Journal License pour un système de journalisation/supervision de consommations énergétiques (pour une Ville)

13
9
fév.
2016

Bonjour chers lecteurs de linuxfr.org.
J'aimerais solliciter votre aide concernant un choix de licence pour un projet du domaine publique.

Le projet :
Créer un système de prise de mesures, d’agrégation, transmission et affichage de ces mesures et enfin analyse de ces mesures. Le but étant d'optimiser la consommation énergétique de la ville de Lorient (le projet émane du service environnement). Un petit truc en plus qui va vous intéresser, c'est que la personne en charge de cet appel d'offre (Pierre Crépeaux) veut utiliser un maximum de matériels ouverts et de logiciels open-source ou mieux : libres.

Mon approche :
Utiliser de l'Arduino, des mini-pc sous Debian et un système de supervision (pour les systèmes informatiques). Pour information, je n'ai pas encore eu la validation sur le fait que mon entreprise soit retenue.

La question :
Je vais créer des documents de projet (architecture, docs d'installation, procédures, etc), des bouts de code et des modèles de configuration. Bref, surtout du travail d'intégration. Un des objectifs pour moi (et également pour M. Crépeaux) est de partager le projet. Car de mon point de vue un système tel que demandé coûte bonbon quand il est mis en place par des sociétés dédiées. Et je considère que le projet doit pouvoir être copié/collé par d'autres villes qui n'ont pas un gros budget pour ça.

Bref, quelle licence choisir ? Les besoins :
- garder le droit de paternité (c'est ma société qui l'a fait et ça doit être marqué et perdurer)
- droits d'exploitation commerciale : libres
- copyleft : oui (une modification sur les livrables doit être rendue publique)
- attention aux interconnections via flux réseau ( GNU Affero règle ça ? )
Je ne suis pas au point en ce qui concerne le droit des licences libres. Pouvez vous me conseiller SVP chers lecteurs ?

PS : pour info, le dossier de l'appel d'offre est ici : www.liberasys.com/wp-content/uploads/2016/02/DATALOGGING-BATIMENTS.zip chose pas banale : voir le document "Annexe 1.doc" dans le dossier "DCE GENERAL" : "Annexe 1- Charte d’exigences pour un datalogging open source" ; ça va vous faire plaisir de voir ça.

  • # modifier l'URL SVP chers modérateurs / rédacteurs

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

  • # licence

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Si tu veux ce genre de contrainte :

    • garder le droit de paternité (c'est ma société qui l'a fait et ça doit être marqué et perdurer)

    Il faut utiliser la licence créative common By-Sa ( https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ )

    Pour du code source, il faudrait utiliser la GPL ou la LGPL (plus permissive).

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: licence

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je croyais que le client gardait la pleine propriété des logiciels qu'il faisait développer… enfin que c'était une clause habituelle à moins de proposer du progiciel ou un logiciel existant.

      • [^] # Re: licence

        Posté par  . Évalué à 3.

        C'est le cas dans un cadre salarié, mais dans le cas d'un freelance ou d'une société, le code continue d'appartenir à son auteur. Celà dit, les clients sont au courant et te demandent souvent, dans ce cas, un contrat qui leur transfere la propriété du code produit dans le cas de la prestation.

        • [^] # Re: licence

          Posté par  . Évalué à 2.

          C'est le CCAG TIC Option B qui s'applique, donc cession des droits intégralement au client.

          http://www.economie.gouv.fr/files/directions_services/apie/page-publications/PI/publications/Achats_publics_et_PI_CP_12-2010.pdf

          • [^] # Re: licence

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Oui, j'ai relevé ça dans l'appel d'offre. Extrait :
            ```
            Dans le cadre du présent marché il est fait application de l’option B du CCAG-PI soit une cession des droits.

            La ville est réputée cessionnaire à titre exclusif, et pour la durée de protection légale des droits d'auteur, pour le territoire français, dans le cadre de ses activités, des droits patrimoniaux afférents aux prestations intellectuelles objets du présent marché. Les droits patrimoniaux ainsi cédés sont les droits de représentation, de reproduction, d'adaptation, de traduction, de distribution, d’exploitation à titre onéreux ou gratuit et d'utilisation secondaire sur tous supports. La ville peut librement utiliser les résultats, même partiels, des prestations.

            Les parties déclarent expressément que les dispositions du présent article demeureront en vigueur après la cessation du présent marché, pour quelque cause que ce soit et notamment en cas de rupture dans les conditions prévues à l’article « Résiliation » du présent marché.

            La donnée brute reste propriété exclusive de la Ville de Lorient, les titulaires auront cependant possibilité de dupliquer les bases de données pour leur usage. Les informations complémentaires créées par l'analyse algorithmique devront pouvoir être reversées, au moins sous forme synthétique et agrégée à la base de données de la Ville de Lorient qui demeurera propriétaire des informations enrichies.
            ```
            Du coup que faire ? Ma société cède les droits à la ville de Lorient. Et cette dernière libère les livrables ?

            • [^] # Re: licence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              C'est le propriétaire qui décide de la licence.

              Rien n’empêche non plus que vous diffusiez des versions libres avant de les livrer formellement.

              Si il accepte cela, les sources leur appartiennent ensuite, mais la licence libre permet de continuer le travail sans leur accord.

              "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: licence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                "Rien n’empêche non plus que vous diffusiez des versions libres avant de les livrer formellement." Si, la loyauté envers le contrat et le client ?
                Bref, le client décide de la licence. Ce sera un accord particulier. J'espère que ce sera légal point de vue marché public ?

              • [^] # Re: licence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 09 février 2016 à 17:06.

                Rien n’empêche non plus que vous diffusiez des versions libres avant de les livrer formellement.

                mots "exclusif" et "cession des droits".
                Bref, au final c'est pas l'auteur du journal qui décide, il ne peut que conseiller.

                Et surtout, c'est mort pour "c'est ma société qui l'a fait et ça doit être marqué et perdurer" car ce qui sera marqué sera la ville, et elle fera ce qu'elle veut (libre ou pas).
                L'auteur du journal a intérêt à clarifier la situation car je ne vois pas de "libre" (de belles paroles mais rien dans le contrat?) dans cette histoire.
                Finalement, qui parle de libre? Qui a les droits? Beaucoup de questions, l'expérience me dit que ce n'est pas bon pour le libre…

                • [^] # Re: licence

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  En effet !

                  C'est pour cela que j'ai ouvert à la discussion dès la réponse à appel d'offre :

                  '''
                  3. Cessions des droits
                  Dans le document « ACCORD-CADRE » ARTICLE 7, on peut lire « La ville est réputée cessionnaire à titre exclusif, et pour la durée de protection légale des droits d'auteur ». Ceci va à l'encontre des intérêts de propriété industrielle sur les droits d'auteurs inhérent au travail de notre société. Notre position est indiquée dans les conditions générales Liberasys ARTICLE 11.3 : DROITS CÉDÉS.
                  Ce point devra être discuté. Le plus simple étant de se rapprocher de « Annexe 1- Charte d’exigences pour un datalogging open source » en versant l'intégralité des logiciels conçus dans le domaine public via l'utilisation d'une licence de type logiciel libre.
                  '''

                  Et aujourd'hui je n'ai signé aucun engagement, et la ville non plus.
                  Je pense que la clause de propriété est une clause standard qui n'a pas été étudiée en profondeur dans la phase appel d'offre.
                  Mais j'espère que cela est révisable sans être en contradiction avec le droit des marchés publics ?

                  • [^] # Re: licence

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                    Je pense que la clause de propriété est une clause standard qui n'a pas été étudiée en profondeur dans la phase appel d'offre.

                    Par expérience, j'ai vu 3 types de contrat avec des entités diverses (pas françaises, je ne connais pas assez la partie française) :
                    - Le client demande un livrable sous telle licence X, sans transfert de propriété
                    - Le client demande le transfert de propriété mais s'engage à signer un CLA
                    - Le client demande le transfert de propriété mais s'engage à diffuser sous licence X

                    Mais franchement, si l'appel d'offre a été fait avant de penser à ça, il faut faire attention à ton interlocuteur, il n'est peut-être pas si intéressé que çà à partager, car se poser la question sur comment partager se fait avant l'appel d'offre public.

                    Mais j'espère que cela est révisable sans être en contradiction avec le droit des marchés publics ?

                    Aucune idée à part me dire que ça peut être un avenant ou une section dans votre contrat.
                    Par exemple, sans changer le contrat, tu ajoutes une clause dans ton offre style "le client s'engage à reverser dès réception, par le biais d'un CLA qui ne lui enlève pas le statut de propriétaire, le code au fournisseur" ou "le client s'engage à diffuser publiquement sur son site web, dès réception, le code sous licence AGPLv3+, et ce pour une durée de 1 an".

                  • [^] # Re: licence

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Je pense que la clause de propriété est une clause standard qui n'a pas été étudiée en profondeur dans la phase appel d'offre.
                    Mais j'espère que cela est révisable sans être en contradiction avec le droit des marchés publics ?

                    Dans les marchés publics, une fois qu'un appel d'offre est notifié, c'est le marché tel qu'il a été publié qui fait force de loi. Tu peux toujours essayer de t'arranger mais cet arrangement amiable n'aura aucune valeur légale. Le risque d'un retour brutal aux conditions préalables du marché est réel. Il faut bien garder en tête que tu traites avec une institution et pas avec Mr Machin ou Mr Truc.

        • [^] # Re: licence

          Posté par  . Évalué à 1.

          Effectivement, transfert de propriété est le terme approprié.
          De toutes façons, le prix de la prestation n'est pas le même avec ou sans transfert.

      • [^] # Re: licence

        Posté par  . Évalué à 6.

        Il faut discerner deux notions :

        • Les droits d'auteur moraux. Ces droits sont le droit à l'attribution et le droit au respect de l'œuvre. Le droit à l'attribution est le droit à être cité comme auteur de l'œuvre. Le droit au respect est le droit à interdire une modification portant atteinte à l'intégrité de l'œuvre (par exemple, si je veux faire un dessin animé pornographique impliquant Mickey Mouse, c'est le droit au respect de l'œuvre qui autorise les héritiers de Walt Disney à me faire un procès). Ces droits sont perpétuels et incessibles : tu ne peux pas, jamais, y renoncer. Toute clause qui impliquerait d'y renoncer est abusive. Ils ne font pas obstacle à l'usage d'un pseudonyme.
        • Les droits d'auteur patrimoniaux. Ces droits sont les droits de reproduction, de diffusion, d'utilisation et de représentation. Ils couvrent l'ensemble des usages rémunérés de l'œuvre. Ils sont cessibles : tu peux accorder à autrui le droit de rediffuser ton œuvre, et tu peux même accorder à autrui le droit de t'interdire de rediffuser ton œuvre. C'est comme ça que tu te retrouves à payer une redevance à la SACEM pour un concert où tu joues tes propres morceaux.

        En l'occurrence, le client garde la propriété au sens patrimonial. Il peut cependant ne lui être cédé que le droit d'exploitation, et pas le droit de redistribution. Il est par contre impossible, que tu sois sous licence GPL, BSD, proprio ou whatever, d'autoriser le client à se faire passer pour l'auteur du code que tu as écrit. La loi impose que tu sois crédité pour ton code, et ce n'est pas une licence, qui n'est qu'un contrat, qui va y changer quoi que ce soit.

        Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

        • [^] # Re: licence

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Merci pour la précision. Je parle bien du droit d'auteur moral, qui me semble de mémoire être inaliénable (comme tu dis : perpétuels et incessibles : tu ne peux pas, jamais, y renoncer).
          Pour les droits patrimoniaux, je veux libérer.

          • [^] # Re: licence

            Posté par  . Évalué à 1.

            Le problème, c'est que dans le cas d'un logiciel, la législation française relève probablement (notes le "probablement") plus du brevet que de la propriété intellectuelle.
            Le droit moral ne s'applique en France strictement qu'à la propriété intellectuelle, si ne me trompe pas.

            Je pense que le plus logique dans ton cas, serait d'aller consulter des associations ayant de véritables connaissances juridiques, plutôt qu'un forum peuplé d'individus à la fiabilité douteuse (pas que je pense que quelqu'un essaiera de te tromper, mais la législation française est loin d'être triviale).

            • [^] # Re: licence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              (notes le "probablement") plus du brevet que de la propriété intellectuelle.

              vu que la « propriété intellectuelle » n'existe pas… c'est un mot-valise qui correspond à la juxtaposition du droit d'auteur (et droits voisins), droit des brevets, droit des marques…

              Le droit moral s'applique effectivement dans le cadre du droit d'auteur, dont dépend principalement le logiciel.

              Après avoir suivi, la LCEN(2004), DADVSI, HADOPI (1&2), LOPPSI, LPM, il serait temps de retenir 2-3 choses :-)

              Effectivement, s'il y a des juristes sur LinuxFr.org (ce qui n'est pas mon cas, mais j'en côtoie), pour autant ce ne serait pas ton avocat, ne pas hésiter à prendre un conseil (et bon courage pour lui faire comprendre le monde du logiciel libre et du logiciel en général, si ce n'est pas quelqu'un au fait du sujet…). Côté April, tu peux te renseigner du côté de http://www.april.org/groupes/entreprises et plutôt http://www.april.org/campagnes : notamment, http://www.april.org/marches-publics

              • [^] # Re: licence

                Posté par  . Évalué à 2.

                Après avoir suivi, la LCEN(2004), DADVSI, HADOPI (1&2), LOPPSI, LPM, il serait temps de retenir 2-3 choses :-)

                Je t'avoues un truc, je n'ai suivi ces lois que de loin. Les trucs relatifs à la législation, ça à le don de m'ennuyer bien sévèrement, et quand on commence à mélanger tout ça au purin politique, ça m'emmerde carrément grave, mais ce n'est pas le sujet.
                En tout cas, merci pour m'avoir rappelé les termes que j'aurai du utiliser, droit d'auteur et droit des brevets, qui sont ceux que des gens ont essayé de m'inculquer des notions. Manifestement ils ont échoué XD

    • [^] # Re: licence

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Pour la By-Sa, le sélecteur en V4 me donne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

      Pour le code, je me pose la question de l'intérêt de la GNU AFFERO (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/GNU_Affero_General_Public_License) ?

      • [^] # Re: licence

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Le but est de forcer la libération de code dans l'usage d'un service. Typiquement, Google est sous Linux, mais la GPL l'oblige a diffuser ses modification à ses utilisateurs : lui-même. L'Affero rajoute l'usage au travers du réseau.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: licence

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Ok c'est très clair.
          Et pour les CC, c'est toujours mieux de prendre la dernière version en date ou pas ? il y a des changements substantiels des fois ?

          • [^] # Re: licence

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je prendrais toujours la dernière version. Les CC sont adapté pour tout ce qui n'est pas code source.

            "La première sécurité est la liberté"

  • # Pour mon information

    Posté par  . Évalué à 3.

    Utiliser de l'Arduino, des mini-pc sous Debian

    Cela demande beaucoup de puissance ou il y à une raison particulière de ne pas prendre une BeagleBone Black (Opensource & Openhardware ) ?
    Parce que sinon cela diminuerai énormément la consommation et le budget.

    • [^] # Re: Pour mon information

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 09 février 2016 à 15:39.

      Bonne remarque.
      Ça dépendra si il faut de la visualisation locale des graphes (le bâtiment doit il pouvoir devenir autonome en cas de rachat/transfert par exemple) ?
      De mon côté j'ai fait des tests avec raspberry pi 2, ça passe limite. J'y colle Zabbix quand même… ;p

    • [^] # Re: Pour mon information

      Posté par  . Évalué à 3.

      Vu l’usage, je me pose la question de la pertinence de l’usage de carte bricolée. Quid de la longévité en environnement salin, température, humidité… pour un projet industriel, il ne faut pas que l’électronique ne meurt trop vite en fonction de météo, vibration, dilatation liée à la chaleur, interférence d’autre éléments électrique…

      Je ne sais pas quel environnement tu envisages bureau à 21°C avec hygrométrie maîtrisée, où local transformateur EDF extérieur. Mais la question doit-être posée.

      • [^] # Re: Pour mon information

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Ton interrogation est judicieuse. J'essaye de trouver le juste milieu entre :
        - bas coût, matériel ouvert, maîtrise du matériel et remplacement facile
        - longévité / fiabilité
        Mais d'après les tests préliminaires déjà réalisés sur un site pilote, la Pi 1 tient déjà depuis 2 ans.
        Il y aura bien sur une étude d'optimisation des coûts sur le long terme pour ne pas se planter.
        Je n'ai pas visité les sites d'implantation mais à priori les conditions seront au pire local fermé ventilé non chauffé. Air un poil salin. Quand tu fais le calcul sur mettons 100 sites à terme, il est parfois plus judicieux de prendre du matériel à mettons 50€ et le remplacer tous les 3/5 ans plutôt que de prendre du matériel industriel. Et au delà du coût, il y a l'évolution rapide de l'IoT, avec le changement de matériel qui va avec. Exemple avec l'arrivée du LowRa.

        • [^] # Re: Pour mon information

          Posté par  . Évalué à 5.

          euh … le pi1 c'est du moyen ouvert (quid du bloc pour faire fonctionner le broadcoam), et certainement pas de l'indus.
          déà rien que le principe quue le réseau doit passer par le hub usb….

          Si tu veux des cartes indus "à bas cout", tu as déjà la beaglebone "blue-steel", ensuite en zieutant du coté de olimex ils doivent avoir des trucs sympa.
          Le cpu (TI) des BBB sont sympa car combinent à la fois cpu, et à la fois microcontrolleur (avec 2 PRU pour les BBB, et pour la X-15 le sitara est un processeur qui fait papa-maman-le café, etc…)

          Sinon tu as tout ce qui est SOM qui ont des préco industriels.

          L'idée sur de l'indus c'est pas "ca tient pendant 1 à 2 ans chez moi", c'est "ca tient entre -20 et +85°c, et si dans 8 ans j'ai un truc qui crame, je peux encore le remplacer".

          L'air salin ca te corrode les cartes vitesses grand V.

          Quant à l'idée de "remplacer avec du matos récent, et tant pis pour la fiabilité".
          Déjà ça le fait moyen "non mais vous allez avoir la plupart de vos sondes qui vont tomber tous les 2 ans, c'est normal.".
          Je rappelle que 100 sites en 2 ans, ça te fait visiter 1 site par semaine…

          Et je parle même pas de la gestion de l'alim desdites cartes, etc…

          Si c'est vraiment uniquement pour envoyer des mesures et rien d'autres : un petit microcontrolleur "industriel" ou "automobile", et tu lances une minisérie avec les capteurs "kivonbien". Ca pourrait même tourner sur batterie pendant de longue semaines.
          Par contre ca demande des connaissances en électronique et dev embarqué

          • [^] # Re: Pour mon information

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            La on s'écarte du sujet principal. Je connais bien ton point de vue, je l'ai eu également. Mais là on cherche pas à faire un système indus. Pour plusieurs raisons (prix initial, maintenabilité facile, formation rapide disponible, …). Pour l'air salin je connais aussi (j'ai intégré des serveurs embarqué à bord de navires). Après, je n'ai pas trouvé sur Internet les cartes blue-steel. Mais j'ai regardé chez Olimex, ils ont des gammes très sympa, merci du tuyau ! Par contre, est ce que le système sera maintenu sur le long terme ? C'est à dire Debian mis à jour ? C'est toujours le problème avec les cartes ARM : le suivi des produits par le constructeur sur le long terme. Avec les Rpi, j'ai pas de problème vu la diffusion et l'adoption très large. Avec les Olimex, je me pose la question ? Eh oui, il faut penser à la sécurité sur le long terme. Ce ne sont pas des systèmes isolés que je vais mettre en place. Mais bon, au final j'aurai certainement besoin de mini-pcs :-)

            • [^] # Re: Pour mon information

              Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 10 février 2016 à 15:02.

              Mon métier étant également lié au milieu industriel, et pour avoir expérimenté certains écueils je peux dire que:

              • Olimex est ouvert, même s'ils ont peu de moyens, ils les mettent dans leur carte et la pérennité est bien assurée (cf le cas AllWiner)

              • C'est à dessein que j'évoquais la BeagleBone Black. Certes, elle n'égale pas la communauté de la PI ou Udoo mais cependant les échanges sont vraiment différents, bien plus techniques du coup et franchement intéressants.
                Ta question de la maintenance est judicieuse: ici c'est Nelson qui la gère mais Jason Kidner et Gerald Coley ainsi que certains acteurs majeurs ont leur influence. Ensuite, elle est testé par une partie de la communauté. Et je peux dire qu'elle est vraiment active.

              Par ailleurs, il est important de juger une carte (et son CPU) par son écosystème : les softs, SDK, mais surtout ce qui permet de la mettre en oeuvre. Et dans ce cas, les capes industrielles foisonnent, même si je ne connais pas ton projet, il doit surement être question d'acquisition. C'est pas avec la Piface, la Gertboard que ça va le faire.

              • sinon il y à aussi la Wandboard qui est très bien (base i.mx6)

              Par contre, je ne te suis pas là:

              C'est toujours le problème avec les cartes ARM : le suivi des produits par le constructeur sur le long terme. Avec les Rpi, j'ai pas de problème vu la diffusion et l'adoption très large. Avec les Olimex, je me pose la question ? Eh oui, il faut penser à la sécurité sur le long terme.

              Pour moi ça sonne comme : "c'est toujours le problème avec l'open source: le suivi des logiciels par la communauté . Avec Windows (ou Mac), j'ai pas de problème vu la diffusion….etc" C'est vrai aussi pour le soft, C'est vrai aussi aussi pour Linux.La PI personne n'y croyait, et comme Element14 (Farnell) l'as produite: ils en ont l'exclusivité. Le revendeur Français Kubii en est juste la récent expression. Si Farnell arrête de produire : Quid de ton projet?

              Et puis tout dépend ce que tu veux faire : tu as peux avoir des cartes par Tekelec, Avnet, embedded systemes (je vends la mienne ) du PC 104 (je vends aussi ,) ), etc… mais le prix sera multiplié de 3 à 5.
              La PI n'est pas opensource ni openhardware : que feras tu sur des retours clients ? sur des pannes ? sur des évolutions ? sur un blocage fonctionnel ? (cf l'ethernet qui passe par un contrôleur USB, cf le stage1 qui passe par le GPU, les specs du CPU,etc… )
              Dans le cas d'un hobby c'est subjectif, dans le cas d'un projet professionel: tu dois répondre à des contraintes et pas seulement de prix.

              • [^] # Re: Pour mon information

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                La PI personne n'y croyait, et comme Element14 (Farnell) l'as produite: ils en ont l'exclusivité. Le revendeur Français Kubii en est juste la récent expression. Si Farnell arrête de produire : Quid de ton projet?

                La PI foundation prendra un autre industriel, et c'est parti.
                Pas de soucis, car justement c'est très diffusé (et encore mieux, c'est une foundation derrière)

                Avec Windows (ou Mac), j'ai pas de problème vu la diffusion….etc"

                Et c'est à prendre en compte : ne pas utiliser de très diffusé seulement si il y a un besoin précis, sinon tu prends le plus gros.
                Et ce n'est pas avec la super pub (sic) que fait Mozilla sur Firefox OS que la règle va changer.

                Dans le cas d'un hobby c'est subjectif, dans le cas d'un projet professionel: tu dois répondre à des contraintes et pas seulement de prix.

                tout à fait. Mais si le Pi répond le plus au besoin autant que les autres? Olimex et BeagleBone et Wandboard sont-il plus fiables? Si ils ne le sont pas, pourquoi se risquer avec du moins diffusé donc qui peut s'arrêter plus rapidement? Soit on prend du non industriel et c'est Pi, soit c'est de l'industriel et ce n'est pas les autres marques invoquées (à ma connaissance, leur qualité de fabrication n'est pas meilleure, c'est "pareil", donc éliminé).

                • [^] # Re: Pour mon information

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  dire que olimex c'est la même qualité de fabrication que du pi , c'est assez bizarre.

                  Rien que le fait de proposer des versions utilisant les composants indus plutôt que commercial montre la différence nette de conception derrière.

                  Quant à Rpi, c'est pas de l'open, et donc de base ne devrait pas être envisagé en priorité des autres projets qui le sont, surtout sur un projet où on veut mettre en avant/faire attention à la licence.

                  Si il poutre les autres projets sur des points purement techniques, oui il n'y a pas de soucis (mais j'ai d'énormes doutes.). Mais pas avant d'avoir étudiés les autres solutions, non ?

                  Enfin si c'est uniquement faire de l'acquisition de données de capteur simples, et de les envoyer via le réseau, un SBC me semble quand même extrêmement "overkill".

                  Un microcontrolleur à 10€ possèderas une consommation bien moindre, et un cout moindre sur une série de 100 à 1000 (à vérifier mais) tout en gérant un nombre impressionnant de protocoles ou de capteurs en direct.

                  Alors oui ça ne sera pas du Gbit, mais vu le profil, il y a forte chance qu'un ENC624J600 suffise largement niveau débit.
                  Envoyer le tout en udp avec un CRC (je n'ai pas vu de raptor code sur µc, si quelqu'un à une lib ça m'intéresse :) ) et "hop" .

                  (Si il y a besoin d'une sauvegarde, une sd card avec le bus spi et hop :) )

                  • [^] # Re: Pour mon information

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    dire que olimex c'est la même qualité de fabrication que du pi , c'est assez bizarre.

                    C'était plus pour troller, mais j'aurai dû plutôt demander des sources qui disent que c'est de meilleure qualité que Pi (étude sur les taux de panne etc), car je ne prend pas comme ça "c'est mieux". Par défaut je considère tout comme "bas de gamme" et après j'attends qu'on me démontre que c'est mieux pour un produit.

                    Quant à Rpi, c'est pas de l'open, et donc de base ne devrait pas être envisagé en priorité des autres projets qui le sont, surtout sur un projet où on veut mettre en avant/faire attention à la licence.

                    Ton BIOS est libre? Si ce n'est pas le cas, le Pi est suffisamment libre.
                    Et Ilimex est compagnie ne font pas bien mieux (CPU ARM donc pas libre, dans tous les cas le libre n'est pas total, rien n'est 100% open dans les exemples donnés, dire "Rpi, c'est pas de l'open," c'est du gros troll)

                    Mais pas avant d'avoir étudiés les autres solutions, non ?

                    Bof : on regarde le plus utilisé, après faut avoir un besoin et une idée que X (prix, qualité… mais il faut déjà qu'on puisse penser que ce sera mieux avant de tester) va y répondre mieux pour étudier, sinon c'est de la perte de temps. Oui, prime au plus gros, mais on n'a pas le temps de tout tester pour le plaisir.

                    • [^] # Re: Pour mon information

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Olimex et BeagleBone et Wandboard sont-il plus fiables?

                      Olimex est une compagnie: donc je ne peux répondre pour eux. Par contre
                      BeagleBone et Wandboard étant des cartes Openhardware il est donc possible à tout un chacun d'accéder autant aux drivers, au noyau, aux portages (je pense notamment à l'excellent travail de Denk via Denx ) et surtout dans le cas du projet de ce journal : aux plans pour soit reprendre la fabrication à son compte soit la demander à un bureau d'étude ( Denx le fait d'ailleurs) si jamais c'est nécessaire.

                      Par défaut je considère tout comme "bas de gamme" et après j'attends qu'on me démontre que c'est mieux pour un produit.

                      Soit. Et tu as raison. Pourtant j'ai évoqué ces points plus haut, et même (trop) souvent dans mes posts sur l'embarqué, la PI. Je les reprends un peu plus bas.

                      CPU ARM donc pas libre
                      Partant de là, ton PC n'est pas libre non plus, voire bien bien moins libre. Et comme tu le disais "rien n'est 100% libre". Pourtant tout le monde ici à plaisir à parler de logiciels sous licences libres…

                      Bof : on regarde le plus utilisé, après faut avoir un besoin et une idée que X (prix, qualité… mais il faut déjà qu'on puisse penser que ce sera mieux avant de tester) va y répondre mieux pour étudier, sinon c'est de la perte de temps. Oui, prime au plus gros, mais on n'a pas le temps de tout tester pour le plaisir

                      Je pense qu'il y à une confusion :
                      - je parle de l'aspect libre (licences donc) d'un projet embarqué
                      - je parle aussi de l'aspect professionel (industriel ou non)

                      Dans ces 2 cas, la PI n'est pas valable: que ce soit par rentabilité (puisqu'il en est absolument question), maintenance (impacte aussi la rentabilité), évolutivité, pérennité, écosystème, etc.. (cf mon post précédent).

                      J'avoue que vous m'avez totalement perdu et surpris, je ne pensais pas avoir à parler des avantages du libre ici.

                      • [^] # Re: Pour mon information

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        bon j'ai pris trop de temps à ajouter des choses et avec la fin de session, j'ai perdu les ajouts à mon post précèdent.

                        En résumé j'avais mis des benchs :
                        - 1er : la BBB tient la comparaison tant qu'il n'est pas question de calcul en virgule flottante (le GPU de la PI)
                        - 2e avec la PI2

                        et surtout pendant mes recherches j'ai trouvé un post de Kridner: sans le savoir je l'ai plagié:

                        The extensive I/O capabilities of the Bones have resulted in over 100 add-on cape boards

                        What will matter the most to many people is the fact that the Pi is still closed source hardware with limited documentation of the design and no ability to customize or manage the supply chain

                        • [^] # Re: Pour mon information

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 11 février 2016 à 11:45.

                          Bench : cool, mais si je n'ai pas besoin de plus de puissance, ça me fait 1 point partout, pas de machine meilleure.

                          Closed source HW : cool, et j'en fait quoi en pratique si je n'ai pas des milliers d'Euros à dépenser en changement de constructeur mais veut juste 10 cartes? ça me fait 1 point partout, pas de machine meilleure.

                          donc?

                          Ces arguments peuvent te faire préférer en choix, n'en fait pas une généralité. tu sembles oublier que tes priorités ne sont pas celles d'autres. Quand tu arguments, argumente avec les priorités des gens à qui tu parles, pas tes priorités.

                          • [^] # Re: Pour mon information

                            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 11 février 2016 à 11:52.

                            J'ai pris le temps de trouver des points et essayer d'être clair et là "cool" c'est tout ce que tu argumente ?

                            Ces arguments peuvent te faire préférer en choix, n'en fait pas une généralité. tu sembles oublier que tes priorités ne sont pas celles d'autres. Quand tu arguments, argumente avec les priorités des gens à qui tu parles, pas tes priorités.

                            Non. C'est factuel je suis dans le milieu industriel je fait ce genre de choses, ces comparaisons je les ait faite et tout le monde les fait, et ce depuis des années.

                      • [^] # Re: Pour mon information

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                        BeagleBone et Wandboard étant des cartes Openhardware

                        le CPU (Hardware) est libre? Si non, c'est partiellement Openhardware (comme totu ce que je connais en Hardware de nos jours, les CPU libres étant… Hum)
                        Donc si je veux prendre un autre fondeur, je devrai contacter ARM quand même.

                        De nos jours, il doit y avoir des dizaines de "cartes Openhardware" (comprendre quelques schémas de la carte), donc c'est un plus mais pas un argument "qui tue". Facile (enfin, pour certains, pas pour moi) de faire un schéma de carte, donc pas le plus important (je préfère le réseau libre, l'USB libre, le CPU libre… Est-ce que BeagleBone et Wandboard ont ça? sur le GitHub je vois que des plans peu complexe d'une carte de base soutien à plei nde trucs qui semblent non libres, ça doit faire 0.001% du travail de matériel libre)

                        il est donc possible à tout un chacun d'accéder autant aux drivers, au noyau,

                        Euh… Ca, c'est du logiciel. et au schéma des composants?
                        C'est mieux qu'un matos sans drivers libre, mais ça reste globalement (HW+SW) non libre.

                        J'avoue que vous m'avez totalement perdu et surpris, je ne pensais pas avoir à parler des avantages du libre ici.

                        Tu sembles ne pas comprendre les problèmes de ton raisonnement :
                        1/ le libre n'est pas une fin en soit. Il lui faut une utilité. Pi est tellement répandu que j'ai plus de chance de payer moins car je n'aurait pas à trouver un constructeur de carte de ton autre exemple peu répandu. Donc si il faut comparer, la carte libre, ben au pire ça me coûtera moins cher de changer de marque de carte que de chercher un constructeur mais mes quelques dizaines de cartes. L'argument n'est pas pertinent, car le libre n'apporte ici rien (non, je ne vais pas chercher un autre constructeur pour ma mini série, trop cher)
                        2/ la machine que tu proposes n'est pas libre, il y a plein de composants non libres. a partir de là, quand on accepte du non libre, il y a juste un curseur à changer mais aucun principe. "C'est libre", désolé de te l'apprendre mais c'est faut pour les autres cartes. Tout comme les gens qui disent "j'ai Gnewsense, je suis un warrior et aucun logiciel non libre sur ma machine" sont dans le déni, ils ont du logiciel dans leur BIOS, carte vidéo… Bref, on peut aimer le libre et être conscient qu'un schéma libre est un plus, mais un tout petit plus, pas un grand truc énorme.

                        Dans ces 2 cas, la PI n'est pas valable: que ce soit par rentabilité (puisqu'il en est absolument question), maintenance (impacte aussi la rentabilité), évolutivité, pérennité, écosystème, etc.. (cf mon post précédent).

                        Il ne m'a pas convaincu.
                        Et il ne convainc en fait pas grand monde, vu le nombre d'acheteurs de Pi.
                        Va falloir argument un peu plus pour convaincre.

                        En fait tu parles d'écosystème, et c'est justement l'énorme point fort de Pi (comme la pérennité réelle en fait), donc même avec tes arguments on en conclu qu'il faut prendre Pi (l'écosystème, c'est très important, et le volume de vente est plus important que d'avoir un bureau d'étude capable de rependre le taf à un prix dont tu ne peux te permettre).
                        J'ai l'impression que le problème dans la discussion (et dans l'offre des concurrents de Pi) et la non compréhension des priorités des acheteurs.

                        Bref, quels sont les points forts réels (sans fantasme sur ce qu'apporte le libre, donc si driver libre c'est un plus mais pas un élément bloquant contre Pi) des Olimex et BeagleBone et Wandboard par rapport au Pi?

                        • [^] # Re: Pour mon information

                          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 11 février 2016 à 11:51.

                          tu reprends la discussion déjà évoquée.

                          Donc si je veux prendre un autre fondeur, je devrai contacter ARM quand même.

                          ma remarque d'origine était pour les cartes, et quant à choisir je favorise ce qui est le plus libre. Pas toi?

                          • [^] # Re: Pour mon information

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 11 février 2016 à 12:05.

                            Tu réponds comme si tu n'avais rien lu du commentaire auquel tu réponds (on a l'impression que tu sors des phrases générique, pareil en haut personne ne parle de besoin de perfs et tu balances des benchs pour dire que c'est mieux et quand on te dit que c'est HS tu t'insurges, euh…).

                            Pour ta question : non, évidement (quand je choisi, je regarde ce dont j'ai besoin), et ça a été déjà explicitement dit dans le commentaire auquel tu réponds.

                            Je crois qu'il vaut mieux passer, la discussion n'apporte en fait rien puisqu'il n'y a pas de lecture de ce que l'autre dit, juste une machine à sortir des arguments génériques hors sujet.

                            • [^] # Re: Pour mon information

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              oui la discussion avec toi tourne en rond

                              • tu demande des arguments, sans en donner
                              • au bout d'un moment puisque parler de libre ne suffit pas:
                                • j'amène donc des chiffres .
                                • j'indique des liens pour permettre de comprendre de quoi il est question. Vu que ce n'est pas moi qui le dit : j'ai donc pensé que par honnêteté intellectuelle ça aurait au moins fait avancé la discussion.

                              Ce qui est objectif.

                              - tu m'oppose finalement que rien n'est 100% libre :
                              - tes arguments sont "cool" donc "et alors"
                              - "ne parle de besoin de perfs" : personne ne parlait de 100% libre non plus
                              Ce qui n'apporte pas grand chose , j'aurais souhaité au moins que tu m'explique -et argumente- en quoi il est mieux que la PI peut être utilisée dans un cadre pro. ou ton expérience dans l'embarqué : choix, technos, etc… C'est ça qui m'aurait intéressé.

                              quand on te dit que c'est HS tu t'insurges,

                              Quelqu'un me parlait de ne pas généraliser il y à peu…. Il n'y à que toi qui t'es "insurgé" justement. Moi la seule chose à laquelle je réagis c'est encore et toujours
                              "pourquoi ne pas utiliser du libre?"

                              D'après toi je serai donc HS de mon propre sujet ? : tu as raison : tu ne m'a pas répondu et tu ne m'a pas lu non plus.

                              • [^] # Re: information tout court

                                Posté par  . Évalué à 0.

                                Faire rejeter la thèse contraire
                                Pour faire en sorte que l’adversaire accepte une thèse, on lui pré
                                sente la thèse contraire de façon si violente et caricaturale qu’il
                                soit obligé d’accepter la thèse défendue qui, en comparaison, paraît
                                raisonnable.
                                «La question des solutions les plus efficaces face à certains crimes est
                                complexe. En effet, les prisons sont parfois l’école du crime pour certains
                                jeunes délinquants et…
                                - Alors comme ça, il faudrait laisser les criminels en liberté!?
                                -Non, bien entendu…»

                    • [^] # Re: Pour mon information

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      C'était plus pour troller, mais j'aurai dû plutôt demander des sources qui disent que c'est de meilleure qualité que Pi (étude sur les taux de panne etc), car je ne prend pas comme ça "c'est mieux". Par défaut je considère tout comme "bas de gamme" et après j'attends qu'on me démontre que c'est mieux pour un produit.

                      C'est pas "mieux", c'est différent, visant des publics différents, avec des conceptions différentes.

                      Et c'est pas des "sources" pour comprendre ça, c'est s'intéresser au sujet.

                      C'est comme si tu voulais des "sources" pour expliquer dire qu'un "RAV4" est "mieux" qu'une "Exige".

                      Ca n'a pas de sens.

                      Quant à ton délire de bios, changer de fondeur, etc… je te laisse.
                      (le openhardware ça n'a jamais été "livré nous le vhdl".
                      Et ta connaissance sur les processeur libre est désolante. Solaris avait libéré ses T1 et T2 qui étaient plus qu'honorables).

                      Le Allwinner, qui n'est pas un "cpu" mais un SOC, boote sur uboot, et son process de choix de périphérique sont bien définis et documentés.
                      Le seul truc "merdique" des allwinner c'est son GPU. Sinon le fonctionnement classique est dispo en OS, et est poussé de plus en plus en mainstream.

                      Mais encore faut il s'y être intéressé à ce domaine plutôt que troller sur absolument n'importe quoi.

                  • [^] # Re: Pour mon information

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Pi est surtout le premier projet de carte ARM qui a compris que le soft était plus important que le hard.

                    Toutes les autres cartes devaient se contenter d'une vieille distribution linux patché, jamais mis à jour. C'est la 1er carte qui a fait vraiment attention à la parti logiciel.

                    Coté prix, tu as sans doute vu la Pi zéro à 5€… Jamais aucune carte de µp fait pour 1000 exemplaires ne pourra battre ce prix. Surtout si tu prends en compte le prix de développement.

                    De plus, avec l'approche IoT, le bricolage avec µp relié par IP ne peut plus se passer de Linux, pour gérer une sécurité correct (pile IP blindé, mise à jour sécurisé, etc…) ou alors, il faut investir de façon énorme.

                    "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: Pour mon information

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

                Pour rester simple et efficace sur la discussion :

                • robustesse / fiabilité : il y a des arguments chez le constructeur pour vérifier ça ? Un calcul de MTBF, une comparaison de design d'une partie importante, ce genre de chose afin de juger objectivement ?

                • maintenance sur le long terme :
                  1) on commence à avoir le même problème sur les PCs avec des vieux drivers de chipsets je crois (PC > 12/15 ans, un membre a eu le problème dans mon hackerspace) : les drivers ne suivent pas l'évolution de version noyau car il n'y a personne de motivé pour les mettre à jour.
                  2 De ce que j'ai eu comme expérience, pour les cartes indus ARM, il y a 2/3 ans de mises à jours, après le constructeur passe à autre chose. Donc la sécurité du système est compromise au bout de 2/3 ans (à moins de passer du temps à faire tout évoluer soi même), donc en bon ingé, je suis obligé de la changer. Donc la question de la diffusion / communauté est hyper importante au niveau coût total de possession à horizon 10 ans.
                  3) A mon sens ça ne sert à rien d'avoir un SOC avec un MTBF de 20 ans, sans support long terme pour la distro linux qu'il y a dessus. Et là c'est quand même avec le nez que tu dois juger, mais c'est le même process que de choisir une brique libre ou open-source dans un système d'information (évaluation de la communauté, de la diffusion, de la médiatisation, …).

                Et j'ai vu que le thread partait en cacahuète, essayez de vous comprendre les gars. On est pas obligé d'avoir tous le même point de vue… et pour détendre l’atmosphère, je citerai les inconnus : "vous allez vous aimer les uns les autres bordel de merde ?" ;p

                • [^] # Re: Pour mon information

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Ce qu’il faut voir, c’est le compromis.

                  • Quel prix fera tu payais la garanti dans le prix initial ?
                    • Ça couvrira les pièces de remplacement, plus la main d’œuvre et les déplacements ?
                  • Quel délai as-tu pour remplacer un équipement ?
                  • Vas-tu proposer un contrat de maintenance ? Immédiatement, après la garanti ?

                  Pour ça il faut que tu estimes ton taux de panne, que tu provisionnes quelques cartes d’avances, que tu puisses configurer ta carte au cours de ton déplacement…

                  Pour reprendre mon premier message, si une raspberry tiens 2 ans dans les conditions d’environnement :

                  • RPi : 35€
                  • Déplacement : 50km × 2 = 100km aller/retour 100km × 0,35€/km = 35€
                  • Main d’œuvre : temps d’intervention (facile 1h) + temps de déplacement (2h) = 3h × taux horaire chargé du technicien = 12€/h net soit 15€/h brut => pas loin de 30€/h => 90€ de déplacement.
                  • Quelques frais divers : café, visserie… 10€.

                  On arrive à un totale de 170€ pour 2 ans soit 85€/an. Sur 4 ans ça fait 340€

                  Avec une carte qui tiens 4 ans mais qui coûte 150€ ça te fait 1 déplacement : 135€ + 150€ = 285€ pour 4 ans.

                  Mon analyse est a refaire et à affiner. Mais c’est juste ce que je voulais dire par choisir une carte adaptée.

                  Sachant que pendant que tu te déplaces, tu ne travailles pas sur ta R&D de la prochaine génération, prochain projet… que tu dois avancer aussi.

                  • [^] # Re: Pour mon information

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Tu as tout à fait raison sur ton analyse, et je le ferai (c'est prévu depuis que j'ai commencé à réfléchir au projet). L'idée est d'optimiser le coût total de possession sur le long terme. Je n'ai pas encore tous les éléments pour commencer cette analyse. Et je ne suis pas encore arrêté sur le choix du matériel. J'ai juste passé le stade du POC. En tout cas merci pour ton retour.

                • [^] # Re: Pour mon information

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Effectivement et de mon côté je souhaitais m'en excuser. J'ai souvent résisté dans des discussions pour ne pas alimenter le côté trollesque ou de répondre à de tels individus.
                  Mais ici ma question se voulait une vraie discussion de mon côté. Et là c'était trop, ne pas être d'accord certes -et au contraire c'est mieux même- mais au moins qu'on me dise pourquoi plutôt que de "moinsser systématiquement" et n'opposer qu'un agglomérat sirupeux de concepts engoncé par des oppositions qui n'ont qu'un seul rôle: opposer, être contre ce qui est pour et pour ce qui est contre . Troller dans les posts semble amuser.

                  Cela étant dit, en terme de fiabilité: ce sont des cartes "à pas cher" il faut être honnête. Elles ont d'abord un but grand public, et donc on ne peut pas comparer avec du PC/104 durcis ou des normes industrielles qui imposent des budgets pharaoniques.

                  Le MTBF d'une carte c'est pas juste la somme des MTBF des composants (>5000 heures selon TI pour le Sitara) cela demande une étude dédiée avec étuves, des tests avec des patterns, etc.. : donc cher. Ce que j'ai pêché c'est que du côté BBB les fabricant rapportent :

                  "Our return rate is .02%. Where 75% of the failures are customer damage"

                  Côté design, tu as du BGA dans tous les cas. Donc on oublie maintenance, à moins que tu aie accés à un four ;) , et même si tu pouvais, la PI à une spécialité : le POP.
                  En regardant de plus près tu verrra que sur la carte il n'y à qu'un chip. Et pourtant il y à bien 1 SOC + 1 GPU, la subtilité c'est de les empiler l'un sur l'autre: c'est le Package On Package.
                  Donc difficulté supplémentaire.

                  Dans le cadre de ton projet de data logging, la BBB à plusieurs avantages sur les autres :
                  - elle peut booter soit sur SD soit sur eMMMC : tu peux donc utiliser la emmc pour ton système et stocker sur SD
                  - elle sait utiliser ses 2 PRU: des projets de data logging foisonnent à ce propos car pendant que tu fais des acquisitions très rapides, tu peux faire tourner un Linux "classique" sur le Cortex. exemple: . Warning: Je ne sais pas quel est ton niveaux de conaissances, utiliser cette techno demande "de mettre les mains dedans". Après TI propose maintenant dans le studio un compilateur dédié au PRUs(gratuit). Mais vu le niveau de la communauté, ça à déjà été fait en OS.
                  - Tu peux utiliser les capes d'acquisitions dédiées,
                  - Optionellement tu peux ajouter l'excellente crypto cape si tu veux ajouter un élément différenciateur de sécurité en ajoutant du chiffrement hw.

                  Pour ce qui est design

                  De façon générale, à moins de prendre des cartes comme celles de Technology systems qui durent et sont maintenues en SW +HW car sinon en voulant passer par des cartes grand public la communauté peut suffire, mais si tu veux ajouter des I/O (cartes dédiées à ton projet), avoir une bonne connaissance de ton produit, être réactif bref tout ce qui permet à un professionel d'être concurrentiel selon moi: le libre . A titre d'exemple : dans un projet industriel à vocation de grande production, nous avons repris les schéma de la Wandboard et nous étions bien contents de pouvoir l'utiliser pour la durcir -surtout côté alimentation !!- pour notre projet et ajouter nos propres composants, valider les drivers avec Linux etc… Chose impossible à faire sur une PI ou même les cartes chères de Advantech, Embest et cie.

                  Je pense que les questions de briaeros007 sont fondées : jette un oeil aux alims des cartes, aux design. C'est un problème récurrent.Arf, enfin quand tu as tous les plans…. .
                  J'ai une question : que fais-tu si ton client hurle parce que plusieurs cartes ont un comportement aléatoire. Que tu t'aperçois que ces cartes n'acceptent pas d'être soumis à un éclair (orage, flash diverses, etc) : c'est un problème de concept de la PI2 . Dans ce cas, tu n'auras que les yeux pour pleurer car tes retours seront de 100%. Communauté ou pas. Et de tels exemples, il y en à des tas.

                  De toute façon : fais-toi ton idée. Mais je ne calculerais pas le cout de la carte seule, tu auras des couts cachés.
                  En cas de difficulté, la communauté ne m'a pas toujours aidé aussi grande soit elle car tu es souvent seul avec ton problème et le temps passe bien vite quand un client veut que ça marche.

                  • [^] # Re: Pour mon information

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Merci pour ton retour.
                    Je comprends bien ton point de vue. Et j'avoue que le choix de la RPI2 sur le long terme ne me plaît pas au niveau fiabilité matérielle. Tu vas hurler je pense, mais l'idée du client à la base c'est RPi + arduinos, + des automates ou autres produits d'acquisition. A moi de voir si on s'écarte de ça, c'est mon rôle de conseil.
                    J'ai fait un POC avec une RPI2 et un Mele PCG03. La RPI2 rame un poil (zabbix serveur). Donc je m'orienterai vers du mini pc (ex : http://www.ldlc.com/fiche/PB00197324.html) si le client veut avoir des agrégateurs avec graphes locaux. Sinon ce sera carte ARM. Auquel cas, je prendrai le temps nécessaire pour juger des autres solutions dont plusieurs lecteurs m'ont parlé dans ce thread. En tout cas merci à tous pour vos retours, j'ai découvert des produits à base d'ARM qui ont l'air bien sympa :-)

                    • [^] # Re: Pour mon information

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Le mini-PC ldlc est un exemple. J'ai vu passer ce type de produit à environ 300€ avec une garantie constructeur de 5 ans quand même :-)
                      Pour la question du MTBF : j'ai lu vite fait des choses là dessus, ça intègre des statistiques d'ensemble des composants, etc. Mais quand un constructeur donne cette valeur, c'est en général un gage de qualité. Ex : firewall SSG5, MTBF 20 ans… Autre exemple : quand je choisi un disque dur, je veille toujours à ce que le MTBF soit donné.
                      Sur ce projet, je sort de ma zone de confort et d’exigence habituelle. Mais je trouve l'approche très intéressante. A moi de la rendre rationnelle et raisonnée.

                    • [^] # Re: Pour mon information

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Au contraire, j'ai oublié d'aborder l'Arduino car je te sens plus à l'aise avec cette carte qui à des qualités indéniables dont un écosystème complet.

                      Et si la puissance de la PI n'est pas suffisante, tu peux passer à du "lourd" à moitié prix d'un PC (dispo sur Conrad et Amazon en France). C'est la carte du futur: on l'embarque dans les nouvelles Mercedes et Audi .

                      Bonne chance pour ton projet, et reviens dans quelque temps pour nous donner des news sur l'évolution.

                      • [^] # Re: Pour mon information

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Bah, Arduino c'est sans mystère ou presque, simple, efficace, etc. Après, le coût de R&D pour faire des capteurs avec est à voir (cartes spécifiques, conception de boîtier et impression 3D, etc).
                        Pour les CPUs NVIDIA, je me méfie un peu car j'ai eu quelques déconvenues avec du tegra 3 à l'époque, mais ça a certainement changé depuis. Je regarderai. Merci pour le lien en tout cas !
                        Merci pour ton encouragement. Je donnerai des news assurément. Le projet me motive beaucoup.

  • # Ta demande n'est pas vraiment libre (mais facile à remédier)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    • copyleft : oui (une modification sur les livrables doit être rendue publique)

    Ce qu'il y a entre parenthèse est impossible en libre, et aucune licence libre ne joue la dessus. Pour info ce qu'il y a en entre parenthèse n'a rien à voir avec le copyleft, pas de lien.

    Rappel : le libre s’intéresse à celui qui reçoit un livrable. On ne peut donc mettre des contrainte que quand on livre, entre le "livreur" et le "livré". Le "public" (y compris l'auteur original) n'est pas partie de la transaction, donc n'a pas à recevoir quoi que ce soit, n'en déplaise à l'auteur initial (qui n'a pas à imposer des choses en cascade).

    Donc si on part sur copyleft dans le truc entre parenthèse mais sur la définition de copyleft, et que tu veux que celui qui se connecte à distance ai aussi le droit d'avoir le code source, c'est AGPLv3+ qu'il te faut, avec du CC-BY-SA pour la doc si il te faut une licence orientée doc (mais perso je conseille tout en une seule licence, donc AGPLv3+ pour tout).

    Si tu veux qu'une modification sur les livrables doit être rendue publique, il te faut une licence plus perso (et non libre), je te déconseille (c'est mieux pour la diffusion d'utiliser une licence d'une libre et de deux reconnue)

    Un remarque plus ou moins à part :

    partager le projet.

    Il faut préciser ce point pour toi-même : si ton but est de partager le plus possible le projet, il te faut une licence plus permissive (qui ne dit pas "je ne souhaite pas partager" aux gens ne souhaitant / ne pouvant pas faire du libre) pour que tu partages vraiment le projet au maximum. Mais tu as mis "copyleft" dans tes critères donc tu dis dans le même temps que tu ne veux pas partager qu'avec des gens faisant du libre comme toi : soit il faut être clair que tu veux partager qu'avec des gens faisant du libre comme toi (je conseille donc AGPLv3+), soit virer la contrainte sur le partage (et la je conseille licence MIT).

    Bref, il faut que tu sois clair sur les conséquences de tes choix en licence, car on néglige souvent mais c'est assez important (tu n'attires parfois pas le même type de public suivant le choix de licence, bien que à la louche 90% des gens s'en foutent, disons que les 10% restant peuvent parfois faire une différence dans le succès d'un projet sans que tu saches à l'avance ce qui est le mieux, il n'y a pas de règle de succès suivant le chemin en licence que tu prends)

    • [^] # Re: Ta demande n'est pas vraiment libre (mais facile à remédier)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Zenitram : merci pour ton commentaire. C'est justement sur ce type de chose que je n'ai aucune compétence. Tu mets le doigt sur un truc important la.

      Je ne comprend pas bien : copyleft (wikipedia) : "autorisation donnée par l'auteur d'un travail soumis au droit d'auteur (œuvre d'art, texte, programme informatique ou autre) d'utiliser, d'étudier, de modifier et de diffuser son œuvre, dans la mesure où cette même autorisation reste préservée." ==> n'inclue pas l'obligation de rendre publique les modifications faites par d'autres. Et donc cette obligation n'est pas prise en compte dans les licences libres majoritairement utilisées ? Ça me semble étrange. J'ai toujours eu en tête l'obligation de redistribution de code source libre, donc je me trompe ?
      Parce que cela implique que quelqu'un peut prendre un code source, le modifier de son côté et le garder pour lui ?

      Et côté copyleft : pour/contre : je ne me rends vraiment pas compte de ce que cela implique en pratique. Sans copyleft, une grosse société pourrait reprendre le travail et en faire un produit non libre j'imagine ? En quoi cela pourrait être un avantage ?

      • [^] # Re: Ta demande n'est pas vraiment libre (mais facile à remédier)

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        J'ai toujours eu en tête l'obligation de redistribution de code source libre, donc je me trompe ?

        A celui qui reçoit le code. Pas "public". Ta parenthèse parle de "public".
        Il faut bien comprendre que le libre ne s’intéresse qu'à celui qui reçoit, pas à la "communauté", n'en déplaise aux intégristes.

        Exemple avec la plus copyleft des licences, partons sur AGPLv3+:
        A développe et livre à B : B reçoit le code source
        B ajoute une fonctionnalité et livre à C : C reçoit le code source modifié. B et C n'ont aucune obligation de fournir le code source modifié à A ou à "public". Si A veut que B doit lui filer le code modifié, c'est une contrainte non acceptée par la plupart des entités du libre (FSF, DFSG… Reste OSI qui a accepté la licence NASA qui oblige à informer "A", mais ça n'ap as été apprécié par tous, par exemple DFSG donc Debian refuse cette licence, je parle par expérience à m'être brulé les doigts la dessus)

        Et côté copyleft : pour/contre : je ne me rends vraiment pas compte de ce que cela implique en pratique. Sans copyleft, une grosse société pourrait reprendre le travail et en faire un produit non libre j'imagine ? En quoi cela pourrait être un avantage ?

        Question inverse : En quoi cela pourrait être un désavantage ?
        Disclaimer : je n'aime pas le copyleft (j'explique pourquoi dans ce lien), donc je ne suis pas objectif, d'autre pourront argumenter sur le copyleft tout en étant aussi pertinents que moi, à toi de te faire une idée en te basant sur les 2 avis.

        Perso, je vois que si je ne fais pas de copyleft, je ne perd rien (les gens utilisent et me cachent des features? Cool, et ensuite?) et je gagne un peu (si ils avaient pris un concurrent, ben je n'aurait pas eu les patches qu'ils soient me voir maintenir)
        Ils veulent ajouter et vendre? Si ils vendent, c'est que mon taf n'était pas bon.
        Perso, je préfère qu'on utilise sans me verser des patchs qu'on n'utilise pas. Ca reviendra un jour vers moi (mon nom est plus connu que la version proprio, ou sinon c'est que je merde grave dans ma com')

        Bref, demande-toi si le but est de partager au maximum ou pas, et ce que ça t'enlève de faire du non copyleft. La peur de la grosse société te "volant" ton travail est un épouvantail d'intégriste, en pratique personne ne va te prendre le travail, et si un décide de le prendre le copyleft ne changera pas grand chose (il vendra, tu récupéreras comme tu peux le code source avec un patch pourri que tu intégrera comme tu peux, la grosse boite vendra toujours avant toi une autre fonctionnalité, tu passeras ton temps à rattraper le retard et les sous seront toujours chez l'autre, bref ça voudra dire surtout que tu n'es pas la référence et ça craint dans tous les cas copyleft ou pas)

        • [^] # Re: Ta demande n'est pas vraiment libre (mais facile à remédier)

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Ah là on est dans le fond du problème :-).
          Je comprends bien ta position orientée "je dois me bouger les fesses pour rester le meilleur". La différence copyleft oui/non n'a pas d'importance pour toi dans le fond. Et ça aide l'adoption de tes projets si tu n'utilises pas du copyleft (en tout cas pour ton panel de client).

          Du coup, il va falloir que je digère un peu tout ça et que j'y réfléchisse. Idem pour mon client. En tout cas merci de ton retour d'expérience, ça m'aide à me poser les bonnes questions !

      • [^] # Re: Ta demande n'est pas vraiment libre (mais facile à remédier)

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        J'ai toujours eu en tête l'obligation de redistribution de code source libre, donc je me trompe ?

        redistribution de code source uniquement à ceux qui ont reçu le binaire correspondant

        Parce que cela implique que quelqu'un peut prendre un code source, le modifier de son côté et le garder pour lui ?

        oui, heureusement. Si tu ne diffuses pas ton binaire, pas besoin de fournir le code source.
        Cela permet le fonctionnement « en interne » puis à fourniture du binaire à quelqu'un, fourniture en parallèle du code source à ce même quelqu'un (pas forcément d'autres).

  • # Forum Etalab

    Posté par  . Évalué à 0.

    Tu pourras peut-être trouver des réponses sur le forum de l'ETALAB, dédié à l’utilisation et au support des logiciels libres au sein de l'administration (donc portée nationale et pas locale, mais il doit y avoir des similarités).
    Apparemment c'est tout jeune et je ne sais pas si tu trouveras des interlocuteurs pertinents, mais ça ne coûte rien d'y poser ta question.

    • [^] # Re: Forum Etalab

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Merci pour le lien, mais vu la jeunesse du forum, je vais attendre un peu :-)

    • [^] # Re: Forum Etalab

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      En fouinant sur etalab, je suis tombé sur un lien (http://www.economie.gouv.fr/apie/administrations-logiciels-libres-clausier-marches-publics) qui renvoie sur un document intéressant. Extrait :

      Les licences de logiciel libre qu'il est possible de viser dans un marché public sont très limitées, principalement du fait que les administrations françaises ont obligation d'utiliser le français pour leurs documents contractuels alors que très peu de licences libres sont disponibles en français. Par exemple, la licence GPL (General Public Licence) la plus utilisée ne dispose pas de traduction “reconnue” en français. Par ailleurs, l'administration doit privilégier les licences de type héréditaire (Copyleft) garantissant que l'investissement public continuera de profiter à tous. Au final, les licences répondant à ces contraintes sont les licences :
      1. CeCILLv21 (à l'initiative du CEA, du CNRS et de l'INRIA), rédigée en référence au droit français, compatible selon sa clause de comptabilité avec la licence GNU GPL et EUPL. La licence est reconnue depuis juillet 2013 par l'Open Source Initiative2;
      2. EUPLv1.13 (European Union Public Licence à l'initiative de la Commission européenne) rédigée en référence au droit européen et reconnu par l'Open Source Initiative4, compatible selon sa clause de compatibilité avec les licences GNU GPLv.2, OSL v. 2.1 et v. 3.0, Common Public License v.1.0, Eclipse Public License v. 1.0 et Cecill v. 2.0.

      De plus, ce document contient des propositions de rédaction de CCAG/CCAP. Si une personne du service public passe par ici, voir : http://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/apie/page-adm-et-PI/textes-et-temoignages/CCAG_TIC_2014.odt

      Donc au final j'ai une réponse officielle à ma question ! :-)

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