NicolasG a écrit 122 commentaires

  • [^] # Re: Paradoxe de la bêtise

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 1.

    Ça commence d’ailleurs à atteindre les sciences dures très sérieusement. On perd toute la partie explicative de la science, pour ne garder que le côté prédictif. L’arrivée de l’ordinateur, des simulations, ça n’a pas aidé à améliorer les choses.

  • [^] # Re: Paradoxe de la bêtise

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 0.

    Ces histoires d'IA c'est comme les poupées gonflables, on projette tous nos pires fantasmes sur une forme vide, faute d'être capable de les vivre dans la vraie vie.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Air_Doll

  • [^] # Re: Mouai

    Posté par  . En réponse au journal Série télé : Mr Robot. Évalué à -1.

    Une série reportage sur Michel salarié de "insérer un nom de SSII ici" ca aurait été bien plus passionnant ! Avec des cascades de ouf du style "Michel va à la machine à café", du suspense comme dans l'épisode "Y a plus de papier aux WC", et avec des passages un peu hot quand la clim tombe en rad pendant 4 jours.

    Il se trouve qu’avant hier j’ai regardé American Beauty ; une pure merveille ; la scène finale, notamment la discussion entre le père et l’amie de sa fille, le monologue qu’il tient une fois mort, j’ai cru y déceler une pointe d’existentialisme.

    une fiction pour se changer les idées

    Lorsqu’on prend une substance pour échapper à la réalité, on appelle la dite substance une drogue, et on dit que celui qui la prend subit une addiction s’il ne peut s’arrêter.

  • [^] # Re: responsabilité

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 1.

    est surtout destiné à déresponsabiliser le soldat ou sa hiérarchie…

    Pour le futur, pas de coupable, pas de Nuremberg

    Tu ferais mieux de te renseigner un poil sur les procès liés au nazisme. Parmi les cas intéressants, il y a Eichmann. Toute la question de la responsabilité individuelle (et donc toute la notion de justice telle qu’elle a été pensée dans le monde moderne) devient caduque avec l’Holocauste. Pour ça que les procès liés au nazisme, la dénazification (de fait nulle), n’ont été qu’une grotesque farce.

    Un message d’un gaucho écolo hipster inculte LGBT, qui pense que tu as perdu un occasion de te taire.

  • [^] # Re: Mouai

    Posté par  . En réponse au journal Série télé : Mr Robot. Évalué à -9.

    Perso, je ne saurais pas proposer mieux. Toi non plus apparemment.

    Si précisément. J’ai proposé une piste. Tu vois s’il y a des motifs répétitifs dans le graphe du web, si y’a moyen de voir si c’est caractéristique de certains comportements sociaux, et enfin si ça peut être relié à une mesure d’une pertinence. Tu peux changer les critères de pertinence aussi, plutôt que de bêtement compter, tu peux chercher à établir des “sous-réseaux”, en fonction de la densité d’arêtes (faut voir si le web se prêterait bien à ce genre de modélisation, j’ai comme un gros doute), et plutôt essayer de choper des pages en fonction de leur capacités à choper des liens provenant d’une multitude de sous-réseaux, ou le contraire. Ça doit jouer sur la diversité des sources, &co. Parce que quand tu choisis systématiquement les deux ou trois premiers liens de Google, c’est pas parce que Google est bon, c’est juste parce que les 1000 qui suivent apporteront rien de plus…

    Ce sont des pistes lancées à l’air hein. Mais il y en a des idées à explorer. La mise en œuvre par contre ça se fait pas en trois heures… et les graphes, pour m’y être frotté un peu (en bio-info. miam) c’est pas trop mon truc…

    Mais je suis d’avis que M. Google est un peu au courant qu’il a un problème, qu’il m’a pas attendu et qu’ils sont bien bloqués…

    Tu faiblis. Beaucoup.

    C’est que j’ai pas le droit. Chut les ciseaux veillent ! Mais bon tu remarqueras que mis à par toi, pas de foutu participant pour pondre un commentaire sur lequel rebondir, la plupart du temps les commentaires suivent une loi inhérente à la bêtise humaine : chercher un prétexte pour ne pas avoir à réfléchir, de préférence en rabaissant/décrédibilisant l’autre (variante ici : les sources de l’autre). Chais pas, deux ou trois références, une discussion à partir de ça… apparemment c’est déjà intellectuellement trop demander à certains. Sinon on s’abstient (autre loi inhérente à la bêtise humaine : quand un individu est con, il veut toujours que ça se sache bien).

  • [^] # Re: Mouai

    Posté par  . En réponse au journal Série télé : Mr Robot. Évalué à -10.

    Faut trouver le moyen de faire une analyse plus fine du graphe (pages, liens). Ça demanderait des études statistiques poussées, notamment sociologiques, des comportements sur le net. En soi le pagerank est naïf et même très brutasse, sans compter qu’il induit un choix politique fort, puisqu’il est intrinsèquement conçu pour privilégier l’uniformité et le consensuel, valeurs que je porte en haute estime comme vous avez pu le constater.

    Du grand art !

    Oui, j’avoue, à ce stade là, je suis pas loin de passer maître. Pas le moindre début de références, juste quelques aigris incapables d’écrire sur le fond et qui tentent vainement de me décrédibiliser. C’est juste extraordinaire de les voir tomber dans le panneau ! Vous mordez à l’hameçon comme pas un.

    C’est définitif, LinuxFR devient mon nouveau site de référence pour me foutre de la gueule des niaiseux.

  • # Mouai

    Posté par  . En réponse au journal Série télé : Mr Robot. Évalué à -10. Dernière modification le 03 août 2015 à 07:57.

    Série nulle à chier. Par contre je reconnais qu’ils ont de bons conseillers/consultants informatiques parce qu’elle tient presque bien la route au niveau des explications techniques. Ceci dit le dernier épisode que j’ai pu supporté voir me laisse penser que ça ne durera pas.

    En guise de toute intrigue, c’est bien complotiste à souhait. Le début laissait à penser que les “alter” étaient un pur produit de son imagination, un peu comme A beautiful mind, et là ç’aurait pu être intéressant. Mais ensuite on s’en éloigne alors j’ai laissé tombé. Sûr que ça plaira à certains imbéciles du coin… qui iront ensuite jouer les rebelles d’opérette. Plus de psychologie, plus de social, etc.

    Sinon, sur le projet politique de Google&co, y’a quand même vachement mieux :
    http://www.regards.fr/societe/article/donnez-ces-donnees-les-reprendre
    http://www.humanite.fr/le-futur-que-google-nous-prepare-580502
    http://www.humanite.fr/transhumanisme-utopie-ou-neofascisme-580575

    Si on veut aller par là :

    https://www.youtube.com/watch?v=yfC3G0vfOb4

    ou encore,

    https://www.youtube.com/watch?v=STYu4xGQiCQ

    mais là ça va être plus dur parce la documentariste n’a aucun esprit critique et que c’est donc au spectateur à l’avoir, et le docu. est intéressant parce qu’il montre à voir comment le manque de recul de la documentariste conduit à une violence et une souffrance implacables sur elle :
    https://www.youtube.com/watch?v=STYu4xGQiCQ
    Là on s’éloigne du sujet, mais pas tant que ça, puisqu’il s’agit de la version biologique de ce que défend Google : derrière c’est le même milieu social, assez inculte dès lors qu’il sort de son domaine de prédilection. Vers la fin du documentaire on commence un peu à respirer, mais c’est laborieux, et c’est pour se voir asséner un truc du genre : « ah ben t’es bonne pour faire artiste en fait ». Malheureusement LinuxFR est bien dans cette mentalité là, on fait bien souvent appel à la génétique pour expliquer tout et n’importe quoi. Pourtant il s’agit bien là d’un néo-racisme pur et dur, où les capacités des êtres humains, et donc leur métier, leur activité, leur potentiel seraient totalement déterminés par la génétique.

    Ce qui a de plus paradoxale, c’est que c’est précisément ce malaise face au monde tel qu’il est, que vit la documentariste, qui représente un potentiel de transformation, et donc de progrès, immense. Ce caractère fait d’elle une personne très dangereuse, socialement et politiquement ; ce genre de personnalité est à l’heure actuelle totalement réprimé : elle a tout juste le droit de faire mumuse avec un pinceau, là où elle présentera le moins de danger de transformation de la société.

    Indépendamment de tout projet politique revendiqué, Internet et plus généralement tous les outils informatiques ont des conséquences néfastes dont la destruction des mémoires individuelles et sociales. Il y a eu un excellent article du Diplo. le mois dernier, sur le roman historique et ses évolutions. Il mentionne, entre multitude de choses, la question de la mémoire : or c’est directement en rapport avec le projet politique puisque les individus n’y sont plus inscrits dans une société, une histoire, pas la grande reconstruite et officielle, mais la petite histoire : celle de sa famille, de sa vie, etc.

    C’est une mentalité qui est très largement partagée par ici, car n’a-t-on pas vu tant et tant de couillons prétendre savoir qui je suis rien qu’à la lecture de mes commentaires, tout comme le héros de cette série prétend comprendre les gens grâce à leur compte Facebook, et la série dont tu parles à ce niveau-là en tient une couche carabinée ! Après ça vient chouiner parce que je chie à la gueule des cons nourris au biberon des séries américaines de bas-étage !

    Quant à Google, les résultats qu’il retourne sont… proprement merdiques. Il est dans une rente de situation qui n’a plus rien à voir à ce qui a contribué à son émergence. Son algorithme fonctionnait parce qu’il était adapté à l’Internet de l’époque. Maintenant il participe à l’uniformisation de la culture, au nivellement par le bas. Dès que je veux sortir de l’ordinaire, Je ne trouve de la documentation intéressante qu’en bataillant, en cherchant au détour d’un forum, d’un blog quasi-confidentiel, il n’y a guère que Wikipedia qui est susceptible de servir d’annuaire généraliste grâce aux références données en bas de page. Le problème étant que le moteur de recherche n’établit pas de hiérarchie qualitative, mais se base uniquement sur la quantité de liens. De fait il ne le peut pas. Il faut donc refaire soi-même le boulot et aller de proche en proche pour finir par tomber sur des liens intéressants.

    Autre angle : peu de place n’est laissé à la surprise, on trouve ce qu’on cherche (pourvu que ce soit basique). Internet est très communautarisé. Peu confrontés à l’altérité, les gens deviennent étroits d’esprits, renfermés sur eux-mêmes et se donnent l’illusion d’être sociables en trouvant une communauté qui soit strictement identique à eux-mêmes. Mais puisque l’altérité, le conflit sont inévitables, il devient nécessairement le résultat d’un complot, explication simpliste s’il en est.

    On se vautre dans le combat manichéen, et donc puéril, du bon, forcément faible, contre celui qui nous veut que du mal, forcément surpuissant, pour sauver ce bon peuple aveugle.

    Passionnant.

    Et c’est quand que vous grandissez un peu ?

  • [^] # Re: adéquation

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 8. Dernière modification le 05 août 2015 à 09:51.

    J'en connais un qui n'a pas obtenu la promotion qu'il attendait et a décrété qu'il ne ferait plus rien.

    Au passage, c'est très altruiste de faire porter la charge de travail sur les autres sachant qu'on ne peut pas s'en "débarasser" justement.

    Tiens cadeau :

    Des directeurs de projets qui foutent la pression pour faire des astreintes gratuites, prendre 3000 anos, j'en connais. En fait ils poussent le bouchon jusqu'à ce que tu craques, ou pire (pour eux), disent non. Et ils arrêtent de te foutre la pression pour trouver un autre guignol. Et au contraire, ils te respectent pour te tenir tête. J'en ai vu en SSII aussi bien que chez un client, qui utilisent le même comportement aussi bien sur des prestas que sur les employés internes de la boite.

    ou encore

    • On vous fait un contrat cadre à 35h sans RTT.
    • On vous place chez un client dont les salariés sont à 37h30 avec RTT.
    • On vous vend donc au client pour 37h30 sans rien vous dire.
    • Le client vous explique que par souci d'équité avec ses salariés, vous devez faire 37h30, dans le cas contraire le contrat serait rompu.
    • Résultat : 2h30 de travail gratos par semaine.

    Trouvé sur un autre forum dont je tairai le nom (…) NdM: une partie de ce commentaire a été supprimée par l'équipe de modération.

    À se demander si tu connais le monde du travail ? J’en ai un peu soupé figure-toi et pour des raisons personnelles et par caractère j’ai laissé passé. Tu le paies au centuple ensuite.

    Maintenant libre à toi de travailler gratos, mais ne vient pas donner des leçons de solidarité, parce qu’avec ce genre de comportement, ce sont les salaires de tout le monde que tu entraînes à la baisse (question d’offre et de de demande).

  • [^] # Re: C'est partout pareil

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 8.

    Ah oui, donc pour toi la solidarité en société, ça se résume à c'est moi qui choisi à qui je donne?

    Ça c’est la charité. Très pratiquée outre-atlantique. Ça permet d’acheter la paix sociale, sachant que sur ce plan là la charité se retrouve en concurrence avec la répression par la violence (tant que ça pète pas). L’avantage de ce système c’est que celui qui donne conserve le pouvoir. Car ce n’est pas tant le compte en banque qui est important que la conservation du pouvoir, seul à même d’assurer les revenus futurs.

  • [^] # Re: Réac. Point. : tu l’as dit bouffi

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 3.

    Pour l'exemple, et pour rappel, la société Docker qui est une des plus belles réussites des dernières années dans son domaine a été fondée par un étudiant de l'EPITECH.

    Et pendant toutes ces années, EPITECH n’a eu qu’1 étudiant ? Non. Que sont devenus les autres ? Tu ne te poseras pas la question, parce qu’on vend du rêve au imbéciles heureux, on lui met des étoiles plein les yeux, et il a les yeux qui brillent.

    secteur qui bouge

    Oui, en Moon Walk…

    Dans ce mouvement de danse, le danseur se déplace à reculons tout en créant l'illusion par ses mouvements corporels qu'il est en train de marcher vers l'avant.

    Sur la classification réactionnaire–progressiste, évite de parler de ce que tu ne sais pas, dont quelques considérations historiques qu’on apprendra certainement pas à 42, mais à l’Univ. (entre autre).

    pour avouer que n'avez aucune envie de vous intéresser au job qu'occuperont vos futurs étudiants.

    C’est vrai qu’il serait grand temps que l’univ. propose des cours de droit du travail (en tout cas ça n’a pas été mon cas) dans TOUTES les filières, histoire de ne pas les laisser démunis. Ça vaut encore plus pour les écoles d’ingé. supposées former des cadres… Mais ça bizarrement ça passera pas auprès de contempteurs de l’univ.-qui-s'adaptent-pas-à-l’entreprise.

  • [^] # Re: C'est partout pareil

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 6.

    Le peuple uni, ça n'existe pas, c'est un fantasme d'extrême-droite ça.

    L’époque des congés payés & co, ç’aura été aussi l’époque des ligues. En fait toute avancée sociale ne se fait que lorsque le clivage est le plus marqué, et que le rapport de force pur l’emporte. C’est que forcément une mouvement progressiste puissant engage la réaction sur le terrain de la violence, en tentant de manipuler une partie du peuple à son profit : en règle générale les déclassés, où ceux qui craignent de l’être, forment une cible de choix, avec la petite bourgeoisie pour encadrer le tout (dans une société moderne la petite bourgeoisie inclura les postes de cadre, pas le statut mais ceux qui font réellement de l’encadrement). À l’inverse une dictature va mettre en place une intense propagande autour du thème de l’union nationale, pour écarter de la politique toute notion de conflits d’intérêts.

    Les raisons politiques de cet état de fait est évident : il suffit de voir comment ça se passe sur LinuxFR. En effet, pour tout groupe social partageant des intérêts en commun, c’est-à-dire une classe (en soi), il faut pouvoir porter des revendications politiques, c’est-à-dire avoir la liberté d’expression, non pas la notion petite-bourgeoise de pouvoir gueuler plus fort que l’autre à la télé, mais celle, marxiste, de devenir une classe pour soi. Or pour ce faire, il faut pouvoir très précisément délimiter le contour du groupe social en question : sans cette étape obligatoire, t’auras toujours un couillon (un jaune) qui viendra t’expliquer combien tes intérêts sont ceux de ton patron. C’est exactement ce qui se passe sur LinuxFR. Ainsi on se vautre dans des discussions interminables, supposément être du débat politique. Pas besoin alors pour le jaune d’aligner des arguments, d’être persuasif, etc. (ça c’est le bonus) le simple fait de “débattre” avec lui est déjà une victoire pour lui : pendant ce temps là tu ne discutes pas stratégie, tu ne discutes pas des moyens de pression que tu peux avoir sur le patronat, etc. Pire que ça, ce sont les syndicats qui en deviendraient responsables…

    Pourtant, même en période de reflux réactionnaire, il existe des moyens de se battre, des moyens extrêmement efficaces (il suffit de voir comment tous les experts–médiatiques en carton s’en plaignent). Par exemple, ce que j’appelle la résistance passive est massivement pratiquée en France (c’est pour ça qu’elle résiste très bien à la contre-révolution néolibérale contrairement à ce que dit une certain gauche très catholique qui aime bien se la jouer martyr), et ce de manière inconsciente : cela peut aller du bâclage de la tâche demandée par le supérieur hiérarchique (très pratiqué dans la fonction publique, et c’est là d’où vient cette réputation des fonctionnaires…), au pire tu passes pour un incompétent, et t’as des couillons qui se plaignent de l’inertie de la France et d’autres blabla pour crétins. Dans le temps il n’y avait pas que la grève : à l’époque des purs et durs, le sabotage délibéré de l’outil de production était parfaitement admis comme moyen d’action : le patron peu te virer, mais personne pour te remplacer puisque de toute manière la machine à faire fonctionner est cassée. Ça c’est quand on n’a pas les moyens de faire grève. Faut pas hésiter à obtenir ce que tu estimes être ton droit par la force sans avoir peur de passer pour un connard (référence à mon comportement récent si t’as suivi, faut se dire que se faire traiter de con par un con est un plaisir de fin gourmet). Mais sur LinuxFR, bien légitimiste et bien légaliste, forcément puisqu’il y a beaucoup de classes sup’ parmi le commentariat, c’est pas ici que tu pourras discuter ce genre de choses. Sauf à virer manu militari les couillons. Évidemment ça suppose de bien réfléchir à savoir à ce qu’on fait et à ne pas se comporter en gamin à pleurnicher sur le mode du “moi je” comme le fait titi – ça fait belle lurette qu’il s’est fait bouffé par grosminet lui ! – bref, ça suppose de se comporter en adulte sans avoir peur de passer pour un gamin, plutôt que de se comporter en gamin en essayant de passer pour un adulte. Ne serait-ce qu’un soutien moral et de présence, c’est déjà beaucoup : il ne faut pas se plaindre que les syndiqués pensent avant tout à leur pomme, car en France, le grand sport national consiste à se libérer de sa frustration en jouant les revendicatifs quand il y a personne pour nous entendre, puis d’envoyer le copain – le plus souvent le syndiqué… « il est là pour ça après tout » — au charbon seul.

    À partir de là, si la proportion de couillons dans un domaine donné est trop grande, comme ce me semble être le cas dans l’informatique, les plus lucides vont avant tout s’occuper de leur bout de gras. Et ceux qui croient que baisser la tête et répéter les âneries sur les syndicats&co va leur permettre d’accéder à un statut finissent en bas et bien aigris, parce qu’ils se seront fait baiser doublement (par leur boss qui méprisera les cireurs de pompe au final, et par les gens à peu près lucide qui se seront servi de leur niaiserie pour les doubler).

    Là en l’occurrence, il a agité un “homme de paille”, comme si l’État était le pire des oppresseurs : mais il est vrai que pour le riche, se voir, une ou deux fois par ans, réclamer une partie de compte en banque constitue la pire des répressions. Évidemment, le fait que le salariés la plupart du temps, c’est tous les jours qu’il remet sa liberté dans les mains d’un hobereau¹, ça ne va pas l’émouvoir outre mesure.

    ¹ Tocqueville qui traite de l’ancien régime parle des hobereaux comme des plus petits oiseaux de proies, et c’est ainsi que le peuple désignait ceux qui étaient tout en bas de la hiérarchie sociale et juste au-dessus de lui. Évidemment on est loin des fables du style 99%, ou du peuple uni, puisque les petits chefs&co peuvent représenter une part non marginale de la population.

  • [^] # Re: C'est partout pareil

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 4.

    Non, ce qui te fais chier, c’est que tu ne soies pas le seul à décider. Dans tout tes commentaires c’est « moi je ». Tu ne sais pas ce qu’est une décision collective. Après tu viens parler de démocratie…

  • [^] # Re: Lol

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 1.

    L'ambition, cette vertu aujourd'hui qualifiée de vice

    hybris

    va peut-être rendre service à plein de gens

    altruisme

  • [^] # Re: Lol

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 4.

    Aux diplômés & ingénieur on leur sert un autre baratin. Faudrait arrêter de prendre pour argent comptant tout ce qu’on dit… Mon frère (+5) a insisté pour avoir un statut cadre plutôt que technicien. Moi j’ai eu droit à des tests logiques bidons à BAC+8, quand c’était pas des tests psychologiques. Le seul en rapport avec l’informatique aura été avec la société qui m’a finalement embauché.

    cela va leur couter 5 ou 6 ans

    Non. Un ingé qui a fait une prépa classique c’est un mec qui apprend relativement vite. Parce qu’il ne faut pas se mentir : savoir ce que c’est qu’un groupe ou un anneau, on l’a oublié depuis belle lurette, par contre, faire une prépa, c’est montrer une capacité à apprendre vite et bien. Et je sais que les entreprises s’y retrouvent largement, surtout en considération du marché du travail qui permet d’embaucher au ras des pâquerette. Je ne décrirai pas ma situation personnelle pour des raisons d’anonymat. Mais je peux t’assurer qu’après moins de 3 ans ils se font déjà une belle marge.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à -3.

    Vlà le coup du complexe d’infériorité. C’est juste une exigence, envers moi-même.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 4. Dernière modification le 09 juillet 2015 à 00:46.

    Bon finalement je vais faire un exemple de contre-argumentation point par point. Ça n’invalide pas Boltansky, mais ça permet de le nuancer de le mettre en perspective d’avoir du recul. Mais alors vite fait style télégraphique.

    C’est seulement un exemple, pris sur les notes de lecture que tu cites, donc imparfait, mais j’espère ainsi mieux faire comprendre mon idée.

    Ou comment le capitalisme est en train de tourner la page du fordisme au profit d'une organisation en réseau

    Le changement d’organisation du monde du travail ne modifie pas la nature du capitalisme, ses contradictions, les grands mécanismes qui le gouvernent.

    génératrice pour certains d'une plus grande liberté au travail, pour d'autres d'une plus grande précarité, et pour tous d'un asservissement accru à l'entreprise

    En l’occurrence ici le sujet c’est de faire de la socio du monde du travail, entre autres. c’est un angle d’analyse du capitalisme. Il ne déprécie pas les analyses du capitalisme précédente. Notamment celle qui le décrivent comme système économique. Ni celles qui valent pour la (géo-)politique.

    qui étudie les valeurs et la construction des arguments mobilisés

    dans le langage courant : ils étudient la propagande. Or s’attaquer à la propagande adverse, c’est déjà lui reconnaître une légitimité à décrire le réel…

    montre que ce sont les valeurs dominantes du capitalisme, des années 60 à aujourd'hui, et leur influence sur les décideurs qui ont permis à ce dernier d'assurer constamment sa légitimité auprès de la société, de désarmer les critiques de ses adversaires et de renouveler la nécessaire motivation des cadres.

    …C’est ni plus ni moins que l’idée d’hégémonie culturelle de Gramsci. Or critiquer les valeurs dominantes, c’est reconnaître leur hégémonie, c’est-à-dire leur légitimité. On s’y prend autrement dans ce cas, c’est ce que Podemos surtout, Mélenchon dans une moindre mesure mais j’ai cru comprendre qu’il allait accentuer cet aspect là du discours (les accusations de populisme vont pleuvoir…), essaient de mettre en place (prendre l’hégémonie en la substituant avec un autre discours à prétention universelle). Personnellement, j’ignore tous ces discours, purement et simplement : ce qui m’intéresse c’est comprendre les réalités économiques, et pas les idéologies qui les justifient et bien souvent leur donne un aspect plus acceptable.

    les consultants en management et les dirigeants d'entreprise ont habilement récupéré les thèmes de la critique artiste, et imposé le réseau comme modèle emblématique d'un capitalisme… libertaire.

    C’est surestimer la capacité du discours dominant à masquer les rapport sociaux réels. C’est discutable, mais ça dépasse très largement le cadre de ce commentaire. Pour le faire court : il subsiste un autre discours plus populaire, qui passe pour être absent parce qu’il n’a pas accès aux moyens de diffusion, mais il ne faut pas sous-estimer sa force car c’est un parler courant. Tandis que le discours officiel sera méprisé par les individus. Ce parler franc est un levier pour une conquête de l’hégémonie culturelle.

    Le cadre devient de préférence un manager, ou mieux un coach, mobilisant chacun des salariés à tous les niveaux, dans des structures légères et innovantes. L'intuition créatrice est réhabilitée. La carrière devient une succession continue de projets, qui augmentent à chaque fois l'employabilité du salarié. Celui-ci se doit d'être mobile, enthousiaste, flexible, disponible, convivial, charismatique.

    Voilà, c’est exactement ça. Moi j’entends un gus me parler comme ça, direct il se retrouve dans la case imbécile heureux, crétin fini, débile profond. Alors certes je ne le dis pas à voix haute dans la vie réelle. Mais je n’en pense pas moins. Et il faut faire gaffe quand on traite de ce genre de sujet, parce que précisément on sait difficilement ce que pensent les gens au plus profond d’eux-mêmes.

    Enfin, les cadres, loin d’être couillons, se rendent bien compte que c’est du bullshit. Les choses deviennent alors plus complexes. C’est une forme de cynisme qui prend le relais et le lieu du travail devient le lieu d’une comédie ou chaque employé met un masque qui fait croire qu’ïl adhère aux valeurs dominantes tout en montrant qu’il n’est pas dupe (c’est vicieux) ou alors il y a une souffrance intérieure (les gens dépriment parce qu’ils deviennent schizo entre les injonctions qu’ils reçoivent et la réalité qu’ils vivent, sans arriver à mettre des mots dessus). Ça a été décrit dans un article du diplo qui date un peu et dans ça par exemple. Je l’ai vécu. À l’époque je n’étais pas politisé et j’ai eu très mal parce que je ne savais pas ce qui m’arrivait.

    Tout ceci est peut-être trop récent pour le Boltanski qui date un peu.

    la création continue de réseaux informels et de profits qui peuvent en être tirés, en s'appuyant sur des investissements essentiellement immatériels (temps, capital social, capital humain personnel).

    Ça selon moi c’est le capitalisme qui fait face à des changements économique profonds qui le dépasse. Dès lors que le savoir et le savoir faire deviennent plus important que le capital matériel dans la production économique, alors le capitalisme a un problème. Un gros problème. Il tente tant bien que mal de retarder l’inéluctable : sa disparition de par son inutilité socio-économique. À l’heure actuelle c’est une analyse personnelle que je n’ai vu nulle part ailleurs, pourtant je sais qu’elle se tient et qu’il y aurait des éléments solides pour tenir cette position. Le truc avec le capital humain personnel, c’est que personne ne peut décemment réclamer la propriété dessus… sauf… sauf si précisément la servitude pour dette est rétablie. Nous y revoilà ! Dette publique en Europe, dette estudiantine aux USA. Or ces dettes ne sont pas contractée avec cette idéologie du tout capital en tête, mais bien pour des raisons socio-économique autres (maintenir un niveau de vie, choix de vie de recevoir une bonne instruction pour reprendre mes exemples).

    L'externalisation des contrats de travail et des coûts (y compris sociaux), l'intensification des contraintes par la flexibilité et la précarisation généralisée sont les piliers de l'exploitation des "immobiles" (ouvriers, bassins d'emploi, nations) par les "mobiles" (marchés financiers, multinationales, voire consommateurs).

    Bref, le capitalisme réinstaure des conditions de travail qui avait cours encore au début du XXè. Rien de nouveau sous la pluie.

    Note qu’il n’est pas vraiment fait mention du côté consommateur. Pourtant on ne comprend pas le maintien du capitalisme à l’heure actuelle si on manque son côté “champion en défense du consommateur”.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à -2.

    Tu m’indiffères.

    Les bras m'en tombent devant tant de mépris arrogants, assorties de tant de méconnaissance…

    C’est une question de capacité à abordé un système de pensée et/ou une représentation du monde autre que la sienne. J’ai bien compris ce que Machin-qui-a-écrit-un-essais-amen veux dire, du moins les éléments que tu m’as donné. Je n’ai aucun mal à dire que ce que tu me présentes de lui se tient en terme de pensée. Mais en même temps tu dévoiles toute une manière de raisonner qui m’indique que pour te faire comprendre mon point de vue il faudrait introduire et assimiler des choses qui dépassent de très loin ce qu’il est possible de faire dans un commentaire Internet. C’est pour moi-même le fruit d’une maturation de plusieurs années, avec un certain vécu lié à ma condition de vie. J’ai connu une remise en cause personnelle totale, me permettant de remettre en question tout ce que je savais, et à acquérir une profondeur de vue que je n’avais pas avant, et que tu n’as pas. Désolé c’est hautain mais c’est comme ça. C’est comme être jeune ou vieux : le jeune n’a jamais été vieux et ne sait rien de l’état de vieillesse, le vieux a été jeune et sais donc ce que c’est (s’il a de la mémoire).

    Je dois avouer que cela me rend effectivement inapte à la discussion ou au débat politique : j’ai besoin de lire des textes conséquents, stimulants et rigoureux et je crois que cet habitude s’est retrouvée dans mes commentaires : mes deux pavés dont la longueur ne fait pas partie de la coutume ici, et pour le reste des remarques qui n’ont aucune prétention ou des liens pour qui veut bien. D’un autre côté la 4ème de couv’ de l’essai que tu tentes vainement de me vendre me renseigne suffisamment pour en connaître la nature : je sais déjà qu’il ne m’apportera rien. Ce d’autant plus que les gens sur linuxFR se font une certaine idée d’un débat (quand bien même celle-ci soit le plus souvent frustrée) à laquelle je n’adhère pas.

    Mes deux pavés, par exemple, ne sont pas des textes écrits “tels que je les pense” : ils sont calculés en fonction de ce que je sais des représentations culturelles ayant cours sur LinuxFR. Alors je n’ai pas menti, je n’ai pas dit de trucs que je renierai, mais j’ai tourné les choses pour qu’elles soient socialement acceptable dans un milieu donné (ici l’idée que je me fais de Linuxfr que je connais depuis suffisamment longtemps pour me prêter à ce genre d’exercice). Spontanément je n’aurai pas dit les choses de cette façon, mais ça m’aurait fait chié de voir d’aussi long commentaires passés à la trappe parce que moinsés à donf.

  • [^] # Re: Qui est le menteur ?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 2.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 2. Dernière modification le 08 juillet 2015 à 12:21.

    Bon allez, puisqu’il faut que quelqu’un s’y colle…

    Mon dieu. Une telle bouillie ça craint. L’arrogance, c’est bien, encore faut-il en avoir les moyens.

    Rewind parle « du politique » tu confonds avec « l’État ». Ce faisant tu exclus explicitement toi-même la politique, comme phénomène sociale complexe, pour ne parler que de l’État, et de ce fait tu lui donnes raison sans le vouloir.

    Mais il ne faut pas s’y tromper, il y a dans le néolibéralisme des choix politiques masqués par un vocabulaire pseudo-scientifique : “normes” (sic) du marché, “but ultime” de toute société (gni?!!!), “darwinisme social” (sérieux, au XXIè, on ose encore parler de ça ?), “doivent se diffuser dans toute la société” (j’aime bien l’euphémisme pour dire « imposer par la force à la société »), etc.

    http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

    C’est bien ce que je reprocherai à Rewind, de trop donner de crédit à ce discours pseudo-scientifique, qui ne sert qu’à donner un peu de contenance à ce qui se révèle être des choix, c’est-à-dire de la politique (sans le peuple évidemment), tellement violents qu’ils en seraient injustifiables, s’il n’y avait pas toute cette bouillie qui entoure systématiquement toute description du néolibéralisme.

    Par salubrité intellectuelle, je préfère ne même pas rentrer dans ce genre de débat, où les mots sont pervertis, les choses nommées avec fantaisie, et les concepts amalgamés.

    Ayant une formation scientifique, je me contente de remarquer qu’on commet trop souvent l’erreur de donner tant d’importance à des courants théoriques économiques voir politiques, mal compris qui plus est, qu’ils finissent par devenir un discours normatif et performatif au lieu d’être des modèles (des manières de comprendre une réalité). En ce sens l’ordolibéralisme n’est pas une pensée réfléchie et construite mais bel est bien le résultat d’un bête lieu-commun dans l’approche de la sciences économique par le tout venant (y compris les scientifiques).

  • [^] # Re: Le + intéressant c'est le futur proche

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 1.

    Remarque que si on appliquait aux Allemands le raisonnement de certains quand ils parlent du peuple grec, selon quoi il y aurait une culture de la fraude, d’anti-étatisme, etc. On pourrait leur en balancer plein la gueule en terme de violence, de psychorigidité, et d’agressivité, et de culture autoritaire.

    C’est bien le soucis. Car lorsqu’on en arrive là en terme d’argumentation, le risque de guerre est à prendre au sérieux.

    Stupeur et tremblements.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10. Dernière modification le 06 juillet 2015 à 23:26.

    et que c'est la faute des méchants financiers

    Il est vrai que dans bisounours land on a jamais vu des privilégiés, des riches, défendre bec et ongle leurs possessions et on a l’habitude de les voir procéder, de leur propre initiative, au partage de leurs richesses au profit du pauvre, de l’affamé, et du sans-abri.

    les États qui ont tenté

    Aucun État n’a tenté (de fait l’URSS n’a jamais permis aux travailleurs de maîtriser leurs outils de production). Ne serait-ce qu’envisager l’éventualité d’un repartage du pouvoir, c’est s’exposer à une lutte idéologique, économique, et finalement politique, implacables, ce y compris avec l’usage de la force : ce n’est d’ailleurs franchement pas malin de citer l’exemple de l’Amérique latine, alors qu’il est largement admis et reconnus que les USA ont toujours tout faits pour avoir des gouvernements à leur botte dans la région. Encore une fois, on ne peut que constater l’immensité de ton inculture historique et géo-politique (on ne demande pas non plus d’avoir une vision fine de la géo-politique mondiale, juste d’avoir quelques clefs de compréhension grossières…). C’est bien ce qui te mènera à ta perte : tout en accusant qui veut l’entendre de populisme, tu fais montre toi-même d’une grande porosité aux arguments démagogiques qu’on te sert sur un plateau dans les médias de masse, sans faire preuve du moindre esprit critique.

    ça devrait calmer toute personne qui pense avoir une meilleure idée qui va tout déchirer

    C’est une caricature encore une fois inculquée par la propagande mais totalement déconnectée de la réalité. Suite à l’échec patent de l’URSS, la gauche (j’entends par là ceux qui ne l’ont pas renié) dans sa très grande majorité s’est pris un méchant coup, mais après 20 ans, elle se relève doucement, et envisage l’engagement et les convictions politiques, non plus comme une idéologie, sorte de recette magique tout prête, mais est au contraire extrêmement plurielle, cherche des tas de solutions et envisage le cheminement politique comme des séries d’essai et de correction, notamment d’expériences locales. C’est typique de toute une génération qui a eu la démocratie inculquée dès son plus jeune âge, extrêmement instruite (d’où le suprême mépris que je peux manifester face à ceux qui, comme toi, me traitent de populiste, sans se rendre compte qu’ils sont eux-même le plus pur produit de la démagogie la plus idiote qui soit), à laquelle je me sens pleinement appartenir étant un enfant des années 90s. C’est patent aussi dans la génération politique des Tsipras, Iglésias & co, et en France l’équipe qui existait autour de Mélenchon. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’initiative du référendum grec, le mouvement des indignés particulièrement fort en Espagne. Chacun a des critiques à faire sur ce que fait l’autre, mais il y a une volonté de faire quelque chose ensemble et un très fort appétit pour ce qui se fait chez les autres. Moi même je suis très fortement critique face à toute cette mouvance là car j’estime qu’elle pose d’énormes soucis politiques, notamment par une trop grande naïveté des forces qu’elle devra affronter, et plus généralement dans sa manière d’aborder la politique bien trop ingénue (et très théorique mais c’est mon défaut aussi). Mais c’est aussi un apprentissage, et je préfère mille fois ceci à une confiance aveugle envers une supposée élite éclairée qui aurait les solutions toutes faites (même si de fait il y a un peu de ça, dans Podemos surtout). On observe là ton inconsistance politique puisque tu fais des reproches contradictoires à toute cette mouvance politique : ne lui demande pas un modèle tout prêt alors que c’est précisément ce genre de bêtise qui a mené les communistes dans le mur à finir par défendre l’indéfendable. Au contraire il y a un foisonnement politique, une richesse, une construction intellectuelle et politique qui te dépasses, parce que tu ne nous connais pas du tout. Évidemment si tu attends la solution clef en main, toute faite, tu risques d’être déçu. Mais en même temps, c’est bien tout l’intérêt de cette nouvelle gauche : elle évite ainsi de retomber dans les errements du passé. Elle cherche des solutions mais ne prétends pas en avoir trouvé.

    C’est absolument passionnant en soi, mais c’est surtout indispensable si on veut se sortir de la merde dans laquelle nous ont mis les élites politiques, médiatiques, économiques et financières travaillant main dans la main. Élites qui elles sont arc-boutées sur leurs positions et peu capable de construire des solutions alternatives : au contraire elles répètent à l’envie qu’il n’y a qu’un seule politique possible quand bien même elles admettent qu’elle est totalement inique : pour qui a un peu de mémoire, cette rhétorique est un reliquat des années 90s, pour justifier l’abandon du communisme suite à l’effondrement de l’URSS : le fameux « il y avait le communisme avant, mais on a vue ce que ça a donné, alors le capitalisme est la seule voie possible même si on sait qu’il est peut mener aussi à des catastrophes » (parce qu’en ce temps là la gauche était plus puissante parmi les élites qui admettaient toute de même aisément que le capitalisme avait d’énormes soucis). Mais la rhétorique actuelle n’a plus grand chose à voir à l’heure actuelle : il s’agit de défendre, parmi toutes les politiques compatibles avec le capitalisme, la ligne la plus dure pour les peuples, la plus inégalitaire, celle des plus intransigeants parmi les élites : remarque qu’elles ne présentent pas un discours homogène. D’ailleurs certains politiques, dans les médias aussi, des intellectuels, sentent bien que cela va trop loin et n’arrêtent pas de sonner l’alarme. Seulement ces contestataires parmi les élites n’ont pas la main à l’heure actuelle et sont même marginalisés, preuve s’il en est du durcissement qui ne peut que mener à la dictature pure et simple à terme si la situation ne se débloque pas rapidement.

    Or toute cette génération ne peut que constater très précisément les gesticulations effrayées de ces élites jusqu’au-boutiste qui, ayant connus pour la plupart le communisme stalinien, et tout le tointoin, sont incapables de comprendre cette nouvelle gauche. Mais en t’enfermant dans cette caricature de l’opposition politique la réduisant à la vision caricaturale que tu as du Vénézuela ou de l’Argentine, tu ne fais que te décrédibiliser par ton incapacité à comprendre le monde, car à force d’agiter des épouvantails de la sorte, ils perdent toute pertinence et tout effet répulsifs. Vous montrez ainsi votre véritable visage : une force réellement réactionnaire, prête à tout pour conserver ses privilèges et ses biens, son petit capital, etc. En effet, autant moi ça me fait marrer d’entendre pour la énième fois Corée-du-Nord-Chavez-URSS-Russie-gnagna (ou tout autre élément de langage visant à dénigrer ce qui est supposé être l’extrême-gauche, au choix suivant l’humeur), ce d’autant plus de la part de quelqu’un qui ne cache pas sa frayeur à l’idée de perdre son argent (peur du déclassement, tout ça, ça a été analysé dans l’Histoire, si tu savais… ça a toujours alimenté des forces politiques ultra-réactionnaires marchant principalement à la peur de perdre leurs maigres acquis), autant sur quelqu’un de moins politisé, s’entendre dire qu’il est un affreux totalitaire stalinien, alors qu’il réclame juste du boulot, de justice, de quoi vivre sereinement, en faisant des projets de vie et de famille, de pouvoir faire un référendum de temps en temps (donner son avis à la collectivité quoi, et faire que son avis soit pris en compte), ça finit par être objectivement et totalement contre-productif. Tu n’imagines pas à quel point. En fait c’est un excellent moyen de faire perdre à cette nouvelle gauche la naïveté que je lui prête. Alors bon, continue donc… ça m’arrange ! À la base j’étais gnagnan aussi d’ailleurs, je me considère de centre-gauche et si j’ai à l’occasion une forte influence marxiste détectable je ne suis pas anticapitaliste pour autant, ola! loin de là (du moins pas au sens où on l’entend communément : disons que je m’accommoderai sans problème du capitalisme si seulement… mais il veut pas), mais face à des gens comme toi, on comprends à quoi on a affaire ! Moi franchement je ne veux pas de mal, je me fous bien de la finance&co, mais bon c’est toi (entre autres) qui, par ta réaction surdimensionné, par ta vulgaire tentative de me diffamer en nous prêtant un manichéisme qui est surtout de ton fait, finit par convaincre qu’effectivement il y a des gens qui sont politiquement prêt à tout pour défendre l’indéfendable.

    C’est là le plus ridicule de la situation : si les gens, ici-même en France, sont de plus en plus sont convaincus qu’Alexis et les Grecs sont dans leur bon droit, ce n’est pas tellement du fait du discours de SYRIZA (qui ne nous parvient que très très partiellement en France), pas tellement du fait d’une gauche radicale, en petite forme dans notre pays, mais bien du fait de la propagande de plus en plus grossière, violente, ridicule : en un mot : vulgaire de ceux qui s’opposent à Tsipras&co.

    Vous travaillez à votre propre perte, et il n’y a rien de plus jouissif.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 4. Dernière modification le 06 juillet 2015 à 19:15.

    Les armateurs il me semble que ça a évolué mais je suis pas spécialiste non plus.

    Et puis c’est discutable. Il ne faut pas oublié que la Grèce c’est plein de petites îles. Les Grecs ont besoin de pouvoir circuler facilement ! On peut ne pas être d’accord avec les libertés qu’ils prennent avec leurs armateurs, mais nous autres auront trop tendance à oublier les spécificité de leur pays. C’est bien pour cela que personne ne peut décider à leur place ce qui est le mieux pour eux, et que c’est à eux de faire leur choix et de prendre leur décision politique : c’est qu’en dernier ressort ce sont les Grecs qui connaissent le mieux leur pays et savent ce qui est bon pour eux.

    La liberté, ce n’est pas seulement un mot balancé en l’air, c’est important parce que nous sommes nous-mêmes les plus aptes à prendre les décisions nous concernant, et c’est ainsi qu’individuellement nous participons à l’enrichissement collectif.

    C’est pour ça que ça m’a toujours gêné de parler de néo-libéralisme : de fait c’est une déni catégorique de cette intuition géniale du libéralisme.

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10.

    Je ne suis pas tout à fait d’accord.

    Il faut distinguer d’une part la propagande. Elle va effectivement favoriser une lecture économique simpliste et ignorante des réalités macroéconomiques. Et d’autre part il y a la politique effectivement menée qui elle est fort heureusement (ou malheureusement) plus réfléchie et qui n’est pas dictée par cette propagande (encore heureux !).

    Dans le même genre, t’as aussi le patron d’entreprise qui est supposé comprendre la théorie économique puisqu’il est… patron. Ça me fait penser aux musiciens qui, comme chacun le sait, sont des bêtes de la théorie physique de propagation des ondes sonores dans l’air. Ou pas.

    Les politiques qui diffusent les analogies ménage/État n’y croient pas eux-mêmes pour un sou, et n’appliquent pas de telles politiques (il faudrait être taré en fait). Ce serait une erreur de les sous-estimer ou de croire qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Franchement je mets en garde contre cette tentation de présenter les élites politiques comme ignorantes. Car ce n’est pas vrai et que ce serait un très grossière erreur politique que de les sous-estimer.

    De plus, la distinction macro/micro, la distinction flux/stock, les limites du modèle de concurrence, les trois marchés macro et leur interactions, la compréhension de la monnaie et du système bancaire, ce sont des choses qui sont très basiques en économie (et communes à toutes les écoles). Avec ça tu démontes 99 % de la propagande. Les politiques savent très bien cela, du moins ceux qui vont s’occuper d’économie. Juste qu’ils sont pas là pour vulgariser, qu’ils savent très bien qu’il n’y pas plus mauvais élève que celui qui ne veut pas écouter (car sa bourse est en jeu), etc.

    Derrière il y a un débat plus construit, dont on écarte systématiquement le grand public, au niveau universitaire, donc difficilement accessible au profane.

    Quand tu t’intéresses à ce niveau là tu te rends compte qu’au final, il n’a jamais été question d’économie, toujours de politique. Car les décisions prises le sont prises en fonction d’intérêts et de rapports de force (géo)politiques, certainement pas en fonction de quelconques résultats universitaires. Ces derniers sont, au mieux, un faire-valoir pour justifier telle ou telle politique. En plus c’est bien parce qu’il y en a pour tous les goûts : à chaque opinion politique son courant économique universitaire de Marx à Friedman y’a de quoi faire.

    Dans le cas de la Grèce, il n’y a pas le moindre début de justification économique aux politiques menées. Même néo-classique. De fait l’approche la plus empirique qui soit (donc scientifiquement la plus valide et en même temps la plus immédiatement concevable par un profane) montre que les politiques des mémorandums ont été un désastre pour ce pays. Quelque soit l’école de l’économiste il ne peut que se ranger face à cette preuve empirique accablante (le FMI l’a reconnu). D’où le fait que la propagande média/politique a eu recours à ces sottises concernant la dette, plus qu’à une parole d’expert (parole qui a perdu de toute façon beaucoup de sa crédibilité depuis la crise financière). On a même finit par développer ce qui n’est ni plus ni moins que du racisme anti-grec (tout particulièrement dans la presse de caniveau allemande style BILD), pour pallier au manque d’explications sérieuses.

    Par contre vouloir en faire un exemple politique, pour dissuader toute autre peuple de mener une autre politique économique que celle décidée par l’Allemagne (et le nord de l’Europe), c’est une explication satisfaisante pour comprendre ce qui se passe. Ce d’autant que c’est explicitement avancé par ceux qui prône la destruction de la Grèce : “ il faut que les Grecs comprennent qu’il n’y a pas d’autres politiques possibles, quand bien même ils doivent souffrir, sinon d’autres pays seraient tentés de prendre exemple ”, c’est le genre de chose qu’on entend régulièrement dans la propagande européiste.

    Il s’agit, en dernière analyse, d’avoir une vaste zone de main d’œuvre à faible coût (à l’est et au sud, en Ukraine c’était l’enjeu aussi, historiquement sous la coupe de la Russie, le but était de récupérer le pays), au sein même de l’Europe, afin d’en faire un ensemble économique autonome apte à la concurrence sur le marché mondial. Seules une dévaluation salariale sévère peut créer une telle zone ou alors une dévaluation monétaire, ce qui explique pourquoi de soit-disants “européistes” envisagent aussi “spontanément” l’expulsion de la Grèce (ce qui en dit long sur leur réelles convictions politiques… comme on dit « les masques tombent »).

    Ici la dette n’est qu’un prétexte, un outil politique pour :
    1/ masquer les intentions géo-politiques réelles tout en établissant la soumission des États endettés (et à fortiori les populations qu’ils administrent) ;
    2/ trouver un soutien inespéré chez le petit propriétaire de capitaux qui habite majoritairement le nord de l’Europe. Impliquer le “contribuable” est la dernière trouvaille en date, assez énormes au demeurant parce qu’elle fait l’impasse sur l’histoire des titres de dettes. Mais comme on dit : plus c’est gros plus ça passe.

    En fait la crise financière de 2007 n’est pas vraiment la cause de tout ceci, mais elle a accéléré le mouvement : il faut comprendre que le capitalisme européen a perdu pas mal de billes durant la crise financière, ce qui l’a rendu extrêmement agressif. Les États (ou les institutions multilatérales style BCE, FMI, qui sont en dernier ressort garanties par les États) sont venus à la rescousse, en récupérant les titres pourris à leur compte. Maintenant ils font le sale boulot, pas tellement pour récupérer l’argent, que tout le monde sait disparu dans la nature, mais pour permettre au capitalisme européen de se refaire une santé : pour cela il a besoin de travailleurs dociles et payés au lance-pierre. La mise au pas de la Grèce sert à la fois des intérêts immédiats (la dévaluation salariale est bien avancée) mais aussi d’exemple (pour la docilité).

    Sans compter que les élites évoquent de plus en plus le coup d’État, le renversement de SYRIZA et autres joyeusetés (après tout ça a déjà été fait). Fort heureusement il n’y a pas d’extrême-droite puissante en Grèce pour faire la sale besogne. À ce titre là, j’avais énormément peur d’une victoire du non avec un faible écart (ça aurait été pire qu’un oui), porte ouverte à des tentatives de déstabilisations. Déjà la démission du ministre des finances me paraît fortement suspecte, ce d’autant que je n’ai pas encore entendu d’explications satisfaisantes.

    Malheureusement, en matière d’exemple, le non est une victoire à la Pyrrhus. Car cela ne va pas résoudre les difficultés que traversent objectivement les Grecs. Difficultés de financement, difficulté d’une économie peu industrialisées. Je suis de 86, et à mon époque au lycée, donc fin 90s on décrivait encore la Grèce comme un pays sous-développé, à l’agriculture non-mécanisée et j’en passe !!! En réalité, remis dans une perspective historique, c’est un véritable bond en avant qu’ils ont effectué. Et c’est bien ce qui leur est reproché en réalité, en prenant comme prétexte les difficultés économiques réelles du pays on n’a fait que les exacerber. En cas de sortie de l’€, ça va être très dur de faire face à une dévaluation monétaire (incontournable), car les prix d’import vont immédiatement augmenter, tandis que l’avantage à l’export va se faire sentir avec du retard (entre autres le tourisme en profiterait énormément mais que l’année prochaine). Sans compter que la dévaluation monétaire n’est pas plus enviable que la dévaluation salariale (de fait c’est admettre la victoire des politiques d’austérités car si le moyen diffère le but et les conséquences seront les mêmes). À ceci s’ajoute les difficultés de financement, mais comme l’État est en excédent primaire, il peut se contenter de faire défaut et les créanciers l’ont dans le cul (là où l’orthodoxie budgétaire se retourne contre ceux qui la prônaient, des winners ces Allemands !). L’industrialisation d’un pays ne se décrète pas, surtout quand il fait face à un tel chômage : la mise en place d’une économie moderne demande des compétences (sachant que beaucoup de jeunes se barrent), la constitution d’équipes, de structures, de chaînes de production, etc. C’est long à mettre en place et dépend peu d’un gouvernement (même si des coups de pouce aideront). Enfin il y aura nécessairement une forte inflation, ce qui ne manquera pas d’horrifier tous les Zenitram que compte l’Europe du Nord (dont la France). Podemos a déjà calculé que les élections générales espagnoles arriveront au pire moment vis-à-vis de la situation grecque (en cas de sortie de l’€ rapide de celle-ci). Enfin la monnaie nationale représente un énième levier pour tenter la déstabilisation du pays : en spéculant dessus on rend le taux de change incontrôlable, et l’économie grecque aura, à fortiori, moins de réserver de change que ne peut en avoir l’€.

    Et ce genre de problématique, aucune école d’économie ne le décrit, ne le modélise. En fait il y en a une. Mais c’est tabou. Tu remarqueras aussi que celui qui tient du renouveau néo-classique (Friedman) était avant tout un imbécile heureux : en effet il n’assume pas le Chili de Pinochet qui constitue une énorme claque à sa position philosophique selon laquelle « l’économie de marché » devrait conduire à la démocratie libérale (on appréciera aussi le fait que les marchés sont totalement marginaux vis-à-vis de la grande distribution, phénomène économique apparu durant les 70s pour la grande distribution mais connu depuis plus d’un siècle dans d’autres domaine, et qui ne semble pas l’émouvoir…).

    Ainsi, tu pourras rajouter, sur le compte de la propagande de bas étage, cette confusion qui existe entre économie de marché et capitalisme. Une économie de marché est une économie ou client comme producteur sont nombreux afin de satisfaire un minimum l’hypothèse principale de la loi de l’offre et de la demande. Le capitalisme est une économie dirigé par les détenteurs de capitaux (ie. tout les moyens matériels nécessaires à la production économique). Les SCOOPs sont un exemple d’économie de marché sans capitalisme (pour être plus exact le travail est le détenteur du capital et dirige à ce titre), la grande distribution est un exemple de capitalisme sans marchés (au sens littéral du terme tout comme au sens du concept scientifique).

  • [^] # Re: Démocratie?

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à -1.

    Les nazis parlaient d’amputer l’humanité d’un membre gangrené.

    Tiens ça me fait penser, on les entend pas beaucoup les Soraliens…

    Dites… J’ai le point Godwin, hein ? \o/

  • [^] # Re: Zenitram et la démocratie

    Posté par  . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 1.

    Et encore, il y en a même qui insultent tout un peuple, le traite de fainéant, de voleur et j’en passe. Que veux-tu, nous ne jouons pas dans la même catégorie ; nous manquons d’ambition.