligeable de certifier un compte.

              Entièrement d’accord. Examiner le scan de la pièce d’identité, tout en étant au fait des lois des différents pays et de la fiabilité de tel ou tel document. Éventuellement contacter la personne par téléphone pour vérifier le numéro et la vraisemblance de l’identité. Et tout un tas d’autres manières que j’ignore, à base de recoupements divers. Un travail encore loin d’être à la portée d’une IA !

              Je ne vois toujours pas le rapport avec la notoriété. À part le fait, peut-être, que l’identité d’une personne notoirement connue soit potentiellement plus simple à certifier. Par exemple, en tant que Marotte, je pourrais probablement usurper plus facilement l’identité de Paul Dupond, mon voisin, que celle de Richard Stallman ou Barrack Obama.

              Mais ça reste deux notions assez orthogonales. Même si les risques encourus à mal identifier, et donc certifier à tort, une personne lambda, sont effectivement moindres que ceux qui peuvent découler d’une erreur sur une personne célèbre (et à priori riche et puissante).

              J’imagine que pour un tas d’homonymes de gens célèbres qui ont voulu se faire certifier par Twitter ça n’a pas toujours dû être facile. ^^

              • [^] # Re: Et l’agent orange il en est où ?

                Posté par  . Évalué à 5.

                Je ne vois toujours pas le rapport avec la notoriété.

                Dans le sens où le service était 'gratuit' (en fait rémunéré par la pub), faire la procédure pour tout compte le réclamant aurait été un gouffre financier, avec un retour sur investissement très faible. Comme je l'ai dit twitter n'a pas vocation à fournir un service au nom de l'intérêt général.

                Ensuit on peut considérer qu'ils avaient d'autre considération, la notoriété pouvant être quelque peu arbitraire, mais ça ne pouvait jouer qu'à la marge.

                Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

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