Oué alors l'urgence c'est la transition écologique parce que la fusion c'est ptete cool sur le papier mais c'est des décennies ou plus de recherches et pas spécialement de garantie. Indice : on est tout à fait susceptible d'entendre des trucs style "on doit développer chatgpt pour maîtriser les plasma à pas cher pour faire de la fusion" ! (je suis de mauvaise foi, les gens qui savent savent que si on utilise des modèles d'apprentissage pour les plasmas ce ne sont très certainement pas des LLM) Et on connait pas les contraintes d'exploitations ou les coûts à l'arrivée.
Mais la transition écologique, ça fait moins rêver. C'est complètement sous financé et pas assez pensé, y compris sur les bénéfices immédiats pour la qualité de vie que ça peut apporter.
La transition écologique : nécessaire dans l'immédiat, y compris si on a pas la fusion, coute très cher, dois faire rêver pour aboutir, et au moins pas avoir trop peur de l'avenir, gros besoin de financement et de transformation sociale. La fusion : peut être une chimère, gros bénéfices potentiels, inaccessible dans l'immédiat sauf gros optimisme, gros besoin de financement.
Entre une menace existentielle et un rêve potentiellement chimérique, genre aller sur Mars, faire un ascenseur spacial quantique propulsé par un miniréacteur à fusion et toutes les incertitudes, et une planète habitable dans laquelle on peut vivre en paix dans les décennies et siècles qui viennent, condition qui pourrait être nécessaire pour atteindre le premier rêve, l'urgence de quoi financer massivement est à mon avis évidente.
Le problème de la transition écologique est plutôt qu'elle ne coûte pas assez chère et donc n’entraîne pas de sacro-sainte croissance et du pouvoir qui va avec. Pire, elle ne demande pas d'inventer quoi que ce soit qui nous donnerait une excuse pour attendre que.
Ca fait bel et bien rêver naturellement, d'où la trouvaille des IA pour créer des rêves artificiels.
Bon, oui, j'avoue, je viens de me repasser "la belle verte" (actuellement dispo sur Arte)…
Posté par sebas .
Évalué à 6 (+8/-4).
Dernière modification le 16 août 2025 à 07:03.
Le problème de la transition écologique est plutôt qu'elle ne coûte pas assez chère et donc n’entraîne pas de sacro-sainte croissance et du pouvoir qui va avec
Bien au contraire !
Pour ceux qui croient que la « transition écologique » est un concept écologiste qui pourrait redresser la situation si « tout le monde voulait bien comprendre et agir en en conséquence », je conseille l'excellent livre de Celia Izoard (une écologiste, je précise à toutes fins utiles) La ruée minière au XXIe siècle (Enquête sur les métaux à l'ère de la transition) (2024), qui remet les pendules à l'heure et démontre que cette soi-disant transition est une vaste arnaque qui permet de continuer à faire de gros profits et de capitaliser la crainte (fort justifiée) que provoque actuellement cette ruée effrénée vers un mur en béton massif. Cette « transition » a comme conséquence une accélération drastique du processus anti-écologique.
Quand je lis sur les innombrables et énormes poubelles qui déforment tous les paysages urbains et ruraux « Triez vos poubelles, la nature vous remercie » (je cite de mémoire) je comprends « La nature vous remercie pour vos poubelles ». Même Orwell n'avait pas pensé à inclure ces miracles d'équilibrisme dans sa novlangue ! On a là la mesure des solutions proposées par les États et les industriels (la phrase non inversée serait évidemment « Ne faites plus de poubelle »)
Le comble du cynisme est atteint par Lula (qui n'a jamais donné dans la dentelle et montre tout cru le raisonnement qui anime d'autres financiers) : il justifie le projet du gigantesque forage sous-marin de pétrole à l'embouchure de l'Amazone, décrié par tous les écologistes brésiliens et guyanais, comme étant nécessaire car cela produira des bénéfices pouvant être investis dans la transition écologique. Le ton est donné.
C'est parce que quand on dit "transition", on ne parle pas tous de la même chose.
Pour certains, c'est surtout la décarbonation: il faut remplacer tout ce qui émet du CO2 par un équivalent qui n'en émet pas. Une fois qu'on aura fait ça (la fameuse neutralité carbone…), on aura complété notre transition et on pourra repartir pour 200ans de progrès technique effréné (l'alternative étant bien entendu de vivre comme des Amish).
Pour d'autres, la transition, ça se fait avec de la décroissance: réduction de la consommation, donc aussi de la production industrielle, réduction voire élimination de la consommation de viande, retour à un monde plus rural (je n'écrirai pas primitif, ni rien de dégradant), mais sans pétrole, ça passe par des exploitations plus petites et plus de main d'œuvre humaine.
Cette dernière vision est souvent déformée comme un retour au XIXème siècle, ou l'abandon de tous les progrès techniques. C'est aussi celle où on change le plus notre mode de vie, ce qui provoque un rejet instinctif: la peur du changement et de l'inconnu.
Malheureusement, c'est aussi celle qui est la plus durable. Celle du dessus se focalisant uniquement sur les changements climatiques en négligeant les autres menaces sur la civilisation: l'extinction de masse du vivant et l'épuisement des ressources naturelles.
Jamais de la vie. Que le climat dégénère, c'est sûr et certain, mais la transition écologique n'est pas impérative. On se fiche des bénéfices à court terme (inexistants de toute façon) et les bénéfices à long terme n'auront jamais aucune tangibilité, ils seront dilués.
On connaît la rengaine, la fin du monde est proche (et c'est peut-être bien vrai cette fois)…et alors ? Les seuls qui ont du pouvoir sont devenus nihilistes voilà longtemps. Les autres prient. Et toi ? Hé bien tu pries, oui.
La prière ? Ah ouais t'en es à espérer une vie meilleure pour après la vie ? C'est con là on en est a avoir une vie qu'on est sur d'avoir et sur laquelle on a une influence. Et plus nombreux on est à exercer cette influence, plus on en a. Dirige ton énergie à prier … les autres.
Posté par sebas .
Évalué à 4 (+4/-2).
Dernière modification le 16 août 2025 à 21:15.
Les seuls qui ont du pouvoir sont devenus nihilistes voilà longtemps. Les autres prient. Et toi ? Hé bien tu pries, oui.
Je ne vois pas pourquoi ce message de Tanouky est tellement moinssé. On peut ne pas être d'accord, mais il a une logique qui se tient et qui selon moi reflète la triste réalité. Le message est loin d'être « inutile ».
La prière ? Ah ouais t'en es à espérer une vie meilleure pour après la vie ?
Une prière n'est pas seulement en vue d'une vie après la mort (ou après la vie), mais c'est aussi une demande quelconque à une divinité ou à une instance supérieure. En l'occurrence aux États ou aux grands pollueurs : « Je voudrais un monde meilleur, s'il vous plaît soyez écologiques et pensez à nos enfants ».
Prière à laquelle le dieu moderne dont le sacerdoce s'exprime en dollars et dont le Temple de Salomon est maintenant situé à Wall Street (et dont les églises où les fidèles communient sont maintenant les centres commerciaux) répond par « Bien sûr, nous traitons de la transition écologique, consommez d'autres produits mais surtout continuez à consommer, nous nous chargeons d'épuiser les ressources planétaires pour vous, ne vous inquiétez pas ».
Ceux qui comptent donc sur les actions étatiques ou sur celles des grands groupes financiers sont effectivement en état de prière, autant que les pratiquants des autres religions quant aux diverses demandes qu'ils aimeraient voir exaucées par les divinités y afférent.
Le seul moyen d'imposer un virage n'est pas de demander ou de voter (tout gouvernement, même composé d'écologistes, est tenu par les c…lles par les mouvements financiers divers) mais de voir éclore une contestation sociale suffisamment forte pour que les États soient obligés d'en tenir compte. Et on a vu dans l'affaire des bassines comment l'État français traite de telles pressions, jusqu'à qualifier de terroristes de simples manifestants. Et comment tous les États (et l'Europe) reviennent sur les plus minimes engagements des sommets ou si peu avait pourtant été convenu.
D'autant plus que, comme le montre Celia Izoard dans le livre dont j'ai donné la référence ci-dessus, la fameuse transition écologique s'accompagne de terribles conséquences sociales pour les populations proches des exploitations minières dont la production alimente les solutions alternatives.
Bien sûr, tout effort individuel ou de groupe est à bon prendre, mais l'ensemble de ces efforts ne sera jamais suffisant pour inverser le processus si les États ne sont pas contraints d'intervenir dans le sens adéquat, non pas en changeant les produits consommés, mais en changeant totalement le paradigme dont se prévalent actuellement les économistes, et surtout en travaillant dans le sens d'une décroissance (de consommation, de production, et surtout démographique). On peut donc rêver. Ou prier.
Pas compliqué à comprendre. C'est le genre de discours identifiés comme "discours d'inaction", cf. cet article ''Discourses of climate delay'' catégorie ''C'est impossible de mitiger le changement, on doit laisser tomber'' sous catégorie ''catastrophisme'' : ''nous devons nous adapter, ou accepter notre destin et le laisser entre les mains de Dieu ou de la nature''.
Tout est bon pour justifier l'inaction, surtout quand éventuellement en l'occurrence ça peut faire mouche pour désespérer encore plus les gens sur le fait qu'il n'y a plus rien à faire, et que rien n'est entre leur main.
Posté par sebas .
Évalué à -2 (+0/-4).
Dernière modification le 16 août 2025 à 22:29.
Joli diagramme, mais qui pourtant ne fait pas office de catéchisme.
Je me permet de m'auto-citer (message auquel tu réponds) :
Le seul moyen d'imposer un virage n'est pas de demander ou de voter […] mais de voir éclore une contestation sociale suffisamment forte pour que les États soient obligés d'en tenir compte.
Et aussi :
Bien sûr, tout effort individuel ou de groupe est à bon prendre, mais l'ensemble de ces efforts ne sera jamais suffisant pour inverser le processus si les États ne sont pas contraints d'intervenir dans le sens adéquat.
S'illusionner sur l'efficacité de son action individuelle et s'y cantonner peut avoir le même effet que de baisser les bras. La prière aussi peut être accompagnée d'actions individuelles comme de jeûner, d'avaler une hostie ou de manger du pain sans levain pendant une semaine. Donc oui, une action individuelle sans pression efficace sur les États tout en espérant une action de leur part peut équivaloir à une prière.
Je ne comprend pas vraiment. Bien sûr que l'action individuelle n'est pas suffisante, c'est une trivialité. Et bien sur que l'opinion publique a quand même du pouvoir.
mais l'ensemble de ces efforts ne sera jamais suffisant pour inverser le processus si les États ne sont pas contraints d'intervenir dans le sens adéquat.
Ça part déjà d'une prémisse fausse : on peut "inverser" le processus. C'est sans doute pas le cas et pour vraiment à revenir à l'état antérieur faudrait retirer énormément de CO2 de l'athmosphère et ça c'est encore en partie dépendant de paris technologiques (qui peuvent être source d'inaction). Mais … chaque dixième de degré compte. C'est des vagues de chaleur en plus, des vagues de chaleurs plus intense, des coins qui deviennent un peu plus inhabitables … Il ne s'agit pas "d'inverser" le processus.
Pour le reste, je te conseille de ne pas te contenter du diagramme mais de lire l'article, ça couvre pas mal de sujets.
C'est sans doute pas le cas et pour vraiment à revenir à l'état antérieur faudrait retirer énormément de CO2 de l'athmosphère et ça c'est encore en partie dépendant de paris technologiques (qui peuvent être source d'inaction).
Où alors, un des leviers d'actions est le recul d'usage de la technologie. Si nos agriculteurs rengeaient leurs tracteurs pour arrêter le labour, ils pourraient stocker dans le sol nos émissions annuelles, voir plus. Adopter les méthodes de sol vivant pour inverser son bilan carbone.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
The AFOLU sector offers significant near-term mitigation potential at relatively low cost but cannot compensate for delayed emission reductions in other sectors (high evidence,
medium agreement). The AFOLU sector can provide 20–30% (interquartile range) of the global mitigation needed for a 1.5°C or 2°C pathway towards 2050 (robust evidence, medium agreement), though there are highly variable mitigation strategies for how AFOLU potential can be deployed for achieving climate targets. The estimated likely economic (<USD100 tCO2-eq–1) AFOLU sector mitigation potential is 8 to 14 GtCO2-eq yr –1 between 2020 and 2050, with the bottom end of this range representing the mean from integrated assessment models (IAMs) and the upper end representing the mean estimate from global sectoral studies. The economic potential is about half of the technical potential from AFOLU, and about 30–50% could be achieved under USD20 tCO 2-eq–1. The implementation of robust measurement, reporting and verification processes is paramount to improving the transparency of net-carbon-stock changes per land unit to prevent misleading assumptions or claims on mitigation. {7.1, 7.4, 7.5}
Il y a plein de challenge :
Where carefully and appropriately implemented, AFOLU mitigation measures are uniquely
positioned to deliver substantial co-benefits and help address many of the wider challenges associated with land management. If AFOLU measures are deployed badly then, when taken together with the increasing need to produce sufficient food, feed, fuel and wood,
they may exacerbate trade-offs with the conservation of habitats, adaptation, biodiversity and other services. At the same time the capacity of the land to support these functions may be threatened by climate change itself (high confidence). {IPCC AR6 WGI, Figure SPM.7;
IPCC AR6 WGII, 7.1, 7.6
Ton article parle d'expérimentations, c'est très bien mais il ne faut pas forcément prendre les chiffres pour argent comptant, le carbone finit pas partir des sols quand même qui en sont aussi émetteurs, et l'aridification des sols, par exemple, va remettre en cause ce type de stockage. Même si c'est aussi un moyen de combattre l'aridification. Et comme indiqué plus haut, il y a la concurrence avec d'autres usages de la matière organique.
Bref, c'est un levier indispensable très certainement mais aussi délicat à manier, ça nécessite une vision à grande échelle quand même. Sinon protéger les zones humides est aussi très important, elles stockent le carbone de manière plus pérenne que les sols d'une manière générale (c'est comme ça que le charbon s'est formé, il me semble).
Ton article parle d'expérimentations, c'est très bien mais il ne faut pas forcément prendre les chiffres pour argent comptant,
Sur cette article c'est une petite expérimentation (petite ferme en maraichâge). Mais il y a eu des expérimentations à plus grandes échelle en Suisse (canton de Vaud), où ils dépassent de loin l'objectif du 4 pour mille. Et dans la série de vidéos donnée au dessus (journée de conférence), il y a une usine de production de pop corn qui avance un bilan carbone bénéfique (elle séquestre plus de carbone qu'elle n'en émet), avec encore de la marge de manœuvre : 80% des terres sont en non labour (il reste 20% de marge de manœeuvre) et ils travaillent à la réduction sur le transport.
ça nécessite une vision à grande échelle quand même
Ça nécessite un changement de pratique, qui ne sera certainement pas facile à mettre en place : cela nécessite une remise en cause de 10_000 ans de pratiques agricoles. Il est sûr que cela ne se fera pas du jour au lendemain.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Posté par kantien .
Évalué à 2 (+0/-0).
Dernière modification le 17 août 2025 à 18:42.
il ne faut pas forcément prendre les chiffres pour argent comptant
Au delà de prendre les chiffres pour argent comptant, je vois ce que cela donne chez moi. En mai, pendant que je préparais ma terre, mon voisin se plaigner du manque d'eau, alors que, hormis le premier centimètre, mon sol état noir et gorgé d'eau.
Cherche un peu sur la chaîne agriculture vivrière et tu pourras constater la différence de structure entre deux terres à peine séparées de quelques dizaines de mètres (ce n'est pas chez moi, mais l'idée est la même). ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Et si on est effectivement désespéré avec l'impression que ce qu'il y a à faire n'est plus entre nos mains ? Je veux dire… je suis pour le bon sens… Aucun intérêt à mettre la clim à 17°, pourquoi laisser en fonction des appareils que l'on utilise pas, pourquoi prendre 2 voitures si on peut embarquer ensemble dans une seule (ou prendre le métro pour ceux qui y ont accès), pourquoi ne pas recycler ses déchets si ça limite la pollution du territoire, etc. Donc même en ayant l'impression que c'est foutu on peut essayer de ne pas (trop) participer à l'aggravation du problème simplement en ne faisant pas n'importe quoi. M'enfin j'ai du mal à me dire que les actions individuelles du genre de celles-là nous mènerons bien loin.
Ben on s'implique politiquement, ou pour faire pression sur les décideurs, voire en signant des pétitions …
C'est pareil que les actions individuelles, seul ça suffit pas, mais au moins ça sert à faire quelque chose de son inquiétude / anxiété et pour le coup c'est pas un effet linéaire : passer une certaine masse critique de gens près à faire ce qu'il faut à une échelle plus large on peut démultiplier, on espère, l'efficacité. C'est pas non plus gagné d'avance, on va pas se mentir, mais il faut faire savoir à nos dirigeants que ça compte politiquement et pour qu'on vote pour eux, qu'on est près à faire des efforts et à s'impliquer dans du changement. Il y a d'autres initiatives, le Shift Project par exemple, qui permettent d'exercer sa citoyenneté. On en cause à son entourage aussi, évidemment.
Oui, enfin, il faut rester les pieds sur terre. Autant, les promesses sont exagérés autant croire qu'ils disparaîtront c'est naïf. Les MOOC représentent bien une partie importante de l'enseignement aujourd'hui.
Le Métaverse n'est certes pas encore une réalité dans son côté jeux vidéo réel, mais il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui le commerce en ligne concerne tout le monde pratiquement quotidiennement, la VOD, les jeux en lignes, et les réseaux sociaux sont omniprésent et il est très difficile d'enlever le smartphone des gens ne serais-ce qu'une heure… Alors ce n'est pas les lunette connecté mais presque.
L'IA ne disparaîtra pas.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
L'IA ne disparaitra pas, mais l'IA générative c'est autre chose.
Les ChatGPT et autres ont des besoins énormes en datacenters, électricités et eau pour fonctionner et aujourd'hui ce sont indirectement les investisseurs qui payent car aucune boîte dans l'IA ne gagnent aujourd'hui de l'argent (il n'y a que NVIDIA qui en gagne).
Si demain les investisseurs lâchent l'affaire, ChatGPT et les autres disparaîtront.
Et Amazon? C'était pareil, il a fallut plus de 20 ans pour que ce soit rentable et aujourd'hui même ses détracteurs achètent sur Amazon: Une machine à cash. Alors crois tu que les investisseurs vont lâcher l'affaire?
Il y a 2 paramètres :
Beaucoup de gens et d'entreprises sont assez accros au IAs pour être prêtes à payer. Attends encore un peu et ils seront prêt à y laisser beaucoup. Il y a une addiction qui s'installe.
Une requête ne coûte pas si cher, c'est parce qu'ils veulent croître partout et que tout le monde veut son IA que l'énergie utilisé pour est énorme. Imagine que chaque occidentaux y lâchent 5 euros pas mois (directement et indirectement et on y est pas loin)… cela fait assez pour se payer des centrales nucléaires…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Beaucoup de gens et d'entreprises sont assez accros au IAs pour être prêtes à payer.
Pour les gens, c'est certaines personnes mais je n'ai pas franchement l'impression que cela soit une majorité.
Pour les entreprises, on attend encore des cas flagrants des gains financiers apportés par l'IA générative.
Une requête ne coûte pas si cher
Tu es bien sûr de ce que tu dis ?
Et 5 euros ça me semble léger vu le prix d'une centrale nucléaire et la consommation pour l'IA générative. Rien que Google consomme plus de 30 TWh d'électricité par an soit l'équivalent de la consommation d'un pays comme l'Irlande.
Posté par thoasm .
Évalué à 4 (+1/-0).
Dernière modification le 20 août 2025 à 13:09.
Dire "les gens se sont emballés" alors qu'il survend ses trucs « vous avez un expert niveau doctorat dans vos poches désormais » ou encore « je pense qu'à un moment la surface de la Terre sera quasiment recouverte de Datacenter », il y a quelque chose de savoureux …
C'est de la stratégie de comm. Il veut des investisseur qui investissent beaucoup et longtemps, alors ils les prévient et cela les retiens. Peut-être qu'en soit il a parfois des doutes, mais sur le fonds. Peut-être qu'OpenAI fera faillite (en 2000 les investisseurs misaient sur Orange à tord, Free a tout changer, mais Google, Facebook, Amazon… et même Microsoft…)
Et 5 euros ça me semble léger vu le prix d'une centrale nucléaire
Il y a 742 millions d'habitants en Europe, à 5 euros, cela fait 3.7 milliard d'euros par mois… Oui, tu peux te payer une centrale nucléaire par an…
Ce qui coûte cher, c'est l’entraînement du modèle. Mais la réponse est optimisée. Alors oui elle coûte beaucoup plus cher qu'une requête Google… mais l'optimisation peut sans doute en partie réduire ce coût unitaire à l'avenir (meilleur puces, meilleurs algos…) même si au global la facture va sûrement continuer d'augmenter.
La vrai question, est plutôt, combien tu paye les développeurs? Si tu peux diviser par 2 le nombre de développeur, tu peux payer cher l'IA. Et c'est pareils pour a peu prêt par tout. Or l'IA est clairement déjà très utile aux devs, tous te le diront. Ils ont même baisser leurs tarifs grâce à l'IA.
Mais je parle des devs, mais il y a les avocats/juristes, les managers, les comptables, les robots, la gestion de l'énergie, la gestion des stock, la gestion des planning (surtout dans la logistique ou dans les profs)… des gens prêts à payer des millions pour optimiser la production.
OpenAI fera peut-être faillite, mais dire que l'IA disparaîtra ou même sera relégué au gadget, c'est croire que l'on va abandonner l'électricité car il y a des électrocutions. Des morts à cause de l'IA ne suffiront pas à arrêter l'IA… C'est peut-être pas très humaniste, mais c'est réaliste. Asta la vista.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
C'est pas parce qu'on utilise encore Internet et le web aujourd'hui qu'il n'y a pas eu une bulle Internet qui a explosé en créant une crise au passage en l'an 2000 (tout un symbole).
Il y a eu une crise économique, mais pas une crise internet en 2000. Il y avait bien une bulle internet car les investisseurs ne comprenaient pas ce qu'internet allait apporté et comment cela allait être adopté. C'est exactement pareil pour l'IA.
Plus cyniquement, il y a eu beaucoup de bulles, dont celle de 1929, cela n'a jamais remis en cause l'existence de la Bourse.
Dit autrement, une technologie, quelle qu'elle soit, trouve toujours une application… mais rarement comme son inventeur l'avait prévue, surtout lorsqu'elle est révolutionnaire. On croit trop souvent qu'il y a des technologies trop en avance sur leur temps, elles se cherchent parfois un peu, mais il en sort toujours quelque chose.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Si tu as déjà payé quoique ce soit en ligne, la probabilité que tu aies échangé à un moment de la transaction avec une machine hébergée chez AWS est très grande. Mais bon c'est vrai que ça n'est pas pareil qu'un achat volontaire, c'est généralement invisible et presqu'inévitable. Je ratiocine.
Eh bien tu fait peut-être partie des quoi, 3% de la population française qui n'ont jamais rien acheté? Ou plutôt qui ont acheté moins de 2 objets dessus… parce que si aujourd'hui tu n'achète rien, n'as tu vraiment jamais rien acheté dessus.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Je doute que ça ait diminué entre temps mais que 97% des adultes aient déjà commandé quelque chose dessus me paraît un tantinet exagéré. Mais ce sont tout de même des chiffres vertigineux. Aux USA plus de la moitié des adultes ont carrément un abonnement Amazon Prime… On peut rajouter 1/3 des parts de marché du cloud computing pour AWS. Ça n'est pas pour rien qu'ils ont leur place dans l'acronyme GAFAM. Ces boîtes à la taille systémique, dont la seule existence change les règles du jeu. Too big to fail.
Je me pose la question depuis longtemps, il y a moyen de redimensionner les images sur LinuxFR ⁈
Amazon a investi de façon stratégique pour déployer des entrepôts, des lignes aériennes, tout un réseau de stockage et de distribution, et c'est ça qui fait que au bout de 30 ans, c'est rentable.
Pour les LLM, l'investissement est dans l'entraînement des modèles qui doit être refait à chaque génération, et des datacenters plein de cartes nvidia qui seront obsolètes l'année suivante. Ça n'aide pas à atteindre une quelconque rentabilité plus tard.
Pour l'instant ça ressemble plutôt à l'époque ou il yavait 12000 entreprises de livraison de repas ou de vélos en libre service. Peut-être que dans quelques années on retiendra le nom de celle qui a survécu (comme Amazon) et qu'on aura oublié tous les autres.
Non, Amazon a investit pour devenir n°1, et ce n'était pas gagné car c'était "facile" de lancer un commerce en ligne et de livrer par un livreur… Avant d'être rentable il a fallut qu'il soient assez développé pour être présent partout (en France on va dire)… et ils se sont aperçus qu'il fallait sur-investir dans les serveurs pour répondre aux pics de Noël/Black Friday… alors il ont trouvé la solution de louer les serveurs…
Pour OpenAI, c'est beaucoup plus facile. Il n'y a pas de biens physiques à gérer. Mieux aujourd'hui ce sont les applications qui se mettent un fil à la patte d'un LLM. Le coût de l'investissement, c'est juste pour écraser leurs concurrent (comme Amazon). Quand ils n'auront plus vraiment de concurrent (ou pas assez), ils seront en quasi-monopole. Ils mettront les prix qu'ils veulent.
En plus, la cerise sur le gâteau, c'est que comme pour Microsoft Windows, une fois que tu domine le marché, c'est quasiment impossible de te concurrencer, il y aurait trop de travail a fournir pour proposer quelques chose qui en plus ne sera pas adopté faute d'applications compatible avec ton API (Comme Linux).
PS: Effectivement, peut-être que ce ne sera pas OpenAI, mais DeepSeek ou Google Gemini, ou Facebook…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Oui, les choses trouvent naturellement leur place. Loin des annonces tonitruantes des dirigeants qui survendent leurs produits et technologies, comme s'ils savaient où va le Monde et même où il devrait aller.
Les MOOC sont là, mais ils étaient censés révolutionner et chambouler l'enseignement supérieur. Le COVID a mis les points sur les i.
# La fin de la bulle ?
Posté par Fernando . Évalué à 10 (+11/-0).
Nous ne pouvons que l'espérer afin que l'argent des investisseurs passent à d'autres choses plus utiles pour l'humanité.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par jseb . Évalué à 6 (+6/-2).
Telles que les crypto-monnaies.
Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par Fernando . Évalué à 3 (+4/-2).
Je pensais plus à la fusion nucléaire pour produire de l'électricité.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 10 (+11/-1).
Oué alors l'urgence c'est la transition écologique parce que la fusion c'est ptete cool sur le papier mais c'est des décennies ou plus de recherches et pas spécialement de garantie. Indice : on est tout à fait susceptible d'entendre des trucs style "on doit développer chatgpt pour maîtriser les plasma à pas cher pour faire de la fusion" ! (je suis de mauvaise foi, les gens qui savent savent que si on utilise des modèles d'apprentissage pour les plasmas ce ne sont très certainement pas des LLM) Et on connait pas les contraintes d'exploitations ou les coûts à l'arrivée.
Mais la transition écologique, ça fait moins rêver. C'est complètement sous financé et pas assez pensé, y compris sur les bénéfices immédiats pour la qualité de vie que ça peut apporter.
La transition écologique : nécessaire dans l'immédiat, y compris si on a pas la fusion, coute très cher, dois faire rêver pour aboutir, et au moins pas avoir trop peur de l'avenir, gros besoin de financement et de transformation sociale. La fusion : peut être une chimère, gros bénéfices potentiels, inaccessible dans l'immédiat sauf gros optimisme, gros besoin de financement.
Entre une menace existentielle et un rêve potentiellement chimérique, genre aller sur Mars, faire un ascenseur spacial quantique propulsé par un miniréacteur à fusion et toutes les incertitudes, et une planète habitable dans laquelle on peut vivre en paix dans les décennies et siècles qui viennent, condition qui pourrait être nécessaire pour atteindre le premier rêve, l'urgence de quoi financer massivement est à mon avis évidente.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par wilk . Évalué à 7 (+6/-1).
Le problème de la transition écologique est plutôt qu'elle ne coûte pas assez chère et donc n’entraîne pas de sacro-sainte croissance et du pouvoir qui va avec. Pire, elle ne demande pas d'inventer quoi que ce soit qui nous donnerait une excuse pour attendre que.
Ca fait bel et bien rêver naturellement, d'où la trouvaille des IA pour créer des rêves artificiels.
Bon, oui, j'avoue, je viens de me repasser "la belle verte" (actuellement dispo sur Arte)…
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par sebas . Évalué à 6 (+8/-4). Dernière modification le 16 août 2025 à 07:03.
Bien au contraire !
Pour ceux qui croient que la « transition écologique » est un concept écologiste qui pourrait redresser la situation si « tout le monde voulait bien comprendre et agir en en conséquence », je conseille l'excellent livre de Celia Izoard (une écologiste, je précise à toutes fins utiles) La ruée minière au XXIe siècle (Enquête sur les métaux à l'ère de la transition) (2024), qui remet les pendules à l'heure et démontre que cette soi-disant transition est une vaste arnaque qui permet de continuer à faire de gros profits et de capitaliser la crainte (fort justifiée) que provoque actuellement cette ruée effrénée vers un mur en béton massif. Cette « transition » a comme conséquence une accélération drastique du processus anti-écologique.
Quand je lis sur les innombrables et énormes poubelles qui déforment tous les paysages urbains et ruraux « Triez vos poubelles, la nature vous remercie » (je cite de mémoire) je comprends « La nature vous remercie pour vos poubelles ». Même Orwell n'avait pas pensé à inclure ces miracles d'équilibrisme dans sa novlangue ! On a là la mesure des solutions proposées par les États et les industriels (la phrase non inversée serait évidemment « Ne faites plus de poubelle »)
Le comble du cynisme est atteint par Lula (qui n'a jamais donné dans la dentelle et montre tout cru le raisonnement qui anime d'autres financiers) : il justifie le projet du gigantesque forage sous-marin de pétrole à l'embouchure de l'Amazone, décrié par tous les écologistes brésiliens et guyanais, comme étant nécessaire car cela produira des bénéfices pouvant être investis dans la transition écologique. Le ton est donné.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par Maclag . Évalué à 6 (+3/-0).
C'est parce que quand on dit "transition", on ne parle pas tous de la même chose.
Pour certains, c'est surtout la décarbonation: il faut remplacer tout ce qui émet du CO2 par un équivalent qui n'en émet pas. Une fois qu'on aura fait ça (la fameuse neutralité carbone…), on aura complété notre transition et on pourra repartir pour 200ans de progrès technique effréné (l'alternative étant bien entendu de vivre comme des Amish).
Pour d'autres, la transition, ça se fait avec de la décroissance: réduction de la consommation, donc aussi de la production industrielle, réduction voire élimination de la consommation de viande, retour à un monde plus rural (je n'écrirai pas primitif, ni rien de dégradant), mais sans pétrole, ça passe par des exploitations plus petites et plus de main d'œuvre humaine.
Cette dernière vision est souvent déformée comme un retour au XIXème siècle, ou l'abandon de tous les progrès techniques. C'est aussi celle où on change le plus notre mode de vie, ce qui provoque un rejet instinctif: la peur du changement et de l'inconnu.
Malheureusement, c'est aussi celle qui est la plus durable. Celle du dessus se focalisant uniquement sur les changements climatiques en négligeant les autres menaces sur la civilisation: l'extinction de masse du vivant et l'épuisement des ressources naturelles.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par Tanouky . Évalué à -10 (+7/-19).
Jamais de la vie. Que le climat dégénère, c'est sûr et certain, mais la transition écologique n'est pas impérative. On se fiche des bénéfices à court terme (inexistants de toute façon) et les bénéfices à long terme n'auront jamais aucune tangibilité, ils seront dilués.
On connaît la rengaine, la fin du monde est proche (et c'est peut-être bien vrai cette fois)…et alors ? Les seuls qui ont du pouvoir sont devenus nihilistes voilà longtemps. Les autres prient. Et toi ? Hé bien tu pries, oui.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 8 (+6/-1).
La prière ? Ah ouais t'en es à espérer une vie meilleure pour après la vie ? C'est con là on en est a avoir une vie qu'on est sur d'avoir et sur laquelle on a une influence. Et plus nombreux on est à exercer cette influence, plus on en a. Dirige ton énergie à prier … les autres.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par sebas . Évalué à 4 (+4/-2). Dernière modification le 16 août 2025 à 21:15.
Je ne vois pas pourquoi ce message de Tanouky est tellement moinssé. On peut ne pas être d'accord, mais il a une logique qui se tient et qui selon moi reflète la triste réalité. Le message est loin d'être « inutile ».
Une prière n'est pas seulement en vue d'une vie après la mort (ou après la vie), mais c'est aussi une demande quelconque à une divinité ou à une instance supérieure. En l'occurrence aux États ou aux grands pollueurs : « Je voudrais un monde meilleur, s'il vous plaît soyez écologiques et pensez à nos enfants ».
Prière à laquelle le dieu moderne dont le sacerdoce s'exprime en dollars et dont le Temple de Salomon est maintenant situé à Wall Street (et dont les églises où les fidèles communient sont maintenant les centres commerciaux) répond par « Bien sûr, nous traitons de la transition écologique, consommez d'autres produits mais surtout continuez à consommer, nous nous chargeons d'épuiser les ressources planétaires pour vous, ne vous inquiétez pas ».
Ceux qui comptent donc sur les actions étatiques ou sur celles des grands groupes financiers sont effectivement en état de prière, autant que les pratiquants des autres religions quant aux diverses demandes qu'ils aimeraient voir exaucées par les divinités y afférent.
Le seul moyen d'imposer un virage n'est pas de demander ou de voter (tout gouvernement, même composé d'écologistes, est tenu par les c…lles par les mouvements financiers divers) mais de voir éclore une contestation sociale suffisamment forte pour que les États soient obligés d'en tenir compte. Et on a vu dans l'affaire des bassines comment l'État français traite de telles pressions, jusqu'à qualifier de terroristes de simples manifestants. Et comment tous les États (et l'Europe) reviennent sur les plus minimes engagements des sommets ou si peu avait pourtant été convenu.
D'autant plus que, comme le montre Celia Izoard dans le livre dont j'ai donné la référence ci-dessus, la fameuse transition écologique s'accompagne de terribles conséquences sociales pour les populations proches des exploitations minières dont la production alimente les solutions alternatives.
Bien sûr, tout effort individuel ou de groupe est à bon prendre, mais l'ensemble de ces efforts ne sera jamais suffisant pour inverser le processus si les États ne sont pas contraints d'intervenir dans le sens adéquat, non pas en changeant les produits consommés, mais en changeant totalement le paradigme dont se prévalent actuellement les économistes, et surtout en travaillant dans le sens d'une décroissance (de consommation, de production, et surtout démographique). On peut donc rêver. Ou prier.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 10 (+10/-1).
Pas compliqué à comprendre. C'est le genre de discours identifiés comme "discours d'inaction", cf. cet article ''Discourses of climate delay'' catégorie ''C'est impossible de mitiger le changement, on doit laisser tomber'' sous catégorie ''catastrophisme'' : ''nous devons nous adapter, ou accepter notre destin et le laisser entre les mains de Dieu ou de la nature''.
Tout est bon pour justifier l'inaction, surtout quand éventuellement en l'occurrence ça peut faire mouche pour désespérer encore plus les gens sur le fait qu'il n'y a plus rien à faire, et que rien n'est entre leur main.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par sebas . Évalué à -2 (+0/-4). Dernière modification le 16 août 2025 à 22:29.
Joli diagramme, mais qui pourtant ne fait pas office de catéchisme.
Je me permet de m'auto-citer (message auquel tu réponds) :
Et aussi :
S'illusionner sur l'efficacité de son action individuelle et s'y cantonner peut avoir le même effet que de baisser les bras. La prière aussi peut être accompagnée d'actions individuelles comme de jeûner, d'avaler une hostie ou de manger du pain sans levain pendant une semaine. Donc oui, une action individuelle sans pression efficace sur les États tout en espérant une action de leur part peut équivaloir à une prière.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 6 (+4/-1).
Je ne comprend pas vraiment. Bien sûr que l'action individuelle n'est pas suffisante, c'est une trivialité. Et bien sur que l'opinion publique a quand même du pouvoir.
Ça part déjà d'une prémisse fausse : on peut "inverser" le processus. C'est sans doute pas le cas et pour vraiment à revenir à l'état antérieur faudrait retirer énormément de CO2 de l'athmosphère et ça c'est encore en partie dépendant de paris technologiques (qui peuvent être source d'inaction). Mais … chaque dixième de degré compte. C'est des vagues de chaleur en plus, des vagues de chaleurs plus intense, des coins qui deviennent un peu plus inhabitables … Il ne s'agit pas "d'inverser" le processus.
Pour le reste, je te conseille de ne pas te contenter du diagramme mais de lire l'article, ça couvre pas mal de sujets.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par kantien . Évalué à 1 (+0/-1).
Où alors, un des leviers d'actions est le recul d'usage de la technologie. Si nos agriculteurs rengeaient leurs tracteurs pour arrêter le labour, ils pourraient stocker dans le sol nos émissions annuelles, voir plus. Adopter les méthodes de sol vivant pour inverser son bilan carbone.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 4 (+1/-0).
Le GIEC a tout un chapitre là dessus, Extrait
Il y a plein de challenge :
Ton article parle d'expérimentations, c'est très bien mais il ne faut pas forcément prendre les chiffres pour argent comptant, le carbone finit pas partir des sols quand même qui en sont aussi émetteurs, et l'aridification des sols, par exemple, va remettre en cause ce type de stockage. Même si c'est aussi un moyen de combattre l'aridification. Et comme indiqué plus haut, il y a la concurrence avec d'autres usages de la matière organique.
Bref, c'est un levier indispensable très certainement mais aussi délicat à manier, ça nécessite une vision à grande échelle quand même. Sinon protéger les zones humides est aussi très important, elles stockent le carbone de manière plus pérenne que les sols d'une manière générale (c'est comme ça que le charbon s'est formé, il me semble).
Rapport du GIEC AR6 groupe de travail 3 : SPM7477
Agriculture, Forestry and
Other Land Uses (AFOLU)
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par kantien . Évalué à 2 (+0/-0).
Oui, je le sais. Hervé Coves traite des solutions du dernier rapport du GIEC dans un série de vidéo sur le thème « Le carbone, c'est la vie ».
Sur cette article c'est une petite expérimentation (petite ferme en maraichâge). Mais il y a eu des expérimentations à plus grandes échelle en Suisse (canton de Vaud), où ils dépassent de loin l'objectif du 4 pour mille. Et dans la série de vidéos donnée au dessus (journée de conférence), il y a une usine de production de pop corn qui avance un bilan carbone bénéfique (elle séquestre plus de carbone qu'elle n'en émet), avec encore de la marge de manœuvre : 80% des terres sont en non labour (il reste 20% de marge de manœeuvre) et ils travaillent à la réduction sur le transport.
Ça nécessite un changement de pratique, qui ne sera certainement pas facile à mettre en place : cela nécessite une remise en cause de 10_000 ans de pratiques agricoles. Il est sûr que cela ne se fera pas du jour au lendemain.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par kantien . Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 17 août 2025 à 18:42.
Au delà de prendre les chiffres pour argent comptant, je vois ce que cela donne chez moi. En mai, pendant que je préparais ma terre, mon voisin se plaigner du manque d'eau, alors que, hormis le premier centimètre, mon sol état noir et gorgé d'eau.
Cherche un peu sur la chaîne agriculture vivrière et tu pourras constater la différence de structure entre deux terres à peine séparées de quelques dizaines de mètres (ce n'est pas chez moi, mais l'idée est la même). ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par Faya . Évalué à 4 (+2/-0).
Et si on est effectivement désespéré avec l'impression que ce qu'il y a à faire n'est plus entre nos mains ? Je veux dire… je suis pour le bon sens… Aucun intérêt à mettre la clim à 17°, pourquoi laisser en fonction des appareils que l'on utilise pas, pourquoi prendre 2 voitures si on peut embarquer ensemble dans une seule (ou prendre le métro pour ceux qui y ont accès), pourquoi ne pas recycler ses déchets si ça limite la pollution du territoire, etc. Donc même en ayant l'impression que c'est foutu on peut essayer de ne pas (trop) participer à l'aggravation du problème simplement en ne faisant pas n'importe quoi. M'enfin j'ai du mal à me dire que les actions individuelles du genre de celles-là nous mènerons bien loin.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par thoasm . Évalué à 4 (+1/-0).
Ben on s'implique politiquement, ou pour faire pression sur les décideurs, voire en signant des pétitions …
C'est pareil que les actions individuelles, seul ça suffit pas, mais au moins ça sert à faire quelque chose de son inquiétude / anxiété et pour le coup c'est pas un effet linéaire : passer une certaine masse critique de gens près à faire ce qu'il faut à une échelle plus large on peut démultiplier, on espère, l'efficacité. C'est pas non plus gagné d'avance, on va pas se mentir, mais il faut faire savoir à nos dirigeants que ça compte politiquement et pour qu'on vote pour eux, qu'on est près à faire des efforts et à s'impliquer dans du changement. Il y a d'autres initiatives, le Shift Project par exemple, qui permettent d'exercer sa citoyenneté. On en cause à son entourage aussi, évidemment.
[^] # Re: La fin de la bulle ?
Posté par arnaudus . Évalué à 6 (+3/-0).
Investir dans l'économie réelle? C'est pas un très bon produit financier…
# Du bon bullshit
Posté par bbo . Évalué à 6 (+4/-0).
Pourtant, il était boulversé tellement c'était vraiment trop bien et vraiment trop performant.
# What's next?
Posté par vmagnin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-0).
Après les MOOC, le Metaverse et l'IAG, quelle sera la prochaine promesse|kermesse|messe ?
Un petit coup d'Eiffel en attendant :
https://genius.com/Eiffel-milliardaire-lyrics
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+1/-0). Dernière modification le 19 août 2025 à 22:20.
Oui, enfin, il faut rester les pieds sur terre. Autant, les promesses sont exagérés autant croire qu'ils disparaîtront c'est naïf. Les MOOC représentent bien une partie importante de l'enseignement aujourd'hui.
Le Métaverse n'est certes pas encore une réalité dans son côté jeux vidéo réel, mais il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui le commerce en ligne concerne tout le monde pratiquement quotidiennement, la VOD, les jeux en lignes, et les réseaux sociaux sont omniprésent et il est très difficile d'enlever le smartphone des gens ne serais-ce qu'une heure… Alors ce n'est pas les lunette connecté mais presque.
L'IA ne disparaîtra pas.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: What's next?
Posté par Fernando . Évalué à 2 (+1/-0).
L'IA ne disparaitra pas, mais l'IA générative c'est autre chose.
Les ChatGPT et autres ont des besoins énormes en datacenters, électricités et eau pour fonctionner et aujourd'hui ce sont indirectement les investisseurs qui payent car aucune boîte dans l'IA ne gagnent aujourd'hui de l'argent (il n'y a que NVIDIA qui en gagne).
Si demain les investisseurs lâchent l'affaire, ChatGPT et les autres disparaîtront.
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1 (+0/-0).
Et Amazon? C'était pareil, il a fallut plus de 20 ans pour que ce soit rentable et aujourd'hui même ses détracteurs achètent sur Amazon: Une machine à cash. Alors crois tu que les investisseurs vont lâcher l'affaire?
Il y a 2 paramètres :
Beaucoup de gens et d'entreprises sont assez accros au IAs pour être prêtes à payer. Attends encore un peu et ils seront prêt à y laisser beaucoup. Il y a une addiction qui s'installe.
Une requête ne coûte pas si cher, c'est parce qu'ils veulent croître partout et que tout le monde veut son IA que l'énergie utilisé pour est énorme. Imagine que chaque occidentaux y lâchent 5 euros pas mois (directement et indirectement et on y est pas loin)… cela fait assez pour se payer des centrales nucléaires…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: What's next?
Posté par Fernando . Évalué à 1 (+0/-0).
C'est même Sam Altman qui le dit : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/l-ia-est-une-bulle-speculative-qui-va-exploser-meme-le-createur-de-chatgpt-le-pense-n241037.html
Pour les gens, c'est certaines personnes mais je n'ai pas franchement l'impression que cela soit une majorité.
Pour les entreprises, on attend encore des cas flagrants des gains financiers apportés par l'IA générative.
Tu es bien sûr de ce que tu dis ?
Et 5 euros ça me semble léger vu le prix d'une centrale nucléaire et la consommation pour l'IA générative. Rien que Google consomme plus de 30 TWh d'électricité par an soit l'équivalent de la consommation d'un pays comme l'Irlande.
[^] # Re: What's next?
Posté par thoasm . Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 20 août 2025 à 13:09.
Dire "les gens se sont emballés" alors qu'il survend ses trucs « vous avez un expert niveau doctorat dans vos poches désormais » ou encore « je pense qu'à un moment la surface de la Terre sera quasiment recouverte de Datacenter », il y a quelque chose de savoureux …
Fil avec une capture d'écran de la discussion
https://www.threads.com/%40professor_neil/post/DNiVLYptCHL/im-beginning-to-think-that-sam-altman-isnt-a-serious-person-or-a-particularly-sm
qui pourrait venir de cette vidéo d'interview d'après les noms : https://www.youtube.com/watch?v=aYn8VKW6vXA
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+1/-0).
C'est de la stratégie de comm. Il veut des investisseur qui investissent beaucoup et longtemps, alors ils les prévient et cela les retiens. Peut-être qu'en soit il a parfois des doutes, mais sur le fonds. Peut-être qu'OpenAI fera faillite (en 2000 les investisseurs misaient sur Orange à tord, Free a tout changer, mais Google, Facebook, Amazon… et même Microsoft…)
Il y a 742 millions d'habitants en Europe, à 5 euros, cela fait 3.7 milliard d'euros par mois… Oui, tu peux te payer une centrale nucléaire par an…
Ce qui coûte cher, c'est l’entraînement du modèle. Mais la réponse est optimisée. Alors oui elle coûte beaucoup plus cher qu'une requête Google… mais l'optimisation peut sans doute en partie réduire ce coût unitaire à l'avenir (meilleur puces, meilleurs algos…) même si au global la facture va sûrement continuer d'augmenter.
La vrai question, est plutôt, combien tu paye les développeurs? Si tu peux diviser par 2 le nombre de développeur, tu peux payer cher l'IA. Et c'est pareils pour a peu prêt par tout. Or l'IA est clairement déjà très utile aux devs, tous te le diront. Ils ont même baisser leurs tarifs grâce à l'IA.
Mais je parle des devs, mais il y a les avocats/juristes, les managers, les comptables, les robots, la gestion de l'énergie, la gestion des stock, la gestion des planning (surtout dans la logistique ou dans les profs)… des gens prêts à payer des millions pour optimiser la production.
OpenAI fera peut-être faillite, mais dire que l'IA disparaîtra ou même sera relégué au gadget, c'est croire que l'on va abandonner l'électricité car il y a des électrocutions. Des morts à cause de l'IA ne suffiront pas à arrêter l'IA… C'est peut-être pas très humaniste, mais c'est réaliste. Asta la vista.
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[^] # Re: What's next?
Posté par thoasm . Évalué à 4 (+1/-0).
C'est pas parce qu'on utilise encore Internet et le web aujourd'hui qu'il n'y a pas eu une bulle Internet qui a explosé en créant une crise au passage en l'an 2000 (tout un symbole).
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1 (+0/-0).
Il y a eu une crise économique, mais pas une crise internet en 2000. Il y avait bien une bulle internet car les investisseurs ne comprenaient pas ce qu'internet allait apporté et comment cela allait être adopté. C'est exactement pareil pour l'IA.
Plus cyniquement, il y a eu beaucoup de bulles, dont celle de 1929, cela n'a jamais remis en cause l'existence de la Bourse.
Dit autrement, une technologie, quelle qu'elle soit, trouve toujours une application… mais rarement comme son inventeur l'avait prévue, surtout lorsqu'elle est révolutionnaire. On croit trop souvent qu'il y a des technologies trop en avance sur leur temps, elles se cherchent parfois un peu, mais il en sort toujours quelque chose.
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[^] # Re: What's next?
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0).
Ah non, je n'achète rien sur Amazon !
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: What's next?
Posté par Faya . Évalué à 2 (+0/-0).
Si tu as déjà payé quoique ce soit en ligne, la probabilité que tu aies échangé à un moment de la transaction avec une machine hébergée chez AWS est très grande. Mais bon c'est vrai que ça n'est pas pareil qu'un achat volontaire, c'est généralement invisible et presqu'inévitable. Je ratiocine.
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0 (+0/-1).
Eh bien tu fait peut-être partie des quoi, 3% de la population française qui n'ont jamais rien acheté? Ou plutôt qui ont acheté moins de 2 objets dessus… parce que si aujourd'hui tu n'achète rien, n'as tu vraiment jamais rien acheté dessus.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: What's next?
Posté par Faya . Évalué à 2 (+0/-0).
Je doute que ça ait diminué entre temps mais que 97% des adultes aient déjà commandé quelque chose dessus me paraît un tantinet exagéré. Mais ce sont tout de même des chiffres vertigineux. Aux USA plus de la moitié des adultes ont carrément un abonnement Amazon Prime… On peut rajouter 1/3 des parts de marché du cloud computing pour AWS. Ça n'est pas pour rien qu'ils ont leur place dans l'acronyme GAFAM. Ces boîtes à la taille systémique, dont la seule existence change les règles du jeu. Too big to fail.
Je me pose la question depuis longtemps, il y a moyen de redimensionner les images sur LinuxFR ⁈
[^] # Re: What's next?
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Non, les images distantes sont juste mises dans un cache local par le service img. Cf https://linuxfr.org/news/img-le-cache-d-images-sur-linuxfr-org
[^] # Re: What's next?
Posté par Faya . Évalué à 2 (+0/-0).
Non mais je parlais de l'affichage. En markdown. Je pense avoir tout testé :
[^] # Re: What's next?
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Non ce n'est pas possible à l'affichage non plus.
[^] # Re: What's next?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+0/-0).
Amazon a investi de façon stratégique pour déployer des entrepôts, des lignes aériennes, tout un réseau de stockage et de distribution, et c'est ça qui fait que au bout de 30 ans, c'est rentable.
Pour les LLM, l'investissement est dans l'entraînement des modèles qui doit être refait à chaque génération, et des datacenters plein de cartes nvidia qui seront obsolètes l'année suivante. Ça n'aide pas à atteindre une quelconque rentabilité plus tard.
Pour l'instant ça ressemble plutôt à l'époque ou il yavait 12000 entreprises de livraison de repas ou de vélos en libre service. Peut-être que dans quelques années on retiendra le nom de celle qui a survécu (comme Amazon) et qu'on aura oublié tous les autres.
[^] # Re: What's next?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1 (+0/-0).
Non, Amazon a investit pour devenir n°1, et ce n'était pas gagné car c'était "facile" de lancer un commerce en ligne et de livrer par un livreur… Avant d'être rentable il a fallut qu'il soient assez développé pour être présent partout (en France on va dire)… et ils se sont aperçus qu'il fallait sur-investir dans les serveurs pour répondre aux pics de Noël/Black Friday… alors il ont trouvé la solution de louer les serveurs…
Pour OpenAI, c'est beaucoup plus facile. Il n'y a pas de biens physiques à gérer. Mieux aujourd'hui ce sont les applications qui se mettent un fil à la patte d'un LLM. Le coût de l'investissement, c'est juste pour écraser leurs concurrent (comme Amazon). Quand ils n'auront plus vraiment de concurrent (ou pas assez), ils seront en quasi-monopole. Ils mettront les prix qu'ils veulent.
En plus, la cerise sur le gâteau, c'est que comme pour Microsoft Windows, une fois que tu domine le marché, c'est quasiment impossible de te concurrencer, il y aurait trop de travail a fournir pour proposer quelques chose qui en plus ne sera pas adopté faute d'applications compatible avec ton API (Comme Linux).
PS: Effectivement, peut-être que ce ne sera pas OpenAI, mais DeepSeek ou Google Gemini, ou Facebook…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: What's next?
Posté par vmagnin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+2/-0).
Oui, les choses trouvent naturellement leur place. Loin des annonces tonitruantes des dirigeants qui survendent leurs produits et technologies, comme s'ils savaient où va le Monde et même où il devrait aller.
Les MOOC sont là, mais ils étaient censés révolutionner et chambouler l'enseignement supérieur. Le COVID a mis les points sur les i.
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