Gagarstl a écrit 1 commentaire

  • # Et le catalogue alors ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Jean-Pierre Berlan réagit sur « les certificats d'obtention végétale ». Évalué à 5.

    Bonjour, je ne suis pas agriculteur, mais je suis convaincu que l'agriculture est un pilier de la démocratie, et que c'est un sujet majeur dans la réflexion sur le pic pétrolier et la raréfaction de l'énergie, les émissions de CO2 (trop de bétail, trop de délocalisation et de transport associé) et la surconsommation d'eau (trop de cultures fourragères pour trop de bétail, culture intensive et labour favorisant l'évaporation et l'érosion des sols.

    Voilà pour ma courte réflexion, voici ma question : il est ici question de propriété intellectuelle. J'avoue que je ne suis pas choqué par ce concept, même si Berlan marque un gros point avec le "privilège" ancestral de semer la récolte. La loi n'étant qu'une transcription des moeurs et coutumes, on se demande (en fait non, on ne se demande plus) comment un loi a pu revenir là-dessus. Pour autant, il me semble que le plus gros scandale, et le plus grand danger (biodiversité et effondrement des écosystèmes) réside dans le fait que le catalogue soit constitué à 95% de semences brevetées, et qu'il soit donc impossible aux paysans de vendre une récolte issue d'une semence non brevetée ? Comment se fait-il que ce catalogue exclut les semences naturelles ? N'est-ce pas le point majeur ? Merci.