• # Le bon chasseur et le mauvais chasseur

    Posté par  . Évalué à 4.

    Une plus grande rigueur est attendue au niveau des investigations menées.

    Je leur conseille de ne pas être trop rigoureux non plus :-)

    De toutes manières, les fidèles n'en ont jamais rien eu à faire ni de la crédibilité des phénomènes, ni des analyses du Vatican.

    • [^] # Re: Le bon chasseur et le mauvais chasseur

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

      L'information importante c'est surtout de voir le poids que prend l'informatique et son influence partout. Il y aurait une étude intéressante à faire d'ailleurs sur l'évolution des procédures de l'église catholique en fonction de celle des connaissances scientifiques et des changements technologiques.

      Si l'informatique et ses algorithmes s'immiscent y compris dans la religion (et je ne parle pas des moyens de communication), il serait largement temps que la branche informatique se fasse une déontologie et une éthique. Parce qu'elle est vraiment partout. Les informaticiens et les informaticiennes devraient s'en préoccuper plus généralement au lieu de continuer à rester dans leur tour d'ivoire. Pour l'instant seule une petite minorité des professionnels du secteur s'en préoccupe, ce n'est ni normal, ni suffisant.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Le bon chasseur et le mauvais chasseur

        Posté par  . Évalué à 3.

        Très bonne remarque.

        Je me considère comme informaticien développeur anti-techno.

        Mais en fait, ce n'est pas moi qui décide des fonctionnalités à prioriser, de fixer des bugs, de faire du code pour le long terme, etc. C'est la personne qui me donne mon argent.

        J'ai une légère marge de manœuvre en travaillant en "temps masqué" (c'est à dire faire du travail non dit, en faisant croire qu'un autre problème me prends plus de temps que prévu).

      • [^] # Re: Le bon chasseur et le mauvais chasseur

        Posté par  . Évalué à 2.

        Est-ce que c'est vraiment à la "branche informatique" de se faire une déontologie et une éthique ?
        Est-ce que c'est vraiment opportun de développer une une déontologie et une éthique propre à la "branche informatique" ?

        D'abord, et c'est le principal, me semble-t-il, si les conséquences de leurs activités touchent l'ensemble de la société, c'est la société qui doit réglementer, et pas les informaticiens.

        De plus, comme le souligne alkino, le plus souvent, ce n'est pas le travailleur de la "branche informatique" lui-même qui fait le choix de son activité selon ses conceptions éthiques (même si ça peut exister) mais plutôt la logique de la recherche du profit - de son patron.

        Dit autrement : mettre en place une déontologie qui devrait être suivie par les salariés de la "branche informatique" me semble être une mauvaise piste parce que ça serait faire reposer la responsabilité de son activité sur le salarié qui n'en décide pas, à moins bien sûr que le salarié puisse, à supposer qu'il en ait envie, se prévaloir en pratique de ce code de déontologie, c'est à dire en tenant compte en plus du rapport de force qu'il entretient avec son employeur pour pouvoir refuser tel ou tel développement. Ça me semble assez peu réaliste.

        Et au fond, est-ce qu'il y a vraiment matière à faire un cas particulier de la "branche informatique" ? N'est-ce pas la même problématique quelle que soit la branche ? L'intérêt commun qui passe après l'intérêt particulier de qui va tirer profit d'un travail donné, entraînant des conséquences néfastes sur l'ensemble de la société, ça existe dans absolument tous les secteurs "dans lesquels règnent les conditions modernes de production".

        • [^] # Re: Le bon chasseur et le mauvais chasseur

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 26 mai 2024 à 19:25.

          Les journalistes, les professions médicales, les experts-comptables, etc. ont des des codes de déontologie propres à leur branches. Il n'y a aucune raison qu'il n'en soit pas de même en informatique.

          Par ailleurs, c'est sans doute moins le cas actuellement, mais la profession manque de personnes, donc ce sont les salariés qui ont le pouvoir (si ça ne me va pas je me tire ailleurs).

          Et enfin, il y a un truc appelé syndicat.

          Tout ça pour dire que c'est d'abord une absence de volonté plutôt qu'une impossibilité de faire. Si, d'ailleurs, il y avait une réelle volonté, je pense que cela existerait depuis longtemps et de façon internationale.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

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