Vous avez raison tous les deux :
- l'imprimerie manuelle n'est plus utilisée que de façon marginale dans les classes "Freinet", principalement pour son côté graphique
- le journal papier se fait maintenant par photocopies essentiellement
- son contenu (le plus important) vient vraiment d'un travail personnel des élèves, en particulier par le texte libre
- ce contenu est soit produit entièrement à la main, soit tapé au traitement de texte par les enfants eux-mêmes
- la mise en page du journal peut être réalisée entièrement à la main par copier-coller (avec de la colle quoi) à partir des textes écrits ou imprimés, mais elle peut aussi être réalisée à l'ordi.
De mon point de vue, le traitement de texte permet une utilisation réelle des outils informatiques "avec du sens", tout en mettant en valeur les textes des mômes qui ont des difficultés graphiques. Pour autant, d'un point de vue pédagogique, il me semble vital de le faire en alternance avec l'écriture manuelle, pour la travailler elle-aussi.
Pour la mise en page, la question est surtout un problème d'autonomie : il est plus difficile d'avoir des élèves autonomes sur du maquettage avec un logiciel qu'en collant des bouts de papier sur une feuille A3. Mais bien entendu, ça va dépendre de l'expérience et de l'âge des enfants.
[^] # Re: Classe coopérative, journal et imprimerie
Posté par Brn . En réponse au journal [Lorient] Numérique et enseignement : pour construire une école connectée 18 avril 2019. Évalué à 2.
Vous avez raison tous les deux :
- l'imprimerie manuelle n'est plus utilisée que de façon marginale dans les classes "Freinet", principalement pour son côté graphique
- le journal papier se fait maintenant par photocopies essentiellement
- son contenu (le plus important) vient vraiment d'un travail personnel des élèves, en particulier par le texte libre
- ce contenu est soit produit entièrement à la main, soit tapé au traitement de texte par les enfants eux-mêmes
- la mise en page du journal peut être réalisée entièrement à la main par copier-coller (avec de la colle quoi) à partir des textes écrits ou imprimés, mais elle peut aussi être réalisée à l'ordi.
De mon point de vue, le traitement de texte permet une utilisation réelle des outils informatiques "avec du sens", tout en mettant en valeur les textes des mômes qui ont des difficultés graphiques. Pour autant, d'un point de vue pédagogique, il me semble vital de le faire en alternance avec l'écriture manuelle, pour la travailler elle-aussi.
Pour la mise en page, la question est surtout un problème d'autonomie : il est plus difficile d'avoir des élèves autonomes sur du maquettage avec un logiciel qu'en collant des bouts de papier sur une feuille A3. Mais bien entendu, ça va dépendre de l'expérience et de l'âge des enfants.
Et tout ceci n'empêche pas les blogs, ou la diffusion du journal scolaire sous forme numérique, c'est complémentaire.