detail_pratique a écrit 373 commentaires

  • [^] # Re: Euh…

    Posté par  . En réponse au journal RMS deviendrait-il sénile ? Ou bien Emacs ne serait-il plus adapté pour lire les mailings lists?. Évalué à 7.

    TU n'as rien compris :)

    1. Discussion sur la liste à propos de l'opportunité d'utiliser aws vs Rackspace.
    2. Stallman débarque (un peu comme un diable sortant de sa boite) et dit : tout de même, c'est pas parce que Rackspace soutient Ubuntu — qui je le rappelle a mis en place des spywares, décision que je combattrai jusqu'à mon dernier souffle parce que je pense que c'est une terrible décision, pour la liberté des utilisateurs, pour le LL etc. — que nous devrions laisser tomber Rackspace. (pour embarquer chez Amazon, mais ça, il ne l'écrit pas).
    3. Réponse des intéressés : Ho Richard, tu sors un peu comme un diable de ta boite, là, tu ne pourrais pas arrêter de profiter de n'importe quelle discussion pour rappeler qu'Ubuntu c'est le mal ? Ho ? Hein ? Parce que bon.
    4. Réponse de Richard : ha d'accord, vous n'avez pas bien compris qu'Ubuntu merdait parce que j'ai été trop bref dans mon précédent mail. Alors voilà : je l'ai écrit sur mon site, ici, http://www.gnu.org/philosophy/ubuntu-spyware.html, mais je vais le récrire ici, parce que je vois que le message n'est pas bien passé. Alors, argument 1, argument 2, arg N, etc, et je conclurai en disant qu'Ubuntu a pris une terrible décision, et que, je cite : « There are some things that we must not tolerate on any pretext. Spyware is one of them. »
    5. Je traduis au cas où la dernière phrase, au cas où quelqu'un sur ce site n'aurait pas bien compris :) : Il y a des choses que nous ne devons pas tolérer, et sous aucun prétexte. Les spywares en font partie.

    Si tu es encore convaincu que l'attaque de Richard portait sur Rackspace, je vais te renvoyer en cours de lecture et de compréhension de langue.

  • [^] # Re: Euh…

    Posté par  . En réponse au journal RMS deviendrait-il sénile ? Ou bien Emacs ne serait-il plus adapté pour lire les mailings lists?. Évalué à 10. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 20:39.

    Que le "should" indique un doute. La question se pose et est ouverte.

    Non. Révise, avant d'affirmer péremptoirement.
    On peut traduire la phrase de RMS par :
    « Mais nous ne devrions pas en tenir rigueur à Rackspace. »
    Ce n'est pas du doute, c'est de l'obligation morale et la question n'est pas ouverte.

    edit : comme déjà indiqué plus haut :)

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 2.

    Meilleure pompe à chaleur, meilleurs isolants, puits canadien plus mieux, triple vitrage trucmuche, meilleure vmc à 15000 flux…
    En 3 ou 4 ans, les technos et l'expertise ont beaucoup, beaucoup progressé.
    Donc si l'étude du bâtiment est faite maintenant (avec la même équipe et le même budget), elle sera bien mieux.

    Pour l'entretien des panneaux : nettoyage à l'eau, vérification du circuit. Le chauffagiste ou l'électricien le font, tarif standard de contrat d'entretien.

    Évidemment, si le bâtiment repose en partie sur une chaudière à bois, il faut l'entretenir et sans doute la remplacer à un moment où à un autre. Mais par rapport à un bâtiment normal, elle peut être sous-dimensionnée : c'est un coût en moins à l'achat et au remplacement (je parlais de la "grosse" chaudière).

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 3.

    À vos ordres, monseigneur.

    Un exemple, en cherchant rapidement :

    Immeuble écologique en ossature bois de 9 logements sociaux T3 de 80 m2 environ, à énergie positive (labels : BBC et Effinergie). Référentiel "QEB logement social neuf" de la région Rhône-Alpes.

    • réalisation : 2011
    • 9 T3 de 80 m²
    • cout : 1 146 500 € HT, installation photovoltaïque comprise.

    http://www.caue-observatoire.fr/detail/propieres-logements-sociaux-a-energie-positive.aspx?id=b9c3836a-b44b-4f53-9803-d77cd997be0a

    Les specs ont l'air pas mal du tout. 2011, ça veut dire que les études datent un peu. On doit pouvoir faire beaucoup mieux aujourd'hui. Pas nécessairement pour moins cher, mais bien mieux fichu, c'est certain.

    Si en plus dans ton calcul de rentabilité, tu inclues les économies de charge de ce type de bâtiment (hors cout énergie brute, hein, tout simplement parce qu'il n'y a pas besoin de remplacer la grosse chaudière classique tous les 15 ans, entre autres), et par dessus-tout le confort, tu es plus que largement gagnant.
    Théoriquement, tu as aussi fait bosser les experts du coin (ceux qui sont au point pour trouver le bon spot, la bonne orientation etc), tu as fait bosser des sous-traitants un peu pointus (et ce n'est pas une succursale d'Eiffage ou de Bouygues), et tout le monde est content.

    M'attendant à ta prochaine réaction : « ouais mais c'est en cambrousse, c'est plus facile », j'ai vu passer au moins deux projets dans Paris intra (dont un quasi fini), mais je n'ai pas le montant.

    Voilà, quelques détails pratiques, à vot'service, à vot'bon cœur.

  • [^] # Re: vive le CDD !

    Posté par  . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3.

    A mon avis, les prud'homme ne sont pas assez con pour comprendre l'arnaque.

    En l'occurrence, dans ce genre de cas, ce serait plutôt à l'inspection du travail d'intervenir.
    Mais avec 2000 personnels pour quelques millions de sociétés et 18 millions de salariés, je crois qu'ils sont un peu débordés.

  • [^] # Re: vive le CDD !

    Posté par  . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.

    À moins que ce soit spécifiquement prévu contractuellement ou par la convention collective — et ces deux cas sont rares — il n'y a bien sûr aucune indemnité ou prime particulière de l'employeur au bénéfice du salarié.

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 2.

    Petit inconvénient: elles coûtent un petit peu 2M€ à construire, mais quand on aime, on ne compte pas n'est-ce pas?

    Maison de Bessancourt.
    http://www.architectes-paris.com/index.php?page=projet&id_proj=4223&id_cat=21

    • Superficie : 161 m²
    • Budget : 1 800 € HT/m²
    • Etudes: 6 mois
    • Chantier: 12 mois
    • Livraison : Juillet 2009

    Je ne crois pas que 1800*161+TVA = 2 M€…

    Depuis, il y a eu quelques centaine de maisons individuelles à énergie positive construites.
    Et pas mal de bureaux.
    Et pas mal d'habitat collectif.
    Et il y a plein de projets un peu partout, en fait.
    Et en plus, le cout a baissé, depuis 2012.

    Voilà voilà…

  • [^] # Re: Hmm

    Posté par  . En réponse au message Quel est ce window manager ?. Évalué à 2.

    Ça ressemble effectivement beaucoup à FVWM, qui ressemble lui-même beaucoup à CDE.

    Oui mais là, à part les fenêtres Motif, il y a la tit' barre avec les écrans virtuels et les icônes. Et ça, ça n'a pas la gueule de CDE.
    M'enfin.

    Et sur Solaris, avant CDE, c'était Olwm (OpenWindows).

  • [^] # Re: Window Maker

    Posté par  . En réponse au message Quel est ce window manager ?. Évalué à 2.

    Ce que je suis déçu, déçu, déçu… déçu, vraiment.

  • [^] # Re: Hmm

    Posté par  . En réponse au message Quel est ce window manager ?. Évalué à 3.

    gnumdk le dit, le dit même au présent, et tout-à-fait affirmativement, et vraiment pas au conditionnel.

  • [^] # Re: C'est parti...

    Posté par  . En réponse au journal Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -∞. Évalué à 4.

    Quitte à croire à une utopie je pense pour ma part qu'une société intelligente (vraiment intelligente) n'aurait pas besoin de hiérarchie et de lois, chaque Hommes serait assez intelligent pour prendre de lui-même les bonnes décisions pour la société entière.

    Une fois la fin de la division du travail acquise et une fois que chacun pourra travailler selon ses moyens, et selon ses besoins (en passant avant par la collectivisation des moyens de production, la répartition des bénéfices de la production, la répression, et la dictature du prolétariat), la "phase supérieure" de la société communiste pourra être atteinte : « les hommes se seront si bien habitués à respecter les règles fondamentales de la vie en société, et que leur travail sera devenu si productif, qu'ils travailleront volontairement selon leurs capacités. L'État, devenu inutile, s'éteint alors de lui-même. »
    (Lénine).

    Voir à ce propos :
    L'État et la révolution, chapitre 5 :
    Les bases économiques de l'extinction de l'état.
    http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er5.htm

    L'achèvement de la théorie marxiste, c'est l'achèvement de l'État.
    On parle bien de théorie, hein :)

    Et à part ça, la fin de la propriété privée n'est pas le but en soi du communisme. C'est une des phases (une des premières) du renversement de la société de classe. Marx n'a jamais écrit : tout doit appartenir à tout le monde, et Lénine non plus d'ailleurs.

    Soyons précis.

    I am an anti-Christ
    I am an anarchist.

    :)

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 2.

    Three Mile Island, un petit problème de refroidissement, c'était en 1979, et c'était…

    Roulements de grosses caisses

    aux États-Unis.

    Pas de morts immédiats. Quelques chiens errants qui clamsent, quelques pertes de cheveux et quelques envies de vomir dans le sillage du nuage.
    Par contre, un peu plus tard, une petite (moins de 1%) augmentation des cancers et des leucémies, et bien plus tard, maintenant, quelques morts confirmés.

    Étude de Steven Wing, Université de Caroline Sud
    http://www.unc.edu/news/archives/feb97/wing.html

    Petite publication de 2008, qui vient confirmer la première étude :
    http://www.strahlentelex.de/PORTS_Wing.pdf

    Un des deux réacteurs a été remis en fonction en 1985, et devrait fonctionner jusqu'en 2034.

  • [^] # Re: A ce sujet

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 1.

    tu es dans le milieu ?

    Ouais, regarde derrière toi et fais gaffe à ta gorge :)

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 4.

    C'est bien l'objet de la critique : vouloir faire croire que les pays qui ont dit non au nucléaire sont écolos alors que c'est plutôt le contraire (et les morts, ils sont pas contre non plus : c'est pour les autres aussi, ils s'en balancent complet, ne parle jamais des morts qui ne sont pas de leur famille)

    Au contraire, l'accident nucléaire est par définition assez large (impact, durée). Du coup, les conventions qui s'occupent des accidents nucléaires concernent tout le monde.

    États signataires de la Convention de Paris — européenne.
    http://www.oecd-nea.org/law/paris-convention-ratification.html

    De la littérature à ce propos :
    http://www.oecd-nea.org/law/nlbfr/NLB-86-F.pdf
    p. 56 : Réflexions portant sur l'indemnisation et la réparation des dommages nucléaires à l'environnement, Norbert Pelzer.
    et p. 66 : La cour internationale de justice sur les dommages transfrontières potentiels : conséquences en droit nucléaire, Marie Cletienne.

    Il semble bien que tous ces pays en ont quelque chose à foutre, puisque l'accident peut les concerner.

    Ensuite, à propos du remplacement du nucléaire par autre chose qui serait aussi voire plus meurtrier.
    L'Autriche importe 2/3 de son électricité (dont 6% de nucléaire), elle est donc dépendante.
    Mais elle a mis en place tout un tas de mesures (qui prennent le temps nécessaire pour s'appliquer, comme toute politique énergétique, hein) pour limiter la dépense énergétique et balance pas mal de sous en recherche.
    La logique autrichienne n'est pas de déclamer FUCK YOU, bien au contraire.

    Enfin, à propos des morts nucléaires (qui ne sont pas si nombreux que ceux du charbon etc).
    C'est encore un faux débat. Et je ne sais pas qui sait comparer, et dire que le nucléaire (dans son ensemble) aura provoqué plus ou moins de morts que les machins fossiles ou autres. Mais d'accord, soyons cyniques un instant.

    15% d'électricité nucléaire - N morts.
    85% d'électricité non nucléaire - N morts.

    Je crois bien que le nucléaire perd à ce jeu-là.
    Demain, peut-être. Mais pas aujourd'hui, et pas tant qu'il y a autant de risque.

    Et le charbon n'a toujours pas provoqué en l'espace de quelques heures de catastrophe écologique comme celle de Tchernobyl (pour 15% seulement de la production d'électricité mondiale, et en 2011, parce que c'était bien moins avant). Et on peut supposer que ça n'arrivera pas.

    Et pour finir cette fois, il y aussi une dimension psychologique très forte, non ? L'humanité arrive à se sentir à peu près tranquille (désolé) quand les morts sont peu fréquents, quand "de temps en temps" un trou rempli de grisou pète (ou quand les morts sont chinois, pour des européens… encore que, on le sait, on essaie de comprendre, on envoie des mails pour le faire savoir encore plus, on s'inquiète, on fait pression etc.).
    Mais il y a tout de même une différence fondamentale avec le nucléaire, qui provoque quelque chose de bien plus terrifiant, tu ne crois pas ? Et ça, ce n'est pas lié directement à l'écologie, mais plus à la crainte (ce truc de fou qui a très vite amené l'Allemagne à passer la loi sur le nucléaire) d'une catastrophe "extraordinaire".
    Le seul souci, c'est qu'elle peut se produire. Et dans ce cadre, il n'est pas question de rejeter le problème vers les autres. Il est question de peur, clairement. Et de maitrise des risques, accessoirement, aussi :).

    Parcourir à propos de Tchernobyl, pour celles et ceusses qui ne connaissent pas :

    http://www.kiddofspeed.com/chernobyl-land-of-the-wolves/chapter30.html

    -> ce lien emmène vers une page située vers le début du vieux site d'Elena Filatova. Elle s'est promenée d'année en année en moto dans la région de Tchernobyl, a pris des tas de photos et a écrit un récit. Rien de pathologique, un récit assez distant (le texte n'est pas très volumineux), pas vraiment militant.
    Il faut un peu de temps, mais c'est vraiment bien.

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 3.

    Lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sortie_du_nucl%C3%A9aire_civil

    En résumé.

    Liste des pays qui ne veulent pas de nucléaire ou qui en sont restés exclusivement au stade de la recherche (et qui pour certains ont inscrit cette interdiction dans leur constitution)

    • Australie (constitutionnel, 1986 ou juste après)
    • Danemark (id.)
    • Grèce (id.)
    • Irlande (id.)
    • Norvège (id.).

    Liste des pays ayant renoncé à l'énergie nucléaire :

    • Belgique (loi de 1999)
    • Autriche (loi de 1978, n'a jamais eu un réacteur fonctionnel)
    • Allemagne (début des négos en 2000, loi en 2011)
    • Suisse (loi de 2011)
    • Italie (référendum de 1987, reprise du nucléaire en 2008, nouveau référendum en 2011, 57% de participation, 90% d'opposition au nucléaire)
    • Espagne (c'est en cours de négociation).

    Liste des pays qui maintiennent le nucléaire :

    • Suède (mais seulement pour remplacer les anciennes)
    • France
    • Finlande
    • Royaume-Uni
    • Russie
    • Chine
    • Japon (ça va être tendu, tout de même)
    • États-Unis
    • Corée du Sud
    • Inde
    • Iran.

    Le reste du monde :

    • Algérie, une centrale de recherche
    • Afrique du sud : production (oui, je crois)
    • Argentine, Brésil : programme commun de recherche
    • Israël : 2 centrales de recherche, on peut supposer qu'elles ne soient pas pas hyper civiles.

    Ça fait tout de même pas mal de pays, rien qu'en Europe, qui ont déjà dit non.
    Et l'article n'est pas complet.

    1. Ni ici ni ailleurs : donc oui, de fait.

    2. Les écolos (je réponds aussi à quelqu'un d'autre)
      Il semble bien, après un examen excessivement rigoureux des forces politiques, que les décisions amenant au non n'ont pas été prises par des gens qui portaient des anneaux en poil de chèvre autour du sexe (sans vouloir offenser les dits-porteurs, et sans bien-penser non plus).

  • [^] # Re: \o\ .. /o/ Fuuuuuuuuusion! /o/\o\ .... \o/

    Posté par  . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 2.

    C'est comme les subventions. Si tu en fais trop, tout fond.

  • [^] # Re: En même temps…

    Posté par  . En réponse au journal Pour les masos. Évalué à 1.

    Vieux blasé :P

  • [^] # Re: A ce sujet

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 1.

    :)

    Évidemment, J. Clément n'allait pas abonder dans l'autre sens.

    Mais c'est bien un non-sens que de dire qu'il n'y a pas d'argent public dans les aides attribuées au cinéma en France.

    Procirep/Angoa, là, on est sur de l'aide privée.

    Dans la mesure où il y a collecte par l'État, dans la mesure où on est obligé d'indiquer dans un dossier de demande d'aide que l'argent qu'on a demandé (ou qu'on demande) auprès du CNC fait partie d'une rentrée d'argent publique, on peut considérer en toute légitimité que ce financement est public.

    Sinon, hormis cette phrase : « Est-ce de l'argent public ? Non », je suis d'accord avec ce qu'il écrit.

  • [^] # Re: En même temps…

    Posté par  . En réponse au journal Pour les masos. Évalué à 10.

    j'aurais bien aimé que tu mette un rapide résumé de l'article dans ton journal. Ça aurait permis de savoir de quoi ça parle et ce que ça dit

    Titre :
    « Pour les masos »

    Introduction :
    « Pour les masos qui ont envie de se gâcher le début d'année, »

    L'auteur du pneumatique indique au lecteur qu'il doit avoir envie de souffrir pour aller sur une page située sur le www (c'est un espace ortolo-normé).

    Développement :
    « je leur conseille de lire cette article (en Anglais) sur la situation des brevets aux US. »

    L'auteur invite le lecteur à lire un article sur, je cite : « la situation des brevets aux US ».

    En bref, il s'agit dans la première partie d'interpréter des informations écrites sous forme de mots ou de dessins (des signes assemblés de manière savante) sur un support numérique, qu'on peut parfois trouver chez soi, au travail quand on lit dlfp, dans le métro quand on lit dlfp ou bien encore au travail ou dans le métro, quand on lit dlfp bien sûr. Ce support numérique doit être alimenté en énergie par du charbon (qui ne dégage pas de CO²) ou par la fission d'uranium (qui ne génère pas de déchets particuliers) ou autre moyen du type accouplement d'un hamster et d'une dynamo.
    Chez soi, cette machine (puisqu'elle est alimentée en énergie) se trouve parfois dans un salon (ce qui est absurde), dans un bureau (ce qui est étrange), sur un lit ou dans les toilettes. De la même manière que l'apparition du télégramme a provoqué pas mal de divorces, cette machine numérique (puisqu'elle s'occupe de quantifier et échantillonner) aura marqué quelques générations (on suppose que ce n'est pas terminé). Je ne vais pas écrire ici le pourquoi du comment, mais disons brièvement que Tétris (une invention soviétique permettant la domination du monde) et Ruby (une invention japonaise permettant la domination du monde) ont déjà changé le monde.

    Une fois réfugié dans son espace cérébral personnel, le lecteur, muni de son doigt et de divers dispositifs servant de donneurs d'ordres, indique à la machine d'afficher le contenu de l'article, ce que suggère ici l'auteur d'une manière toute allusive.

    Attachons-nous maintenant au fond, c'est-à-dire le sujet du pneumatique. L'auteur a le bon gout de former une phrase classique, terminée par un point. Juste avant ce point, une suite de mots (pour rappel : des signes agencés savamment). Juste après ce point, un saut de ligne. À mon avis, c'est un indice. L'auteur a voulu signifier par cette séparation qu'une information importante était localisée à cet endroit-même.

    Je cite à nouveau : « la situation des brevets aux US ».

    Là, je t'avoue que je ne sais pas trop comment interpréter cette suite de signes savamment agencés.

    En tout cas, l'auteur termine par :

    « Pour résumer en un mot pour les autres: une absurdité totale :-( »

    Je t'accorde que c'est un peu confus. D'une part, il me semble bien que l'auteur se mélange un peu les pinceaux avec une expression française, d'autre part, n'ayant pas réussi à déchiffre la suite mystérieuse de mots juste avant, je me trouve placé dans une situation inconfortable car je dois imaginer en quoi il s'agit d'une : « absurdité totale ».

    Conclusion :
    « Bonne année quand même! »

    En guise de conclusion, l'auteur te souhaite une bonne année « quand même ». C'est sympa mais ça laisse le lecteur augurer de bien sombres perspectives quand à la suite mystérieuse de mots, que je cite à nouveau au cas où : « la situation des brevets aux US ».

    Voilà, j'aurais tenté.

  • [^] # Re: Marrant

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 1.

    Allez, vas-y, développe !

  • [^] # Re: A ce sujet

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 1.

    Sur les dépôt de dossiers au CNC :

    J'ai pas compris ce que tu voulais dire là, tu peux préciser de nouveau ce que tu voulais dire, j'ai peur de mal comprendre et donc de partir sur un quiproquo.

    Quand un producteur envoie un dossier de demande de subvention au CNC, pour un dispositif quelconque (concernant la production), le producteur envoie un dossier comprenant plusieurs pièces :

    • intention (pourquoi ce film)
    • synopsis
    • scénario
    • traitement (comment on filme : type de décors, ambiance, mouvements, rendu, type de récit, traitement, quoi)
    • dispositif (comment on réalise techniquement le traitement)
    • toutes pièces annexes sur le fond : certains choix techniques de réalisation, maquettes/photos de décors, note d'un auteur, extraits de bouquins illustrant le propos etc.
    • pièces légales sur la société : à jour des cotisations, KBIS, etc.
    • devis prévisionnel : les droits (musique/adaptation d'un œuvre littéraire) c'est tant, les cachets c'est tant, l'assurance c'est tant, le mix, le montage, les sorties (bande, sorties numériques), les déplacements, le catering, l'étalonnage, les effets, les moyens techniques en général etc.
    • financement prévisionnel : montant du devis réparti selon les sources de financement, c'est à dire d'où vient l'argent du devis.

    Sur ce dernier point, le CNC exige d'avoir une lisibilité très claire de la répartition publique/privée.
    Un dossier arrivant avec un financement public à 90% ne passe pas, un dossier arrivant avec 80% passe parfois si c'est une œuvre vraiment artistique, un dossier clairement "machine commerciale" va nécessiter des sources de financement privés bien verrouillées pour être accompagné.

    -> Le CNC accompagne des œuvres qui ont un financement public de 50% (audiovisuel).
    -> Le CNC accompagne des œuvres qui ont un financement public de 30/40% (cinéma).

    Dans ces 30% (cinéma), le CNC n'intervient qu'à hauteur de 10%, d'accord, mais il reste 20% d'argent expressément et définitivement public.

    Et ça, c'est sur le financement de la production en elle-même. Il reste les aides sur la distribution, la diffusion, la diffusion internationale, le fameux crédit d'impôt…

    Donc 10% de la part du CNC sur le budget production, et seulement le budget production d'un film, ok. Mais pas 10% de la part du CNC sur la vie d'un film, et certainement pas 10% d'argent public sur le film en entier.

    Ah, et j'oublie aussi les subventions pré-production : aide à l'écriture, aide au développement…

    B.A. !

  • [^] # Re: Pour rester dans le sujet...

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 1.

    Alors :

    Donc on est bien plus proche de 95% que de 50% !

    «
    En 2011, parmi les 207 films d’initiative française agréés, 131 font l’objet d’une demande d’agrément provisoire de crédit d’impôt (**137 sur 203** films d’initiative française en 2010). Le total cumulé des devis de ces 131 films s’élève à 763,60 M€ dont 715,39 M€ sont prévus pour être dépensés en France, soit 93,7 %. À titre de comparaison, la part des dépenses prévues en France pour les 76 films d’initiative française de 2011 qui n’ont pas fait l’objet d’une demande de crédit d’impôt s’établit à 59,0 %. Globalement, les dépenses réalisées en France par les films bénéficiaires du crédit d’impôt représenteraient 76,9 % de l’ensemble des dépenses effectuées en France par les films d’initiative française en 2011 (79,4 % en 2010).
    »

    Et tu te limites aux films "agréés" alors que cette conditions n'est pas requise pour en bénéficier.

    Bien sûr que si ! Je ne documente même pas. Vim > emacs, c'est un fait, point.

    Un crédit d'impôt est une réduction d'impôt sur le revenu

    C'est de l'impôt sur les sociétés. Bon, on s'en fout ;).

    Donc ce crédit d'impôt à hauteur de 20% des dépenses représente bien au final une exonération d'impôt quasi totale sur le tournage des films car il est tout a fait improbable que les impôts dépasse 20% des couts de tournage !

    Tout d'abord, pour être précis, il s'agit de 20% de certaines dépenses. Tout n'est pas éligible.
    Pour la suite de ton raisonnement, je ne saisis pas ce que tu veux dire.
    Si une société a N montant d'impôt (global société) à payer, elle en déduit une partie si son dossier a été accepté.

    Tu persistes alors que je viens de donner 2 liens indiquant le vote de ce mois a l'Assemblée Nationale !! Du coup, puisque tu ne veux pas lire les articles dont j'ai donné les liens

    Bien sûr que j'ai regardé les deux articles ! Je n'ignore pas ce que tu écris.

    Voici le cerfa 2012 direct tout frais des impôts :
    http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptiveformulaire_7085/fichedescriptiveformulaire_7085.pdf

    Regarde en page 2 le montant : 1 M€.

    Les articles que tu cites font la confusion entre le crédit d'impôt international et le crédit d'impôt national. Le film Astérix trucmuche est un film d'initiative française. Pour ce film, la prod a dit : tant pis pour le crédit d'impôt, c'est plus intéressant d'aller à l'étranger. Par contre, effectivement, ce film a été aidé par ailleurs avec les dispositifs classiques (hors crédit d'impôt, donc, mais s'est barré quand même).

    C'est bien pour ça que je mettais plus haut les chiffres des films d'initiative française.

    En résumé :
    National : 1 M€. tentative de le passer à 4.
    International : 4M€. tentative de le passer à 20.

    Pour l'instant on en est là.

    Le crédit d'impôt international a été mise en place en 2009. Il a concerné 42 projets pour l'instant. Il "aurait" généré environ 160 M€ de dépenses directes en France. Mais c'est un dispositif récent, donc pas des masses de recul sur l'efficacité et je n'ai pas le montant global. Pour le moment, 15 films par an, vu la tailles des copro mises en œuvre, on peut considérer que ça vaut le coup (du point de vue industrie cinéma, hein).
    Dans tous les cas, et pour raccorder avec la discussion qui a eu lieu un peu plus haut, c'est bien évidemment une autre dépense totalement publique : )

  • [^] # Re: Pour rester dans le sujet...

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 3.

    Rassure moi, ne me dis pas que plus de la moitié des centaines de navets tournées par an dépasses plus de 10 millions d'€ de frais de tournage !!

    Ça ne va pas te rassurer mais :

    • 271 films agréés en 2011 (qui ont leur numéro pour aller en salle).
    • 207 films agréés mais « d'initiative française ».
    • 1 062,92 M€ d'euros (origine française publique et privé) investis dans les 271 films (les initiatives françaises et les autres).
    • devis (attention, ce n'est pas le budget définitif) moyen : 5,45 M€
    • devis médian (id. au-dessus) : 3,73 M€
    • devis à plus de 10 M€ : 28 films, mais je n'ai pas le chiffre comprenant aussi les productions d'initiative étrangère mais (co)produites en France, donc c'est plus. Parmi ces 28 films, 8 ont un devis supérieur à 20 M€.

    Ben alors, c'est quoi donc qu'a voté l'AN et qui met filippeti en rogne ?

    L'AN a voté contre le texte prévu par Filipetti (augmentation du plafond), en faisant passer un amendement "de dernière minute" (conservation du plafond en l'état).

    Tu écrivais : 95% des films exonérés d'impôts.
    Le crédit d'impôt s'applique sur 20% "seulement" des dépenses, avec un plafond de 1M€ pour l'instant.

    Sinon, je ne justifie rien. Oui, c'est du gaspillage. Oui, il y a sans doute d'autres manières de continuer à aider le cinéma. Oui, c'est scandaleux.
    C'est une usine à gaz excessivement sophistiquée, patchée de multiples fois, avec des opérateurs et des leaders très différents au fil des années.

    ———————————————————————————————————

    Le crédit d'impôt (From the CNC).

    Il est égal à 20 % du montant total des dépenses éligibles, qui ne peuvent représenter plus de 80 % du budget de production et, en cas de coproduction internationale, plus de 80 % de la part française.

    Son montant est plafonné à 1 000 000 €.

    Les subventions publiques non remboursables directement affectées aux dépenses prises en compte pour le calcul du crédit d’impôt sont déduites de l’assiette de calcul. Il s’agit notamment :

    • du soutien financier investi par le producteur délégué
    • de l’aide aux nouvelles technologies
    • des aides non remboursables accordées par les collectivités locales.

    Exemple :

    Le budget total de production d'un film est égal à 2 000 000 € et le montant des dépenses éligibles au crédit d'impôt est de 1 200 000 €.
    L'entreprise de production déléguée investit 200 000 € de soutien financier.

    Le montant de cette subvention qui devra être déduit des bases de calcul du crédit d'impôt est égal à :

    (1 200 000 / 2 000 000) x 200 000 = 120 000 €
    ———————————————————————————————————

    Voilà !

  • [^] # Re: Pour rester dans le sujet...

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 2.

    En gros, 95% des films

    Non, c'est un peu plus de 50%.

    sont exonéré d'impots

    Non, le crédit d'impôt est applicable sur 20% de certaines dépenses, avec un plafond d'1 M€.

  • [^] # Re: A ce sujet

    Posté par  . En réponse au journal Attention, journal bookmark. Évalué à 5.

    Sommaire

    Ramènes-le tout, je suis toujours intéressé par ce genre d'informations.

    Écriture, développement, production et accueil de tournage.

    Fin 2011, le champ conventionnel couvre 40 collectivités territoriales : 26 Régions, 12 départements (Alpes-Maritimes, Charente, Charente-Maritime, Côte d’Armor, Deux-Sèvres, Dordogne, Finistère, Haute-Savoie, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Seine-Saint-Denis, Vienne), la Communauté urbaine de Strasbourg et la Ville de Paris.

    Dans le cadre de ces conventions, les modalités d’intervention du CNC sont les suivantes :

    • le CNC définit avec les régions les enveloppes de crédits pour chaque type de soutien : aide à l’écriture et au développement, aide aux films de court métrage, aide aux films de long métrage, aide à la production audiovisuelle ;
    • l’apport du CNC est forfaitaire sur les aides à l’écriture et au développement mises en place par les collectivités ; pour les aides à la production de films de long métrage et d’œuvres audiovisuelles, est appliqué le dispositif « 1 € du CNC pour 2 € de la région », sous réserve qu’il s’agisse respectivement de films agréés par le CNC ou d’œuvres bénéficiaires des aides audiovisuelles du CNC ; le « 1 € pour 2 € » s’applique également depuis 2006 à la production de court métrage ;
    • le CNC limite son intervention financière à 2 M€ par an et par convention ;
    • les bureaux régionaux d’accueil des tournages (également appelés commissions régionales du film) bénéficient également d’une aide pendant les trois premières années de leur fonctionnement.

    La troisième génération de conventions triennales État / CNC / Régions concerne la période 2011 – 2013.
    En 2011, le montant des engagements inscrits dans les 26 conventions conclues s’élève à 108,96 M€ (soit 27,2% de plus qu’en 2010), se répartissant comme suit :

    • 3,02 M€ pour l’écriture et le développement (2,91 M€ des collectivités et 0,11 M€ du CNC) ;
    • 0,43 M€ pour l’aide aux nouveaux médias (0,34 M€ des collectivités et 0,09 M€ du CNC) ;
    • 6,63 M€ pour la production de court métrage (4,48 M€ des collectivités et 2,15 M€ du CNC) ;
    • 25,30 M€ pour la production de long métrage cinématographique (19,54 M€ des collectivités et 5,76 M€ du CNC) ;
    • 21,15 M€ pour la production audiovisuelle (14,43 M€ des collectivités et 6,72 M€ du CNC) ;
    • 3,25 M€ pour l’accueil des tournages (3,24 M€ des collectivités et 0,01 M€ du CNC) ;
    • 36,03 M€ pour l’éducation artistique et la diffusion culturelle (24,37 M€ des collectivités, 9,03 M€ des DRAC et 2,63 M€ du CNC) ;
    • 13,16 M€ pour l’aide des collectivités territoriales aux salles de cinéma (principalement pour la numérisation des équipements de projection). Les engagements des collectivités en direction de l’exploitation sont comptabilisés pour la première fois en 2011.

    Au total, les montants engagés par le CNC dans le cadre des avenants financiers 2011 ont atteint 17,47 M€ (dont 14,83 M€ pour les fonds d’aide à la création et à la production et 2,63 M€ pour les festivals).
    Les montants engagés par les collectivités locales se sont élevés à 82,46 M€, ceux engagés par les DRAC à 9,03 M€.
    En sept ans (2004 à 2011), les engagements de l’État (CNC+DRAC) sont passés de 10,1 M€ à 26,5 M€, soit une augmentation de 162 %. Sur la même période, les engagements des collectivités locales passent de 35,5 M€ à 82,46 M€, en hausse de 132 %. Tous partenaires confondus, la progression est de 139 % entre 2004 (45,6 M€) et 2011 (108,96 M€).

    Le crédit d’impôt en faveur de la production cinématographique

    Le crédit d’impôt en matière cinématographique permet à une société de production, sous certaines conditions, de déduire de son imposition 20 % de certaines dépenses de production (dépenses dites éligibles), sous un plafond de 1 M€ par film.
    En 2011, parmi les 207 films d’initiative française ayant reçu un agrément des investissements au titre du soutien financier, 131 ont fait l’objet d’une demande d’agrément provisoire de crédit d’impôt. Le total des dépenses éligibles pour ces 131 films est estimé à 314,9 M€ et engendrerait un coût global du crédit d’impôt cinéma (dépense fiscale) estimé à 58,5 M€ après application du plafond (63,0 M€ hors plafond).

    Le crédit d'impôt existe aussi pour les œuvres audiovisuelles (même montant à la louche).

    En vrac (très très très parcellaire…)

    • ACSÉ, images de la diversité ; dispositif d'aide à la production : quelques millions sous conventionnement avec le CNC et les ministères concernés (intérieur, justice…)
    • Résidences de montage en Seine-Saint-Denis (c'est juste un exemple)
    • Le CNAP (centre national des arts plastiques) ; aide à la production : quelques millions
    • Brouillon d'un rêve ; aide à l'écriture pour les jeunes cinéastes.

    Je te laisse faire les totaux des peanuts.
    Et il en manque, ne serait-ce que l'aide aux salles, très souvent répartie entre les communes, la communauté de communes, le département, la région (drac), et le CNC.
    N'est pas mentionné non plus le dispositif européen d'aide à la production, dont le financement est pour l'instant exclusivement public.

    Bon. Voilà !