Sam Ouille a écrit 2 commentaires

  • [^] # Re: Ah numéricable

    Posté par  . En réponse au journal Numéricable secoue le marché des FAI avec son offre à 19,90 Euros.. Évalué à 2.

    Il me semble que les changements de nom, c'est Noos -> Numérinoos -> Numéricable.

    Sur le papier, ils avaient la meilleure offre. En pratique, beaucoup de clients, tels mon oncle (à l'époque de Noos), ont été extrêmement déçus, et ont résilié. Mon oncle a carrément repris un abonnement à Wanadoo, parce qu'il voulait être à 100% sûr de ne plus avoir de problèmes techniques.

    Et il y a eu aussi des procès. Voir par ex. http://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ricable

    Personnellement, je ne me risquerais donc pas à prendre un abonnement chez eux, y compris à 10€/mois.
  • [^] # Re: Benchmarker la rapidité ressentieIl

    Posté par  . En réponse au journal BFS : le retour de la revanche. Évalué à 1.

    Il existe des méthodes pour mesurer le temps de réponse d'une application.

    Pour un serveur web, c'est encore assez facile : tu mesures le temps entre le moment où la requête entre et le moment où la page complète est renvoyée. Avec ça, tu peux calculer des moyennes, écarts-types, temps de réponse maximal, etc... et tu peux facilement optimiser (par exemple en faisant la même chose pour chaque sous-système, par ex. la BDD).

    J'ai entendu dire qu'un système d'exploitation pour serveurs d'IBM, z/OS, fait ce genre de mesures en standard pour toutes les applications, et qu'ils arrivaient à avoir des systèmes réactifs, même avec une charge supérieure à 90%. Ils ont une construction spéciale nommée "enclave", qui permet de suivre et mesurer une transaction à travers toutes les applications qu'elle utilise.
    L'inconvénient de la méthode, c'est que ça consomme pas mal de CPU et de mémoire, car rien n'est gratuit.

    Pour une application bureau (desktop), c'est plus difficile. Tu as plusieurs couches qui interagissent de manière non synchronisée : souris, noyau, application, serveur X, GUI. La réactivité ressentie peut être très mauvaise, alors que le système est dans son ensemble assez rapide, pour peu qu'un des divers sous-systèmes soit trop lent.

    Par exemple, pour moi, c'est le rafraichissement des éléments de Gnome/KDE qui pêche. Et si je fais glisser une fenêtre, elle laisse une traine du plus mauvais effet.

    Toute la difficulté, c'est d'indiquer à l'OS à quels sous-systèmes il doit fournir de la puissance à l'instant T.
    Une idée serait par exemple que le WM puisse indiquer à X et au kernel quelle application est actuellement active, et lui fournir du CPU et la faire redessiner en priorité.
    Mais je crois que c'est techniquement très difficile. Est-ce que quelqu'un a déjà essayé de le faire ?