• # Ça sent le truc...

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8.

    …qui va avoir des conséquences pas prévues.

    • [^] # Re: Ça sent le truc...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Entre les lapins et les dromadaires (sans compter les Dingos qui sont arrivés avant les colons), l'Australie a un peu l'habitude des introductions d'animaux aux "conséquences pas prévues". Là ils tentent de juguler l'explosion de chats sauvages et je ne sais pas si c'est le bon moyen mais il faut clairement faire quelque chose. Ce n'est d'ailleurs pas leur première tentative, quand j'y étais en 2012 ils semaient déjà du poison dans certaines zones et les habitants ont interdiction de laisser sortir leurs fauves.

    • [^] # Re: Ça sent le truc...

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est pas comme ça que commence le film planète hurlante ?

  • # radical

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bonjour,
    je pressens aussi qu'on va rire…

    Si les défenseurs de la cause animale ne risquent pas d’apprécier cette solution radicale

    source

    Le robot en question n'ayant pas de pattes, peu de risques de les voir débarquer dans la cuisine pour trucider les "si mignons petits chats" dont les adorateurs ignorent qu'ils restent de vrais fauves.

    • [^] # Re: radical deception ...

      Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 14 juillet 2023 à 21:09.

      Oui: moi je m'attendais à voir une intelligence artificielle hors du commun dotée, de vérins biens huilés, luisants et puissants, d'une arme secrète redoutable à la précision inégalée, etc etc

      Non mais quelle déception.

      La façon de procéder est assez abjecte (c'est pas vraiment mieux qu'avec les lapins).

      "Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard

    • [^] # Re: radical

      Posté par  . Évalué à 3.

      Alors que si il y a un vrai problème écologique c'est plus avec les chats domestiques qu'avec les chats sauvages.

      Les chats sauvages, si la population de leurs proies (oiseaux) diminue, leur propre population diminue (famine).

      Par contre les chats domestiques peuvent continuer à décimer la population de leurs proies sans conséquence pour eux car ils sont nourris par ailleurs.

      • [^] # Re: radical

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

        Sauf que pour les uns comme pour les autres (domestiques comme sauvages), c'est pas leur faute. Si on pouvait faire des lois ou des solutions moins cruelles que de tout zigouiller (dans d'atroces souffrances probablement, parce que j'ai comme un doute s'ils ont même cherché à faire un poison indolore).

        Franchement, je connais rien de plus sadique et cruel que les humains: on est la source de ces proliférations d'animaux, puis on les extermine. Et on répète les mêmes erreurs encore et encore.

        Pour les animaux domestiques, je suis entièrement d'accord que c'est n'importe quoi. Mais la solution n'est pas de les exterminer. Il faut:

        • Interdire le commerce d'animaux car il y a peu de chose plus merdique que le commerce d'êtres vivants de manière générale. Mais d'un seul coup, y a plus grand monde quand on dit ça ("vous vous rendez compte tous les emplois!" serait probablement la réponse la plus classique des politiques pour une telle proposition).
        • Permettre aux gens de recueillir les chats sauvages mais leur interdire la reproduction (donc les faire opérer au plus vite). Le truc le plus aberrant que j'ai lu/entendu régulièrement, c'est "on les fait se reproduire une fois, comme ça ils sont contents, puis après on opère", comme si l'animal avait un besoin impératif de se reproduire… 🙄 pour ensuite donner les animaux ailleurs loin de la mère et dans des conditions inconnues.
        • Laisser les animaux sauvages tranquilles et tant qu'à faire, en leur laissant des espaces à vivre. Parce que le problème des animaux sauvages, c'est surtout qu'on déforeste, imperméabilise les sols de goudrons, ou de manière générale, on s'empare de tous leurs foyers. Alors au final, ils se retrouvent à nous côtoyer sur nos espaces, voire à se nourrir de nos déchets car ils ont plus rien à bouffer, et nous à les considérer en pestiférés. 🤦

        Alors certes l'Australie est un cas un peu particulier car ils ont un écosystème très particulier. Ils ont énormément d'animaux endémique et tout élément biologique externe est un risque pour leur écosystème naturel. J'ai vécu en Nouvelle Zélande, ils sont dans la même situation (on notera que la plus grosse de ces espèces envahissantes, c'est l'humain, mais personne suggère de se retirer de ces îles! 😁).

        Mais bon, avant d'aller vers les solutions extrêmes d'extermination, c'est quand même fou que personne ne considère de peut-être… je sais pas moi… arrêter les industries produisant ces animaux (oui les chats sauvages, c'est pour beaucoup les descendants de ces chats domestiques puis abandonnés)? Tuer d'un côté pour continuer à produire de l'autre. Y a pas comme une aberration logique?

        Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

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