Journal SAP rachète Business Objects

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8
oct.
2007
Voilà, c'est fait, il n'y a plus que Dassault Systèmes comme grosse boite française "éditeur de logiciels" au sens large.
Il y a plein de grosses SSII françaises, mais peu d'éditeurs de logiciels.
Je ne sais pas pour quelle raison ?
La consolidation continue dans ce domaine.
A tout prendre, je préfère que ça soit une boite européenne/allemande plutôt qu'une américaine qui reprenne BO, vu la mainmise des boîtes américaines sur l'informatique (Microsoft, Intel, Ibm, HP, Apple, Sun...), mais SAP est très loin d'être mon premier choix :-)
  • # Un ETL concurrent de moins ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Parmi les logiciels de la suite BO, il y a BODI (Business Objects Data Integrator) qui est un ETL [1]. Cela me fait énormément pensé à Sunopsis racheté par Oracle il y a peu de temps.

    Si dans l'intitulé du commentaire je parle de "concurrent", c'est parce que chez Talend, nous éditons Talend Open Studio, un ETL qui a la particularité d'être opensource et... français (d'origine en tout cas). Je ne sais pas encore si c'est une bonne nouvelle niveau "business" pour nous, cela va dépendre de la stratégie de SAP.

    [1] http://fr.wikipedia.org/wiki/ETL
    • [^] # Re: Un ETL concurrent de moins ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je suis depuis un an dans une société extrêmement ancrée dans BO. J'essaie de les orienter vers des solutions OpenSource, comme Talend, couplé à php ou python pour la partie présentation, mais je me heurte à un mur.
      L'équipe d'encadrement préfère être dépendante d'un logiciel fermé WYSIWYG plutôt que d'un ETL OpenSource. Un tel outil, même mauvais, leur donne l'illusion de pouvoir développer une application web et se passer de programmeurs web...

      J'ai essayé d'expliquer les avantages à séparer les compétences : maintenabilité, rapidité de développement, évolution illimitée, etc... Laisser les analystes extraire les données financières, les programmeurs créer un front-end moderne, et les designers web créer le design de l'application. Rien à faire.

      Des idées ?
  • # Generix

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


    Un concurrent à SAP est Générix et en plus c'est une boite française. http://www.generix.fr/fr/


    Donc il y a encore des éditeurs de logiciel en France ;)
    • [^] # Re: Generix

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Moui, mais faudrait se demander si les ERP ont un avenir, cf la réflexion de Louis Nauguès :
      http://nauges.typepad.com/my_weblog/2007/09/erp-une-hypothq.(...)

      Là où je les ai vu tourner, ces logiciels sont extrêmement problématique dans pas mal de cas, car il t'oblige de perdre en productivité pour assurer la cohérence des données.

      Donc SAP, j'y crois plus trop, surtout que c'est l'horreur à configurer ce truc.

      Le problème est qu'il n'y a rien en face : il faudrait des logiciels équipés d'IA capable de s'adapter au fonctionnement d'une boite dans le temps, tout en assurant la cohérence des données...

      « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • # re

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Nous aussi on est en conccurrence avec SAP pour notre ERP pme/pmi ( http://www.sis-log.com/erp.php ).

    Ceci dit il existe encore des editeurs de logiciels, on en fait partie, on edite des logiciels de gestion ainsi que notre propre librairie graphique de developpement basé sur le langage libre xharbour. ( http://ntk.sis-log.com/ )
    • [^] # Re: re

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Oui il existe des éditeurs de logiciel en France, mais dans les entreprises faisant un "gros" chiffre d'affaires, il ne reste plus que Dassault Systèmes
      . Par gros, je veux dire, plus de 1 milliard d'Euros de chiffre d'affaires/an.

      Il y a en ce domaine, une grosse différence entre la France et les Usa par exemple. Si tu prends les 40 plus grosses boites françaises, il n'y en a aucune qui a été créée "récemment", je veux dire qui a moins de 20 ou 30 ans. Aux US, tu as Google, Microsoft, Sun, Dell...
      Pourquoi les entreprises françaises ne réussissent pas à grossir ?

      Ca doit être un problème culturel.

      ウィズコロナ

      • [^] # Re: re

        Posté par  . Évalué à 3.

        Dassault Systèmes a moins de 30 ans et Microsoft a plus de 30 ans ;-)
        • [^] # Re: re

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ok pour Microsoft (32 ans), mais Dassault Systèmes ne fait pas partie du CAC40, des 40 plus grosses entreprises françaises.

          Et quel est l'âge moyen de ces 40 première entreprises ? une centaine d'années, surement pas 32 ans.
          Renault, Vivendi (l'ancienne Générale des eaux, Société Générale, Total (fusion de Total et Elf, entre autres) sont des "vieilles" entreprises.

          ウィズコロナ

          • [^] # Re: re

            Posté par  . Évalué à 1.

            Google, Sun et Dell ne sont pas dans le Dow Jones...
            • [^] # Re: re

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Oui mais ce sont des entreprises avec un énorme chiffre d'affaires et on a aucune boite informatique française équivalente.
              Quant à être côté au Nasdaq ou au Dow Jones quelle importance ?

              ウィズコロナ

      • [^] # Re: re

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Ca doit être un problème culturel.

        Je le pense. j'ai travaillé dans ans dans une PME de 50 personnes. Cette boite est un un des leaders mondiaux sur son marché et est à l'origine de nombreuses innovations dans son domaîne. Elle pose quelques brevets, assez régulièrement.

        Lorsque je suis arrivé, il venait de créer un service marketing à l'export, en plus de ce qu'il appelaient "Administration des ventes", ce qui signifiait qu'on attendait grosso modo que les clients appellent.

        Encore plus fort, on m'a expliqué en arrivant que l'entreprise vendait des quasi-prototype à ses client (normal, ya un bureau d'études pour ça, et c'est sa principale force : l'adaptibilité), dans une fourchette de prix de 5 000 à 400 000 ¤ et qu'ils ne savaient pas à combien ils margeaient dessus (!!). Le chef commercial, m'a un jour avoué un peu penaud "oh... On se doute..."
        Je leur ai donc écris un logiciel qui leur calcul ces fameux coûts.

        C'est très symptomatique des problèmes de beaucoup de PME françaises : on est très bon dans la conception, réalisation, fabrication, etc...
        Mais tout ce qui est commercial, marketing, etc... on est vraiment nul.

        Cette PME avait/a vraiment les moyens de grossir.

        « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

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