C'est aussi écrit (mais en anglais donc ca le fait moins) dans le livre qui parle de lui, Free as in Freedom ; il ne la ressort donc pas que quand il parle à des francais :-)
K : Si des logiciels comme Apache peuvent-être libres car les entreprises vendent du support technique et ainsi gagnent de l'argent, qu'en est-il des jeux vidéo ? Un éditeur de jeux ne peut pas vendre de support. Pensez-vous alors qu'il n'y a pas de place pour les entreprises de jeux vidéo dans le monde des logiciels ?
RMS : Peut-être que les utilisateurs peuvent rassembler de l'argent pour payer un groupe de développeurs. Au fur et à mesure que le nombre d'utilisateurs du Monde Libre augmente, ce procédé deviendra de plus en plus possible.
"Allô Richard ? ici la Terre !"
J'ai beaucoup de respect pour RMS, mais des fois je crois qu'il a un peu trop confiance en l'être humain (Pas comme M. Eddy ;-) ). A la limite il serait possible d'avoir un moteur de jeu libre ou open-source, avec un contenu propriétaire.
Que des codeurs mettent leur programme en GPL c'est courant, mais je vois moins bien les graphistes et les sound-designers bosser à l'oeil... Comme on l'a dit plus haut, contenu propriétaire avec moteur libre semble être la solution la plus réalisable actuellement
http://arkhart.nekeme.net/(...) <-- jeu libre, moteur libre, donnes libres... a terme bien sur :)
des initiatives de ce genre ca existe. par contre effectivement je vois mal des entreprises faire ca, mais qui sait...
a la fac de génie, si quelques personne d'infos sont d'accord avec le principe de la GPL et du partage, tout le reste est "c'est à moi, je garde!"
un artiste ne veut rien savoir de donner son travail, pas plus que quelqu'un la shématique de son circuit
l informatique est vraiment a part pour ca
je trouve RMS un *********(mettre votre insulte favorite), mais je dois tout de même le remercier chaleureusement pour le mouvement de partage qu'il à amorcer en informatique, parce que sinon....
le remercier chaleureusement pour le mouvement de partage qu'il à amorcer en informatique
Je ne pense qu'il l'ai amorcé, vu que comme il le dit lui même, ça existait plus ou moins depuis le début. Il a surtout fait la promo/défense du libre quand a commencé à arriver en masse la logique propriétaire. Il a aussi formalisé le concept en rédigeant les 4 libertés et la GPL (avec d'autres) et montré qu'on pouvait en vivre (même si ce n'est pas facile) malgré la généralisation du propriétaire. Dans un sens il a fait ce qui se passe dans le logiciel: repris et affiné les idées des autres en les retravaillant, en y incluant les siennes et il a redistribué le tout aux autres.
En gros, il a semé le germe de la 'fédération' du mouvement en créant la FSF et en donnant une réalité 'physique' au logiciel libre par le biais de définitions et il a appliqué ces principes pour montrer que c'était viable, et ça ce n'est pas rien.
Sans ce type de personnage et les fondations qui vont avec, quels seraient les représentants et défenseurs du libre sinon quelques personnages isolés ?
</l'histoire selon moi> :)
il faut aussi voir que le monde du jeu évolue avec les joueurs. De plus en plus de "hardcore gamers" comme disent les journaux participent à la partie graphique de leur jeu - dans les limites qui sont imposés par les architectures des jeux. Qui d'une texture, d'un modèle d'avion, d'un site internet consacré à un "clan", etc... aujourd'hui autour de moteur de jeu propriétaires pour la plupart avec des outils propriétaires (GMax par exemple).
Donc le modèle libre : un moteur de jeu et les ajouts par les utilisateurs joueurs qui s'investissent dans le développement du jeu semble fonctionner dans l'avenir.
La question qui se pose ensuite est : où est l'argent dans tout ça ? Et bien comme dans le cas du LL, ce qui reste une donné financière incomprésible c'est le matériel. Donc génération de bénéfice par les sociétés qui louent de la bande passante et des serveurs en premier lieu. En même temps les outils peuvent être accessibles à tous. En second position dans la génération de sous-sous, le conseil, la prestation, l'espertise...
Le jeu peut s'inscrire dans le monde du libre (à condition évidemment que le monde du libre puisse survivre aux brevets et consors) si il continue dans cette voie déjà bien amorcée.
A la limite il serait possible d'avoir un moteur de jeu libre ou open-source, avec un contenu propriétaire.
Je ne vois pas en quoi cela empéche un jeu 100% libre.
Si une boite (ou une personne, un groupe de personne...) décide de faire un moteur de jeu libre, cela signifie que d'autres peuvent utiliser ce moteur et y mettre leurs propres graphismes, musiques... Pour l'instant, le jeu libre est rare, mais en mettant en commun art-libre et soft libre, il est tout à fait concevable de faire un jeu libre.
Pourquoi la libération du logiciel serait-elle la seule libération?
Pourquoi la libération du logiciel serait-elle la seule libération?
Parce que le but d'une boîte qui conçoit un jeu c'est de faire de l'argent. Avec un moteur libre et un contenu propriétaire, c'est possible. Si tout est libre ça me paraît difficile, car comme l'a dit l'auteur de koudou.org, les sociétés qui développent des jeux vidéos ne vendent pas de service.
On pourrait imaginer une double licence façon Qt : ceux qui veulent développer un jeu libre à partir du moteur le peuvent, de cette manière la boîte obtient pas mal de bug fix. Ceux qui veulent faire un jeu propriétaire payent des licences développeurs.
d'un autre cote, le contenu libre n'apporte rien cote bugfixes... :)
moi la question que je me pose c'est pas si c'est possible de faire un jeu libre, donnes comprises, pour une entreprise, mais c'est plutout pourquoi elle le ferait. mettre du code source en libre, un decideur peut voir l'interet. les donnees cest beaucoup moins sur...
cela dit, ce n'est pas parceque les entreprises ne s'interessent pas au jeu libre qu'il ne faut pas s'y interesser nous... on les a pas attendues de toutes facons :)
d'un autre cote, le contenu libre n'apporte rien cote bugfixes... :)
moi la question que je me pose c'est pas si c'est possible de faire un jeu libre, donnes comprises, pour une entreprise, mais c'est plutout pourquoi elle le ferait. mettre du code source en libre, un decideur peut voir l'interet. les donnees cest beaucoup moins sur...
Toutafé ! Pour qu'une boîte fasse du libre, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Avec un moteur libre, on obtient des bug fix, voire des portages sur d'autres architectures si le code n'est pas trop spécifique. J'imagine qu'il y a un paquet de jeux qui pourraient être développés avec la SDL et à ce moment là, si le moteur est libre, il y aura sûrement quelqu'un sous Mac, GNU/Linux, BSD ou BeOS pour recompiler la chose et proposer une version pour son archi préférée.
la boîte obtient pas mal de bug fix. Ceux qui veulent faire un jeu propriétaire payent des licences développeurs.
Personnellement, je n'aurais pas la conscience tranquille si je permettais de faire du proprio avec un truc auquel d'autres que moi ont contribué. D'ailleurs je me demanderais dans quelle mesure j'en ai le droit s'ils ne m'ont pas abandonné leurs droits sur leurs patches.
Personnellement, je n'aurais pas la conscience tranquille si je permettais de faire du proprio avec un truc auquel d'autres que moi ont contribué.
Ah là, je peux pas dire, chacun sa conscience :-)
D'ailleurs je me demanderais dans quelle mesure j'en ai le droit s'ils ne m'ont pas abandonné leurs droits sur leurs patches.
Si je continue mon exemple sur Qt, il me semble que les développeurs KDE proposent régulièrement des corrections de bugs, qui sont donc intégrés dans Qt et redistribués dans la version GPL et dans la version propriétaire. Je ne sais pas comment ça se passe au niveau des droits, mais j'imagine qu'effectivement les dév de KDE doivent autoriser l'inclusion de leur correction dans du code propriétaire ou alors céder leurs droits.
Il ne s'agit pas de croire ou ne pas en l'homme, mais de trouver des alternatives à un système que ne convient pas.
Tout travail mérite salaire. A partir de là, il nous faut réfléchir sur comment appliquer ça de manière attractive dans tous les domaines.
Il n'y a rien d'extraordinaire dans ce dont parle Richard. Nous vivons aujourd'hui dans un système absurde et injuste. C'est indigne de cela même qui nous rend si fière. De par le monde et sous diverse forme, les hommes trépignent d'impatience et réclament le changement, l'évolution.
Croire en l'homme, c'est avant tout se libérer des chaînes idéologiques. Si tu pense que la nature de l'homme est belliqueuse par exemple, je t'invite à chercher de l'information sur les pyramides de Caral.
Depuis toujours nous payons pour la construction d'édifices, même publiques !
J'ai besoin d'un correcteur grammatical pour OpenOffice.org. Je suis près à y participer de 100euro (tellement c'est important pour moi ;). Qui d'autre ?
J'ai envie d'un bon quake-like sous GNU/Linux/OpenGL. Je suis près à participer de 50euro. Qui d'autre ?
Et si moi, je ne suis pas doué pour le travail intellectuel, et bien je construirais des maison, des routes ou je ferez du pain pour gagner cet argent !
A combien s'élèvera la somme des participations de par le monde à tel ou tel projet ?
Il faut organiser cela. Il faut créer l'alternative !
Je ne vois pas trop la difference avec le systeme actuel. Tu paies des developpeurs pour qu'ils fassent des jeux, et toi tu es paye pour faire du pain parce-que c'est ton metier et pas le leur. Explique-moi la partie revolutionnaire de ton systeme.
Ici, il s'agira de participer financièrement à la conception de quelques chose de nouveau dont tout le monde pourra profiter. Imagine que par un miracle quelconque on puisse multiplier les pains à l'infini. L'idée serait de participer financièrement à l'élaboration d'une nouvelle recette de pain.
Mais là, quand je dis que s'il s'avère que je ne suis pas doué pour participer aux travaux exclusivement intellectuels, je participerais à quelques travaux manuels, je cherche à signifier que l'un et l'autre auront la même valeur. Actuellement, c'est très aléatoire (contextes, opportunité, etc. ; certaines sont milliardaires et d'autres restent inconnus et meurent de faim, clochard) pour le travail intellectuel, et les travaux manuels sont souvent dénigrés, nivelés vers le bas.
Je peu comprendre que l'on ai tendance à valoriser d'avantage le travail intellectuel car de là vient "le progrès"(c'est une autre discussion). Mais aujourd'hui, on se rend compte que le système sensé garantir un salaire aux travailleurs intellectuels ne convient pas. Il s'agit d'un archaïsme. Nous vivons là une révolution. Nous sommes à l'orée d'une nouvelle ère. Qui voit cela ? Qui croit voir un mirage ? Qui est sûr de ne rien voir ? Qui veut freiner la caravane et couper la langue des trop bavards, détourner les regards ou imposer des oeillères ? Il y a parmi nous des chefs qui ne seront plus et ils ont peur.
J'aimerais etre aussi enthousiaste que toi. Loin de moi l'envie de passer pour un incredule "a qui on ne la fait pas" mais je n'ai jamais cru que le LL et les initiatives communautaires puissent un jour s'imposer et dominer le marche. Ca c'est tres bien et tres excitant a petite echelle, pour le fun ou par defi. On peut faire de grandes choses, mais je doute que ca soit viable a long terme. J'en veux pour preuve les difficultes financieres de nombreuses boites tirant exclusivement parti des LL (cf Mandrake). Je pense en contrepartie que le systeme actuel est la situation naturellement favorable, celle qui s'est developpee en suivant le chemin de moindre action et de plus grand benefice pour tous. Les fluctuations du marche et de l'emploi se re-equilibrent naturellement tout simplement parce-qu'on laisse la liberte de choix aux gens. Exemple, justement, les emplois manuels. Depuis des annees on pousse les jeunes a etudier. Bilan: des tonnes de jeunes avec des diplomes, pas assez d'artisans et de metiers manuels. Il en resulte qu'il y a plein de boulot pour les metiers manuels (qui dans ce cas sont loin d'etre pauvres) et trop peu pour les intellectuels (avec en prime les salaires qui baissent). A mon avis ca va bientot s'inverser.
Donc je ne crois pas etre a l'aube d'une nouvelle revolution, meme si j'aimerais qu'elle ait lieu et que j'oeuvre (un peu) dans son sens. Je crois plutot a un feu de paille qui va s'eteindre des que ceux qui profitent exagerement du systeme auront trouve le moyen de sucer la moelle des logiciels libres et d'en faire leurs choux gras.
Bonne chance.
Il s'agirait non de payer pour avoir le droit d'utiliser un soft mais de pouvoir faire un don afin d'accélérer le développement d'un soft dont on a besoin.
Moi, je pense qu'il faut taxer les disques durs d'ordinateurs pour reverser une rémunération équitable aux développeurx et uniquement à eux.
Ca leur permettrait de récupérer leur indépendance vis à vis des employeurs en revendiquant des droits légitimes comme tout auteur. Ils pourraient dès lors débloquer immédiatement des fonds pour bloquer une directive européenne en n'ayant plus à faire appel à la solidarité publique mais en utilisant des fonds prelevés sur le public mais aussi sur les hébergeurs, les constructeurs et les fabricants de disques durs.
Les gens pour également payer une partie de leur taxe sur les supports réinscriptibles par Internet, pour 10 giga d'un coup, en répartissant les sommes sur les projets ou les auteurs qu'ils souhaitent.
On verrait bien qui gagnerait le plus les développeurs de LL ou les développeurs proprios.
L'indépendance du public va automatiquement passer par les auteurs-développeurs. A eux de se bouger le cul pour récuperer des droits légitimes pour eux et pour le public en les inscrivant dans la loi.
En mettant leur travail sous GPL, les développeurs acceptent d'accorder aux utilisateurs les libertés garanties par cette licence. La copie et l'installation sans paiement supplémentaire (donc comme c'est le cas habituellement l'utilisation gratuite par un très grand nombre de personnes) en fait partie.
Exiger quoi que ce soit du point de vue légal serait, si ce n'est une violation (puisque le programme ne serait pas directement concerné) un reniement des libertés accordés par cette licence.
Je suis donc contre la taxe sur les disques durs et sur tout autre support, y compris sur les connexions à Internet, en faveur des auteurs de logiciels, car je juge que ce serait contre le principe du libre.
En revanche je pense qu'il faut favoriser le don sur la base du volontariat, de manière massive, particulièrement chez les personnes exploitant commercialement des logiciels libres (je fais de l'argent avec ce soft donc je fais un geste et je donne de l'argent pour le projet).
Seulement, cette conception est peut-être trop idéaliste sur la nature humaine...
Seulement, cette conception est peut-être trop idéaliste sur la nature humaine...
Qui peut le dire ? Et que faire en cas de doute ou d'attaques claires des libertés de ces auteurs et de leur public ? Et plus généralement de tout citoyen ?
Je trouve dommage que RMS ne s'étale pas plus sur cet idée de payer pour le travail réalisé sur un logiciel plutôt que payer pour un logiciel. C'est quand même un point important. Comment mettre un tel système en place ?
Faire comprendre à n'importe qui l'importance de la liberté en informatique c'est déjà pas facile, mais je pense que passer d'une industrie de produits à une industrie de service, c'est également quelque chose d'assez déroutant, surtout que j'ai tendance à trouver que payer pour un service est quelque chose d'assez opposé à la logique de consommation (on veut du concret).
Le type de participation dont parle RMS n'est ni plus ni moins du mécénat. Pour répondre au commentaire plus haut "Ici la terre !", c'est tout à fait plausible, et c'est le cas pour plusieurs logiciels libres (ce ne sont pas des jeux, mais... néanmoins; outre Blender, il y a Ardour, et plus généralement, tous les développeurs qui font appel à une petite participation - non obligatoire, naturellement).
Comment mettre un tel système en place ? Je ne pense pas qu'il y ait de recette, mais il y a au moins deux conditions :
- un système de micro paiement largement compatible et répandu parmi les utilisateurs,
- une remise au gout du jour, dans le public (en général), de la notion de mécénat.
- une remise au gout du jour, dans le public (en général), de la notion de mécénat.
C'est justement cette partie que je trouve utopique. Déjà que dans mon entourage on me regarde comme une bête curieuse quand je dis que je n'ai pas de jeu ou logiciel piraté... aller leur expliquer qu'un jeu est disponible gratuitement mais que ce serait bien qu'ils donnent quelques sous pour les gens qui l'ont conçu me semble une croisade bien difficile.
Que certaines personnes donnent, c'est possible, mais de là à ce que ce soit suffisant pour que les concepteurs d'un jeux vivent décemment...
J'aimerais vraiment que ça marche, mais je n'y crois pas.
Regardez le buzilla de mozilla. Certaines feature request (de mémoire les profils itinérant en font parti) marchent justement sur ce principe.
Le code final sera libre si une certaine somme est récoltée.
Ca me semble une maniere correcte de procéder, sauf que ca sous entend payer "avant" d'avoir le logiciel. C'est à dire des fois payer beaucoup pour une pauvre merde, ou payer ridiculement peu pour un soft qui finira par etre utilisé par presque tous.
J'ai peur que la méthode "blender" soit quelque chose de plus réaliste (pas mieux en soit mais qui a plsu de chance de fonctionner) : on sort le soft sous une licence non libre (plus facile pour en tirer de l'argent) et on contractualise le fait que le soft sera libre si un certain montant est atteint.
L'avantage c'est que le soft est connu avant de payer.
Ca ne viendra certainement pas du jour au lendemain, et ca ne permettra pas forcément à des développeurs de vivre décemment (sauf les rares chanceux), mais ce sera déjà ça.
C'est vrai que cela semble plutôt utopique, puisque la relation marchande "je paye pour un produit ou un service dont je bénéficie directement" a pris le pas dans la plupart des relations commerciales aujourd'hui, et que le mécénat est restreint à des secteurs bien particuliers et rares (plutôt artistiques).
[hors sujet]
La plupart des gens, et des entreprises, aujourd'hui, estiment qu'un investissement pécunier doit être rentable. C'est une bonne idée, mais rentable comment ?
Le retour sur investissement ne se fait pas seulement par un gain financier, mais également un gain de niveau de vie, de confort, de bonheur public et de bien-être général.
Et de toutes façons, globalement, un gain "ici" signifie nécessairement une perte "ailleurs"; sans rentrer dans des considérations hallucinées, la thermodynamique a des lois aux champs d'applications très larges.
[/hors sujet]
> de toutes façons, globalement, un gain "ici" signifie nécessairement une perte "ailleurs";
justement non, la force du capitalisme est justement d'etre capable dans certains cas de creer de la richesse ex-nihilo.
Rassembler l'argent de plusieurs personnes pour le preter a d'autres qui vont developer qque chose et rembourser, cela on le connait dans presque toutes les civilisations depuis la nuit des temps.
Ce que le capitalisme a inventé c'est de pouvoir preter de l'argent que l'on n'a pas... uniquement sur la confiance.
( j'arrete parceque c'est hors sujet et trop long a expliquer)
Je retombe sur le commentaire un peu tard, mais bon... :-)
Quand je dis « un gain ici signifie nécessairement une perte ailleurs », j'appuie encore ma phrase.
On ne créée pas de la richesse « ex-nihilo » : il faut bien utiliser quelquechose, dépenser de l'énergie, pour créer quelquechose.
Si la perte n'est pas financière, elle est humaine, écologique, physique, ou autre. Globalement (thermodynamique, nous voilà), on n'obtient un gain local qu'en provoquant une perte locale (mais pas forcément au même endroit que le gain).
C'est fondamental, comme point de vue, à avoir à l'esprit.
# Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par doublehp (site web personnel) . Évalué à -8.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par doublehp (site web personnel) . Évalué à -8.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -3.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
# Le Coq Français serait-il libre ?
Posté par Jasi Kiban . Évalué à 3.
[^] # Re: Le Coq Français serait-il libre ?
Posté par daggett . Évalué à 10.
[^] # Re: Le Coq Français serait-il libre ?
Posté par Ramso . Évalué à 10.
Et puis en plus il parle français, si on est pas convaincus là :)
Sérieusement il a raison.
[^] # Re: Le Coq Français serait-il libre ?
Posté par HappyPeng . Évalué à 3.
[^] # Re: Le Coq Français serait-il libre ?
Posté par grafit . Évalué à 4.
Alors moi, je la ressortirais à tous les coups, et pas seulement en Français, mais particulièrement en Français - puisque c'est le slogan du pays.
--
(*) neologisme, peut etre, mais on se comprends ;-)
# Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Aurelien Gateau (site web personnel) . Évalué à 10.
"Allô Richard ? ici la Terre !"
J'ai beaucoup de respect pour RMS, mais des fois je crois qu'il a un peu trop confiance en l'être humain (Pas comme M. Eddy ;-) ). A la limite il serait possible d'avoir un moteur de jeu libre ou open-source, avec un contenu propriétaire.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
moi je verrais plutot comme modèle de développement potable : les utilisateurs créent eux-même les jeux, en apportant leurs savoirs ...
style gnu par exemple ... c'est pas une entreprise, chaque utilisateur est appelé à aider le projet.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Veggie . Évalué à 5.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Mathieu Pillard (site web personnel) . Évalué à 9.
des initiatives de ce genre ca existe. par contre effectivement je vois mal des entreprises faire ca, mais qui sait...
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par analogue o/ (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Croweye . Évalué à -4.
un artiste ne veut rien savoir de donner son travail, pas plus que quelqu'un la shématique de son circuit
l informatique est vraiment a part pour ca
je trouve RMS un *********(mettre votre insulte favorite), mais je dois tout de même le remercier chaleureusement pour le mouvement de partage qu'il à amorcer en informatique, parce que sinon....
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Toufou (site web personnel) . Évalué à 2.
Je ne pense qu'il l'ai amorcé, vu que comme il le dit lui même, ça existait plus ou moins depuis le début. Il a surtout fait la promo/défense du libre quand a commencé à arriver en masse la logique propriétaire. Il a aussi formalisé le concept en rédigeant les 4 libertés et la GPL (avec d'autres) et montré qu'on pouvait en vivre (même si ce n'est pas facile) malgré la généralisation du propriétaire. Dans un sens il a fait ce qui se passe dans le logiciel: repris et affiné les idées des autres en les retravaillant, en y incluant les siennes et il a redistribué le tout aux autres.
En gros, il a semé le germe de la 'fédération' du mouvement en créant la FSF et en donnant une réalité 'physique' au logiciel libre par le biais de définitions et il a appliqué ces principes pour montrer que c'était viable, et ça ce n'est pas rien.
Sans ce type de personnage et les fondations qui vont avec, quels seraient les représentants et défenseurs du libre sinon quelques personnages isolés ?
</l'histoire selon moi> :)
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par tcws . Évalué à 5.
Donc le modèle libre : un moteur de jeu et les ajouts par les utilisateurs joueurs qui s'investissent dans le développement du jeu semble fonctionner dans l'avenir.
La question qui se pose ensuite est : où est l'argent dans tout ça ? Et bien comme dans le cas du LL, ce qui reste une donné financière incomprésible c'est le matériel. Donc génération de bénéfice par les sociétés qui louent de la bande passante et des serveurs en premier lieu. En même temps les outils peuvent être accessibles à tous. En second position dans la génération de sous-sous, le conseil, la prestation, l'espertise...
Le jeu peut s'inscrire dans le monde du libre (à condition évidemment que le monde du libre puisse survivre aux brevets et consors) si il continue dans cette voie déjà bien amorcée.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Rin Jin (site web personnel) . Évalué à 4.
Je ne vois pas en quoi cela empéche un jeu 100% libre.
Si une boite (ou une personne, un groupe de personne...) décide de faire un moteur de jeu libre, cela signifie que d'autres peuvent utiliser ce moteur et y mettre leurs propres graphismes, musiques... Pour l'instant, le jeu libre est rare, mais en mettant en commun art-libre et soft libre, il est tout à fait concevable de faire un jeu libre.
Pourquoi la libération du logiciel serait-elle la seule libération?
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Aurelien Gateau (site web personnel) . Évalué à 3.
Parce que le but d'une boîte qui conçoit un jeu c'est de faire de l'argent. Avec un moteur libre et un contenu propriétaire, c'est possible. Si tout est libre ça me paraît difficile, car comme l'a dit l'auteur de koudou.org, les sociétés qui développent des jeux vidéos ne vendent pas de service.
On pourrait imaginer une double licence façon Qt : ceux qui veulent développer un jeu libre à partir du moteur le peuvent, de cette manière la boîte obtient pas mal de bug fix. Ceux qui veulent faire un jeu propriétaire payent des licences développeurs.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Mathieu Pillard (site web personnel) . Évalué à 2.
moi la question que je me pose c'est pas si c'est possible de faire un jeu libre, donnes comprises, pour une entreprise, mais c'est plutout pourquoi elle le ferait. mettre du code source en libre, un decideur peut voir l'interet. les donnees cest beaucoup moins sur...
cela dit, ce n'est pas parceque les entreprises ne s'interessent pas au jeu libre qu'il ne faut pas s'y interesser nous... on les a pas attendues de toutes facons :)
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Aurelien Gateau (site web personnel) . Évalué à 2.
moi la question que je me pose c'est pas si c'est possible de faire un jeu libre, donnes comprises, pour une entreprise, mais c'est plutout pourquoi elle le ferait. mettre du code source en libre, un decideur peut voir l'interet. les donnees cest beaucoup moins sur...
Toutafé ! Pour qu'une boîte fasse du libre, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Avec un moteur libre, on obtient des bug fix, voire des portages sur d'autres architectures si le code n'est pas trop spécifique. J'imagine qu'il y a un paquet de jeux qui pourraient être développés avec la SDL et à ce moment là, si le moteur est libre, il y aura sûrement quelqu'un sous Mac, GNU/Linux, BSD ou BeOS pour recompiler la chose et proposer une version pour son archi préférée.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Toufou (site web personnel) . Évalué à 0.
Personnellement, je n'aurais pas la conscience tranquille si je permettais de faire du proprio avec un truc auquel d'autres que moi ont contribué. D'ailleurs je me demanderais dans quelle mesure j'en ai le droit s'ils ne m'ont pas abandonné leurs droits sur leurs patches.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Aurelien Gateau (site web personnel) . Évalué à 2.
Ah là, je peux pas dire, chacun sa conscience :-)
D'ailleurs je me demanderais dans quelle mesure j'en ai le droit s'ils ne m'ont pas abandonné leurs droits sur leurs patches.
Si je continue mon exemple sur Qt, il me semble que les développeurs KDE proposent régulièrement des corrections de bugs, qui sont donc intégrés dans Qt et redistribués dans la version GPL et dans la version propriétaire. Je ne sais pas comment ça se passe au niveau des droits, mais j'imagine qu'effectivement les dév de KDE doivent autoriser l'inclusion de leur correction dans du code propriétaire ou alors céder leurs droits.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Space_e_man (site web personnel) . Évalué à 2.
Tout travail mérite salaire. A partir de là, il nous faut réfléchir sur comment appliquer ça de manière attractive dans tous les domaines.
Il n'y a rien d'extraordinaire dans ce dont parle Richard. Nous vivons aujourd'hui dans un système absurde et injuste. C'est indigne de cela même qui nous rend si fière. De par le monde et sous diverse forme, les hommes trépignent d'impatience et réclament le changement, l'évolution.
Croire en l'homme, c'est avant tout se libérer des chaînes idéologiques. Si tu pense que la nature de l'homme est belliqueuse par exemple, je t'invite à chercher de l'information sur les pyramides de Caral.
Depuis toujours nous payons pour la construction d'édifices, même publiques !
J'ai besoin d'un correcteur grammatical pour OpenOffice.org. Je suis près à y participer de 100euro (tellement c'est important pour moi ;). Qui d'autre ?
J'ai envie d'un bon quake-like sous GNU/Linux/OpenGL. Je suis près à participer de 50euro. Qui d'autre ?
Et si moi, je ne suis pas doué pour le travail intellectuel, et bien je construirais des maison, des routes ou je ferez du pain pour gagner cet argent !
A combien s'élèvera la somme des participations de par le monde à tel ou tel projet ?
Il faut organiser cela. Il faut créer l'alternative !
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Alexandre Beraud . Évalué à 1.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Space_e_man (site web personnel) . Évalué à 3.
Mais là, quand je dis que s'il s'avère que je ne suis pas doué pour participer aux travaux exclusivement intellectuels, je participerais à quelques travaux manuels, je cherche à signifier que l'un et l'autre auront la même valeur. Actuellement, c'est très aléatoire (contextes, opportunité, etc. ; certaines sont milliardaires et d'autres restent inconnus et meurent de faim, clochard) pour le travail intellectuel, et les travaux manuels sont souvent dénigrés, nivelés vers le bas.
Je peu comprendre que l'on ai tendance à valoriser d'avantage le travail intellectuel car de là vient "le progrès"(c'est une autre discussion). Mais aujourd'hui, on se rend compte que le système sensé garantir un salaire aux travailleurs intellectuels ne convient pas. Il s'agit d'un archaïsme. Nous vivons là une révolution. Nous sommes à l'orée d'une nouvelle ère. Qui voit cela ? Qui croit voir un mirage ? Qui est sûr de ne rien voir ? Qui veut freiner la caravane et couper la langue des trop bavards, détourner les regards ou imposer des oeillères ? Il y a parmi nous des chefs qui ne seront plus et ils ont peur.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Alexandre Beraud . Évalué à 1.
Donc je ne crois pas etre a l'aube d'une nouvelle revolution, meme si j'aimerais qu'elle ait lieu et que j'oeuvre (un peu) dans son sens. Je crois plutot a un feu de paille qui va s'eteindre des que ceux qui profitent exagerement du systeme auront trouve le moyen de sucer la moelle des logiciels libres et d'en faire leurs choux gras.
Bonne chance.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par HappyPeng . Évalué à 1.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par tekool . Évalué à 1.
Ca leur permettrait de récupérer leur indépendance vis à vis des employeurs en revendiquant des droits légitimes comme tout auteur. Ils pourraient dès lors débloquer immédiatement des fonds pour bloquer une directive européenne en n'ayant plus à faire appel à la solidarité publique mais en utilisant des fonds prelevés sur le public mais aussi sur les hébergeurs, les constructeurs et les fabricants de disques durs.
Les gens pour également payer une partie de leur taxe sur les supports réinscriptibles par Internet, pour 10 giga d'un coup, en répartissant les sommes sur les projets ou les auteurs qu'ils souhaitent.
On verrait bien qui gagnerait le plus les développeurs de LL ou les développeurs proprios.
L'indépendance du public va automatiquement passer par les auteurs-développeurs. A eux de se bouger le cul pour récuperer des droits légitimes pour eux et pour le public en les inscrivant dans la loi.
Agir maintenant : http://eucd.info(...)
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par HappyPeng . Évalué à 2.
En mettant leur travail sous GPL, les développeurs acceptent d'accorder aux utilisateurs les libertés garanties par cette licence. La copie et l'installation sans paiement supplémentaire (donc comme c'est le cas habituellement l'utilisation gratuite par un très grand nombre de personnes) en fait partie.
Exiger quoi que ce soit du point de vue légal serait, si ce n'est une violation (puisque le programme ne serait pas directement concerné) un reniement des libertés accordés par cette licence.
Je suis donc contre la taxe sur les disques durs et sur tout autre support, y compris sur les connexions à Internet, en faveur des auteurs de logiciels, car je juge que ce serait contre le principe du libre.
En revanche je pense qu'il faut favoriser le don sur la base du volontariat, de manière massive, particulièrement chez les personnes exploitant commercialement des logiciels libres (je fais de l'argent avec ce soft donc je fais un geste et je donne de l'argent pour le projet).
Seulement, cette conception est peut-être trop idéaliste sur la nature humaine...
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par tekool . Évalué à 1.
Qui peut le dire ? Et que faire en cas de doute ou d'attaques claires des libertés de ces auteurs et de leur public ? Et plus généralement de tout citoyen ?
# Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par phq . Évalué à 10.
Je trouve dommage que RMS ne s'étale pas plus sur cet idée de payer pour le travail réalisé sur un logiciel plutôt que payer pour un logiciel. C'est quand même un point important. Comment mettre un tel système en place ?
Faire comprendre à n'importe qui l'importance de la liberté en informatique c'est déjà pas facile, mais je pense que passer d'une industrie de produits à une industrie de service, c'est également quelque chose d'assez déroutant, surtout que j'ai tendance à trouver que payer pour un service est quelque chose d'assez opposé à la logique de consommation (on veut du concret).
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par romain . Évalué à 9.
Comment mettre un tel système en place ? Je ne pense pas qu'il y ait de recette, mais il y a au moins deux conditions :
- un système de micro paiement largement compatible et répandu parmi les utilisateurs,
- une remise au gout du jour, dans le public (en général), de la notion de mécénat.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Aurelien Gateau (site web personnel) . Évalué à 10.
C'est justement cette partie que je trouve utopique. Déjà que dans mon entourage on me regarde comme une bête curieuse quand je dis que je n'ai pas de jeu ou logiciel piraté... aller leur expliquer qu'un jeu est disponible gratuitement mais que ce serait bien qu'ils donnent quelques sous pour les gens qui l'ont conçu me semble une croisade bien difficile.
Que certaines personnes donnent, c'est possible, mais de là à ce que ce soit suffisant pour que les concepteurs d'un jeux vivent décemment...
J'aimerais vraiment que ça marche, mais je n'y crois pas.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par phq . Évalué à 4.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Croweye . Évalué à 4.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par phq . Évalué à 3.
tu connais la nature humaine toi ? impressionnant...
plus sérieusement, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas simplement question d'habitude.
Je ne sais pas si tu as remarqué mais la nature humaine a une fâcheuse tendance à changer selon l'époque et l'endroit ... bizarre ...
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 3.
Regardez le buzilla de mozilla. Certaines feature request (de mémoire les profils itinérant en font parti) marchent justement sur ce principe.
Le code final sera libre si une certaine somme est récoltée.
Ca me semble une maniere correcte de procéder, sauf que ca sous entend payer "avant" d'avoir le logiciel. C'est à dire des fois payer beaucoup pour une pauvre merde, ou payer ridiculement peu pour un soft qui finira par etre utilisé par presque tous.
J'ai peur que la méthode "blender" soit quelque chose de plus réaliste (pas mieux en soit mais qui a plsu de chance de fonctionner) : on sort le soft sous une licence non libre (plus facile pour en tirer de l'argent) et on contractualise le fait que le soft sera libre si un certain montant est atteint.
L'avantage c'est que le soft est connu avant de payer.
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par romain . Évalué à 4.
C'est vrai que cela semble plutôt utopique, puisque la relation marchande "je paye pour un produit ou un service dont je bénéficie directement" a pris le pas dans la plupart des relations commerciales aujourd'hui, et que le mécénat est restreint à des secteurs bien particuliers et rares (plutôt artistiques).
[hors sujet]
La plupart des gens, et des entreprises, aujourd'hui, estiment qu'un investissement pécunier doit être rentable. C'est une bonne idée, mais rentable comment ?
Le retour sur investissement ne se fait pas seulement par un gain financier, mais également un gain de niveau de vie, de confort, de bonheur public et de bien-être général.
Et de toutes façons, globalement, un gain "ici" signifie nécessairement une perte "ailleurs"; sans rentrer dans des considérations hallucinées, la thermodynamique a des lois aux champs d'applications très larges.
[/hors sujet]
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par kesako . Évalué à 1.
justement non, la force du capitalisme est justement d'etre capable dans certains cas de creer de la richesse ex-nihilo.
Rassembler l'argent de plusieurs personnes pour le preter a d'autres qui vont developer qque chose et rembourser, cela on le connait dans presque toutes les civilisations depuis la nuit des temps.
Ce que le capitalisme a inventé c'est de pouvoir preter de l'argent que l'on n'a pas... uniquement sur la confiance.
( j'arrete parceque c'est hors sujet et trop long a expliquer)
[^] # Re: Quelques questions à Richard Stallman
Posté par romain . Évalué à 1.
Quand je dis « un gain ici signifie nécessairement une perte ailleurs », j'appuie encore ma phrase.
On ne créée pas de la richesse « ex-nihilo » : il faut bien utiliser quelquechose, dépenser de l'énergie, pour créer quelquechose.
Si la perte n'est pas financière, elle est humaine, écologique, physique, ou autre. Globalement (thermodynamique, nous voilà), on n'obtient un gain local qu'en provoquant une perte locale (mais pas forcément au même endroit que le gain).
C'est fondamental, comme point de vue, à avoir à l'esprit.
# Lien faux dans l'article
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 0.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Lien faux dans l'article
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
L'adresse : licensing@gnu.org
l'url : http://www.gnu.org/philosophy/license-list.fr.html(...)
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Lien faux dans l'article
Posté par Sharpshooter . Évalué à 1.
# Papillon ?
Posté par Olivier Faurax (site web personnel) . Évalué à 1.
# La chanson de Richard Stallman
Posté par leahpar . Évalué à 1.
http://mnommnomms.free.fr/RMS-Linux-Expo-Paris-2002.ogg(...)
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