Il y a quelques années le président Macron avait fait beaucoup d'effets d'annonces, bruyamment relayées par les présidents d'universités et des établissements publiques dont le CNRS, sur les bourses d'accueil des scientifiques américains dont les fonds étaient déjà menacés par l'Agent Orange.
Et nous voilà cette année, après 3 coupes budgétaires en 5 mois, le fiasco annoncé des "Key Labs", en train d'essayer de nous auto-persuader qu'on va sauver le monde en accueillant les scientifiques états-uniens dissidents alors qu'on n'arrive même pas à offrir une perspective de carrière à nos meilleurs doctorant·e·s et postdocs, tandis que se poursuit l'hémorragie de moyens dans les niches fiscales et aides type "Crédit Impôts-Recherche", ainsi que les externalisations de missions vers le secteur privé, dont les prestations ne sont pas moins coûteuses ni plus performantes loin s'en faut, mais cela Madame Verdier-Molinié ne voudra jamais l'avouer car c'est son fond de commerce.
Ah mais on a les mêmes effets d'annonces du CNRS qui viennent de ressortir. En parallèle il y a des budgets qui ont subi des coupes assez claires. La question est, est-ce que le budget d'accueil des scientifiques étrangers sera à la hauteur (j'essaie de ne pas avoir mauvais esprit).
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
# souvenir du programme "Make our planet great again" (MOPGA pour les intimes)
Posté par bistouille . Évalué à 10 (+11/-0).
Il y a quelques années le président Macron avait fait beaucoup d'effets d'annonces, bruyamment relayées par les présidents d'universités et des établissements publiques dont le CNRS, sur les bourses d'accueil des scientifiques américains dont les fonds étaient déjà menacés par l'Agent Orange.
Et nous voilà cette année, après 3 coupes budgétaires en 5 mois, le fiasco annoncé des "Key Labs", en train d'essayer de nous auto-persuader qu'on va sauver le monde en accueillant les scientifiques états-uniens dissidents alors qu'on n'arrive même pas à offrir une perspective de carrière à nos meilleurs doctorant·e·s et postdocs, tandis que se poursuit l'hémorragie de moyens dans les niches fiscales et aides type "Crédit Impôts-Recherche", ainsi que les externalisations de missions vers le secteur privé, dont les prestations ne sont pas moins coûteuses ni plus performantes loin s'en faut, mais cela Madame Verdier-Molinié ne voudra jamais l'avouer car c'est son fond de commerce.
[^] # Re: souvenir du programme "Make our planet great again" (MOPGA pour les intimes)
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0).
Ah mais on a les mêmes effets d'annonces du CNRS qui viennent de ressortir. En parallèle il y a des budgets qui ont subi des coupes assez claires. La question est, est-ce que le budget d'accueil des scientifiques étrangers sera à la hauteur (j'essaie de ne pas avoir mauvais esprit).
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: souvenir du programme "Make our planet great again" (MOPGA pour les intimes)
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+0/-0).
Je me réponds : non ! 100 millions d’euros sont dégagés pour l’accueil des chercheurs et chercheuses étrangers, il s’en faut de 779 millions…
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
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