Journal SCO va-t-il manquer de fonds dans sa bataille contre la licence GPL ?

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19
avr.
2004
copier/coller de la news yahoo http://fr.news.yahoo.com/040419/7/3r52r.html(...)

Le fonds d’investissement américain Baystar réclame le remboursement des 20 millions de dollars qu’il a investis dans SCO. La Royal Bank of Canada envisage de faire de même avec sa mise de 30 millions. Motif: non-respect de certaines clauses du contrat.

SCO pourrait perdre l’appui de ses principaux bailleurs de fonds, indispensable dans sa tentative pour imposer une licence aux utilisateurs de logiciels à base du noyau Linux. Baystar, un fonds d’investissement américain, veut récupérer les 20 millions de dollars qu’il a investis dans la société en octobre dernier.

Une lettre réclamant le remboursement des 20.000 actions préférentielles SCO détenues par Baystar est parvenue jeudi dernier, à Lindon, au siège de la société dans l’Utah. Le fonds d’investissement affirme que SCO n’a pas respecté les clauses d’un échange de titres effectué en février 2004. Il lui reproche notamment son manque de transparence sur certaines garanties légales, ou sur les documents officiels en relation avec cet accord.

Ces accusations pourraient remettre en cause la totalité de la levée de fonds réalisée en octobre dernier par SCO. La Royal Bank of Canada (RBC) avait également investi 30 millions de dollars, aux côtés de Baystar, pour apporter un total de 50 millions à SCO. La somme devait lui permettre de financer son combat pour faire reconnaître ses droits de propriété intellectuelle sur le kernel Linux.

Baystar a investi dans SCO grâce à Microsoft

Rappelons qu’au printemps 2003, SCO a porté plainte contre IBM, qu'il accuse de s’être approprié la technologie Unix pour l’intégrer à ses propres systèmes d’exploitation GNU/Linux. Depuis, SCO use de tous les moyens pour faire invalider la licence GPL (*), et pour imposer le paiement de licences aux utilisateurs d’OS à base de noyau Linux. Il a dernièrement attaqué deux géants américains, le constructeur Daimler Chrysler et le détaillant Auto Zone, pour violation de ses droits de reproduction.

«Nous n’avons pas encore demandé de remboursement», nous a expliqué le porte-parole de RBC. «Nous examinons actuellement la situation, et nous prendrons une décision très rapidement.»

L’investissement réalisé par Baystar fait également l’objet d’une polémique depuis plusieurs semaines. Le fonds d’investissement a reconnu en mars avoir été mis en relation avec SCO grâce à l’intervention de Microsoft. De quoi apporter de l’eau au moulin des partisans du logiciel libre, qui crient au complot orchestré par la firme de Bill Gates depuis le début de l’affaire.

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