Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Au sujet de l'adoption

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal navigateur P2P. Évalué à 4.

    Linux sans outil GNU, je ne connais pas

    Mais ça existe, les systèmes embarqués sont peut être l'endroit où tu as la plus grande probabilité d'entrer dans ce cas de figure. Même si ce n'est pas la situation la plus courante.

    Il ne faut pas se voiler la face, la plupart des appareils avec un Linux embarqué ont le bas niveau en GPL certes, mais en dehors du noyau c'est rarement modifié en interne. La plu valu de l'appareil se situe dans les couches plus hautes, là où le code source peut être proprio.

    Car bon, que Opel par exemple soit obligé de me donner le code source de la glibc de la voiture, dans 99% des cas ce n'est pas intéressant car en allant sur gnu.org je pourrais télécharger le code source moi même que ce serait pareil (en plus rapide). Le noyau est probablement le seul composant intéressant à récupérer systématiquement sur chaque périphérique dont c'est obligatoire de le faire si l'utilisateur le demande.

  • [^] # Re: vaste sujet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message À la recherche de télétravail.. Évalué à 3.

    Ça m'étonnerait qu'il soit aussi facile que ça d'envoyer des CV avec "PS: au fait, je vais bosser chez moi, hein".

    Ça dépend de la culture d'entreprise.
    Typiquement aujourd'hui je suis en télétravail 3j / semaine.

    Tu as des sites dédiés pour en trouver : https://weworkremotely.com/
    Tu as des entreprises qui proposent spontanément du télétravail dans l'offre (par exemple Red Hat dans le cadre du LL).

    C'est sûr que tu ne peux pas postuler partout avec cette exigence, mais si tu cibles bien c'est possible.

  • [^] # Re: Au sujet de l'adoption

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal navigateur P2P. Évalué à 5.

    Il me semble que ces logiciels sont basés sur un coeur Linux, n'est-il pas question de la fourniture du source dans ces cas ? Ou est-ce que ces logiciels tournent sur un coeur propriétaire ?

    Ça dépend des modèles.

    Et ce n'est pas parce que le noyau et certains composants de base sont libres que l'interface utilisateur doit l'être. Et la fourniture des sources n'est exigible que si un client le réclame, dans le cadre d'un licence type GPL (pour les trucs sous BSD tu peux te brosser).

    Après des constructeurs jouent le jeu, mon Opel Corsa a un menu dédié pour lister les composants libres employés et la licence qui va avec.

  • [^] # Re: HS: Purism décide de ne pas choisir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 4.

    Sa fiabilité n'est qu'un des facteurs qui ont conduit à son abandon, son coût abyssal en était un autre.

    Un peu comme le Concorde qui a été abandonné suite à un accident mais dont le manque de rentabilité laissait planer un abandon depuis un moment. La navette spatiale a subi le même sort, nul doute que l'abandon aurait eu lieu sans Columbia.

  • [^] # Re: HS: Purism décide de ne pas choisir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 7.

    D'accord avec toi, mais ce n'est fondamentalement pas très différent, du point de vue des processus dont tu parles, d'un Airbus.

    Ou d'une voiture !

    Non vraiment, ne comparons pas sur ce point l'aéronautique et l'aérospatial, ce n'est pas parce que cela vole que c'est similaire dans l'approche et les coûts…

    Ca coûte extrêmement cher à développer et à produire, et il y a des tests à effectuer régulièrement. Tu images le coût d'un vol s'il fallait refabriquer un Airbus par vol ?

    Un avion, sans changer de pièces ou de maintenance lourde (immobilisation) ça peut faire pas mal de vols. Si je me souviens bien, SpaceX espère arriver à relancer un lanceur en 100 jours. Donc 3 mois d'immobilisation minimum après chaque lancement. Cela réduit fortement la possibilité de multiplier les vols avec peu d'engins.

    Car oui, les contraintes sur une fusées sont démentielles par rapport à un avion.

    Si on sait réutiliser une fusée selon des processus similaires à ce qui se fait dans l'aéronautique, on a de bonnes chances d'avoir des vols de transport en fusée moins chers qu'en avion.

    Mais oui, c'est ça ! Tu compares du transport de personnes avec du fret. Un avion qui ne fait que du fret est bien moins cher (beaucoup moins de pièces et d'options à installer, équipement rudimentaire, maintenance et confort moindre). Si tu me parles des spationautes, comme ils sont 50 / 200 fois nombreux que dans un vol aéronautique civil, le coût par passager est énorme.

    Cela n'a pas de sens.

    Les contraintes physiques sont supérieures mais la technologie employée l'est également.

    Les matériaux dans l'aérospatial sont plus lourds, plus résistants donc plus chers de base mais aussi en carburant (car l'immense majorité du carburant pousse… du carburant contrairement à un avion). Il faut augmenter au maximum le volume utile pour diminuer le coût du carburant. Or SpaceX a besoin de carburant en bonus pour la descente contrôlée, et a besoin d'une armature plus solide car réutilisable donc plus lourde.

    Et je ne parle pas des assurances. L'aérospatial n'a pas la fiabilité de l'aéronautique civil. Et comme les jouets qu'ils embarquent coûtent chers que ce soit les appareils en eux même comme le coût indirect lié à un retard de plusieurs mois (dans le cas d'un service télécom ou Galileo), tu peux être sûr que Space X a le droit à la surprime liée au risque supplémentaire.

    Bref, SpaceX a d'énormes défis à relever sur la question de la rentabilité. C'est vraiment loin d'être une évidence. Et je souhaite pourtant leur réussite.

  • [^] # Re: Pour en finir avec les icônes sur le bureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 8.

    quand je passe par le menu démarrer, c'est que je ne connais pas le nom du programme à lancer, donc afficher les noms des programmes sans information sur leur usage n'est pas très utile

    Il y a une barre de recherche pour cela, qui cherche aussi sur des mots clés liés au logiciel que tu cherches.

    Genre si je tape "Texte" (en français) j'ai LibreOffice Writer et GEdit qui me sont proposés.

    C'est bien plus rapide et efficace que les catégories selon moi.

  • [^] # Re: HS: Purism décide de ne pas choisir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 10.

    Il n'y a pas que les matériaux qui coûtent chers dans une fusée, il y a tout le temps que ça prend pour la construire et les salaires hautement qualifiés qui vont avec. Il a déjà divisé par 2 le coût, son objectif est de le diviser par 10. Je doute que les coûts dont tu parles explosent tellement que ça annule ce gain.

    Mais tu oublies que pour relancer une fusée déjà employée partiellement, tu dois contrôler et revalider ce que tu as récupéré. Et c'est beaucoup plus difficile de dire qu'un matériel qui a subi de lourdes contraintes avec quelques réparations sera capable de reproduire la même chose que du matériel neuf. Avec du neuf, si cela a été monté correctement suivant les plans, ça doit pouvoir fonctionner sans trop de questions.

    Ces contrôles prennent aussi du temps et de la logistique, demande du personnel qualifié, réparer ne permet pas la production à la chaîne ou des économies d'échelles car chaque module récupéré devra recevoir des réparations personnalisées, etc.

    C'est vraiment loin d'être économiquement une évidence. D'ailleurs à ce sujet on peut parler de l'échec de la navette américaine en partie à cause des coûts de réutilisation très élevées pour les raisons que j'ai indiqué plus haut.

    Je souhaite vraiment que SpaceX réussisse dans cette voie. Et leur démos sont spectaculaires. Mais pour moi la révolution véritable sera le jour où ce procédé sera utilisé de manière réelle et régulière car c'est économiquement rentable.

  • [^] # Re: HS: Purism décide de ne pas choisir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 6.

    SpaceX a fait de belles prouesses techniques mais la rentabilité du procédé reste à découvrir (car ce que tu économises en matériaux tu le perds en maintenance, conception et requalification).

    Tant que cela ne sera pas fait, ce ne sera pas une révolution du secteur. Même si c'est une aventure sympa à suivre.

  • [^] # Re: Icones bureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.28. Évalué à 7.

    Pourquoi empercher d'utiliser mon espace de travail selon mon gout?

    Personne ne t'en empêche.

    Je vais être plus explicite.

    GNOME, comme tout projet libre, ne te doit rien. Si tu veux une fonctionnalité non présente, tu peux l'ajouter toi même ou aller ailleurs aussi.

    GNOME a fait un choix ergonomique pour deux raisons :

    • Déjà le bureau avec des icônes cela ne colle pas vraiment dans l'esprit du design de GNOME Shell. Le garder ne fait pas vraiment sens pour la plupart des utilisateurs et des développeurs.
    • C'est une fonctionnalité complexe, qui nécessite une maintenance assez importante à priori.

    GNOME n'a jamais visé à être l'environnement le plus personnalisable et donc in-fine, le bureau ultime pour tous. GNOME a une vision ergonomique et s'y colle. Cela fait de lui sans doute l'environnement de bureau complet le plus cohérent sur la question ce qui est particulièrement agréable à l'usage. Mais une telle approche est rarement compatible avec la possibilité de tout personnaliser (ce qui en plus est difficile à maintenir car la moindre option demande des tests).

    Quelque soit le bureau, tu auras forcément des limitations par conception. Et c'est normal. Personne n'a décrété que GNOME était parfait et idéal pour tout le monde. Si GNOME ne te plaît pas pour X raisons, ce n'est pas un soucis, tu en as d'autres peut être plus adaptés pour toi. Et je pense qu'il est illusoire de croire qu'un logiciel quelconque puisse plaire à tout le monde.

  • [^] # Re: Rien à faire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 3.

    Je suis d'accord avec l'ensemble de ton discours, mais un petit bémol :

    Pourquoi TF1 irait négocier des droits de diffusion internationaux pour un film US pour coller du Replay sur Youtube, alors que toutes les chaines du monde le feraient? Ça n'a pas de sens, ça devrait être au producteur du film de le faire.

    Ne pas oublier quand même que ce soit pour les films, séries ou émissions, c'est localisé. Je veux dire, si une chaîne américaine met à disposition NCIS sur Youtube ou autre plateforme accessible à tous, cela ne signifie pas que ce sera regardable dans le monde entier. Car NCIS c'est doublé ou sous-titré et cette étape est indispensable pour une diffusion large. Donc M6 par exemple pourrait mettre à disposition la version française du feuilleton, que d'ailleurs normalement M6 paye les frais de doublage.

    Mais en soit oui, abolir les barrières là dessus serait un renversement complet du système et économiquement il faudrait trouver un arrangement.

  • [^] # Re: Rien à faire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 4.

    D'ailleurs sur youtube, il me semble que c'est déjà le cas. Bref, on a la techno, on veut juste pas l'utiliser.

    Le soucis est que globalement très peu d'acteurs publicitaires sont capables de gérer des publicités localisées et personnalisées de manière globale. Et globalement Google est le roi en terme de plateforme avec cette exigence.

    Cela représente un intermédiaire supplémentaire, qui peut imposer ses conditions car peu de concurrences de ce calibre pour ce type de marché. Sans oublier que pour diffuser à l'étranger des contenus type films et séries, cela coût beaucoup plus cher. Il faut donc que la publicité rapporte plus que les droits de diffusion supplémentaires. Ce qui est loin d'être gagné.

    Honnêtement, je ne blâmerais pas les chaînes de télévision sur le sujet, elles feraient n'importe quoi pour gagner plus de sous. Si elles ne le font pas c'est que c'est probablement pas assez rentable avec trop d'efforts à consentir. Le problème initial vient des détenteurs des droits qui imposent des contraintes fortes pour la diffusion de leur produit.

  • [^] # Re: Rien à faire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 8.

    on peut quand même trouver ça con parce que ça fait bien longtemps qu'on sait adapter la pub à l'utilisateur en fonction de sa localisation.

    Je pense que tu sous-estimes la difficulté et la rentabilité de la chose.

    Oui, on sait faire mais c'est un métier à part. Tu crois que France Télévision va négocier des contrats publicitaires dans le monde entier ? C'est un boulot de dingue, et cela demande un savoir faire et un bon carnet d'adresse.

    La publicité demande un volume énorme de visionnage pour être rentable pour un diffuseur. Rien ne dit que les personnes hors de France soient assez nombreux pour rendre cela rentable.

    France Television par exemple a rendu plusieurs émissions disponibles sur Youtube dès le lendemain de leur diffusion TV (Faites entrer l'accusé par ex.) et il y a de la pub affichée.

    Mais FT a pu le faire car :

    • Google est spécialisé dans la pub internationale, c'est son job que le français expatrié au Japon ait une pub pertinente / rentable ;
    • Ce sont ses émissions propres, ils contrôlent donc les droits et les coûts. Pour un film, diffuser sans limitation géographique c'est plus cher (ce qu'il faut rentabiliser).

    Dans ce cas, la discrimination géographique n'a pas de sens.

    La discrimination géographique n'a pas de sens pour un tas de choses sur Internet. On est d'accord. Mais la seule solution pour que cela fonctionne c'est d'harmoniser à l'échelle supranational les règles du jeu (en particulier sur le droit d'auteur et de diffusion). En attendant, il faut composer avec ces limites absurdes faute de mieux.

  • [^] # Re: Rien à faire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 4.

    Et après ?

    Qu'on puisse forcer France Télévision à être dispo partout même à l'étranger car c'est payé par nos impôts comme un service public, cela fait sens. D'ailleurs TV5 Monde est je crois la chaîne de France Télévision (ou du moins financée par elle) dans ce but. Mais TF1, Canal+ et M6 par exemple sont privés et ne font pas parti d'un service public ou d'un service universel et indispensable. Est-ce que cela fait sens de les obliger à être dispo partout ? Je ne crois pas.

  • [^] # Re: Au sujet de Ghostery

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Firefox 59. Évalué à 5.

    Sur la version bureau : Préférences > Vie privée et sécurité > Protection contre le pistage

    Pour le mobile je n'en sais rien.

  • [^] # Re: Au sujet de Ghostery

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Firefox 59. Évalué à 5.

    Notons que Firefox inclut nativement depuis peu les listes de Disconnect qu'on peut activer.

    En somme, Disconnect et Ghostery ne servent plus à rien en théorie, Firefox fait le job tout seul si on le demande dans les paramètres.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 7.

    (où le repartage de la source est là, obligatoire).

    Obligatoire uniquement pour l'utilisateur du service.
    On pourrait imaginer par exemple que Netflix utilise un logiciel sous cette licence, seuls les abonnés à Netflix auraient la possibilité de réclamer le code source du logiciel employé sous cette licence. L'auteur original du programme ne pourra pas le réclamer de manière impérative sans une telle souscription.

    C'est pareil pour la GPL. Par exemple si tu utilises un Android de Sony avec les correctifs du noyau que Sony a appliqué uniquement pour ses périphériques, Linus Torvalds ne pourra pas réclamer les correctifs à Sony sans acheter un produit de Sony. Et c'est comme ça pour tout.

    Ce sont les conditions pour que l'auteur puisse retrouver les produits dérivés de son travail. De manière impérative bien entendu, il peut sinon contacter la société ou un client pour récupérer le code mais cela restera une démarche sans garantie de succès.

  • [^] # Re: Rien à faire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 7.

    Ça peut paraitre plus surprenant quand c'est un service gratuit (par exemple la diffusion en streaming d'une chaîne Hertzienne gratuite), mais encore une fois, c'est super logique

    Plus simple que cela, TF1, France Télévision et autre achètent aussi des droits de diffusion mais uniquement pour le territoire français. Ils doivent donc éviter que leur diffusion sur Internet, qui est légale, ne profite à des pays dont ils n'ont pas les droits de diffusion de ces œuvres.

    Cela suit la même logique que pour Netflix, Spotify, etc.

  • [^] # Re: Bienvenue dans le monde des expats...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je ne demande qu’à payer !. Évalué à 4.

    Carrément différent. Ici au Luxembourg c'est simplissime. Bon c'est normal vu que il y a 50% de non-luxembourgeois qui y vivent, l’administration locale a l'habitude de gérer les résidents étrangers.

    En Belgique, la même chose, c'est assez simple. À part quelques détails bien entendu, c'est presque comme si tu étais un local.

    D'ailleurs j'ai des amis sur Bruxelles qui n'ont fait aucune démarche vis à vis de l'État français sur place (car l'intérêt de l'ambassade reste très limité quand tu n'as pas besoin de visa, quand le pays d'accueil tourne bien aussi).

    Donc oui dans l'UE, du moins Schengen, l'expatriation n'est pas un gros problème. Je pense que la plus grande difficulté est de savoir communiquer avec l'administration locale si tu ne connais pas bien la langue du pays. Niveau procédures ça va très bien.

  • [^] # Re: Bash

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le vrai problème avec toutes ces ré-implémentations de TapTempo c'est .... Évalué à 4.

    D'ailleurs, si je me souviens bien, on ne peut déposer de brevets & co que dans le cas d'une idée originale et qui sorte de l'état de l'art, non?

    Tout à fait.
    Notons qu'en Europe les brevets logiciels n'ont pas de valeur pour le moment.

    Du coup, peut-on vraiment considérer que la plupart des programmes sont des candidats valides à la P.I.?

    Il y a une différence entre la propriété intellectuelle et les brevets.
    Les brevets sont liés à des inventions techniques / technologiques, où en échange du savoir faire tu obtiens un monopole temporaire sur cette invention afin de le développer commercialement.

    La propriété intellectuelle s'occupe de tout ce qui est invention de l'esprit. Une œuvre d'art, un logiciel, etc. Il n'y a pas de notion d'état de l'art ici ou d'être spécialement original (la plupart des scénarios de livres, films ou séries suivent des schémas classiques par exemple, pourtant ils sont protégés).

    Après un TapTempo, c'est tellement petit, trivial et facile à reproduire à l'identique (c'est à dire avec un code très similaire à l'origine) sans même regarder le code que d'essayer de le protéger via la propriété intellectuelle est délicat.

  • # Suggestions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal thème sombre pour linuxfr. Évalué à 3. Dernière modification le 16 mars 2018 à 12:39.

    Merci pour ces thèmes, j'aime également les thèmes sombres mais globalement ceux de linuxfr.org ne me plaisent pas.

    Je ne suis pas développeur Web ou CSS et je serais intéressé s'il était possible de mettre en avant les titres des commentaires non lus, de même de mettre en évidence qu'il y a de nouveaux commentaires pour un contenu comme :

    "Lire la suite (8 commentaires, 1 nouveau)"

    Je sais que plusieurs thèmes ici le font. Je trouverais cela intéressant si tu pouvais les ajouter. Merci en tout cas. :)

  • [^] # Re: version awk

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le vrai problème avec toutes ces ré-implémentations de TapTempo c'est .... Évalué à 5.

    Ce n'est pas légal.
    La méthode légale pour faire ce genre de copie est par rétro-ingénierie, et encore normalement celui qui étudie le logiciel ne doit pas être celui qui réécrit à partir de specs.

    C'est-à-dire que quelqu'un analyse le logiciel en décrivant son interface, son fonctionnement interne (étude des entrées / sorties) et une autre personne doit réaliser l'implémentation à partir du document spécifiant les résultat obtenus.

    Sinon c'est trop facile, et la ressemblance du code serait trop grande pour être considérée comme une coïncidence.

  • [^] # Re: Yen a trop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La ronde (boucle?) des langages. Évalué à 7.

    Hein ? Je me demande ce que tu entends par ça : le C te permet d'exprimer ce que tu veux n'importe comment (un peu comme Perl).

    Oui mais le C standard ne propose pas grand chose et a une approche bas niveau pour ses structures élémentaires.

    Du coup non seulement c'est beaucoup de travail pour lui apporter des fonctionnalités évoluées, mais en plus en l'absence de structures élémentaires de haut niveau, le programmeur n'aura pas le réflexe d'utiliser certains algorithmes car trop lourds à écrire, ou difficilement exprimable naturellement en C.

  • [^] # Re: Yen a trop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La ronde (boucle?) des langages. Évalué à 6.

    Je ne connais pas le milieu professionnel du développement, mais il doit y avoir une perte d'énergie considérable à l'apprentissage des langages et à l'attention à ne pas se mélanger les pinceaux entre les différentes syntaxes.

    Dans l'ensemble dans le milieu pro, tu n'as pas à connaître une quantité importante de langage. Ce sont souvent les mêmes qui sont employés, et de nombreux langages sont réservés à des domaines spécifiques. Or, un informaticien va rarement faire du développement système, puis du web, pour faire du noyau à la fin. Ça arrive mais c'est plutôt rare, tu vas donc te limiter aux langages de ton domaine.

    Et j'ai l'impression qu'on a tendance à éviter le C de nos jours, alors qu'en matière de performance (vitesse d'exécution), c'est quand même top.

    J'aime le C, j'aime certains de ses avantages évidents mais il faut reconnaître que pour la quasi totalité des applications le C est trop vieux et inadapté pour les contraintes du monde d'aujourd'hui.

    Aujourd'hui le matériel est largement assez puissant pour prendre en charge la surcharge imposée par des langages plus modernes. Mais cela se fait au bénéfice d'une meilleure sécurité, de tests plus performants, d'un temps de développement moindre, etc. Ce n'est pas un détail.

    Le C se réduit de plus en plus au domaine du très bas niveau (noyau, chargeur de démarrage, firmware) et aux applications type temps réel. Car en dehors ses remplaçants font le boulot.

  • [^] # Re: Merci Free!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Free-electrons se fait attaquer en justice par Free, et change de nom. Évalué à 4.

    Mouais, Free Electron ne va pas couler suite au changement de nom hein…

  • [^] # Re: Prévisible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal v'la ce qui se passe quand on est pas cloud ready. Évalué à 9.

    Dans un monde idéal, oui tu as raison.

    Dans la vraie vie, la plupart des lycéens ignorent ce qu'ils veulent vraiment faire plus tard (et cela est compréhensible, c'est un choix difficile). Même dans le supérieur pas mal d'étudiants sont perdus sur la question.

    En plus, certains ont un choix large de possibilités (prépa, DUT, université, etc.), ils doivent sélectionner la filière, la matière, potentiellement aller sur place lors d'une JPO pour collecter des informations ou mesurer l'ambiance et le cadre. Tout cela prend du temps et peut nécessiter de trancher à la dernière minute.

    Pour résoudre cela, il faudrait de vrais services d'orientations dans les lycées (car actuellement c'est une blague avec des ramassis de clichés). Avec un vrai accompagnement depuis la seconde on pourrait formaliser le choix de l'élève bien avant la date limite des dépôts.