Ben B a écrit 7 commentaires

  • [^] # Re: Faute dans le titre

    Posté par  . En réponse au journal Avis aux abstentionnistes. Évalué à -2.

    Et le pire c'est qu'elle est pas finite ! :)

    Finie.
    Décidément, ça n'est pas ta semaine. ;-)

  • [^] # Re: J'écris : Onomatopée de grand-mère, mais devant mon écran, je la prononce.

    Posté par  . En réponse au journal Le mardi, c'est cinéma : The Impossible ne l'a même pas tenté !. Évalué à 0.

    Le réalisateur, dans le genre de film dont tu parles, n'a l'initiative de rien.

    En même temps, l'idée que le réalisateur est l'unique créateur du film, unique garant de sa vision artistique reste très européenne si ce n'est franco-française. La notion de réalisateur comme auteur, c'est l'héritage de la nouvelle vague et de la politique éditorial des cahiers du cinéma.
    Aux État-Unis, le producteur est plus ou moins considéré comme l'égal du réalisateur surtout que contrairement à celui-ci il encoure le risque financier. Parce que bon, on aime bien l'oublier mais produire un film demeure un risque important. Oui, ça veut dire que le producteur a son mot à dire sur le montage final et oui, parfois on obtient des coupes regrettables pour satisfaire l'opinion. Maintenant, est-ce toujours un mal ? J'en doute. Avoir un regard extérieur peut aussi avoir du bon. Que celui qui n'a jamais vu une version director's cut moins bonne que le montage d'origine me jette la première pierre (ah, Cinema Paradiso).

    D'accord, le réalisateur du fait de la direction est le centre de l'équipe mais parfois ça m'attriste un peu cette tendance a totalement ignoré le travail des scénaristes, dialoguistes, décorateurs…

  • [^] # Re: Volumétrie

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenERP 7 bêta : la gestion d'entreprise simplifiée. Évalué à 1.

    Ceci dis, je ne sais pas si OpenERP pourrait le remplacer et quel serait le boulot à faire dessus.

    Le gros avantage de SAP et la raison pour laquelle autant de grosse boîte l'utilise, c'est l'écosystème qui gravite autour.
    Mon expérience avec SAP, globalement, c'est : pense à une tâche de gestion ou de reporting automatisable, dans neuf cas sur dix, il existe déjà un greffon SAP que tu peux acheter.
    Ça s'applique aussi à des domaines extrêmement pointus et spécifiques genre gestion de la traçabilité industrielle à travers toutes les étapes de la production par site/chaîne de montage/ouvriers/composants ou lot de composants/produits finis avec différents niveaux de détails possibles suivant le site, le produit ou le composant et reporting par site/machine/ouvrier et tout ça en s'intégrant avec le suivi GPS de la flote de camions, les rapports du contrôle qualité et le suivi d'usure automatique des machines (oui, c'est un exemple réel). On parle d'investissement de plusieurs centaines de millier d'euros juste pour un greffon.

    OpenERP reste un excellent ERP. C'est bien codé, tu peux facilement faire appel à quelqu'un pour l'étendre ou avoir du support. Ça répond parfaitement au besoin pour les PME. Mais, dès que tu veux des choses très spécifiques, tu es obligé de faire faire le développement. Ça demande de t'impliquer dans la maîtrise d'ouvrage. C'est un coût qui peut être difficile à maîtriser et ça peu de boîtes sont prêtes à le faire.

  • [^] # Re: Hoax

    Posté par  . En réponse au journal Half-life 3 sera sous linux. UNIQUEMENT SOUS LINUX !. Évalué à 2.

    Je ne te blâme pas. Je me suis fait avoir aussi au début.

    Mais comme ça paraissait gros et que j'avais du temps, j'ai cherché l'info sur Google.
    Les résultats n'étaient pas très nombreux mais contenaient un lien vers un post assez mal noté sur Hacker News (pub éhontée). Le lien vers la liste des présents à la conférence vient d'un des commentaires de ce post. D'ailleurs, quæ sunt Cæsaris, Cæsari, le commentaire d'origine est .

    Merci à lui.

  • # Hoax

    Posté par  . En réponse au journal Half-life 3 sera sous linux. UNIQUEMENT SOUS LINUX !. Évalué à 10.

    Hoax.

    Newell n'était même pas présent à la conférence où il est sensé avoir fait l'annonce : LinuxCon Europe 2012 - Speakers.
    Buzzleberry est assez connu pour publier des articles bidons.
    Désolé.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 1.

    De plus, il s'agit de Debian, qui a plutôt tendance à fournir les logiciels tels quels sans les patcher inconsidérément (au moins pour les logiciels graphiques).

    Debian a beau être une distribution avec beaucoup de qualités, celle la n'en fait certainement pas partie.
    Cette distribution reste la reine des patchs à plus ou moins bonne escient au nom de l'intégration. Kde n'y échappe pas, je te laisse juger :
    kde4libs
    kde-runtime
    kde-baseapps
    kde-workspace

    Bref, comme d'hab, c'est la fête des patchs pour le support des trucs "exotiques".

    Honnêtement, je ne me rappelle plus comment était l'intégration de Kde 4.0 dans Debian. Celle d'Ubuntu était vraiment catastrophique. Je me demande encore comment on peut rajouter autant de bugs dans un logiciel sans le faire exprès.

  • [^] # Re: Sel

    Posté par  . En réponse au journal Saybô !. Évalué à 5.

    Merci pour le lien. L'interview est assez intéressante pour quelqu'un qui s'intéresse un peu à la photographie.
    Pour ceux qui auraient la flemme de lire en intégralité, il s'agit d'une l'interview avec le photographe Connie Zhou. Voici une petite sélection de citations qui devraient répondre aux questions concernant les retouches.

    "Most people expect that architectural photographers use a tilt shift lens which corrects for perspective. Instead, I use a 16-35mm, which is a wide angle, and then I correct all perspectives and lines in post-production."

    "But I didn’t want the empty space next to Denise in the final photo. I’m obsessed with everything being symmetrical for all my work, so I cloned over the left servers to the right side. It just bothered me that there would be a hole when usually servers would be there. I wanted it to look beautiful, and symmetry is beautiful to me."

    "The most images I’d take would be 40, but I don’t use all those layers. The most I’d use is five for post-production. For instance, I combined one image of the equipment with another showing an employee walking at the end of the same aisle to get one photo with both in the photo of the campus network room in Council Bluffs."

    Pour les anglophobes, une traduction rapide et assez libre :

    "La plupart des gens s'attendent à ce que les photographes spécialisés dans la photographie d'architecture utilisent un objectif à décentrement qui conserve les perspectives. Au lieu de ça, j'utilise un 16-35mm, un grand angle, et je corrige toutes les perspectives et lignes durant la post-production."

    "Mais je ne voulais pas conserver l'espace vide derrière Denise dans la photo finale. Je suis obsédée par tout garder symétrique dans mes travaux, alors j'ai dupliqué les serveurs de la partie gauche par dessus la partie droite. C'est juste que ça m'ennuyait qu'il y est un vide là où devrait normalement se trouver des serveurs. Je voulais que ça est l'air beau et la symétrie est ce qui est magnifique à mes yeux."

    "La quantité maximale d'images que je pourrais prendre serait 40 mais je n'utilise pas autant de couches. J'en utiliserai au plus 5 pour la post-production. Par exemple, j'ai combiné une prise de vue du matériel avec une autre montrant un employé marchant au bout de la même allée pour avoir les deux dans le même cliché de la salle réseau du campus de Council Bluffs."

    TL;DR : Les retouches sont totalement assumées et ont une visée artistique.