Je suis tombé un peu par hasard sur le cas de la société Lexra, qui
s'est vue intenter un procès par MIPS (fabricant des CPU du même
nom). Lexra fabrique des processeurs compatibles MIPS.
Le litige (entre 1999 et 2002) portait sur 2 brevets, dont un sur
le traitement d'accès mémoire non alignés. Lexra s'est vue accusée
d'avoir implémenté illégalement 4 instructions (lwl/lwr, swl/lwr), qui
sont juste utilisées pour charger des mots de 32 bits lorsque
l'adresse n'est pas multiple de 4.
Voir:
http://www.linux-mips.org/wiki/Lexra(...)
Le brevet en question (qui date de 1986):
http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO1&Sect2=HITO(...)
Il est totalement honteux de voir qu'un algorithme (car il
s'agit uniquement de cela) aussi simple ait pu être breveté...
# et british telecom ...
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Bref c'est sur que c'est du n'importe quoi mais c'est pas nouveau (allez ms avec le double click ou les bureaux virtuels)
[^] # Re: et british telecom ...
Posté par galactikboulay . Évalué à 3.
gros et tellement ridicule qu'en cas de procès le possesseur du brevet
se ferait très probablement jeter d'emblée au tribunal (enfin faut
espérer).
Là c'est un poil plus subtil, l'idée est de bien gêner le concurrent
pour l'empêcher de développer un processeur compatible sans
license. C'est un exemple qui est moins spectaculaire, moins facile
à expliquer à des gens qui ne sont pas du métier, mais qui est tout
aussi dangereux.
# De l'effet technique
Posté par shal . Évalué à 2.
Donc ici si l'on regarde les claims (les revendications en français) ils parlent d'une invention permettant de réduire le nombre d'instructions.
D'où le debat pour avoir une definition non-univoque de ce qui est brevetable ou pas.
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