Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Ha l'utopie..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 7.

    Les syndicats sont une composantes de la vie politique en France

    Personne ne dit le contraire, mais tout ce qui est politique n'est pas syndical.

    Ce sont les syndicats qui permettent aux travailleurs de s’organiser et d’agir sur la scène politique de manière plus efficace. C’est à rapprocher du lobbying, ça use du « 4e pouvoir »… et de la… force, par exemple séquestrer un actionnaire ou déverser des tonnes de choux pourris sur les pompes d’un préfet.

    Personne ne nie l'intérêt des syndicats ici.
    Par contre non, un syndicat n'a pas le droit (rappel, c'est illégal) de séquestrer ou de jeter de la merde sur les gens. C'est typique des méthodes que je n'aime pas dans les syndicats (et qui font que je ne me syndique pas).

    Cette dette (éduqués, soignés, avec diverses indemnités) qu’on tous les zadistes ne peut pas être remboursée en 1 an, ni même en 10 !

    Tout à fait, et à dire vrai personnellement je ne demande pas qu'ils remboursent ces sommes. Je suis pour l'universalité de ces dispositifs même si après le gars est au RSA toute sa vie, si ça lui va, tant mieux.

    Cependant, ce que je conteste, c'est ce rejet, oui je ne demande pas le remboursement des sommes qu'ils ont consommé de l'État, mais ils ne doivent pas oublier qu'ils en ont bénéficié aussi et que de tout rejeter en bloc n'est pas très respectueux non plus, en plus de raconter des conneries.

    Si la Région ne fait rien de ce terrain, quel est le problème dans l’immédiat à laisser des personnes vivrent sur ce terrain ? D’autant qu’elles entretiennent la zone et toute autonomie je suppose qu’elles font un peu marcher l’économie aux alentours.

    Étant donné les images de l'état de la route et de l'environnement de la ZAD, je repasserais sur le bien entretenu tu vois.

  • [^] # Re: Tant que tout va bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 5.

    Même sans cela, je pense que les bénéficiaires du RSA dépensent cet argent ce qui finance bien entendu les vendeurs et producteurs de ce qu'ils payent, en plus de financer l'État via la TVA associée. Donc même d'un point de vue strictement financier (ce qui ne fait pas tout), ils contribuent à la société aussi.

  • [^] # Re: Ha l'utopie..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 10.

    Ça veut dire que l’État redistribue déjà moins que ce qu’il s’est engagé à redistribuer (à l’issue de luttes syndicales ça va sans dire…).

    Je veux bien que les syndicats aient apportées de bonnes choses, mais toutes les bonnes choses de notre pays d'un point de vue social ne vient pas d'une lutte syndicale. Le RSA (et son parent le RMI) ont une origine essentiellement politique et non syndicale.

    Ce n’est pas toujours désintéressé, la France, en tant que pays sur la scène internationale, y trouve son compte.

    Tout comme aider les pauvres ça a son intérêt aussi (paix sociale, maintient de la consommation, baisse de certains coûts comme de la santé car les gens se soignent mieux et en préventifs, etc.). C'est une évidence et j'ai presque envie de dire : on ne fait rien en étant totalement désintéressé et à dire vrai on s'en fout. L'important est de savoir faire converger nos besoins et nos centres d'intérêts pour avancer.

    Les zadistes ont fait brûler ces pneus pour quelle raison ? Pour faire de l’engrais ? Si l’État avait accepté d’écouter la voix des écologistes et accepté ce squatte, pas cherché à imposer par la force un projet inutile et délétère, il n’y aurait pas eu de pneu brûlé.

    Rappel, on a un État de droit. Ça signifie que :

    • Si un projet ne te plaît pas, tu peux présenter ta candidature ou soutenir la candidature d'un politique pour faire abandonner la loi ou le projet ;
    • Si tu n'as pas réussi l'étape 2, tu peux manifester avec d'autres mécontents dans les limites de la loi. Même faire grève si nécessaire.
    • Si l'étape 2 échoue, le recours à la justice est possible jusqu'à la juridiction européenne si nécessaire, en te basant sur le droit à l'environnement par exemple pour faire respecter la loi.
    • Si l'étape 4 échoue, tu as épuisé tous tes recours possibles, le projet ira au bout.

    On a quand même la chance de vivre dans un pays où une personne arbitraire ne peut pas imposer tout et n'importe quoi. La population a bien des moyens pour faire appliquer ou changer la loi. Mais cette notion de décision non arbitraire est dans les deux sens, si Macron ne peut pas tout imposer, les zadistes non plus.

    Si on commence à trouver que les recours quand ça va dans notre sens c'est bien, sinon c'est pourris, c'est vraiment le meilleur moyen de revenir à un État arbitraire, avec la loi du plus fort.

    L'État était dans son droit de faire l'aéroport (même si je suis d'accord que c'était une connerie, tous les recours ont validé ce projet). Macron a fait un geste salutaire en y renonçant. Et maintenant les zadistes réclament plus encore ? Je pose sincèrement la question : qui est légitime dans cette affaire ? Les zadistes n'ont ni le droit avec eux dans leurs revendications, ni un scrutin national les soutenant.

    Oui ça s’appelle l’aide à l’installation. Vois-le comme un investissement pour un futur meilleur.

    Mais ils ont déjà été financés. Ils ont été normalement éduqués, soignés, avec diverses indemnités (allocations familiales quand ils étaient jeunes, bourses, RSA ou autre une fois adulte pour certains) aux frais de l'État. Et je suis pour qu'on le fasse de manière inconditionnelle hein, je ne veux pas leur retirer cela. Mais ils ne peuvent pas dire que l'État n'a rien fait pour eux, et ne sont pas tellement en mesure d'en réclamer plus encore (sans respecter le droit).

    À un moment, il faut être raisonnable. Ils ont fait une activité illégale pendant des années. Ils ont fini par obtenir ce qu'ils voulaient et maintenant ils veulent aller encore plus loin dans l'illégalité pour en avoir plus encore ? Stop. Je trouve déjà bien que l'État ait choisi d'abandonner ce projet ce qui était leur souhait. À eux de se montrer raisonnable et de se satisfaire de la décision qu'ils attendaient.

  • [^] # Re: Le meilleur passage. J'ai adoré.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Quelles peuvent être les raisons au soutien de Google et de Microsoft à Debian ?. Évalué à 4.

    Il n'y a pas de liens évidents entre

    Je ne me trompe pas. Red Hat met à disposition ressources humaines et matérielles, logistiques aux projets CentOS et Fedora. Quant à openSUSE, elle est soutenu par SUSE.

    et

    Autrement dit, les projets Fedora, CentOS et openSUSE n'existeraient pas sans les sociétés commerciales auxquelles elles sont adossées.

    Des contre exemples sont nombreux. Le noyau Linux a beaucoup de contributeurs qui viennent du milieu de l'entreprise, est-ce que Linux serait mort si Intel se retirait ? Probablement pas. Ce serait probablement un moins bon logiciel, mais qui existerait encore. Fedora et OpenSuse sont dans le même cas de figure. Ils sont nés grâce à l'impulsion initiale de ces entreprises, mais elles pourraient continuer sans (pas sans impacts bien entendus). On a eu la preuve avec Mandriva qui a donné naissance à Mageia qui est autonome (et dont sa méforme actuelle est plus liée à son manque de différentiation). LibreOffice aussi a su intelligemment se soustraire de Oracle et Sun. Et CentOS est naît seul et a été pendant longtemps indépendant de Red Hat également.

    Il me semble gonflé d'affirmer ainsi que Fedora, OpenSuse ou CentOS disparaitraient si les entreprises derrières tombaient. En tout cas on a assez de cas similaires qui montrent que cela peut largement tenir. Même si cela ne se ferait pas sans impacts notables sur certains points.

    Et si Debian, ArchLinux et autres parviennent à se développer sans entreprises ayant un si grand rôle derrière, pourquoi les autres ne pourraient pas en faire autant en fait ?

    La communauté n'implique pas nécessairement une essence de projet communautaire.

    Si Red Hat impulse des changements dans Fedora, la communauté le fait régulièrement sans soucis. Contrairement à Android où Google développe tout et publie ses changements, dans Fedora ou OpenSuse tout le monde peut apporter un changement. Quelque il soit, en suivant la procédure qui est d'essence communautaire aussi.

    De plus, concernant ta prose sur le dernier Windows => futur OS sur Linux n'est pas fondé non plus. Je pense que W10 sera en effet le dernier OS de Microsoft de la manière dont on le connaît avec des licences entre chaque versions à acquérir. Je pense sincèrement que Microsoft se dirige vers un modèle de OS comme un service, tu paies une fois l'OS et tu as le droits à ses évolutions tout le temps. Les améliorations du système ne seront qu'une pile de mises à jours plus ou moins importantes. En gros, Windows 10 serait une rolling release.

    Cela fait sens étant donné que le services remplace peu à peu le modèle de licence qu'utilisait Microsoft jusqu'à présent.

  • [^] # Re: Le SICOB 2018

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Citez 45 systèmes d'exploitation. Évalué à 6.

    Je pense qu'il faut compter les différentes distributions comme des OS différents du genre RHEL, CentOS, Ubuntu, Debian, etc. De même pour les versions qui diffèrent comme CentOS 7 et 6 par exemple.

    Car tout ceci impliquent des divergences (versions de logiciels, conf des outils) à prendre en compte ce qui complexifient la maintenance de l'infrastructure.

  • [^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment protéger le #logiciellibre #CoopCycle de la prédation capitaliste ? . Évalué à 6.

    Ensuite, es-tu conscient du niveau de violence économique et physique dans le milieu de la livraison ?

    Désolé, je ne vois pas le rapport avec la choucroute.

    Typiquement le noyau Linux adopterait des clauses type interdit de monter sur des armes de guerres que cela me ferait le même effet. Et je ne pense pas que l'industrie de l'armement soit cool hein. Le Logiciel Libre c'est pour tout le monde et quelqu’un soit les usages. C'est tout.

    Après ils pensent ce qu'ils veulent, qu'un logiciel doit être réservé à des utilisateurs éthiques (qui dépend bien entendu de la cause défendue). Mais cela n'est plus un LL et n'est donc plus un commun (car à mes yeux, un truc commun n'a pas de restrictions arbitraires de ce genre, cela doit être accessible à tous). Je trouve la contradiction amusante car ils ne parviennent pas à se défaire de leur idéologie de base.

  • [^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment protéger le #logiciellibre #CoopCycle de la prédation capitaliste ? . Évalué à 6.

    Mais peut importe, un logiciel libre implique qu'un grand méchant capitaliste, un militant d'extrême droite ou un industriel de l'armement peut bénéficier des mêmes libertés que les autres concernant le code et l'usage du logiciel en question.

    C'est une partie de ce qui fait l'intérêt du concept de LL d'être universel et pas discriminant sur l'usager. Un peu comme les Droits de l'Homme qui sont les mêmes pour tous, que tu sois gentil citoyen, terroriste ou violeur pédophile… tout le monde doit bénéficier de ce socle de protections de base.

    Bref, en voulant protéger un Logiciel Libre, ils le retirent de la liste des Logiciels Libres et donc de la mise en commun.

  • # Ce n'est donc plus du Logiciel Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment protéger le #logiciellibre #CoopCycle de la prédation capitaliste ? . Évalué à 10.

    Comme il y a des limitations plus fortes que les 4 libertés de la FSF (ou les 10 critères de l'OSI), ce qu'ils font n'est plus du Logiciel Libre.

    Donc pour protéger du Logiciel Libre, ils n'en font plus, pas très cohérent.

  • # Déjà discuté ici

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [bookmark] terminaux et protection contre la copie. Évalué à 10.

    Et oui, 5 ans auparavant cela a déjà fait l'objet de débats ici même : https://linuxfr.org/users/dgellow/journaux/bookmark-don-t-copy-paste-me

    Et ce n'est pas aussi simple que tu ne le penses.

  • [^] # Re: Sendmail

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 3.

    En effet. Mais pourquoi choisir le plus mauvais (et de loin) ?

    Décision probablement historique et pas prioritaire => status quo.

    Ces liens éclairent sur son retrait, pas sur le fait d’avoir conservé celui-là en particulier.
    Après, je ne dis pas que Red Hat a fait pression pour conserver sendmail.
    L’autocensure peut suffire à expliquer. Si je participais à un projet où une grosse boîte fournissait la majorité des moyens (en particulier en développeurs), j’hésiterais aussi avant de demander qu’on jette son gagne pain.

    Deux choses :

    • Red Hat vend du support certes, mais son cœur de métier n'est pas sendmail, garder sendmail uniquement dans le but de faire du chiffre est un non sens ;
    • L'auto-censure ? Vraiment ? Arrête, les gens chez Fedora sont libres, proposer tout et n'importe quoi ça se fait chez Fedora. Et aucune proposition publique pour supprimer sendmail car les gens ont peur ? Faut vraiment arrêter.

    D'ailleurs dans les liens que je pose, tu vois que différents ingénieurs de Red Hat se sont penchés sur la question de supprimer sendmail et que cela a pris trois ans pour aboutir. Non pas à cause d'une décision hiérarchique, mais parce que ce n'était pas la priorité et tout le monde s'en foutait.

    Un goût pour les usines à gaz boguées, semblerait-il.

    Tu as un goût prononcé pour le troll. Personnellement je m'arrête là.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 1.

    Tu résumes un long poste par sa dernière phrase, donc forcément tu passes à coté.

    Désolé mais si ta conclusion insinue l'inverse de ce que tu penses, il y a un problème.

    Le sujet était le chômage avec des statistiques des pays.

    Bah non, il est plus vaste étant donné que tu parles du non emploi, du travail à temps partiel, etc.

    Ensuite, je parle de temps partiel en France, avec l'état actuel des choses. Si on augmente le temps partiel, les salaires seront réduit d'autant, forcément.

    Toujours faux. On peut augmenter le travail à temps partiel en agissant sur les chômeurs et les personnes en situation de non-emploi (et donc sans convertir des temps plein en temps partiel). Et dans ce cas là, c'est difficile de prouver que l'augmentation de l'emploi à temps partiel se ferait avec une augmentation de la pauvreté. Cela pourrait même être l'inverse.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 1.

    Pour les bas salaires, c'est le cas. Regardes avec quoi vivent la cohorte de caissière et de femmes de ménage à temps partiel payé au SMIC horaire.

    Deux choses :

    • Les temps partiels ne concernent pas que les bas salaires (et oui, désolé) ;
    • Beaucoup de personnes (notamment les femmes) avec un emploi à temps partiel ne vivent pas seules et ont un conjoint potentiellement à temps plein avec un salaire bien suffisant pour que le couple ne soit pas en situation financière difficile.

    Ces deux catégories de situations de temps partiel n'introduisent pas de pauvreté. Le soucis du temps partiel concerne les foyers où personne n'est à temps plein et si le salaire de base est faible.

    Tu peux le faire aussi ! Mais cela ne change rien. Le temps partiel étant corrélé avec le taux de chômage, et le chômage ne l'étant pas avec la pauvreté, la pauvreté n'est pas corrélé avec le temps partiel.

    Vraiment je ne te suit pas du tout depuis le début. Tu dis vraiment tout et son contraire. C'est ton journal qui insinue que temps partiel = pauvreté. Et maintenant tu dis que non. On marche sur la tête.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 2.

    Non, mais tu insinues que temps partiel élevé = pauvreté élevé alors que c'est faux manifestement.

    Je cite ton journal :

    On en déduirait que pour faire baisser le chômage, il faudrait développer le temps partiel. Mais quel intérêt si c’est pour faire augmenter la pauvreté ?

    Bref, tu insinues des choses sur la pauvreté sans la mesurer, ni la corréler avec le taux de temps partiel d'un pays.

  • [^] # Re: Chômage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.

    je sais qu'une experience n'est PAS une generalité mais je ne me souviens pas d'avoir connu UN seul employeur (et j'en ai vu -_-) qui a mentionné ne serais ce que l'idée de s'inquiété du chomage qui augmente fait baissé la consomation.

    Cela ne prouve rien, et cela ne dit pas que leur raisonnement est correct non plus.

    une jolie fraude fiscale ou optimisation et il s'en tamponne grave de leur augmentation

    C'est connu, tout le monde fraude en particulier avec les patrons. La plupart des patrons n'ont pas les moyens de le faire car bon une PME ça ne gagne pas assez pour que cela justifie d'une telle chose.

    au pire c'est basé sur le salaire brut et cela touche plus le salarié que son budget.

    Bah… non. La part employeur (en France) sur le chômage est par ailleurs plus élevé que la quote part employé. Donc ton patron en payant ton salaire paye plus que ce qui est prélevé sur ton salaire brut pour financer le chômage. Donc si la valeur de la cotisation chômage monte, il sera plus touché que le salarié (et gagnera plus si jamais cela baisse évidemment).

  • [^] # Re: Chômage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 5.

    Si c'est vrai qu'il y a des patrons qui pensent comme ça, il ne faut pas trop généraliser (ou du moins penser que pour eux un chômage très élevé c'est cool).

    Car si le chômage est trop haut ils en ont des effets collatéraux :

    • Les cotisations sociales resteront élevées pour financer les chômeurs, donc cela pèse sur leur finance ;
    • Un chômeur, de par sa situation plus précaire et avec des revenus moindre consommera moins ce qui pénalise à la longue l'activité de la dite entreprise directement ou indirectement.

    La situation est plus complexe que des slogans politiques.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 7.

    C'est quand même une information extrêmement pertinente, puisque j'imagine qu'on vit dans un pays où facilement, 80% de la population doit être un collègue ingénieur, j'imagine.

    C'est juste une des explication possible pour justifier le fait que malgré un taux de travailleurs à temps partiel (ou de non emploi) élevés, nos pays voisins pouvaient avoir un taux de pauvreté similaire voire inférieure à la nôtre. Donc elle est où la magie que ces deux facteurs = pauvreté alors que les taux montrent une incohérence ?

    Je ne dis pas que le facteur cadre bien payé au 4/5e explique tout (mais oui, ça explique aussi), loin de là, cela peut s'expliquer partiellement aussi par le fait que le salaire médian / moyen est plus écarté chez nous (car beaucoup ne dépassent pas le SMIC) ce qui oblige plus facilement à un couple de travailler à temps plein ensemble pour avoir un niveau de vie souhaité par rapport à nos voisins où le temps partiel voire le non emploi d'un conjoint est plus supportable (car l'autre a un salaire plus haut).

    Mais bon, si plutôt que de montrer sur tes grands chevaux sur des hypothèses (avec base chiffrée tout de même) tu élaborais un petit peu l'explication de l'incohérence du propos de Nicolas ce serait bénéfique pour tout le monde.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 9.

    On se fout de tes expériences de temps partiel de copain Bac+5. Le fait est que le temps partiel explique le taux de chômage plus haut en France qu'ailleurs, c'est le sujet de mon journal.

    Attends, c'est toi qui dit que si le taux de chômage chez nos voisins sont faibles, leur taux de pauvreté est plus élevé que chez nous. Faut savoir si tu ne parles que de chômage ou si tu insinues des choses sur la pauvreté.

    Le taux de pauvreté sert à ça.

    Bah non, le taux de pauvreté mesure la taille de la population avec un revenu en dessous d'un seuil du salaire médian national. Il n'y a aucun lien direct avec le salaire minimum (tu peux avoir un taux élevé de personnes au salaire minimum et aucune pauvreté, ou peu de personnes à ce salaire et beaucoup de pauvreté).

    Mais tu étais ou ces 30 dernières années ? Le gvt passe sont temps à essayer de le faire, et cela ne marche pas.

    Mais moi je te parle de pauvreté, le gouvernement veut faire baisser le chômage sans évaluer si c'est le bon indicateur à employer pour obtenir l'objectif voulu. Si jamais l'objectif est clairement défini (ce que je ne pense pas).

  • [^] # Re: Dash

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Dans quel shell tapez-vous vos lignes de commandes ?. Évalué à 7.

    Mais je ne comprends pas, je croyais que c'était du Dash 3 en 1 !

  • # C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 10.

    Ce qui est amusant c'est que tu critiques l'indicateur du chômage pour en évoquer d'autres mais en en oubliant d'autres et pas des moindres.

    Par exemple pour contre balancer les biais du chômage, tu regardes le taux d'emploi, le taux d'emploi partiel, etc. tu corolaires tout cela avec une notion de pauvreté qui est en fait même pas mesuré par ton analyse !

    Par exemples tu sous-entends largement que travail à temps partiel ou que le taux de non emploi élevé = pauvreté. Pourtant si on regarde des chiffres d'Eurostat de 2011 : https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-en-Europe on peut contre-balancer certaines de tes idées :

    • Les Pays-Bas malgré un emploi partiel très présent a l'un des taux de pauvreté les plus bas ;
    • L'Allemagne malgré un taux d'emploi partiel (et un taux de non emploi) très fort aussi, a une pauvreté à peine plus haute que la France.

    Cependant plus on abaisse le seuil du taux de pauvreté (taux de 60% du salaire médian national à 40% par exemple) la France monte largement dans le classement, grâce sans doute au couple RSA + APL + autres dispositifs qui limitent grandement le taux de pauvreté extrême (en dessous de 500€ par mois en France donc).

    Cela peut s'expliquer de plusieurs façons :

    • Un temps partiel ce n'est pas forcément un salaire de misère, je connais beaucoup de collègues ingénieurs qui font du 4/5e pour s'occuper des gosses, niveau revenu ils sont très confortables et pourtant ce n'est pas du temps plein ;
    • Un couple avec un des conjoints avec salaire stable à temps plein peut subvenir aux besoins du couple sans que l'autre n'occupe un travail temps plein comme partiel et donc n'en recherche pas (ce qui augmente le taux de non emploi).

    Après ce genre d'analyses un peu trop macro peut aussi entraîner des aberrations. En France il faudrait presque séparer Paris de la Province sur la question, tant que le coût de la vie que des salaires divergent fortement rendant toute analyse nationale peu précise.

    Il faudrait aussi analyser le taux de personnes payées au salaire minimum (s'il existe), de souvenir en France c'est assez élevé. Analyser également les montants et la quantité de personnes qui bénéficient de minima sociaux s'ils existent (en France c'est ce qui limite grandement le taux de pauvreté de 40% du salaire médian national).

    Je dirais que normalement dans ce genre d'analyse, on devrait mesurer le taux de pauvreté et la quantité d'argent nécessaire pour l'éradiquer au maximum (donc augmenter les minima sociaux) et utiliser le taux de chômage, de non emploi, de taux partiel, etc. pour déterminer les mesures nécessaires pour réaliser le financement de ces aides. Quitte à devoir en mettre plus au travail pour que ce soit soutenable. Car finalement, un emploi, temps plein ou partiel, cela est très important que si tu es pauvre. Si tu ne l'es pas, cela permet d'accéder à plus de confort, mais si tu peux vivre sans emploi cela contenterait bien des gens rendant la suppression du chômage inutile.

  • [^] # Re: Sendmail

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 3.

    Explique-moi plutôt pourquoi Fedora a conservé Sendmail des années (facilement une dizaine) après que les autres distributions (sauf RHEL) l’aient viré (elle n’a même jamais installé un autre serveur mail par défaut, elle a juste arrêté d’installer un serveur mail par défaut).

    On va faire simple : certains outils (comme cron) par défaut avaient besoin d'un MTA pour communiquer avec l'utilisateur avant l'utilisation de certains fichiers logs. Fedora a mis plus de temps que les autres pour s'en débarrasser, en tout cas il n'y a aucune discussion où un non employé Red Hat a tenté de s'en débarrasser (et je rappelle que les décisions techniques de ce genre sont prises en majorité par des personnes issues de la communauté).

    Et quand les employés de Red Hat se sont bougés pour le virer, ça a mis 3 ans :

    https://fedoraproject.org/wiki/Features/NoMTA
    https://fedoraproject.org/wiki/Changes/NoDefaultSendmail

    Preuve que les gens n'étaient pas spécialement motivés pour s'en débarrasser. Car bon soyons honnête, si ce n'était pas la meilleure solution technique existante, elle remplissait son besoin de base et si l'utilisateur voulait mieux il y avait postfix ou exim dans les dépôts. Je ne vois pas ce que Red Hat a avoir là dedans…

  • [^] # Re: Red Hat

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 4.

    Comment expliques-tu que Fedora ait très longtemps installé par défaut le calamiteux Sendmail 8

    Sendmail était fournie sur d'autres OS que Linux je le rappelle (notamment Mac OS X fut un temps). Il ne faut pas croire que ce logiciel était si mauvais que cela d'autant qu'il avait quelques atouts.

    alors que les autres distributions l’avaient remplacé avec raison, si ce n’est que RedHat l’installait sur RHEL et vendait du support dessus (il y aurait moins de support à vendre sur un logiciel beaucoup plus facile à configurer comme Postfix ou Exim) ?

    Ah la fameuse théorie du complot de fournir un logiciel compliqué pour vendre du support. Il est en général plus efficace de vendre un bon produit, agréable à utiliser pour attirer le client que l'inverse. Car configurer un serveur de courriels cela demande des compétences aussi, même si tu utilises des solutions plus simples.

    On peut soupçonner que ça aide à ce qu’un projet (disons GNOME) adopte les solutions apportées par un autre projet (systemd).

    Ou peut être que systemd propose des solutions pour répondre à des besoins de GNOME en fait ?

    GNOME n'est pas développé uniquement par Red Hat hein, si les autres développeurs ne veulent pas de systemd ou veulent maintenir une alternative, ils en étaient largement capables de le faire.

    L’expérience a effectivement montré que les autres distributions finissent bon gré mal gré par adopter les changements impulsés sur Fedora par les employés de RedHat

    Ouaaaaaa, Red Hat a menacé tout le monde tu crois ? Les débats pour les adoptions ont rarement étaient longues en fait… Et rappel, PulseAudio a été développé sur une base d'Ubuntu avant que Fedora ne l'adopte. Donc bon le complot de Red Hat pour s'imposer on va arrêter ici.

    et n’ont souvent pas les moyens d’imposer leurs solutions, voire de les maintenir (Upstart, Mir, Unity…)

    Upstart a été utilisé par Red Hat et Fedora qui y ont contribué. systemd a toujours été vu comme un successeur de upstart, son créateur ayant lui même expliqué que les défauts d'upstart nécessitaient la réécriture complète. Upstart n'était donc pas un concurrent de systemd mais comme une étape intermédiaire (et Canonical n'a pas discuté longuement avant d'utiliser systemd).

    Wayland n'a pas été lancé par Red Hat mais par des développeurs de X11 d'une part, et ce avant Mir. Mir a été conçu car Canonical plutôt que de participer à Wayland a ses débuts s'est plaint des choix faits techniquement et a préféré faire quelque chose de son côté. N'inverse pas les rôles donc.

    Quant à Unity, personne ne l'a adopté à part Ubuntu (étrange non ? Un complot de Red Hat sans doute) du coup Canonical supportait seule sa maintenance et son évolution ce qui est trop lourd. Cela n'avançait pas assez vite et trop de problèmes restaient en suspend.

    Bref, ce serait bien d'éviter les clichés et autres théories du complot qui se basent sur des faits et des théories fumeuses.

  • [^] # Re: inutile de cramer le banquier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 10.

    Oui enfin la quasi totalité des clients ne sont pas des experts en sécurité et confidentialité (j'espère que les banques en ont quand même). C'est à la banque de ne pas tendre des pièges à ses utilisateurs mais de justement proposer de bout en bout la solution la plus sécurisée.

  • [^] # Re: inutile de cramer le banquier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 8.

    Même sans les histoires de HTTPS / HTTP, dans les courriels "institutionnels" tu peux avoir :

    • Des factures, avec nom, coordonnées physiques complètes, valeur de la facture (de l'eau, l'électricité, etc.) ;
    • Des rappels avec trop d'info dedans, genre Boursorama qui envoie un courriel pour me dire "attention il ne reste que XX euros sur votre compte, n'oubliez pas de vous renflouer en cas de dépenses", que l'alerte soit envoyée pourquoi pas mais pourquoi y foutre le montant exact du compte ?
    • Quand tu as oublié le mot de passe, ils te renvoient l'ancien en clair et là tu as peur.

    Bref, il y a beaucoup à faire pour que les bonnes pratiques de sécurité et de confidentialité soient correctement respectés. Même si je trouve que depuis quelques années cela s'améliore grandement.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    La construction en hauteur n'est pas la panacée pour densifier : au delà de quelques étages (4 ?), on est obligé d'espacer les immeubles, ce qui fait de l'espace difficile à exploiter car dans l'ombre des grands immeubles, sans parler du vent etc.

    Rien n'est parfait, tout est question de choix. Je suis d'accord que des immeubles de 20 étages a des impacts par rapport à ceux de 4, mais cela améliore malgré tout la densité au détriment d'autres choses.

    En gros, une ville de taille "raisonnable" permet d'aller d'un point à l'autre en vélo ou à pieds en moins d'une demi heure, d'approvisionner la ville en denrées fraîches issues de son arrière-pays, de fournir des équipements de haut niveau pas trop saturés pour l'éducation, la culture, les loisirs, les jardins d'enfants… et une boucle d'activité économique locale stable.

    Cela rejoint la densité globalement sur ce sujet. Il faut faire des villes compactes. Ou alors avec une banlieue autonome (c'est-à-dire pour un francilien qu'il peut rester aux alentours de sa commune pour travailler, les loisirs, voir son entourage, etc. sans aller sur Paris)

    Mais comme toujours en géographie, la taille ou le nombre d'habitants n'est pas suffisant selon moi. Faut tenir compte de la topographie du lieu, de la répartition des activités et des habitations dans la ville pour avoir une bonne vue d'ensemble de ce qui est soutenable ou pas.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    Je pense que c'est plus compliqué que cela, le nombre d'habitants est un indicateur mais pas suffisant.

    Par exemple Paris a une agglomération énorme, pas à taille humaine. Mais la situation pourrait être largement meilleure malgré sa taille. Paris a une limite dans la hauteur de ses habitations qui est assez stricte, du coup il est difficile d'augmenter la densité de population ce qui engendre une hausse drastique du prix de l'immobilier local car tout est au centre ville mais pas assez d'habitations disponibles par rapport à la demande ce qui entraine un étalement de l'agglomération progressive.

    Après on a des villes avec contraintes géographique. À Marseille ou Toulon, des villes et agglomérations plutôt importantes, sont entre mer et montagne. Du coup l'étalement urbain se concentre sur certains axes ce qui allonge la distance banlieue / centre ville (car ce n'est pas un cercle avec une répartition équilibrée) et la présence de la montagne et de la mer limitent le recours aux transports en commun : le métro ou le tramway ne sont pas possibles partout, le vélo est plus délicat à employer, etc.

    Puis après il y a la question de la répartition des habitations par rapport aux lieux de travail ou de vie (et je crois que Paris est globalement une catastrophe sur le sujet). Ou aussi des choix urbanistiques. Les villes américaines avec un étalement urbain plus important qu'en Europe (villes plus modernes) engendre des soucis à ce niveau pour des villes de tailles équivalentes.