bing a écrit 3 commentaires

  • [^] # Re: prorata ou full, non, non

    Posté par  . En réponse au message Absence pour recherche d'emploi (Syntec). Évalué à 6.

    PPS : une absence rémunérée n’est pas un congé payé. C’est bien stipulé dans la convention que si ces absences ne sont pas prises, elles ne sont pas dûes. Les congés payés sont dûs, eux ! Même en cas de licenciement.

  • # prorata ou full, non, non

    Posté par  . En réponse au message Absence pour recherche d'emploi (Syntec). Évalué à 4.

    Tu as au moins droit à 3 jours, voir même 6 jours, en tout cas pas moins. Faut voir avec un juriste (par contre ton employeur peut t’en imposer la moitié).

    Non tu ne dois rien à ton employeur. Et vaut mieux absolument rien lui dire quant à l’état de ta recherche d’emploi (ou rester très vague s’il cherche à savoir). Ça me semble une règle de bon sens. Il ne peut pas exiger de toi un justificatif (qu’il pourrait utiliser pour te pourrir…) donc à partir de là tu peux le balader.

    PS : fais gaffe à bien recevoir les papiers nécessaires, normalement le jour de ta sortie.

  • [^] # Re: comprends toujours pas

    Posté par  . En réponse au message hauteur tétraèdre irrégulier et jeu spatial. Évalué à 4.

    De ce que j’ai compris il n’a aucune coordonnée. Seulement les distances entre les étoiles. Il veut construire une carte à partir de ça.

    C’est possible mais probablement très compliqué ; j’en étais pas convaincu au départ mais j’ai une piste, qu’il faudrait valider et qui demande un sérieux background en math, plus précisément en algèbre linéaire.

    L’idée est d’utiliser quatre étoiles (choisies avec précaution…) qui seront nos points S_0, S_1, S_2, S_3. Ces étoiles forment un repère \mathcal{R} d'origine S_0 et d'axes les vecteurs \mathbf{S_0S_i},\ i\in[1,3].

    Par construction s_{ij} = \delta_{ij} est la j-ième composante des coordonnées des points S_i. Autrement dit les coordonnées des points S_i dans \mathcal{R} sont (0,0,0), (1,0,0), (0,1,0), (0,0,1).

    Facile. :D

    L’arnaque c’est que \mathcal{R} n’est pas orthonormé et qu’on peut rien en faire en l’état. Pour poursuivre il faut trouver une métrique g. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est : c’est une manière de définir un produit scalaire (et donc une distance), différent de celui que vous avez appris à l’école (qui est le produit scalaire canonique). La métrique se calcule dans le référentiel \mathcal{R} comme un tableau de 3×3 (c’est un tenseur). Le tenseur est symétrique : g_{ij} = g_{ji}.

    La diagonale est triviale : g_{ii} = d(S_0,S_i)^2. Où d est la distance entre deux points. De manière plus générique : d(S_i,S_j)^2 = g(\mathbf{S_iS_j},\mathbf{S_iS_j}) = g(S_j-S_i,S_j-S_i)=\sum_{k,l}g_{kl}(s_{jk}-s_{ik})(s_{jl}-s_{il}) ce qui nous donne un système de 6 équations à 6 inconnues au départ, avec la diagonale triviale, il reste 3 équations à 3 inconnues et vu la simplicité des coordonnées s_{ij} il y a probablement une astuce pour les résoudre analytiquement. Pour bien faire, il faut s’assurer que g est bien défini positif (numériquement j’ai peur que ça ne soit pas garanti).

    Une fois la métrique acquise, on n’est pas au bout de nos peines…

    Il faut trouver un repère orthonormé (au sens de g) ; on utilise l’algorithme de Gram-Schmidt : en partant des vecteurs \mathbf{S_0S_i} et en pensant à bien calculer les projections au moyen de g. On aboutit donc à une base vectorielle qui sert à former le repère orthonormé \mathcal{O} d’origine identique à celle de \mathcal{R}. On a trivialement la matrice de passage associée \mathbf{M}, qui est une matrice carré donc chaque colonne est un des vecteurs de la base trouvée.

    Pour finir, il va falloir adapter, au moyen de la métrique g, la trilatération pour calculer les coordonnées \mathbf{X} d’une étoile quelconque dans le repère \mathcal{R} (visuellement parlant il s’agit non plus de trouver l’intersection de sphères, mais d’ellipsoïdes).

    Les coordonnées dans \mathcal{O} s’obtiennent par la multiplication matricielle \mathbf{MX}.