Je me suis rendu compte récemment que les faits marquants en informatique semblaient se produire selon un rythme de quatre ans – du moins pour les points qui me concernent.
1988 : c’est la première année où j’ai pu démarrer un projet sous Unix chez un client (c’était du SPIX, sur un Bull Questar 700). Auparavant, on était encore dans les années sombres du magma originel, avec des ordinateurs (gros, minis ou micros) qui avaient chacun leur système propriétaire, et là, on pouvait enfin parler de rationalisation et de portabilité ! On ne parlait pas encore de logiciels libres, mais on récupérait les sources de Kermit sur bandes magnétiques auprès de l’IFP pour le compiler sur tout ce qui nous tombait sous la main. Un avenir radieux s’ouvrait pour la profession…
1992 : pour moi, ce fut le début du client/serveur. J’y croyais dur comme fer, sauf que j’avais tout misé sur OS/2 – même si à l’époque IBM était l’ogre à abattre – et NSDK qui permettait de développer proprement en C… et je n’avais pas imaginé un instant que cette #$*! de MS-Win 3.1, avec ses L4G dérivés du Basic, arriverait à s’imposer ! Ceci dit, OSEF, on avait toujours de l’UNIX sur nos serveurs. Et ce fut aussi mes premiers contacts avec le réseau (les BBS avec le modem du Minitel !), puis avec Internet, par courrier électronique (qui se souvient de Tourbus ?), sans avoir vraiment conscience de ce que ça allait apporter.
1996 : là, ce fut le décollage d’internet, au détriment des Compuserve, AOL et autres réseaux fermés. Professionnellement, c’était toujours le règne du client/serveur, qui permettaient à nos serveurs sous UNIX de remplacer de plus en plus les gros systèmes, mais le potentiel du net m’a surtout permis de développer ma « veille technologique » personnelle : accès à Usenet et aux listes de diffusion, découvertes des logiciels libres (dont Linux et les BSD), création de ma première clef PGP, réseautage, apprentissage du HTML de l’époque et de PHP-FI chez Altern, diffusion de mes créations logicielles, etc.
2000 : ayant eu la chance de me tenir toujours suffisamment éloigné du COBOL et des gros systèmes, je n’ai pas été traumatisé par le bug de l’an 2000 (FEAR !!!). Au boulot, le client/serveur commençait à se ringardiser, et à être remplacé de plus en plus par des « applis web » en Java ou en PHP. Ceci dit, OSEF, on avait toujours de l’UNIX sur nos serveurs, avec les premières apparitions de Linux et la dissémination de logiciels libres, même chez des clients conservateurs. Et à titre personnel, c’était décidé, pour moi, ça serait FreeBSD.
2004 : à vrai dire, j’en parle uniquement parce que j’ai annoncé un rythme de 4 ans, mais je ne me souviens de rien de spécial cette année là, si ce n’est la suite logique des années précédentes : Java et PHP partout, toujours de l’UNIX sur les serveurs (What else?), avec de plus de plus de Linux. Pour être honnête, il faut tout de même noter que les interfaces web sont devenues de plus en plus fouillées, et qu’elles n’ont plus grand-chose à voir avec les simples formulaires d’il y a quatre ans, malgré la forte résistance imposée par cette vérole de MS-IE 6.
2008 : c’était toujours le règne des applis web en Java ou en PHP, mais aussi l’apparition d’alternatives crédibles (Python ou Ruby). Et bien sûr, il faut noter que les méthodes de développement ont bien évolué depuis 2000 : utilisation systématique de cadriciels (frameworks), de feuilles de styles, méthodologie MVC, Eclipse (ou autres), etc. mais tout ceci s’est fait progressivement. Par contre, il me semble bien que c’est en 2008 qu’on a vu la généralisation d’outils de gestion de version (CVS, puis SVN, puis …) chez le développeur Lambda, tandis que jusqu’alors ceux qui en utilisaient étaient plutôt vus comme des nerds. Ceci dit, OSEF, on avait toujours de l’UNIX sur nos serveurs.
2012 : auparavant, les applications pour mobiles étaient écrites par des amateurs ou des boîtes spécialisées ; en 2012, c’est l’explosion : toutes les sociétés d’informatiques, même les plus classiques s’y mettent ! Et c’est sans doute la fin des UNIX propriétaires : qui irait déployer de l’AIX, du Solaris ou de l’HP-UX ? (sauf raison de compatibilité / historique). Ceci dit, j’écris toujours des scripts shells ou awk, comme en 2008…
2016 : arrivée de Hurd sur les tablettes ?
Bon, comme annoncé dans le titre, ce ne sont que les dates observées dans mon environnement, et selon que vous aurez baigné dans un contexte plus en pointe ou au contraire plus timide, elles peuvent varier beaucoup, et surtout c’est très subjectif, et les faits que vous considérez comme marquant peuvent être très différents.
# Interressant
Posté par robin . Évalué à 10.
Étant encore jeune, je trouve très interressant ce genre de retour d'expérience. J'ai découvert avec un regard d'enfant l'informatique en 1996 et je trouve toujours génial de voir à quel point cette science à évolué.
Merci.
bépo powered
# Unix propriétaires
Posté par Sygne (site web personnel) . Évalué à 5.
Quel unix ? Pour servir quoi ? Chez qui ?
Je me suis toujours demandé quelles boites avaient utilisé des unix propriétaires en france et pour quoi faire.
Pareil, je suis toujours en train de me demander s'il y a encore en france des boites qui utilisent des unix propriétaires et pour quoi faire.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Thierry Thomas (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Pendant longtemps, on ne voyait guère que des UNIX propriétaires, et en fait, ils ne faisaient rien de plus que ce font les systèmes libres actuels, c.à d. potentiellement tout ce qu’on trouve sur serveur. Dans les entreprises que j’ai fréquentées, ça veut dire essentiellement serveurs de données (SGBD ou fichiers), serveurs applicatifs web (Apache + Tomcat ou WebLogic ou autres), serveurs applicatifs pour des batches, serveurs ftp, serveurs de sauvegarde, messagerie, LDAP, etc.
Je me souviens aussi d’une période où l’on croisait des serveurs graphiques auxquels étaient connectés des terminaux X ou des stations de travail, à l’époque du client/serveur, mais ça ne s’est pas imposé.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 5.
Pas vrai pour les stations SGI… On les trouvait pour faire de la CAO car la 3D marchait dessus et rarement ailleurs aussi bien. Pas pour rien qu'OpenGL soit la suite de GL, le tout fait par SGI.
A l'époque, tous les logiciels de CAO et de calcul été développé et tournait sous SGI, sauf Catia qui l'était sous l'UNIX d'IBM… Malheureusement, ils ont été portés sous Windows et non sous Linux. On le les trouve pas sous Linux ou alors avec des portages plus que foireux (regarder le nombre de binaire PE32 dans une installation Ansys par exemple !).
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Ecran Plat (site web personnel) . Évalué à 3.
Des iseries (as-400) j'en ai deux
$! sous ma responsabilité (ils ont trois ans et nous les remplaçont l'année prochaine car le leasing arrive à échéance). ils sont posix, par contre le shell est bizzare (par exemple pour faire un ps aux, on tape wrkactjob) .
Par contre que c'est stable, on fait tourner dessus l'erp de la boite avec de grosse base de donnée et ça tient la route.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Kerro . Évalué à 1.
Pareil que n'importe quel Linux qu'on ne bricole pas tous les 2 jours.
Pareil que du Windows aussi. J'ai eu à faire tourner un ERP avec une base de plus de 30 Go, et avec plusieurs millions de requêtes par jour sur un Windows 2003. Jamais un pépin.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Jiel (site web personnel) . Évalué à 3.
Je n'ai pas la même expérience de Windows 2003. De nombreuses applications tierces installés sur les serveurs (typiquement l'antivirus) arrivaient à rendre le système complétement instable au bout d'un moment, occasionnant des crashs du serveur complet.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Michaël (site web personnel) . Évalué à 3.
Une raison bête est la compatibilité: porter une application, ne serait-ce qu'un shell script, d'un Unix vers un autre est une tâche complexe. Si en plus il s'agit d'une version très particulière d'Unix pour laquelle on ne trouve pas de spécialiste à tous les coins de rue, on se retrouve avec un tas de raisons pratiques pour ne rien faire!
(Bien que le userland soit basé sur FreeBSD, on peut problablement classer Mac OS X comme un Unix propriétaire — mais ce n'est probablement pas celui auquel on pense le plus!)
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Sygne (site web personnel) . Évalué à 1.
à vous écouter tous les trois (Thierry Thomas, Ecran Plat, Michaël), il y avait de l'unix partout, et il y en a encore. Je dois donc être aveugle pour n'en avoir jamais vu. Et je dois être sourd pour n'en avoir jamais entendu parler.
Venons-en aux faits s'il vous plaît: Si demain je veux voir un (vieil) unix propriétaire toujours en service, je vais où ? À la sncf ? À la poste ? À la caisse de carrefour ?
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Michaël (site web personnel) . Évalué à 6.
Le monde est grand. Il paraît qu'en Amérique du Sud OS/2 est toujours relativement populaire dans certaines industries. C'est le genre de chose dont on entend pas forcément parler.
Dans n'importe quelle grosse organisation qui existe depuis plus de 20 ans? Dans certaines banques par exemple on utilise toujours SUN Solaris. :)
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par groumly . Évalué à 2. Dernière modification le 12 novembre 2013 à 05:10.
Le dernier (et seul en fait) sun os que j'ai vu c'etait chez des miloufs, dans un truc relativement haute securite (genre de mini bunker avec 2 guardes a passer), un truc de simulation numerique (de sombres histoire de missiles anti anti missiles ou un truc du genre). Il trainait a cote de l'aix tellement vieux que la version de java la plus recente installable etait java 1.3 (la ouache, ca nous rajeunit pas tout ca…).
C'etait une vieille brouette qui se faisait mettre la tannee par ma machine de stagiaire (i.e. pas un foudre de guerre meme pour l'epoque, et c'etait ya dix ans), tout ceux qui bossaient dessus haissaient cette machine, a commencer par moi, mais vu le niveau de securite du machin, il fallait probablement 2 kilos de paperasse en 4 exemplaires rien que pour changer une souris, alors ils faisaient avec je pense.
Je suis sur que la machine est toujours la bas (et ptetre meme que le code perrave que j'avais ecrit ya 10 ans tourne toujours dessus).
Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par lasher . Évalué à 3.
Ou bien ils n'avaient plus le code source de l'application de simulation. Ce n'est pas complètement une blague : c'est vraiment arrivé dans des endroits très, très sécurisés…
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Sygne (site web personnel) . Évalué à 2.
Et d'une manière générale, vous en pensez quoi de ces unix propriétaires ?
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Jiel (site web personnel) . Évalué à 2.
Pour AIX, pas très configurable, pas les commandes GNU présentes de base. Mais très solide et stable. Vraiment très stable, on n'a jamais aucun souci dû au système.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Blackknight (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
Solaris est assez sympa même si j'ai toujours un mal de chien à me faire aux noms de device :D
Mais il y a des trucs assez puissants, notamment pour la gestion des ressources (voir ça) et puis il y a aussi eu ZFS :)
Comme pour AIX, c'est stable. Tellement stable que j'ai une bécane qui a fonctionné 24/24 pendant des années sans planter alors qu'elle avait un disque un poil grippé, ce dont je me suis rendu compte quand il a fallu la redémarrer à cause de travaux sur l'installation électrique :D
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Christophe Chailloleau-Leclerc . Évalué à 6.
Euh, chez tous mes clients depuis 15 ans (principalement dans le domaine aéronautique) ?
AIX, Solaris, je n'ai bossé que là-dessus depuis 1999 à peu près, vu que l'année d'avant, je faisais du COBOL sur gros système pour le passage à l'an 2000 (et à l'Euro, aussi) !
Un exemple d'utilisation courant : stations CAO CATIA (des milliers de postes, presque exclusivement sous AIX pour ceux que j'ai vu pendant de nombreuses années). Si tu veux en voir, essayes de visiter un bureau d'étude d'une grosse industrie qui a quelques années derrière elle (aéronautique, automobile, …).
Question : pourquoi il faudrait que ce soit vieux ? De nouvelles versions sortent régulièrement, encore aujourd'hui…
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par woopla . Évalué à 4.
Tiens c'est marrant ça, je pensais que vu l'évolution de Linux ces dernières années, la CAO mécanique était passée sur celui-ci, plutôt que de rester sur AIX ou Solaris.
Pour mon domaine, la CAO (micro-)électronique, c'est du Linux partout. On supportait Solaris SPARC jusque début 2012, mais depuis, seul Linux est supporté. Et c'est pas seulement ma boîte, c'est pareil pour toutes les boîtes du secteur.
Quand je dis Linux, c'est au choix RHEL ou Suse, les deux seuls Linux avec du support pro fourni par la distrib' directement. Ubuntu c'est pas vraiment ça dans le vrai monde ;)
D'ailleurs c'est simple, le EDA Consortium (le forum des boîtes du domaine) ne parle que de deux OS: Windows 64 bits et Linux 64 bits: http://www.edac.org/initiatives/committees/interoperability
Et de ce que j'en vois, le support de Windows c'est surtout pour faire du PCB. Côté conception des puces, on ne connait pas autre chose que Linux.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Jiel (site web personnel) . Évalué à 3.
Pareil dans l'énergie, massivement AIX, en particulier pour héberger des SGBD ou des serveurs d'applications. AIX est utilisé depuis longtemps et comme il tourne bien, il n'y a pas grand monde de motivé pour le remplacer (le coût des licences est négligeable par rapport au coup du matériel et des services). Par contre Solaris a tendance à disparaître et être remplacé par du Red Hat.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par rewind (Mastodon) . Évalué à 4.
Tu vas chez Renault, dans un magasin de pièces détachées, à l'époque où j'y ai travaillé, tout était géré avec un gros serveur à Paris sous HP-UX, et là où j'étais, on avait des terminaux, soit logiciel (pour les gestionnaires du magasin), soit de vrais terminaux dans le magasin lui-même. C'était fun, tu pouvais taper sur le clavier et c'était tellement lent que le texte s'affichait au fur et à mesure. Et ça marchait aussi pour les commandes à envoyer via des touches. Du coup, tous ceux qui étaient habitué faisait tout à l'aveugle et attendait que ce soit fini pour faire une autre chose.
Bon, ça fait un moment, donc je ne sais pas si c'est toujours en place mais ça ne m'étonnerait pas que ça soit resté à peu près tel quel.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Thierry Thomas (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ben… il y en a (encore) chez presque tous mes clients – il y a sans doute un rapport avec mon CV…
Une de mes occupations actuelles est d’ailleurs justement de faire migrer un lot de serveurs HP-UX (Itanium) vers des serveurs Linux, chez une grosse PME dans le domaine de l'équipement sportif.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Blackknight (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.
Pareil que les autres, dans l'aéronautique, j'ai encore trois Solaris, deux 9 et un 10 sur lesquels on fait encore des dev.
Il traîne aussi du AIX, du Tru64 et de l' Irix sur certains autres projets.
Mais globalement, les nouveaux Unix sont de plus en plus souvent des Linux… Enfin, on installe encore des Unix vu que j'ai quand même réussi à monter un serveur FreeBSD :)
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par ut0mt8 (site web personnel) . Évalué à 1.
N'importe quel boite du CAC40. Les banques, FT, les assurances, les sociétés pétrolières, les caisses de retraites, l'administration, etc…
Ceci dit Linux a gagné énormément de terrain. Hp-UX est quasi mort, faute de nouveau hardware. Solaris a bien baissé, car Linux est sur le même segment. Quant à AIX il stagne, et même eu un petit regain de forme.
En revanche dans les petites sociétés c'est beaucoup plus rare, et à mon sens il n'existe pas de très bonnes raisons à débuter une nouvelle activité/application sur de l'Unix propriétaire.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par ekyo . Évalué à 6.
Chez mon client actuel, un établissement bancaire au nom rural, c'est très courant : AIX partout et Linux en embuscade.
Dans le domaine du transport ferroviaire idem, surtout que la société de transport en question a signé un contrat croisé avec BugBlue qui lui assure une très forte présence hard et soft.
Itoo chez les oranges, on trouve plein d'AIX et de plus en plus de Linux.
etc etc.
De ce que j'ai pu constater HP-UX a presque totalement disparu, Solaris est en bonne voie pour le rejoindre depuis le rachat par Oracle, AIX est toujours présent. Et Linux RHEL monte les marches petit à petit…
Windows Server ? Je peux pas vous dire, c'est quoi ?
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par Jiel (site web personnel) . Évalué à 3.
Exactement de même. Le nombre de serveurs Windows (largement minoritaires) a tendance a rester stable et ils sont utilisés sur des applications non critiques. Debian est utilisé pour certains projets spécifiques.
[^] # Re: Unix propriétaires
Posté par mornik . Évalué à 3.
HP-UX en mode récent et très gros bourrin (genre 26 cpu et >500go de ram).
La couche de virtualisation est à des années lumière de ce que tu trouves sous linux. Et je parle d'avance.
Des IBM tu dois en avoir dans toutes les assurances, et on parle pas de base de 30Go mais plutot de cluster Oracle avec des (oui des) bases de plusieurs terra.
Ces unix sont robustes et fiables, mais souffrent au niveau outils (pas gnu, un svn qui merde etc…). Et souvent aussi, leurs admins ne connaissent pas Linux/BSD et les outils magiques qui les accompagnes :'(
# On dirait une réunion d'ancien combattants :)
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 6.
Ah nostalgie quand tu nous tient :)
J'aimerais insister sur un point que vous avez tous oublié : le cablage
Fin des années 80 (j'ai commencé en 1986) c'était le règne des câbles RS232 et parallèles vous vous souvenez de ce fouillis immonde derrière les serveurs pour relier les périphériques ? car un terminal c'était un périphérique ! et donc un câble.
Gérer des masses d'utilisateurs c'était aussi gérer du câblage des concentrateurs des protocoles avec des noms bizarres et des technologies pas toujours au point.
et sujettes à qui proquo => Un collègue avait demandé tout naturellement à un utilisateur quand il pourrait connecter des terminaux, une grappe, sur un site appelé Voglans …(il faut le dire à voix haute pour comprendre la subtilité de la chose :) )
Maintenant : tout passe dans un seul fil !, que l'on peut acheter chez carouf , et encore on peut s'en passer avec le WIFI, si c'est pas de l'évolution …
Si vous cherchez des unix propriétaires : cherchez du coté des ERP. certaines entreprise ont besoin de la puissance des Processeurs Power et de la stabilité d'AIX car des que vous avez 3000 utilisateurs répartis sur 23 fuseaux horaires, cela ne s'arrêtent jamais.
Et bien sur une base de données Oracle à l'époque de 800 Go (juste pour les données de l'ERP !).
Quelqu'un connait les environnements boursiers haute fréquence (EuroNext Nasdaq etc …) juste pour donner les chiffres que cela représente à l'heure en terme de transactions / de volume de données / d'utilisateurs cela doit être impressionnant.
# mémoire
Posté par Patrick Lamaizière (site web personnel) . Évalué à 3.
Oh quand même ! FreeBSD 5.2 en janvier 2004 et 5.2.1 en février.
C'était les premières versions de 5 a touner correctement chez moi, un grand pas en avant.
les pixels au peuple !
[^] # Re: mémoire
Posté par ut0mt8 (site web personnel) . Évalué à 0.
Ouais alors la release 5 c'est pas un grand souvenir. Autant la 3, la 4 c'était stable, beau, autant à partir de la 5 ça a commencé à merdoyer, suite au changement SMP, et la qualité des ports qui s'est dégradé. Heureusement la situation commence a enfin s'améliorer a la release 10 devrait être de la bombe :)
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