Journal Pierre Gilles de Gennes n'est plus

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22
mai
2007
Pierre Gilles de Gennes, prix Nobel de physique en 1991 nous à quitté ce matin.
certe ce n'est pas un auteur de logiciel libre, ni même un geek mais les prix nobel Francophone sont suffisament rare pour meriter un petit journal de seconde page.

Pour memoire c'est Physicio-Chimico-Biolo-giste qui à eu le prix Nobel pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères. Il a consacré les dernières années de sa vie a la biologie en travaillant en particulier sur la mémoire.

Il y a un peu moins de 6 mois j'avais participé à l'organisation d'une conférence grand public où nous l'avions invité.
Il a été capable de captiver l'auditoire pendant presque deux heures.
mais également de poser des questions intelligentes aux intervenants .Enfin comble de l'impertinence. Nous avons dus le rappeler à l'ordre alors qu'il allumait un cigare. Bref une rencontre remarquable...


Vous trouverez une nécrologie complète dans la presse ou ce soir sur la machine à decerveler télévision.
  • # Machine a decerveler

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je fus pendant longtemps ouvrier ébéniste
    Dans la ru’ du Champs d’ Mars, d’ la paroiss’ de Toussaints ;
    Mon épouse exerçait la profession d’ modiste

    Et nous n’avions jamais manqué de rien.
    Quand le dimanch’ s’annonçait sans nuage,
    Nous exhibions nos beaux accoutrements
    Et nous allions voir le décervelage
    Ru’ d’ l’Echaudé, passer un bon moment.

    Voyez, voyez la machin’ tourner,
    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler;
    (Choeur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !


    Nos deux marmots chéris, barbouillés d’ confitures,
    Brandissant avec joi’ des poupins en papier
    Avec nous s’installaient sur le haut d’ la voiture

    Et nous roulions gaîment vers l’Echaudé.
    On s’ précipite en foule à la barrière,
    On s’ flanque des coups pour être au premier rang ;
    Moi j’me mettais toujours sur un tas d’pierres
    Pour pas salir mes godillots dans l’sang.

    Voyez, voyez la machin’ tourner,
    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler;
    (Choeur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !


    Bientôt ma femme et moi nous somm’s tout blancs d’ cervelle,
    Les marmots en boulott’nt et tous nous trépignons
    En voyant l’Palotin qui brandit sa lumelle,

    Et les blessur’s et les numéros d’ plomb.
    Soudain j’ perçois dans l’ coin, près d’ la machine,
    La gueul’ d’un bonz’ qui n’ m’ revient qu’à moitié.
    Mon vieux, que j’ dis, je r’connais ta bobine :
    Tu m’as volé, c’est pas moi qui t’ plaindrai.

    Voyez, voyez la machin’ tourner,
    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler;
    (Choeur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !


    Soudain j’ me sens tirer la manche’par mon épouse ;
    Espèc’ d’andouill’, qu’elle m’ dit, v’là l’ moment d’te montrer :
    Flanque-lui par la gueule un bon gros paquet d’ bouse.

    V’là l’ Palotin qu’a juste’ le dos tourné.
    En entendant ce raisonn’ment superbe,
    J’attrap’ sus l’ coup mon courage à deux mains :
    J’ flanque au Rentier une gigantesque merdre
    Qui s’aplatit sur l’ nez du Palotin.

    Voyez, voyez la machin’ tourner,
    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler;
    (Choeur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !


    Aussitôt j’ suis lancé par dessus la barrière,
    Par la foule en fureur je me vois bousculé
    Et j’ suis précipité la tête la première

    Dans l’ grand trou noir d’ousse qu’on n’ revient jamais.
    Voila c’ que c’est qu’d’aller s’ prome’ner l’ dimanche
    Ru’ d’ l’Echaudé pour voir décerveler,
    Marcher l’ Pinc’-Porc ou bien l’Démanch’- Comanche :
    On part vivant et l’on revient tudé !

    Voyez, voyez la machin’ tourner,
    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler;
    (Choeur) : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !
  • # Il est deja parti depuis 4 jours.

    Posté par  . Évalué à 6.

    Il nous a quitté vendredi matin, mais la famille ne l'a fait savoir qu'aujourd'hui.

    C'est pas une depeche, mais un peu de precision tout de même.
  • # franchement...

    Posté par  . Évalué à 4.

    Franchement, il mériterait une première page. Il n'a peut-être pas oeuvré pour le libre mais quel vulgarisateur!
    À bientôt, Monsieur Gilles!
    • [^] # Re: franchement...

      Posté par  . Évalué à 4.

      Vas-y mon gars fonce, fais nous une dépêche digne de ce nom.
      • [^] # Re: franchement...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Oui, et en français correctement "grammairé", orthographié et tapé, ça serait pas plus mal. Parce que là, le journal, hein, il est limite compréhensible.

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