Sortie de Tryton 5.6

22
16
mai
2020
Bureautique

Le 4 mai, la version 5.6 de Tryton a été publiée. Cette version mineure de Tryton (support pendant un an) apporte, en plus des traditionnelles corrections de bogues et améliorations des performances, des améliorations majeures sur le calcul de prix de revient et sur la comptabilité de stock perpétuelle, un nouveau type de bouton/lien sur les formulaires et l’audit des employés responsables d’opérations clés. Deux nouveaux modules font leur entrée. Le premier ajoute l’arrondi sur les montants en espèces. Le deuxième permet d’approvisionner une ligne de vente par un ordre de production directement lié.
Comme d’habitude, la migration depuis la version précédente est prise en charge.
Tryton

Sommaire

Tryton est un progiciel de gestion intégré — aka PGI ou ERP — modulaire suivant une architecture trois tiers écrit principalement en Python. Il est fourni de base avec près de cent cinquante modules couvrant la majorité des besoins d’une entreprise (achats, ventes, gestion de stock et production, facturation, relance, comptabilité, etc.). Ils sont accessibles aux utilisateurs soit via une application Web, une application native ou bien une bibliothèque Python.
Le projet est chapeauté par la fondation privée Tryton qui a la charge de protéger, promouvoir et développer Tryton comme logiciel libre.

Cette année Tryton a été repris pour la saison de documentation de Google. Vous pouvez retrouver les propositions et idées pour aider.

Principaux changements de la version 5.6

Améliorations pour les utilisateurs

  • sur les formulaires achats, ventes et tiers, des boutons « liens » ont été ajoutés ; ces boutons affichent le nombre d’enregistrements auxquels ils sont liés et ouvrent une vue sur ceux‑ci.
  • l’exportation CSV s’est vu ajouter une nouvelle fonctionnalité permettant l’exportation de tous enregistrements listés (auparavant seuls les enregistrements sélectionnés pouvaient être exportés), il est également possible d’obtenir une URL sécurisée liée à l’exportation (utile pour être utilisé dans une feuille de calcul et mis à jour à la volée) ; les utilisateurs ont également la possibilité d’exporter directement un champ relation, c’est son nom qui sera utilisé ;
  • lors des transitions dans les modules achats, ventes et production, on sauvegarde désormais le nom de l’employé à l’origine de ces changements d’état (devis, confirmation, mise en production…), cela aide à identifier le responsable en cas de problème ;
  • de nombreuses améliorations ont été apportées au calcul du prix de revient, une tâche automatique recalcule le prix de revient d’un article si nécessaire (par exemple, lorsqu’un coût de débarquement a été appliqué sur une réception passée), le recalcul met également à jour tout l’historique des prix qui en découlent ; un assistant permet la mise à jour ou correction d’un prix de revient à une date précise (montant fixe ou formule), cette mise à jour sera bien entendu prise en compte lors de chaque recalcul ;
  • dans le client Web, les listes ont maintenant un défilement infini ; en effet, dès que l’on atteint le bas d’une liste (20 lignes par défaut), le client charge automatiquement le bloc d’enregistrements suivants (il n’est donc plus nécessaire de cliquer sur le bouton « Plus ») ;
  • il est possible de définir un deuxième type sur le compte (compte de résultat ou bilan) qui sera utilisé lorsque le solde est un débit ; en effet, certains pays exigent que le solde d’un compte soit reporté à deux endroits différents selon qu’il s’agit d’un débit ou d’un crédit ;
  • l’assistant qui crée automatiquement les périodes de l’exercice fiscal demande désormais le jour du mois de fin de la période ; il s’avère que dans certains pays (Royaume‑Uni par exemple), pour certaines sociétés, les périodes ne démarrent pas le premier jour du mois ;
  • les paiements Stripe peuvent maintenant être remboursés totalement ou partiellement depuis l’interface de Tryton, ceci évite de devoir donner accès au tableau de bord de Stripe à trop d’employés ;
  • Tryton est capable de trier les tiers en fonction de leur proximité d’un autre tiers de référence, la distance est calculée par le nombre de relations à traverser pour relier les deux tiers — cela aide pour associer un contact à une vente, les contacts « proches » sortiront en premier ;
  • les projets et leurs tâches peuvent être facturés sur un prix fixe, c’est‑à‑dire un prix qui ne dépend pas du temps estimé ou effectué.

Nouveaux modules

  • Cash Rounding : de plus en plus de pays européens imposent d’arrondir les montants finals à cinq centimes, ce module permet de définir par devise l’arrondi à effectuer sur les montants finals, les ventes et les factures clients ont leur total arrondi si l’option est activée — les achats et les factures fournisseurs sont configurables au cas par cas ;
  • Sale Supply Production : ce module complète la série sur les approvisionnements à la vente, il permet de déclencher un ordre de production par ligne de produit vendu ; ainsi, la production sera liée à une vente précise et non pas regroupée.

Améliorations pour les administrateurs

  • nous fournissons en plus de la version 32 bits pour Windows, une version 64 bits ;
  • l’assistant qui se lance à la première connexion, propose une nouvelle étape qui permet d’activer d’autres langues (en plus de celle par défaut) sur le système.

Améliorations pour les développeurs

  • Tryton a été porté à la dernière version 3.8 de Python ;
  • en utilisant le patron active record dans Tryton, il n’est pas possible de distinguer lorsqu’on enlève un enregistrement de la liste d’un champ de type xxx2Many, si l’on doit supprimer le lien ou bien supprimer l’enregistrement ; à présent, Tryton propose des méthodes pour changer du comportement par défaut — de plus, ces opérations peuvent aussi être envoyées au client pour mettre à jour l’enregistrement édité ;
  • le champ Dict (qui permet de stocker un dictionnaire suivant la définition dynamique de clés) gère les champs MultiSelection comme clé ;
  • il est possible via un mixin d’avoir les pièces jointes d’un document copiées sur les documents qu’il crée — par exemple, les pièces jointes d’une vente seront copiées sur les factures qu’elle générera, si l’utilisateur l’a demandé ;
  • les pièces jointes étant dorénavant copiées, la copie de champ binaire est optimisée si celui‑ci est stocké sur le système de fichiers ; en effet, seul l’identifiant du fichier est transféré ;
  • le mixin désactivable (deactivable) met automatiquement tous les champs de l’enregistrement inactif en lecture seule (sauf évidemment la case à cocher pour le remettre actif) ;
  • Tryton peut maintenant utiliser WeasyPrint (s’il est présent) pour convertir les rapports au format HTML en PDF, Weasyprint fournit un meilleur rendu dans ce cas que LibreOffice, qui est l’outil par défaut.

Aller plus loin

  • # Pluriels et internationalisation

    Posté par  . Évalué à 2.

    Aujourd'hui j'ai appris que "montants finals" était aussi correct que "montants finaux".

    Et que mes savoirs étaient bancals sur les pluriels en français :D

    Pour une question plus sérieuse, est ce que la couverture des plans comptables des différents pays s'étend ?

    J'ai l'impression que c'est au cœur de pas mal de décision de migration de PGI maison à celui d'un gros éditeur.

    • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      il y a encore des PGI fait maison ?

      Faut avoir l'équipe qui va bien pour suivre la compta, la paie et toutes ces plaisanteries

      Et de la a faire du multi legislation, je comprends que l'on etudie la migration vers un autre ERP.

      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

        Posté par  . Évalué à 1.

        il y a encore des PGI fait maison ?

        Oui, quand le ROI est sur 10 ans, vu l'espérance de vie d'un logiciel, ça n'a pas forcément de sens de migrer.

        • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          La migration des PGI maison n'est pas un axe de développement pour une solution générique comme Tryton qui se veut être un ERP simple et standardisé pour le plus grand nombre.

          Mais si des acteurs sont dans cette activité de conversion des logiciels maison de plus de 10 ans, les possibilités de développement à façon de Tryton peuvent sans doute leur être utiles. Ils devraient regarder, car ça a sans doute déjà été fait.

      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        juste au québec quand j'avais travaillé dans le domaine, il y avait plus de 200 sur le marché qu'on m'avait dit….

        www.solutions-norenda.com

      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

        Posté par  . Évalué à 0.

        bah oui, plein.
        mais en général, on ne s'emmerde pas avec la compta et la paie.
        on se charge simplement de faire une interface avec un bon vieux fichier csv.

        Ce n'est clairement pas facile de promouvoir des ERP libres comme tryton ou encore il y a peu odoo (en plus chez odoo, ce n'est plus très clair).
        Et globalement même si fonctionnellement il y a beaucoup de chose. il manque souvent une certaine profondeur fonctionnelle.

        Et esthétiquement, c'est pas encore ça. alors oui, c'est personnalisable. mais bon.

    • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Créer un plan comptable n'est pas vraiment un problème sur Tryton. Une localisation complète hors Europe est plus complexe. Il y a souvent des particularités réglementaires à implémenter.

      Les localisations ne peuvent donc être pilotées que par des locaux et ensuite intégrées au produit universel si elles sont correctement maintenues de version en version.

      Il en sera de même si des groupements (métiers et industries, associations etc…) définissent un paramétrage comptable spécifique.

      On voit bien ici qu'une solution issue d'une communauté n'est ni un "PGI maison", ni une solution de "gros éditeur".

      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Je travaille pour un PGI propriétaire et quand je vois la vitesse a laquelle Tryton évolue
        (ou même Odoo) le service commercial a de quoi s'inquièter.

        Même si pour l'instant, ils en sont au stade du déni … un PGI libre pour l'instant cela les faits rire

        De mon coté je suis pour le logiciel libre, même pour les PGIs
        On voit bien que la notion de licence devient de plus en plus ridicule et injustifiable

        Alors que la notion de fondation, autour d'un logiciel libre, devient une évidence.

        • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          De ce que l'on voit à travers OpenConcerto, ce n'est pas tant le "deni" que l'impuissance des discours commerciaux face à problèmes techniques qui est frappant.
          On a eu le cas de clients qui ont voulu mettre à jour leur logiciels Sage, on leur a annoncé que la migration des données n'était pas possible. Magiquement, on a fait le travail pour tout rapatrier sur OpenConcerto (et pour mois cher que le prix de la nouvelle licence…).
          Tous les PGIs libres sont capables de migrer les données Sage, mais pas Sage?

          Le marché change très doucement, je pense que l'inertie n'est pas prête de diminuer, car les investissements et les habitudes freinent.

          Il faudra à mon avis attendre au moins 10-15 ans pour que les chiffres d'affaires des gros éditeurs baissent significativement et qu'ils bougent. Sûrement à coût de rachats de solution open-source. Wait & See.

          • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Tous les PGIs libres sont capables de migrer les données Sage, mais pas Sage?

            Sur quel produit de Sage ?

            Pour bien connaître cet éditeur, c'est un cas malheureusement classique, les cordonniers sont les plus mal chaussés. Et les éditeurs n'ont aucune idée du "terrain".

            Et c'est typiquement le genre de chose qui ne les interressent pas … pas assez rentable

            Sage fait partie des éditeurs qui ne réagissent QUE si ils sont obligés.

            La mise en oeuvre d'un PGI c'est avant tout une aventure humaine et une migration c'est encore pire …

            C'est marrant, car j'ai une vision différente et je verrais plutôt une évolution plus rapide que 10-15 ans.
            Cependant si je me mets à la place d'un jeune qui débute : aller bosser pour ces éditeurs veillissant avec des méthodes de devs qui sent le moisi ? ou les trucs plus dans le vent ?

            Le problème se reglera peut être tout seul, la plupart des Gros éditeurs fonctionnent comme au 20e siecle ou presque et trouver de nouveaux developpeurs va devenir de plus en plus difficile.

            Ceci dit un PGI une fois mis en place c'est pour en moyenne 7 ans … donc l'évolution globale est forcément plus lente

            • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 19 mai 2020 à 07:43.

              Ceci dit un PGI une fois mis en place c'est pour en moyenne 7 ans … donc l'évolution globale est forcément plus lente

              Et c'est bien le problème pour les éditeurs classiques, ils font tout pour nous faire croire que c'est le mal de garder son installation pendant 10 ans alors que tout marche. Pour les vielles versions avec un client lourd installé sur les postes, l'argument est "l'incompatibilité avec les nouveaux Windows" (c'est pas faux) mais pour les versions en full web ils n'ont pas d'autres choix que de forcer la main en augmentant les coût du contrat de maintenance chaque année pour surtout ne plus faire aucune maintenance dessus (attention je parle de l'éditeur, pas de l'intégrateur ;) ).

              Born to Kill EndUser !

              • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                10 ans il y a même pire ! cela fait quans même au moins 3 voire 4 versions de Windows :)

                Un de nos clients a migré d'OS (AIX 4.4 vers version w2k3) car le serveur était saturé en disque, l'installation avait été faite en 2001 (fait il y a 2 ans)

                On a plus le client, mais le dernier ADONIX ENTREPRISE en mode Texte des années 90 va certainement migrer vers un autre produit, il aura tourné plus de 20 ans. (20 ans cela fait combien de version de Windows ?)
                Et il est impossible de refaire le même produit spécifique cela couterait trop car il y aurait des mois et des mois de dev.

                En fait 7 ans c'est une moyenne, mettre en oeuvre un ERP dure quelques mois et une migration aussi
                il faut bien l'amortir entre temps

                Mais pourquoi migrer quand le produit convient ? généralement a cause du reste qui évolue trop rapidement sans d'autres raisons que le profit.

                Beaucoup d'éditeur "classique" ont un "business modele" qui repose sur la vente de licence, l'essentiel c'est de vendre du volume et tant pis pour la qualité et le support, le produit peut être codé par des stagiaires c'est pas grave tant que cela se vend …

                Cela commence a sentir serieusement le moisi pour cette approche et cela se ressent sur les pratiques commerciales ou il faut a tout pris faire du chiffre
                Par exemple Oracle, un beau produit, mais des pratiques commerciales abjectes d'ailleurs plus personne ou presque n'en veut.
                La question est : est ce voulu ? en y refléchissant un peu … possible
                Tant qu'a disparaitre a cause du libre ou du cloud, autant le faire en récupérant un max de pognon vant la fin.

                L'autre "business modele" basé sur le service : on paie pour des prestations et pour du support.

                Est a mon avis plein d'avenir, par contre cela sous entend d'avoir de la compétence et c'est pas toujours facile a trouver.

                J'espere aussi que le "mode web" permettra de s'affranchir de certaines contraintes externes mais bon c'est pas gagné.

                • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  L'autre "business modele" basé sur le service : on paie pour des prestations et pour du support.

                  C'est une réduction souvent faite à propos de Tryton.

                  Tryton mutualise des investissements, le projet ne génère pas de revenu et évolue par les contributions. Son modèle est basé sur la production de code.

                  Les contributeurs ont chacun leur modèle économique.

            • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Sur quel produit de Sage ?

              Sage Ligne 100, de mémoire, la version avant l'arnaque "version i7".

              • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Je connais mal la ligne 100, mais je dirais quand même que c'est de la mauvaise volonté
                parce que la il s'agit d'un produit hermétique et fermé qu'ils maitrisent et connaissent par coeur, enfin quelque uns du moins.

                Sinon ils savaient que le client était perdu pour eux et dans ce cas c'est un manque de professionalisme

                ou alors il y avait un litige commercial, les affaires étant ce qu'elles sont …

                La version i7 est un arnaque ? la aussi je la connais pas assez pour juger, mais je note l'appréciation

                pfff … plus que quelque années avant la retraite …

                • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  i7 c'est la version 17, évolution mineure de la 16, mais version à repayer totalement car "nouvelle version révolutionnaire" même pour ceux qui payaient la maintenance avec mise à jour depuis 10 ans.
                  Enfin… de ce que j'ai compris…

                  Sage c'est aussi les spécialistes du "c'est aux autres de faire", sur Coala, la seule réponse de la hotline c'est de restaurer depuis une sauvegarde, même quand l'export FEC déconne, quand la balance n'est pas juste, quand ça crache à l'impression… c'est d'ailleurs assez marrant de voir que l'on nous confie la "maintenance" de Sage en plus de la maintenance d'OpenConcerto dans les cabinets comptables qui utilisent les deux.

                  • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Enfin… de ce que j'ai compris…

                    Je confirme que tu as bien compris. C'est effectivement une escroquerie. Mais va dépenser des milliers d'euros au tribunal pour tenter de te défendre…
                    Les actions groupées sont valables pour ça ?

                     
                    J'ai un client qui a des velléités de quitter SAGE. C'est un groupe d'entreprises qui utilise SAGE + Coala avec 6 comptables je crois, et 3 personnes qui font de la saisie basique.
                    Si quelqu'un est intéressé --> sd39v8zv1m083b0@jetable.org (valable 1 mois) ou via le site web indiqué dans « page perso » à côté de mon pseudo.

                    • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                      Posté par  . Évalué à -1.

                      juste pour info, il y a une grande (immense) différence entre la ligne100 tel que certains ont pu la voir et l'erp Sage X3 (à la base Adonix)

                      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Tout a fait d'accord, et je suis bien placé pour le savoir, Sage X3 s'appellait Adonix X3 avant le rachat par Sage.

                        mais malheureusement la politique commerciale reste la même, en gestion il y a un principe qui lui n'a pas changé :
                        - un client content peut te faire venir 2 ou 3 autres clients
                        - un client mécontent peut t'en faire partir 10 et plus

                        Donc ne JAMAIS laisser un client dans la merde, sauf litige commercial bien entendu, on a perdu des clients cela arrive pour de multiples raisons, mais de nombreuses ont a même oeuvré pour la migration en fournissant ou le paramètrage des exports ou en réalisant ces exports, pas gratuitement ok mais le travail a été bien fait jusqu'au bout dans la mesure du possible.

                        Et quand c'est l'éditeur qui scie la branche sur laquelle il est perché … cela ne présage rien de bon

                        Ceci dit il sent peut être le vent tourner en sa défaveur, et son but est peut être de récupérer un max de pépettes avant le début de la fin, et tant pis pour les soldats en première ligne.

                        Je crois que c'est la réflexion qu'as du faire Oracle par exemple …

                        La crise actuelle ne fera qu'accélèrer les choses, c'est tout

                      • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        il y a une grande (immense) différence entre la ligne100 tel que certains ont pu la voir et l'erp Sage X3 (à la base Adonix)

                        La version i7 est l'ERP X3 ?
                        Si ce n'est pas le cas, je ne saisi pas ton commentaire.

                        Les entreprises qui payaient une maintenance avec mises à jour incluses pour la ligne 100 ont été obligées d'acheter la version i7.
                        C'est un décision interne de SAGE qui ne devrait avoir aucun impact sur les finances des clients.
                        C'est comme si SAGE avait fermé boutique et que les clients avaient dû se trouver un autre éditeur et tout repayer.

                        • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          La version i7 est l'ERP X3 ?

                          Non il s'agit vraiment de 2 produits différents sur plein de point de vue

                          Je réponds pour X3 : c'est un ERP basé sur le langage Adonix et il vient de Adonix ENTREPRISE puis Adonix X3 et depuis 2005 (rachat par Sage) il est devenu Sage X3 et bientot sera SEM Sage Entreprise Management (à partir de la V12)

                          Le plus marrant c'est que il y a quelques temps les boutures de Sage ont sorties chacunes une version 7

                          => Sage I7 était la suite de la ligne 100 (corrigez moi si je me trompe)
                          => Sage X3 V7 un changement fondamental dans l'architecture de Sage X3 et la suite de Sage X3 V6 …

                          d'ou un certain nombre de confusion quand on évoquait la 'V7'

                          Sage X3 V7 a eu plein de petit V7u8 V7u9 V7u11 (V11) et pour finir v12 qui maintenant tient lieu de nom principal (en attendant une autre plaisanterie commerciale :) )

                          apparemment tout cela se retrouve dans le cloud avec une autre dénomination mais bon …

    • [^] # Re: Pluriels et internationalisation

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.

      Pour l'instant, on a 4 plans comptables: Belge, Français, Allemand et Espagnole (l’Espagnole reçoit ces derniers temps beaucoup d'améliorations). Il y a un plan en préparation pour l'Angleterre.
      On voit que beaucoup utilisent Tryton pour faire le suivit d'une comptabilité de gestion et envoie les résultats chaque période au comptable. Du coup cette utilisation ne requière généralement pas d'un plan comptable ni de fonctionnalité spécifique pour le pays.
      Mais cela n'empêche pas certain de faire toute leur comptabilité dans Tryton moyennant une bonne connaissance comptable.

  • # Intégrateur

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    J'aime l'idée d'avoir un PGI libre au boulot ou en tout cas de promouvoir le libre lorsqu'on me consulte, j'aimerai pouvoir dire "vas y c'est du sérieux", mais la réalité est tout autre.

    Le logiciel est très certainement sérieux mais quid des intégrateurs. Autant sur une solution propriétaire reconnu il y a x intégrateurs capables de faire le boulot et il est "presque" facile d'en trouver un autre si le premier fait défaut. Mais qu'en est-il pour des PGI libre ? Chez moi je connais un intégrateur Dolibarr très actif et présent depuis longtemps sur le marché, mais cela reste une petite structure qui n'est pas à l'abri d'un problème. Comment faire si l'intégrateur n'est plus présent (peut importe la raison) ? Si une société décide de passer par un intégrateur c'est parce qu'elle n'a pas les ressources internes pour faire l'installation, le paramétrage, le suivi, les dev… A mon sens le choix et la quantité d'intégrateur sur le marché est tout aussi, si ce n'est plus, important que la qualité du logiciel (sur des logiciels reconnu bien sûr).

    Born to Kill EndUser !

    • [^] # Re: Intégrateur

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Je m'auto répond car il est trop tard pour modifier mon précédent post.

      J'ai un test rapide sur la version de démo. Je me suis placé comme un utilisateur non-informaticien… J'ai pris peur lorsque j'ai découvert l'interface. Le thème bootstrap par défaut c'est pratique mais c'est pas le plus jolie qu'il se fasse. J'entends déjà dire "on s'en fou les gens sont là pour travailler et pas pour voir de belle chose". Justement ils vont travailler plusieurs heures dessus, il faut que se soit ergonomique et ils ont l'habitude d'avoir des interfaces bien léché à la google avec juste ce qu'il faut comme info et une esthétique recherché. C'est peut être du détail mais c'est le 1er contact qu'aurons les utilisateurs avec le projet d'installation/migration, donc si vous les perdez sur l'interface c'est même pas la peine d'aller plus loin le projet est mort ou devra passer en force et là c'est la catastrophe.

      Born to Kill EndUser !

      • [^] # Re: Intégrateur

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

        On utilise le thème Bootstrap par défaut exprès pour permettre à l'intégrateur d'utiliser le thème qu'il souhaite. C'est d’ailleurs le cas:
        Kopen thème
        Kalenis LIMS thème

        Par contre, il ne faut pas confondre "eye-candy" avec ergonomie. Nous faisons un effort important à avoir et maintenir une bonne ergonomie dans Tryton. Par exemple: l'interface est manipulable entièrement via le clavier; le majorité des actions sont applicables sur un ensemble d'enregistrements d'un coup; l'auto-complétion est présente sur la plupart des champs; les messages d'erreurs essaient de toujours fournir une solution; etc. Évidement il y a encore beaucoup de choses qu'on pourrait (et qu'on va) améliorer mais pour pouvoir juger de l'ergonomie d'un logiciel, il faut l'utiliser un certain temps.

        En ce qui concerne les intégrateurs nous maintenons une liste non-exhaustive. Comme c'est du logiciel libre écrit en Python et suivant assez bien les standards, il n'est pas trop difficile de trouver des développeurs qui peuvent y travailler.

        • [^] # Re: Intégrateur

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Effectivement j'ai pris un raccourci entre ergonomie et sexy-UI ;)

          Si les thèmes bootstrap sont applicable alors ok cela change pas mal de chose et au vue des captures j'ai moins peur.

          Merci pour ces précisions.

          Pour la liste des intégrateurs c'est une bonne base, pour la France il y a 3 officiel.

          Maintenant je me place du côté dirigeant d'une société qui souhaite s'équiper d'un ERP (nouvelle installation ou migration). Sur les conseils de son DSI ou d'une connaissance de golf il fait des recherches sur Tryton. Bien sûr il ne cherche pas du technique mais il cherche à s'assurer que l'éditeur est viable et que l'intégrateur l'est aussi. Niveau éditeur pas de soucis même si le côté gratuit peu dérouté plus d'un dirigeant, maintenant l'intégrateur. Toujours avec notre dirigeant, il est à Lyon, officiellement il trouve un intégrateur à Annecy/Marseille, un à Paris et un autre à Aix en Provence. Va pour celui d'Annecy mais pas de prise de contact pour le moment, il regarde tout de même les deux autres et même constat : qu'est-ce qui lui prouve qu'ils sont compétent et formé sur Tryton ? A mon avis il manque un point pour rassurer notre dirigeant modèle : une/des certifications de plusieurs niveaux.

          C'est un processus qui peu paraître lourd mais je me rappelle des débuts de Prestashop, c'était une solution montante qui commençait à faire parler mais j'ai souvent entendu : "Elle fait pas le poids face à Magento avec tout son écosystème d'intégrateur/dev certifié". Quelques années plus tard, les certif Prestashop sont en place et de mon point de vue Prestashop concurrence largement Magento. Maintenant personne ne se pose de questions sur la viabilité de la solution et de l'intégration. Il me semble même que Dolibarr commence à mettre en place ce genre de chose.

          La certification est un argument pour un intégrateur par rapport à un autre non certifié. Après cela ne fait pas de miracle, vous pouvez tomber sur le stagiaire fraîchement démoulé de l'école, envoyé au front en tant que consultant fonctionnel avec tout juste 2 heures d'expériences dans la boîte avec encore son A au cul sur sa voiture de fonction… Dans ce cas le problème est vite levé et l'intégrateur expulsé de chez le client voir même expulsé de la liste des intégrateurs officiels. Car c'est aussi un moyen pour l'éditeur de protéger les intérêts de sa solution. Même avec une ribambelle d'intégrateur, si ils sont plus manche les un que les autres au final c'est Tryton qui sera une mauvaise solution et non l'intégration qui a mal été gérée.

          Born to Kill EndUser !

          • [^] # Re: Intégrateur

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

            Pour l'instant la liste présentée est construite sur le mérite, il faut participer activement au projet pour être listé.
            Tryton n'étant pas chapeauté par une entité commerciale mais juste une fondation composée de bénévole. Il est difficile de mettre en place une certification. De plus comme les participants au projet sont également les intégrateurs qui devraient être certifié, il faudrait que ces "concurrents" se certifient l'un l'autre.
            Pour un client, il est probablement préférable de demander des cas d'affaires pour juger de la compétence d'un intégrateur.

          • [^] # Re: Intégrateur

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Bonjour, et merci de choisir le prestataire d'Annecy ;-)

            Bon, en fait, pour caractériser Tryton, le mieux est peut-être d'étudier les motivations de ceux qui s'y consacrent.

            Dans la communauté Tryton, chacun contribue avec ses propres raisons.

            Je vais donc expliquer quelles sont les miennes.

            Déjà, on peut indiquer ce que je ne souhaite pas faire, à commencer par de l'intégration de solution pour des clients qui ne font pas de différence entre libre et propriétaire et qui ont les moyens de signer des gros chèques. Ca tombe bien, ils n'ont pas besoin de moi.
            C'est un boulot que je trouve ennuyeux (c'est très personnel), et souvent hors de mes compétences. Je passe de longs mois sur une affaire qui n'est utile qu'à une seule société. Et puis on recommence pour un nième client. Maintenant je veux dégoûter personne, il en faut pour tous les goûts.

            Donc, s'il est sympa, dis à ton copain dirigeant de m'appeler, il saura vite s'il peut tirer un réel avantage de Tryton et de sa communauté, ou s'il doit faire un chèque à SAP ou Odoo. Il va gagner du temps.

            En revanche, si vous rencontrez des gens de tous les jours, qui ont le sentiment ou la certitude que leur activité, grande ou bien minuscule, gagnerait à

            • s'organiser collectivement, par industrie ou bassin d'activité,
            • mutualiser des savoir-faire et des investissements,
            • structurer des offres de service global, chaînes de sous-traitances, distributions alternatives,
            • outiller des organisations consacrées aux communs ou à la solidarité avec des logiciels issus des communs,
            • s'émanciper des éditeurs et pilleurs de données,
            • etc ;-)

            alors

            • d'une part, ces gens bénéficieront de mes conseils et je ferai tout ce que je sais faire pour qu'ils puissent se rencontrer et tirer le meilleur parti des ressources extraordinaires de la communauté Tryton,
            • d'autre part nous constaterons certainement qu'il n'y a pas d'alternative meilleure que Tryton pour baser et garantir la partie ERP de leur projet.

            C'est ça qui me motive et je ne crains pas de manquer de boulot :-)
            Et vous, qu'est-ce qui vous fait avancer ?

          • [^] # Re: Intégrateur

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 19 mai 2020 à 11:35.

            Ton point de vue est intéressant sur plusieurs points et voici quelques remarques :

            • une certification même venant d'une bonne boîte cela peut être du pipeau, j'ai arrêtée les certifications IBM en 2009 le jour ou j'ai vu des personnes être certifiées sans avoir le niveau.
              D'un autre coté IBM demandait d'être certifié pour vendre SES produits, on va pas non plus empêcher les gens de vendre.

            • Bootstrap si cela permet au produit d'etre "responsive" c'est bien … même si a terme tout les sites vont se ressembler :)

            • Tu as raison bien souvent on oublie les utilisateurs sur plein de point de vue mais entre les technos et les commerciaux … alors qu'ils sont au coeur du système

            Il y a longtemps, un prospect m'avait demandé si il y avait un club utilisateurs, et effectivement il n'y en a pas ou alors ils sont initiés par des revendeurs et donc pas totalement objectif.
            Au vue des moyens technologiques de maintenant, et des réseaux sociaux, je suis encore surpris que cela n'existe pas … car un éditeur peut ignorer 1 client, peut être 2 … au club de découvrir la limite

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