• # les sigles…

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

    …car le jargon est friand de sigles

    • DoS → ApIdS ?
    • DDoS → ACpIdS ?
    • TDoS → ApST ?

    Je reste sur ma faim pour certaines propositions

    • comme swatting est dérivé de SWAT, pourquoi n'avoir pas dérivé de GIGN…?
    • phreak est un jeu de mot entre phone et hack (noter qu'à l'origine il n'y avait pas d'intention d'« escroquerie téléphonique » comme les journalistes ont amalgamé par la suite (même confusion malhonnête entre hacker et cracker mais je m'égare) ; telephone hijack est par contre un détournement de ligne…

    “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

  • # Denial of service -> Attaque par interruption de service

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Traduire « denial of service attack » par « attaque par interruption de service » me semble très bizarre. Non pas en raison du choix de traduire denial par interruption au lieu de déni (ce que l’article de ZDnet semble critiquer, mais personnellement je ne vois pas de problème avec ça), mais parce que ça semble indiquer que l’interruption de service est le moyen de l’attaque (par), alors que c’est son but (qui peut être atteint par plusieurs types d’attaques).

    Quand à traduire « distributed denial of service » par « attaque collective par saturation de service », le par est ici plus correct (l’interruption du service — le but — est obtenu par saturation dudit service — le moyen), mais collective est une très mauvaise traduction de distributed à mon avis. Je trouve qu’elle laisse supposer qu’on a affaire à un ensemble d’attaquants qui se coordonnent pour saturer le service, ce qui peut être le cas mais pas forcément — il peut souvent s’agir d’un seul attaquant qui a à sa disposition un ensemble de machines.

    Puisqu’une des règles derrière ces traductions semble être de toujours choisir des mots les plus éloignés possibles des mots anglais (probablement pour bien montrer que vous avez vu, il y a une vraie réflexion derrière hein, on ne s’est pas contenté d’un Google Translate…), et donc que « distribuée » ou « répartie » ne sauraient convenir, je propose « attaque par saturation de service à origines multiples » (ASSOM). En plus l’acronyme se transforme aisément en verbe, comme dans « notre serveur a été ASSOMmé cette nuit ».

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