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  • # Quid de l'écriture en idéogrammes traditionnels?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Apprendre à lire et taper en chinois avec des outils libres. Évalué à 1.

    Bonjour,

    L'article aborde le point de vue à partir du chinois à caractères simplifiés, tout en proposant d'éventuels outils pour transformer en traditionnels. Bien que je n'ai pas essayé la méthode wubi, que je n'en ai lu que ce qu'il y a de présenté dans l'article, je me pose la question:

    Les racines présentes dans les caractères traditionnelles ne sont pas toujours les mêmes. Voici quelques exemples:

    Le caractère "欢" huan se présente ainsi en caractères traditionnels "歡". Autant dire qu'on au lieu d'avoir deux clés, on en a 5, si j'ai bien compris le système wubi. D'ailleurs, le caractère "难" nán présente à gauche la même clé que le caractère simplifié "欢", alors qu'en traditionnels, la clé n'est pas la même: "難". N'y risque-t-on pas de s'emmêler les pinceaux (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots)?

    De plus, comme il a déjà été souligné, il fonctionne à partir du visuel, ce qui est pratique quand on est uniquement dans le domaine de l'écrit, mais qui pose problème dès qu'une partie d'oral est comprise.

    Je me demandais aussi pourquoi l'article n'aborde pas la méthode d'entrée de type Bopomofo. Je n'ai pas la prétention de dire que cette méthode d'entrée est plus facile. Je me pose juste la question. Pour l'instant voici ce que, personnellement, j'ai remarqué:

    L’alphabet est basé sur les symboles présents dans les caractères chinois, ou trouvent ses origines dans les signes anciens, ce qui ne défait pas toute sa relation avec la langue et l'image (le caractère 日 se retrouve dans l’alphabet sous la forme ㄖpour écrire la "lettre" ri (pinyin approximatif, lisez la page wiki pour comprendre comment ça marche). Du coup, vu qu'il se base aussi sur la prononciation on peut retrouver un idéogramme à partir de l'audition.

    De plus il permet l'insertion de cet alphabet à côté de caractères chinois, de la même manière que le furigana en japonais, voyez ici. Il peut donc s'écrire de droite à gauche, gauche à droite, haut en bas, et bas en haut. Ce qui est très pratique pour faciliter la lecture d'un texte, comme ceux yant expérimenté l'apprentissage du japonais le savent. Le pinyin ne le permet pas parce qu'il ne permet premièrement que la lecture de gauche à droite, et qu'il n'est pas aussi souple dans sa taille que le bopomofo.

    Je crois qu'il présente des avantages et des défauts, très certainement. Ici, je ne le dépeins que très brièvement. Mais pourquoi n'a-t-il pas été abordé dans cet article? Qu'en pensez vous?

    Voilà, une bonne journée, soirée, ou nuit (puisqu'ici à Taiwan, il est déjà 22h30), et courage pour l'apprentissage.

    Nefer