nojhan a écrit 632 commentaires

Du 8 au 11 mai 2008, à Wrocław, en Pologne.

Cela multiplie les canaux de diffusion de ces logiciels, donc, du point de vue Du Libre, c'est bien.

Par exemple, cela permet à ceux qui voudraient absolument payer quelqu'un (pour pouvoir lui taper desus en cas de problème) de ce faire plaisir.

Pensez-vous aussi qu'il y a différentes "nature" d'œuvres de l'esprit?

Tout dépend des définitions de nature ou d'oeuvres de l'esprit, bien entendu.

Pour parler de l'exemple qui nous occupe, il me semble que la différence, entre code et oeuvre d'art, qui pose une part des problèmes est que la nature du code est d'être incrémentalement modifié, ce qui est beaucoup plus rarement le cas de l'oeuvre d'art.

D'une manière générale, on peut toujours améliorer le code d'un logiciel, et des petites améliorations participent à l'amélioration globale, qui est mesurable objectivement. Pour un visuel de t-shirt, c'est beaucoup, beaucoup plus subjectif et délicat. Ceci étant dit, il y a bien évidemment des catégories pour qui ça marche, par exemple des écris encyclopédiques, si tant est qu'on puisse considérer ça comme une oeuvre d'art :-)

Il y a aussi le problème du code source, définir le code source d'une image bitmap reste délicat, très délicat.. et donc, que partager ? Comment diffuser le "code source" d'un t-shirt ? Est-ce envisageable en pratique ? etc.

Bref, le parallèle est assez facile à faire, mais un peut trompeur quand même.

En France, il est impossible de céder son droit moral, mais il est tout à fait possible de céder ses autres « droits » (d'exploitation, par exemple). C'est le principe même de l'édition, en fait.

De fait, il y a une clause abusive (en France) dans le règlement :
« The Entrant agrees to assign all rights, title and interest in to the submission, including copyright, to Sponsor and waives his/her moral rights in the submission. »

Visiblement, c'est la même chose en Australie, si on en croit la phrase qui suit la précédente :
« In the case of Entrants who are Australian residents, Entrants consent to the Sponsor doing or omitting to do any act which may otherwise infringe the Entrant’s moral rights (as defined in the Copyright Act 1968 (Cth)). »

Pas besoin de gros calculateurs, nos ordis pourraient suffire :
http://www.nojhan.net/geekscottes/index.php?strip=84

Ça tombe bien, il y en a d'autres...

Ça se défend, la charge des programmes est un vrai problème. Maintenant, la définition des priorités me parait parfois plus dictée par de l'inertie politique que par une vrai préocupation sociétale.

En effet, est-il vraiment plus important d'enseigner une histoire des hébreux plutôt que de dresser un panorama des religions en l'état actuel ? Faut-il plus d'informatique à l'école ou plutôt lutter contre les préjugés culturels liés aux religions ? Doit-on augmenter le nombre d'heure de gymnastique rythmique ou apprendre la différence entre Linux et BSD ?

Franchement, la réponse est extrêmement difficile à donner, vu qu'on a tous des priorités différentes...

Tu oublies de préciser que "la" religion n'existe pas, vu qu'il y en a un sacré paquet.

Par ailleurs, la laïcité ce n'est pas faire de l'enseignement facultatif...

Mais sinon, oui, un cours sur l'ensemble des religions, leurs histoires, leurs liens, etc. ça serait pas mal pour kärcheriser de l'ignorance crasse.

En même temps, on s'en fou un peu que ce ne soit pas le logo Debian. L'important, c'est qu'on pourrait frimer avec des pièces de 2 € en montrant à nos amis aux maichants windosiens windaubiens que Debian ça déchireroxore des mamans ours parlementaires.

Je serais surpris le jour où l'armée achêtera un logiciel sans demander à avoir les sources, au minimum sous scellés (c'est à dire à n'ouvrir qu'en cas d'impossibilité de communiquer avec la boite, lors d'une faillite ou d'un rachat par l'étranger, par exemple).

Bref, rien de bien étonnant dans cette histoire jusque là.

API pour dessiner des graphiques en deux dimensions

En parcourant rapidement les liens, je n'ai pas trouvé à quoi fait allusion cette remarque. S'agit-il de quelque chose en rapport avec le SVG ? Pourquoi une "API" et pas un "format" ?

Le problème est surtout loin d'être nouveaux, les gens se faisant payer pour rédiger les devoirs d'autres étudiants sont loins d'être une nouveauté.

Tiens, à ce propos, un excellent billet de David, qui met en valeur les choix des étudiants quant à l'investissement dans leurs devoirs :
http://david.monniaux.free.fr/dotclear/index.php/2008/01/21/(...)

Allez, des vieux habitués de LinuxFr dont j'aime bien les blogs ET qui sont mis à jours régulièrement :
* http://thomas.enix.org/
* http://www.haypocalc.com/blog/
* http://nyco.wordpress.com

Certes, alors reformulons : une configuration concurrente de GVim, qui est vraiment mieux foutue.

Nous on dit ça, c'est pour vous. Cet argument ne tiendra pas une seule seconde si l'ayant droit de l'oeuvre décide de vous attaquer. Que ça cause ou non des dommages, ce sera pour votre porte-monnaie.

Bref, en même temps on peut comprendre que votre argent et votre logiciel ne soit pas "top priorité"... mais il fallait bien que quelqu'un le dise.

J'oubliais, en concurrent sérieux de GVim, il ya Cream, qui est vraiment mieux foutu :
http://cream.sourceforge.net/

Sinon, pour une bonne combinaison, on peut utiliser vim sous screen, c'est très pratique, même en local. Tu as le scrolling au clavier, le split, les tabs, ... un environnement très "command-line-friendly" avec en prime la possibilité de lancé tout et n'importe quoi, de détacher les processus à la volée, donc sans perdre de session si c'est en distant.

Bref, que du bon, il faut juste choisir qui de vim ou screen va gérer les fonctionnalités redondante, c'est affaire de goût.

du vide et de la suffisance car ne constituant en rien une argumentation pensée et solide

Je trouve toujours amusant de lire des "c'est-celui-qui-le-dit-qu'y-est" en dehors des cours de récréation...

More technically, Beagle is a Linux desktop-independent service which transparently and unobtrusively indexes your data in real-time.

http://beagle-project.org

http://beagle-project.org/Supported_Filetypes

Tu devrais lancer un projet de rédaction de licences à partir de briques de base. Je verrais bien une série de clauses genre "attribution", "partage à l'identique", etc. qu'on pourrait choisir de combiner... On pourrait appeler ça "creative code-mons" (c'est un jeu de mot), ça sonnerait bien.

Ah, on me souffle à l'oreille que ça existe déjà, mais que ça ne règle pas le problème des spécificités techniques liés au code informatique (brevets, applications web, etc.), quel dommage.

Pour moi, le réel intérêt d'IPv6 tiens en 3 mots, parmi lesquels ne figurent pas ANT : IPsec, QoS et Multicast. Ce dernier est réellement une fonctionnalité tueuse.

Je ne suis pas plus fan que ça, c'est sympa, ça parle de geekeries et tout, mais tout de même, XKCD est largement au dessus en terme de qualité du contenu. Ceci étant dit, il faut saluer la régularité de publication de UF, un vrai métronome.

Dans le genre blague pour esthètes, j'aime bien PhD comics (pour thésards, mais yen a pas mal chez les geeks, apparemment).

Bof, je ne vois pas bien la différence avec les "autres" médias, en fait. Ce que je lis sur agoravox n'est jamais qu'une enième analyse subjectives au doigt mouillé fait de la même façon que le journaliste lambda.

Alors oui, quelque part c'est un "autre" média, dans le même sens où lemonde.fr est un "autre" média que le journa le Monde...

Mais quel intérêt ? Où sont les analyses tentant d'être objectives ? Où sont les faits ? On parle de chiffre dans ce journal, c'est crucial. Or, dans les articles agoravix que tu cites, aucun chiffre, aucun recul, que du point de vue au pifomètre.

Qu'on soit d'accord ou non avec les points de vues énoncés (et je pense qu'on peut retrouver à peu près n'importe quel point de vue dans toute la panoplie de médias qu'on a), l'approche ne me parait pas du tout originale.

Tout à fait juste. Précisons que le coté méritocratique est également présent dans Wikipédia. C'est sans doute cette subtilité qu'ont du mal à saisir les journalistes. Il faut dire qu'il n'est pas non plus toujours évident de faire la part entre le coté méritocratique et le coté "diplômes", qui sont plus liés dans Wikipédia que dans les projets de LL.

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