fudgy a écrit 1 commentaire

  • [^] # Faut dire que le communisme, ca pudutrouduku

    Posté par  . En réponse à la dépêche Plus de sécurité informatique avec Linux ?. Évalué à -10.

    10 aout 1918
    "Camarades ! Le soulèvement koukak de vos cinq district doit être écrasé sans pitié.Les interêts de la révolution tout entière l'exigent, car partout la "lutte finale" avec les koulaks est désormais engagée. Il faut faire un exemple. 1)Pendre (et je dis bien pendre de façon que les gens le voient) pas moins de 100 koulaks, richards, buveurs e sang connus. 2)Publier leurs noms. 3)S'emparer de tout leur grain. 4)Identifier des otages comme nous l'avons indiqué dans notre télégramme hier. Faires cela de façon qu'à des centaines de lieues à la ronde les gens voient, tremble, sachent et se disent : ils tuent et continueront à tuer les koulaks assoifés de sang. Télégraphiez que vous avez bien reçu et exécuté ces instructions. Vôtre, Lénine. PS : Trouvez des gens plus durs."

    Editorial du Glaive Rouge, journal de la Tcheka de kiev
    "Nous rejetons les vieux systémes de moralité et d"humanité" inventé par la bourgeoisie dans le but d'opprimer et d'exploiter les "classes inférieur". Notre moralité n'a pas de précédent, notre humanité est absolue car elle repose sur un nouvelle idéal : détruire toute forme d'oppression et de violence. Pour nous, tout est permis car nous sommes les premiers au monde à lever l'épée non pas pour opprimer et réduire en esclavage, mais pour libérer l'humanité de se chaînes..Du sang ? Que le sang coule à flots ! Puisque seul le sang peut colorer à tout jamais le drapeau noir de la bourgeoisie pirate en étendart rouge, drapeau de la Révolution. Puisque seule la mort finale du vieux monde peut nous liberer à tout jamais du retour des chacals !"


    Ordre du jour n 171, en date du 11 juin 1921

    1) Fusiller surplace sans jugement tout citoyen qui refuse de donner son nom
    2)Les commissions politiques de district ou les commission politique d'arrondissement ont le pouvoir de prononcer contre les villages ou sont cachées des armes un verdict sur l'arrestation d'otages et de les fusiller dans le cas ou l'on ne rendrai pas les armes.
    3)Dans le cas où l'on trouverait des armes cachées, fusiller sur place sans jugement l'âiné de la famille.
    4)La famille qui aura caché un bandit dans sa maison est passible d'arrestation et de déportation hors de sa province, ses biens sont confisqués, l'aîné de cette famille fusillé sans jugement.
    5)Considérer comme des bandits les familles qui cachent des membres de la famille ou des biens des bandits et fusiller sur place sans jugement l'aîné de cette famille.
    6)Dans le cas de fuite d'une famille de bandit, répartir ses biens entre paysans fidèles au pouvoir soviétique et bruler ou démolir les maisons abandonnées.
    7)Appliquer le présent ordre du jour rigoureuseument et sans pitié.

    12 juin 1921
    "Les débris des bandes défaites et des bandits isolés continuent à se rassembler dans les forêts. (..) Les forêts ou se cachent les bandits doivent être nettoyés au moyen de gaz asphixiants. Tout doit être calculé pour que la nappe de gaz pénètre dans la forêt et extermine tout ce qui s'y cache. L'inspecteur de l'artillerie doit fournir immédiatement les quantités requises de gaz asphyxiants ainsi que des spécialistes compétents pour ce genre d'opération."

    4 avril 1933, lettre de Cholokhov à Staline.
    "Camarade Staline !
    Le district Vechensky, comme beaucoups d'autres districs du Nord-Caucase, n'a pas rempli le plan de livraison de céréales non pas à cause de quelque "sabotage koulak", mais à cause de la mauvaise direction locale du Parti..
    En décembre dernier, le Comité régional du Parti a envoyé, pour "accélérer" la campagne de collecte, un "plénipotentiaire", le camarade Ovtchinnikov. Ce dernier a pris les mesures suivantes :1)réquisitionner toutes les céréales disponibles, y compris l"avance" donnée par la direction des kolkhoze aux kolkhoziens pour l'ensemencement de la récolte future, 2) répartir pas foyer les livraisons dues par chaque kolkhoze à l'Etat. Quels ont été (..)
    Et voici quelques méthodes employées pour obtenir ces 593 tonnes, dont une partie était enterré...depuis 1918 !
    La méthode du froid...On déshabille le kolkhozien et on le met "au froid", tout nu, dans un hangar. Souvent on mettait "au froid" les kolkhozins par brigades entières.
    La méthode du chaud. On arrose les pieds et les rebords des jupes des kolkhoziennes de kéroséne et on y met le feu. Puis on l'éteint et on recommence.
    Dans le kolkhoze Napolovsky, un certain Plotkine, "Plénipotentiaire" du Comité du district, forcaitles kolkhoziens interrogés à s'allonger sur un poêle chauffer à blanc, puis il les "déchauffait" en les enfermant nus dans un hangars.
    (..)
    Je pourrais multiplier à l'infini ce genre d'exemple. Ce ne sont pas des abus, non, c'est la méthode courrante de collecte du blé...
    (..)
    Vous êtes notre seul espoir."

    Réponse de Staline à Cholokhov, 6 mai 1933
    "Cher camarade Cholokhov,
    J'ai bien reçu vos deux lettres. L'aide que vous avez demandée a été accordée. J'ai envoyé le camarade Chkiriatov pour démêler les affaires dont vous me parlez. Je vous demande de l'aider. Voila. Mais, camarade Cholokhov, ce n'est pas tout ce que je voulais vous dire. En effet, vos lettres donnent un tableau que je qualifierais de non objectif, et , à ce propos, je voudrais vous écrire quelques mots.
    Je vous ai remercié pour vos lettres qui révèlent une petite maladie de notre appareil, qui montrent qu'en voulant bien faire, c'est à dire désarmer nos ennemis, certains de nos fonctionnaires du Parti s'en prennetn à nos amis et peuvent même devenir franchement sadiques. Mais ces remarques ne signifient pas que je sois d'accord EN TOUT avec vous. Vous voyer UN aspect des choses, et vous ne le voyer pas mal. Mais ce n'est qu'UN aspect des choses. Pour ne pas se tromper en politique -et vos lettres, ce n'est pas de la litterature, c'est de la pure politique-, il faut savoir voir l'AUTRE aspect de la réalité. Et l'autre aspect, c'est que les respectés laboureurs de votre district -et pas seulement du votre- faisient grève, faissient du sabotage eet étaient prêtes à laisser les ouvriers et l'Armée rouge sans pain ! Le fait que ce sabotage était silencieux et apparemment pacifique (pas d'effusion de sang)-ce fait ne change rien au fond de l'affaire, à savoir que les respectés laboureurs manaient une guerre de sape contre le pouvoir soviétiques. une guerre à mort, cher camarade Cholokhov !
    Bien sur, ces spécificités ne peuvent justifier les abus qui ont été, selon vous, commis par nos fonctionnaires. Et les coupables devront répondre de leur comportement. Mais il est clair comme le jour que nos respectés laboureur ne sont pas des brebis innocentes, comme on pourrait le penser en lisant vos lettres.
    Allez, portez-vous bien. Je vous serre la main. Votre J. Staline"

    La grande famine de 1932-1933 a fait plus de 6 millions de morts.
    "Notre ouvrier soviétique a aujourd'hui un niveau de vie supérieur à celui de Berlin et de Paris." (Prop)


    Etc...

    Bon, HS -1 et - - - - - - ---->>>[EXIT]