Je suis étudiant à l'UTBM (école d'ingénieur, <a>www.utbm.fr</a>). Un étudiant de l'école a écrit un texte intitulé "De l'utilisation des logiciels propriétaires dans l'enseignement public" (cf <a>la depeche LinuxFR</a>), texte que nous avons diffusé au sein de l'école, et distribué à tous les enseignants en informatique.
Suite à la publication de ce texte, nous avons effecuté des permanences dans l'école pendant environ deux semaines, afin d'informer sur la thématique du logiciel libre, et de mesurer la quantité de soutien apportée à notre action en faisant signer les personnes qui étaient d'accord. Nous avons recueilli en 2 semaines 73 signatures, sur un total de 1500 élèves (environ). Les élèves-ingénieurs semblent donc se désintéresser complètement de ce problème.
Qu'en est-il dans les autres écoles d'ingénieurs ? Quel est le degré d'utilisation de logiciels libres ? Les élèves sont-ils sensibilisés à ce problème ? Quel type d'action recommandez-vous de faire pour sensibiliser les gens ?
Le résumé complet des actions est disponible <a>ici</a>.
Journal Logiciel libre et enseignement public
11
jan.
2003
# Re: Logiciel libre et enseignement public
Posté par Thomas Petazzoni (site web personnel) . Évalué à 4.
La prochaine fois j'essaierai de faire mieux ;)
[^] # Re: Logiciel libre et enseignement public
Posté par Tof . Évalué à 1.
Perso j'ai mis plus de 6 mois pour comprendre ce qu'était le logiciel libre, alors que je bosse dans une boite qui l'utilise...
Et je n'ai vraiment réagi à ce qu'était palladium&co qu'après avoir lu la FAQ TCPA/Palladium ( http://www.lebars.org/sec/tcpa-faq.fr.html(...) )
A moins d'attacher les gens et de les forcer à lire ca, sous torture, je vois pas de solution...
[^] # Re: Logiciel libre et enseignement public
Posté par phq . Évalué à 4.
Si la personne n'a jamais pensé à l'informatique en terme de bon ou mauvais d'un point de vue éthique, dire que le logiciel libre c'est bien, et le proprio mauvais ne va AMHA pas faire grand effet. Il faut d'abord l'amener à se poser la question.
Je rappelle que RMS s'est vraiment lancé dans le logiciel libre après avoir eu des expériences frustrantes dues à l'utilisation de propriétaire (le coup de l'imprimante).
Aujourd'hui, les étudiants se copient et partagent leurs logiciels propriétaires sans scrupules, alors que c'est illégal. Il ne voient finalement peu de frustration à l'utilisation de proprio, et ne voient donc pas l'intérêt du libre. Toujours est-il qu'ils sont dans l'illégalité et qu'ils s'en moquent. C'est donc dur de les mettre en opposition aux propriétaires.
A mon avis, si les éditeurs de logiciels proprio avaient une politique anti-copie plus ferme, les gens verraient beaucoup plus l'intérêt du libre.
# Re: Logiciel libre et enseignement public
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
De toutes les manières : en écrivant des fictions, des mises en perspectives (exemples), en écrivant précisement pour les férus de téchniques,...
Il faut attaquer par tous les bouts. Selon les préoccupations des personnes, cela prends par des cotés différents.
Pour faire tester des réfractaires, la knoppix (voire demolinux ou autre) permet de tester linux depuis le CD sans rien installer. www.gnuwin.org permet de faire connaitre des programmes majeurs qui sont porter sous linus (gimp, emacs, gcc, ...).
Beaucoup dénigre le portage d'application mais je verrais bien une debian/win32. Passer de windows à linux serait bien plus facile.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Logiciel libre et enseignement public
Posté par Thomas Petazzoni (site web personnel) . Évalué à 1.
Tout à fait d'accord, et je pense que c'est ce que nous essayons de faire. Organiser une permanence tous les midis pendant 2 semaines, je pense que c'est quand même une preuve de notre volonté d'informer et d'expliquer, non ?
L'idée d'écrire des fictions est intéressante (personnellement j'aime bien), mais souvent les gens se braquent en parlant de délire de science-fiction complètement décalé de la réalité, car ils ne connaissent rien du tout aux problèmes de DMCA/EUCD, aux problèmes de brevets, aux problèmes de TCPA/Palladium et autres. Forcement, sur ce point là, l'industrie et son marketing est contre nous : elle tente de brouiller les idées pour que personne ne comprenne.
Pour faire tester des réfractaires, la knoppix (voire demolinux ou autre) permet de tester linux depuis le CD sans rien installer. www.gnuwin.org permet de faire connaitre des programmes majeurs qui sont porter sous linus (gimp, emacs, gcc, ...).
Personnellement, je ne suis pas convaincu de l'utilité de Knoppix pour faire découvrir Linux. Le mec va lancer le truc, faire ouais c'est cool, et alors ? Et va rebooter, et terminé. C'est une démo (c'est marqué dedans), on teste puis on s'en va. Je pense que d'un point de vue technique (sans parler des apports ethiques et moraux), la puissance et l'efficacité d'un système Linux ne se ressent qu'après un apprentissage qui demande un peu d'investissement temps, et l'utilisation d'une vraie distribution. Ex : apt-get, tout le monde est fan a la première utilisation !
Je préfère le concept de GNUWin : permettre une transition douce en utilisant peu à peu des outils libres.
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