Journal Michel Serre et le Droit d'auteur.

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18
avr.
2006
Bonjour les gens !

Je sais pas vous, mais j'aime bien écouter Michel Serre. Il a une petite chronique sur France Info : Le sens de l'info. Dernièrement il a évoqué les droits d'auteurs dans cette chronique ( durée 5 a 10 mn environ) :
- la page sur le site de France Info
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/sen(...)
- L'url du flux rtsp :
rtsp://son.radio-france.fr/chaines/france-info/chroniques/se(...)

Ma foi, il y dit des choses qui me semblent assez évidentes, mais que certains on tendance a un peu oublié ces derniers temps.

Il explique de manière très pédagogique la différence fondamentale qui existe dans les echanges de biens matériels et immatériels.

Sinon, dans sa chronique, il évoque les "nouvelles technologies" liées à l'information comme une évolution fondamentale dans l'histoire de l'humanité. il s'en explique un peu plus longuement dans cette conférence faite à l'école polytechnique en décembre 2005 :
http://interstices.info/display.jsp?id=c_15918
(prévoir ici plus de temps, la conférence dure 1h38, et demande quand même un minimum de concentration)

En espérant que ce journal ne fera doublon et qu'il vous intéressera !
  • # blablabla

    Posté par  . Évalué à 10.

    Sur la planète Internet, tout de le monde à accès à tout, mais comment les créateurs peuvent-ils se rémunérer


    accès à tout ? c'est bizarre, j'ai pourtant cru remarquer de nombreux endroits où on me demandait un nom d'utilisateur et un mot de passe. et des fois même, on me proposait de payer pour aller plus loin. visiblement, tout le monde n'a pas accès à tout.

    je passe sous silence tous les crétins qui s'amusent à utiliser une technologie du genre GeoIP pour affiner leur contenu selon le pays dont je semble provenir. heureusement que je ne suis pas un américain ou un iranien en vacances à l'étranger, ça me ferait drôle.


    quand aux "créateurs", je vais mettre les pieds dans le plat, juste parce que j'aime bien : aucune loi divine n'indique qu'ils ont pour vocation d'être rénumérés. là, c'est dit.

    ah, ils peuvent vouloir en faire un métier, certes. ils peuvent ESSAYER, si ça se trouve ils sont en fait euh tout mauvais. ou n'interessent personne. si décorer des statues de caca avec des confettis pouvait m'assurer une rente confortable à vie, je commence ce soir !

    mais la plupart des réflexions du style "s'ils n'arrivent pas à en vivre forcément ils vont s'arreter et ils ne vont plus rien proposer au public" ou "les majors sont obligées de faire signer un artiste pour 5 albums, parce que ses deux premiers albums ils sont nuls, ou alors les deux derniers en fait", je me marre tellement c'est bateau.
    • [^] # Re: blablabla

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      De façon générale chaque fois que j'ai entendu Serre c'était des gentilles élucubrations ronronnantes et vagues. Pour moi c'est typiquement le philosophe médiatique bateau qui fait pas de vagues et qui est télégénique avec ses gros sourcils broussailleux de grand-père. Le mec à qui on tend un micro quel que soit le sujet ET QUI ACCEPTE DE REPONDRE !!!!!
      Pas ma tasse de thé......
    • [^] # Re: blablabla

      Posté par  . Évalué à 4.

      J'avoue franchement ne pas avoir lu, ou du moins, trés rapidement l'accroche sur la page web de l'emission (je l'écoute via le podcast) et effectivement, elle est trés mal rédigée.

      Sinon, je suis assez d'accord avec toi, simplement, je ne le dirais pas en ces termes. Disons que la rémunération de la création n'a pas a être absolument lié à la distribution des oeuvres, surtout si cette distribution peut se faire sous forme éléctronique sur des réseaux informatiques, avec un cout quasi nul et par duplication (c'est a dire sans "épuiser" physiquement la source).

      M'enfin Serres, lui, si tu a ecouté l'emission, remplace tout ça dans un contexte plus large, quelle valeur pour l'information, quelle notion de propriété (le droit d'auteur est quelque chose de trés recent) et remarque que sans la publication et l'accés universel aux articles scientifiques, la science ne pourrait pas avancé, et dit carrément que le droit d'auteur "classique" n'est plus adapté aux NTIC et il dit aussi la même chose que toi sur la valeur relative de l'information et par extension, aux produits de la création.

      Bref, je trouve que c'est dommage de s'arreter sur l'etiquette de la boite pour juger et critiquer le contenu, mais je comprend trés bien que ce simplisme excessif et systématique des medias de masse puisse agacer à force ;-)

      M'enfin, ce n'est qu'une chronique de 5mn sur un media de grande écoute pour décideurs pressés, qui, pour une fois, va dans le bon sens.

      Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

      • [^] # Re: blablabla

        Posté par  . Évalué à 5.

        je ne pense pas qu'on puisse mettre dans le même sac la recherche théorique ou appliquée (qui se trimballe déjà des brevets au cul) et l'industrie du divertissement de masse, musique et cinéma en tête.


        pour ces derniers, il faudra peut-être qu'ils se creusent la tête pour comprendre pourquoi par exemple les romans et bandes dessinées sont finalement si peu piratés^Wcopiés... alors que c'était autrement plus facile que d'encoder un CD ou DVD : il suffit d'un scanner. et pourquoi, même quand certains genres sont effectivement systématiquement copiés, le support papier est nettement préféré... quand le contenu copié n'est pas jeté immédiatement après consommation.

        par exemple, peut-être que le matraquage implacable, le blitz marketing opéré par les vendeurs de soupe sur une cible fragilisée, en poussant à une surconsommation permanente, a complètement dévalorisé ces oeuvres aux yeux du public qui agit ensuite comme le dernier des gloutons et collectionne mp3 et divx comme autant d'images Panini ? en perdant toute notion de respect de l'artiste puisqu'on lui en fait bouffer par paquets de 12 à longueur de journée.
        • [^] # Re: blablabla

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Tu dénigres les images Panini ? Alors que j'ai passé 6 délicieux mois dans mon enfance à rassembler la collection Sankukaï ?
          Hérétique !
        • [^] # Re: blablabla

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          pour ces derniers, il faudra peut-être qu'ils se creusent la tête pour comprendre pourquoi par exemple les romans et bandes dessinées sont finalement si peu piratés^Wcopiés...


          Pire, on est dans une situation où il existe des bibliothèques publiques. Et gratuite en plus. Là, c'est sûr, les éditeurs ne vont pas survivre...
          Ah, ils sont toujours là en fait !
          • [^] # Re: blablabla

            Posté par  . Évalué à 2.

            rassure toi, les éditeurs sont dédommagées pour les bibliothèques publiques, ainsi que pour la photocopie.
            C'est pas de la perte sèche.
        • [^] # Re: blablabla

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

          De plus un bouquin coûte moins cher qu'un CD ou un DVD, bien qu'il soit probablement plus cher à la fabrication...

          Yth.

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