Ontologia a écrit 2120 commentaires

  • [^] # Re: Explications ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Valve prend Linux au sérieux. Évalué à 3.

    Oui mais c'est galère de passer de l'un à l'autre. Après je sais, je n'y ai passé que 5 minutes…

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Pilotes.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Valve prend Linux au sérieux. Évalué à 5.

    Le problème, c'est que comme le relevai Carmack qui est pas soupçonnable d'être un Microsoftfag a priori DirectX est très loin devant la concurrence.

    Mac OS X, tu dois quasi écrire une version différente pour chaque version, et Linux va avoir du mal à suivre parce que les industriels veulent pas faire de drivers.
    Cela dit avec l'ABI qui change tout les quatre matin (alors que celle de windows change une fois tous les … 2,3,4 ans ?), je comprend qu'ils soient pas motivés.

    Oui je sais, il devraient faire du libre. Mais c'est une question de stratégie industrielle qu'ils n'ont pas envie d'envisager.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Explications ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Valve prend Linux au sérieux. Évalué à 8.

    Un copain Microsoft fan m'a montré Windows 8 sur une VM.

    En gros c'est simple, ils ont repris exactement la même interface que celle du téléphone (qui est pas stupide sur un téléphone touch il faut le reconnaitre).

    Le problème, c'est qu'une interface conçu pour le touch à la souris, c'est l'horreur !!
    Toutes les apps sont en plein écran (pourquoi pas), donc le glisser-déposer, t'oubli. Impossible de retrouver le bureau, etc..

    Bref c'est très déstabilisant, et je suis pas sûr que ça soit adapté : trop révolutionnaire.

    Et il est pas dans le genre Windows 7 (rapide, stable), mais plutôt Vista.

    Donc je crois que ça va être une belle catastrophe, et ils vont devoir revoir leur copie en cours de route. Même en interne, ça doute, c'est dire..

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # map

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Rust en version 0.3. Évalué à 3.

    Ils ont ;-)

    fn map<T, U>(vector: ~[T], function: fn(T) -> U) -> ~[U] {
        let mut accumulator = ~[];
        for vector.each |element| {
            vec::push(accumulator, function(element));
        }
        ret accumulator;
    }
    
    

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: avantage ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Rust en version 0.3. Évalué à 4.

    Est-ce qu'un fork du compilateur accompagné de quelques bibliothèques n'aurait pas suffit ?

    Je complèterai la réponse de Xavier en précisant que C et surtout C++ a un système de type qui relève plus de la passoire que de l'architecture (bien qu'il y ait un effort en C++ si on se restreint aux dernières moutures).

    Si l'affirmation de la news

    le compilateur vérifiera que tous les chemins d'exécutions retourne bien un type.

    est exacte, cela signifie que le compilateur effectue une analyse de flot. Bref une analyse de type un peu précise.

    C ou C++ par design (arithmétique des pointeurs et trop grande complexité pour C++) ne permettent absolument pas cela !
    Et cela te vire 50% des bugs au moins.

    De plus, l'immutabilité par défaut est une très bonne idée, bien que ce soit stupide d'utiliser ça dans des boucles. Mais bon, je suppose qu'ils ont des lambda et du map/fold/filter.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Hormis que

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une structure de données générique ?. Évalué à 2.

    Le problème de l'homoiconicité est qu'elle créé un trou de sécurité : on peut exécuter du code à travers elle et c'est excessivement dangereux.
    Dans l'application que je développe, la sécurité est absolument cruciale.
    J'essaye, by design, de ne laisser aucune porte ouverte possible.

    Un exemple d'homoiconocité qui a été vidé de sa substance est le format JSON. À la base, on pouvait planquer du code dans le JSON, à cause de son homoiconocité intrinsèque.
    JSON.parse garantie que le JSON ne contient que des données.

    Bref, l'homoiconocité c'est beau dans un laboratoire, mais pas dans la vraie vie.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Une histoire de poule et d’œuf !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ouya: la console libre ?. Évalué à 6.

    Il faut aussi savoir que Nitendo avait un droit de regard sur les jeux vendu pour sa console, et qu'ils étaient très dur quand à la qualité de ces jeux.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Mettre la complexité dans le typage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Typage statique versus typage dynamique. Évalué à 4.

    Le problème est que tu vas devoir définir une variable dans laquelle on va mettre les 3 objets différends, à différends moments.
    Ça dépend de ton compilateur, mais il vont pas tous être capable de détecter que la méthode que t'appels après avoir affecté ta variable avec une certaine instance de classe est effectivement disponible dans ta classe… Alors même que ce n'est pas une bonne idée d'avoir un getSessionID dans la classe connecting ou disconnecting..

    Ça pose des problèmes de sous-typages : certaines méthodes abstraites auront lieu d'être dans certaines classes, pas dans d'autres.

    Bref, oui ça peut marcher, mais c'est pas génial.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • # Mettre la complexité dans le typage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Typage statique versus typage dynamique. Évalué à 10.

    Je plussoie la plupart des affirmations du journal et des blogs cités.

    Pour faire du fonctionnel au quotidien, j'ai fini par comprendre qu'outre quelques bugs qui disparaissent du fait de l'interdiction des valeurs nulles, et autres erreurs de type, on peut très vite se retrouver avec beaucoup d'erreurs si on utilise assez mal( ou trop peu) le système de type des langages fonctionnels.

    Autrement dit, il faut toujours chercher à coder la difficulté dans le typage et non dans l'algorithme.
    Un exemple classique est la sur utilisation des chaines de caractères, qu'on va utiliser abusivement lorsqu'on échange avec la base de donnée. L'idéal est de typer au maximum pour profiter des capacité du compilateur de débusquer les erreurs qui se planquent dans le traitement.

    Les langages fonctionnels apportent en plus le typage somme, qui est un espèce d'Enum de java/C/… boosté aux stéroids, avec la capacité de pattern matcher dessus, tout en profitant de la capacité du compilateur de vérifier l'exhaustivité du switch case.

    Un exemple, en java

    public enum  connection_state {
     Connecting , Connected , Disconnected 
    }
    
    public class connection_info  { 
      connection_state state ; 
      inet_addr server; 
      time last_ping_time; 
      int last_ping_id; 
      string session_id; 
      time when_initiated; 
      time when_disconnected; 
    }
    
    

    Pour les camelistes

    type connection_state = 
    | Connecting 
    | Connected 
    | Disconnected 
    
    type connection_info = { 
      state:                   connection_state; 
      server:                  inet_addr; 
      last_ping_time:          time option; 
      last_ping_id:            int    option; 
      session_id:              string option; 
      when_initiated:          time option; 
      when_disconnected: time  option; 
    }
    
    

    Premier problème, en java, un certain nombre de champ peuvent être nulles. En Ocaml, avec le option, on a la garantie de relever les cas nuls à la compilation.

    La structure en Java est merdique car on doit maintenir des champs à Null ou à une valeur stupide car tous les champs ne servent pas : on se fiche du session_id lors qu'on se connecte ou qu'on est déconnecté.
    On a ainsi une structure à "champ libre", c'est à dire que c'est à l'algo de vérifier la cohérence des données .Le compilateur ne peut rien faire là dessus.

    Grâce au type somme disponibles dans les principaux langages fonctionnels (OCaml, Haskell, Scala), on va pouvoir disposer d'une structure de donnée logique, et plus facilement vérifiable :

    type connecting   = { when_initiated:  time; } 
    type connected    = { last_ping  : (time * int) option; 
                                     session_id: string; } 
    type disconnected = { when_disconnected: time;  } 
    
    type connection_state = 
    | Connecting   of connecting 
    | Connected    of connected 
    | Disconnected of disconnected 
    
    type connection_info = { 
       state:  connection_state; 
       server: inet_addr; 
    }
    
    
    1. L'algorithme travaille sur des données représentant réellement l'information telle qu'on la conçoit dans notre cerveau.
    2. La vérification de l'exhaustivité du pattern matching nous garantit qu'on traite tous les cas
    3. Les types ajoutés d'option nous garantissent le traitement des valeurs nulles.*

    Bref, certes oui, le statiquement typé permet de trouver quelques erreurs, mais ne remplace pas les tests unitaires, mais ce serait intéressant de refaire l'expérience, en restructurant les codes qu'il a étudié en véritable typage fonctionnel pour voir si le compilateur ne détecte pas de bugs intéressants…

    *
    Comment ça marche ?
    On définit une valeur d'une structure comme étant string option :
    type mastructure = { champ : string option }
    À partir de là mastructure.champ doit valoir, soit Some "Contenu de la chaine", soit None
    Si vous traitez qq part mastructure.champ, vous devez la pattern matcher :

    match mastructure.champ with
    | Some s -> code à exécuter avec s == "Contenu de la chaine"... 
    | None   -> On doit traiter l'erreur sinon le compilateur gueule
    
    

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Utilisation d'OCaml dans l'industrie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 4.

    En gros l'INRIA ne veut plus trop investir dans OCaml, car ils ont peu à y gagner financièrement.
    Et comme ils ont fortement tendance à être des buses en business, ils ont jamais su trouver un modèle.

    Je crois que OCaml, c'est 2 jour.homme par mois avec la priorité de corriger les bugs et d'avancer dans le système de type.

    A leur décharge, c'est très dur de gagner de l'argent avec un langage.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Hormis que

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une structure de données générique ?. Évalué à 2.

    A bien y réfléchir, je reprocherais à ta démonstration la même chose qu'au typage String permettant de contenir n'importe quoi: avantages et inconvénients identiques.

    C'est pas faux, à ceci près qu'en OCaml/Haskell et à moindre mesure en Scala, le compilateur vérifie pour toi que tu traites les cas exhaustivement, ce qui est particulièrement intéressant. De plus l'utilisation du pattern matching rend l'écriture plus aisé et facile à relire.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Hormis que

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une structure de données générique ?. Évalué à 3.

    • Je ne suis pas un scientifique, je n'ai pas eu la chance d'en avoir la formation.

    • Je préfère délayer pour être sûr d'être compris par tout le monde.

    • J'essaye de proposer une solution pragmatique à un problème pragmatique dans le domaine de l'informatique de gestion. J'appartiens pas à un laboratoire.

    • L'objectif n'est pas ici de représenter du code, surtout que dans le monde de l'informatique de gestion, c'est dangereux, on évite.

    • L'Homoiconicité est un concept bien trop puissant pour mon besoin et les besoins courants en informatique de gestion

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Où est la donnée ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une structure de données générique ?. Évalué à 3.

    Alors :-)

    1. Effectivement, c'est une requête, enfin ça peut l'être, mais pas que. Je les utilise principalement pour exprimer des évènements, des informations, et je peux aussi en faire une requête, en définissant un Quoi/Qui/Que/Comment dans le sujet.

    2. Effectivement, on planque la donnée dans la déclaration d'un type, mais l'intérêt, c'est le polymorphisme : je peux utiliser plusieurs verbes avec des noms identiques, et ça permet de définir plein de choses différentes, car tu peux par exemple associer, plein de verbes, plein de noms à la place du sujet pour le nom "fichier" en position de complément d'objet.
      Mais il est vrai que si c'est mal utilisé, tu perd la généricité dans le nom, tel que tu le définis.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Utilisation d'OCaml dans l'industrie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 4.

    Je confirme qu'en BTS ce n'est pas vu. Déjà qu'on a du mal à leur faire comprendre la notion d'expression booléenne, de type, alors le fonctionnel…

    N'oublie pas qu'une non maîtrise de la complexité introduit des bugs qui peuvent être facturés "Non mais vous comprenez, mais là, c'est très complexe, il faut qu'on mette nos meilleurs ingénieurs dessus".

    Et paf du jour.homme à 700 euros/jour !

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Utilisation d'OCaml dans l'industrie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 4.

    Le gros problème d'Haskell en production est l'impossibilité de prévoir la consommation mémoire.
    J'ai des amis fan d'Haskell qui serait ravis de l'utiliser, mais ces points les bloquent, résultat, ils font du Scala.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Utilisation d'OCaml dans l'industrie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 3.

    Ma pratique de la programmation et le retour vers des langages de script (je fais du OCaml ou du JS et je vois bien la différence) me montre que je fait surtout des erreurs de type 1, 2 et 3. Surtout 1 et 2 d'ailleurs.

    Donc en Js, malgré use strict et jslint, je souffre, et je perd du temps.

    Non franchement, en pratique, quand OCaml te dit "ok, pour la compil, pas d'erreur" ton code bug rarement.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Utilisation d'OCaml dans l'industrie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 9.

    Concernant les sociétés où la fiabilité serait secondaire, je serai un brin cynique.
    Un éditeur a ce genre de problématique, là d'accrord.

    Une SSII n'a pas forcément intérêt à ce que le logiciel fourni soit totalement fiable car cela la prive de juteux contrats de tierce maintenance applicative.

    Vendre un logiciel, c'est vendre des bugs…

    On pourrait penser que les SSII se livrant à ce genre de pratique se font éliminer avec le temps, mais même pas… Les grands employeurs de prestataires sont la SNCF ou la Poste car leur salariés interne ne foutent rien, l'improductivité, la lourdeur des procédures, le trop plein de cadres (pyramides des ages oblige), oblige à recourir à des gens en condition de salariats "normale" pour que quelque chose fonctionne. Je l'ai vu moi même, et j'ai encore eu un énième témoignage d'un copain en ce moment en presta à la SNCF.

    Des logiciels bugués, ça donne une raison d'exister à ces cadres, ainsi qu'à ceux des SSII qui vont intelligemment expliquer, que le cahier des charges était faux, que le client a mal recetté, que l'environnement à changer, etc… Pour renégocier le contrat ou en gagner un autre. Et ça tourne, un coup c'est Cap, un coup c'est Accenture. Ils s'en tapent, ça tourne toujours entre eux.

    De toutes façons, les grand comptes veulent des technos standard, autrement dit, Java.
    Pourquoi, certes parce que dans certains cas on veut pouvoir trouver des compétences dans 15 ans, mais aussi, parce que l'industrie veut des programmeurs qui puissent être formés en trois mois.
    Ces gens là comprennent pas qu'un bon développeur est 15 fois plus productif qu'un mauvais, alors qu'il coute au pire deux fois plus cher.

    C'est pour ça que des langages comme OCaml seront toujours le choix d'éditeurs ou de domaines spécialisés.
    Le phénomène s'entretient, car en choisissant OCaml dans mon appli coeur métier, j'ai fait prendre un très gros risque à la boite, et très peu de boite acceptent de prendre ce risque.
    Tout le monde suit le leader.

    Je pense que la formation est essentielle et qu'il faudrait essayer d'introduire les langages fonctionnels dans des formations bac+4 qui pullulent (des sous écoles d'ingénieurs).

    Mais je suis assez pessimiste.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: vitesse ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 4.

    Le gros problème de LWT est qu'il ne sait pas utiliser le multicore à cause du runtime OCaml qui n'est pas réentrant. Fabrice Le Fessant avait commencé à travailler sur la question, mais il n'a pas les ressources ni la priorité de finir.

    En ce qui me concerne, je n'ai pas utilisé OCsigen, car pas besoin de générer du HTML, je fais une webapp, mais OCamlNet, dont Ocsigen utilise quelques libs.

    OcamlNet propose un système permettant de définir des CGI, il multiprocess automatiquement.

    Mes benchs sur une page Html générée (récupération d'arguments numérique, petit calcul, génération html), me donne environ 4000 req.s-1 sur un i7 2ghz, avec 60% d'occupation (des 8) processeurs (je soupçonne la pile réseau d'avoir été un goulot d'étranglement).

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Suis-je le seul a être dérangé ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ocsigen : repenser le développement des applications HTML5. Évalué à 3.

    Ma boite s'appelle Cowebo et on utilise aussi OCaml. On l'utilise pour quelques chose qui n'a rien à voir avec du calcul formel. C'est essentiellement une GED.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: 32 Mo ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Détection de la syntaxe d'un langage informatique via un analyseur statistique naïf de type Bayésien. Évalué à 2.

    En gros, si je comprend bien, tu utiliserais un lexer universelle et tu constuirais ton apprentissage sur le résultat du lexer ?

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # PPIG

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouveau langage de programmation : Parangon-Lang. Évalué à 3.

    Je pense que tu serais intéressé par les travaux du PPIG, le Psychology of Programming Interest Group
    Plein de travaux sur l'apprentissage du code aux débutants. Pour exemple le dernier workshop http://ppig.org/workshops/22nd-programme.html

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Conspirationnisme ou avatars d'une classe dirigeante à la dérive ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Qui par ici est anti-conspirationniste. Évalué à 1.

    C'est pas vraiment faux, car ça m'a tout l'air que la classe dirigeante est influencée par des élites qui se pourrait bien être satanistes. Et là, malheureusement, je parle de vrais gens qui font de vrais horreurs en toute impunité : http://reseaupedophileduvar.over-blog.com/

    Je crois pas que tu ais du satanisme, simplement le côté noir du singe^W^Wde l'humain.
    Qu'il y ait quelques malades que ça fasse triper, ça a toujours existé.
    Regardes les Borgia au XVième siècle, selon ces critères on pourrai qualifier le pape Alexandre VI de sataniste, tant il a cumulé et provoqué les horreurs (les autres n'étaient pas en reste d'ailleurs).
    La classe dirigeante est principalement peuplé de gens qui veulent jouir de posséder, voire qui veulent être craints, etc…
    Il y a des riches très bien aussi.
    Il y a des riches avec de grosse contradiction comme notre ami Billou qui aurait pu faire autre chose que sa fondation et faire le concours du plus gros yatch du monde avec son pote Paul Allen. Mais qui est pas tout à fait clair non plus.
    T'as les même convictions que moi sur la raison de notre présence ici bas, on est là pour apprendre, et le Bien n'a aucun sens sans la connaissance du Mal. Si tant est qu'on appelle comme cela ces notions qui ont un contexte très simiesques.

    C'est ces gens là, qui font des atrocités, qui dirigent le mondent, ou tout du moins, ont suffisamment de pouvoir (ou avaient) pour corrompre ou éliminer tout le monde qui pourrait les gêner.

    Franck Herbert disait que le pouvoir attire les plus corruptible, mais sinon il sont pas pire ou mieux que le reste. Ils donnent libre court à leur pulsion, dans ce contexte historique où ce n'est plus mal vue.
    Exemple, il y a 40 ans, manquer de respect à une femme de chambre dans un palace était mal vu et te rangeait parmi les ploucs. Ce n'est plus pareil aujourd'hui…

    Je ne sais pas ce que complot veut vraiment dire, mais si c'est la croyance que certaines personnes nous dirigent de manière concertée (Bilderberg, CFR, comité des 300, …) pour leur propre buts (entre autre supprimer une grande partie de la population humaine) alors oui, je crois au complot.

    Comme je le disais, je ne crois pas au complot, car cela voudrait dire qu'il savent ce qu'ils font. Ils sont bien trop nuls pour cela !
    Oui, t'as quelques personnes influentes qui essayent d'organiser quelques affaires qui les arrangent, mais delà à influencer à ce point, il y a malgré tout trop d'intérêt divergeants !

    Regarde l'histoire du monde, l'élite a toujours du faire avec le peuple, qui au final fait l'histoire.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • # Conspirationnisme ou avatars d'une classe dirigeante à la dérive ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Qui par ici est anti-conspirationniste. Évalué à 10.

    Mildred, on se connait un peu, et je comprend assez bien ton coup de gueule.

    Ton système de valeur, centré sur l'humain, tourné en direction d'un accomplissement spirituel et morale est en totale contradiction avec le système de valeur de la classe dirigeante actuelle.
    Mais il faut faire attention à ne pas tomber dans la croyance qu'il existe un vaste "complot" destiné à nous asservir.
    Note que je condamne tout autant les imbéciles heureux qui considèrent que non, il n'y pas de problème, madame la marquise, c'est juste qu'on vit "au dessus de nos moyens", qu'on voit le mal partout, etc…

    Notre époque est effectivement particulière et nous sommes dans un processus historique très important et même dans une période charnière.
    On peut constater, c'est ma conviction, que nous sommes dans un hiver de Krondiatev.
    On peut constater, que ceux que Marx appellait "les capitalistes" et non "riches" et ce faisant, rendant hommage à leur utilité dans le processus productif sont aujourd'hui redevenus des "riches", autrement dit des parasites, qui ont autonomisé l'accaparement de l'argent, constituée en tant qu'activité distincte de la production de richesse. L'envie et la jouissance sont devenues les maîtres valeurs de leur système de valeur qu'il veulent porter au pinacle. Nicolas Sarkozy en était un exemple vivant, lui qui considérait que l'objectif de vie de tout un chacun était la réussite, la satisfaction de l'envie, de la jouissance matérialiste.
    On peut constater que nos gouvernants gravitent autour de ce monde, attiré comme des moustiques par la lumière, et qu'ils ont asservis l'État aux intérêts uniques de cette ploutocratie naissante.

    La ploutocratie autonomisée et accédant au pouvoir en vidant petit à petit la démocratie de sa substance, n'est pourtant pas, selon moi, conspirationniste.
    Dire que cette classe dirigeante le serait, ce serait croire qu'elle sait ce qu'elle fait.
    Or, j'ai la conviction profonde que notre élite est complètement dépassée par le processus historique qu'elle est en train de vivre.
    Cette ploutocratie a attaché ses intérêts exclusifs à l'idéologie néolibérale, reconstituant un communisme privé.

    Mais cette ploutocratie ne se comporte que par liens interpersonnels, communautés
    d'intérêts
    , bref, par un comportement solidaire de classe tel que le décrivait Marx, et dieu sait que je ne suis pourtant par Marxiste.

    Le reste de la société, hors ploutocratie est victime du système de valeur mis en avant par la classe dirigeante (et l'histoire aussi) qui la conduit à accepter la régression du "capitaliste" (désolé pour le vocabulaire marxiste) qui a une fonction et une légitimité, à un "riche" qui perd son honneur social.
    Le ploutocrate défend le libre échange sauvage, qui lui permet de créér de l'argent avec l'argent et d'asservir ls biens publics à son
    service
    .

    Donc, effectivement, face à cette situation catastrophique, certains posent les vrais questions, mais dénoncent des boucs émissaires : Le Pen, Dieudonné, etc….
    Face aux ventres-mous pseudo centristes qui refusent de voir la réalité historique en face, on pourrait être attiré. Mais il faut se garder d'être attiré vers eux par la colère, mauvaise conseillère..

    Mais je pense que tomber là dedans est faire fausse route : Nous sommes tous responsables d'accepter ce système de valeur qui légitimes leur comportements mesquins et irresponsables, nous sommes tous responsables de suivre bêtement les discours des médias, de croire que la dette d'un pays est comme notre dette personnelle et qu'on vie au dessus de nos moyens, et de ne pas comprendre que cette situation historique est déjà arrivée.
    Nous avons, dans notre civilisation de l'écrit et de l'information, tous les moyens de le savoir, et nous avons l'information nécessaire pour le comprendre et chercher quelles mesures prendre pour pallier collectivement à ce train qui fonce dans le mur.

    Dans une société où 30% de la population fait des études supérieurs, ou le niveau s'élève malgré tout, et où l'on dispose d'un outil de communication qui nous permet de passer outre la centralisation, à nous de nous prendre en main !
    Le conspirationnisme, n'apporte rien, il ne sert qu'à désigner un ennemi et nous empêche de réfléchir à
    - Ce que l'on veut collectivement comme système de valeur
    - Quelle société on veut construire avec les moyens technologiques uniques dans l'histoire que nous avons en main (n'oubliez pas : les ingénieurs, c'est nous, pas les ploutocrates sorties d'écoles de commerce! )
    - Quelle désobéissance civile mettre en oeuvre au quotidien. Exemple, toi tu ne manges pas de viande, moi très peu, et je boycotte les supermarchés, j'achète en direct. C'est 150 euros par mois en moins dans leur poche. C'est un des pouvoir que l'on possède collectivement.

    Je laisse le mot de la fin à un vieux qui s'adresse aux jeunes.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Impératif vs the world

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Code of Duty 2. Évalué à 3.

    Effectivement, on peut considérer LISP comme un langage fonctionnel (le premier d'ailleurs).

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • [^] # Re: Impératif vs the world

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Code of Duty 2. Évalué à 5.

    Lisaac est un langage impératif.

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker