Journal Aidez moi à choisir mes licences !

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
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6
30
oct.
2013

Bonjournal,

Souvent ignoré par les internautes, le choix de ses licences est pourtant une nécessité, comme vous le savez. Je tiens depuis quelques années un blog initialement placé sous Creative Commons BY-NC-SA. À l'époque, je n'aimais pas bien les grands méchants capitalistes. Puis mon point de vue a évolué, l'idée de pouvoir être publié quelque part m'a séduit, rédigeant pas mal de tutos, j'ai donc évolué vers une Creative Commons BY-SA.

Aujourd'hui je cherche tout d'abord à couvrir mes textes, documents, images, photographies, sons, musiques et clip vidéos. J'envisage de passer le blog sous Creative Commons By, tout simplement car j'ai réalisé que cette licence était contaminante. Ça ne me dérangerait pas d'être publié dans une revue. Je ne suis pas si important pour requérir un usage non commercial, ou contaminer un usage commercial à être sous licence libre. Le Share Alike ne me plaît plus.

Le modèle commercial du Libre est fragile, les magazines sur le sujet n'ont pas toujours une grande espérance de vie.

Concernant le code, je me suis rendu sur http://choosealicense.com/licenses/ (merci Github).

L'idée que j'ai est : « Faites moi profiter de ce que vous réalisez à partir de mon travail en lui même. » Je pense donc distribuer tout le code publié sur ma forge selon les termes de la licence LGPLv3.

La famille LGPL me parait être la plus constructive car elle n'empêchera pas un entrepreneur de créer une implémentation de ce qu'il veut en proprio en utilisant ma brique (qu'il devra probablement améliorer et me retourner au passage). Comme cette licence ne freine pas l'utilisation de logiciels libres, elle permet à des idées d'exister qui n'auraient pu voir le jour sans eux. Plus tard l'idée pourra être reprise et améliorée par une communauté pour proposer une version libre à son tour. La LGPL est donc adaptée pour que mon code soit intégré dans quelque chose de plus grand.

Seulement voilà, comme je trouve la contamination proprement égoïste (« touche pas à mon travail si le tiens ne respecte pas ma volonté »), les licences GPL ne me conviennent pas. Toutefois, si quelqu'un modifie mon logiciel pour son usage perso sans le distribuer (admettons un serveur de base de données), et en fait un magnifique service en ligne tel que Facebook, cela me pose un problème. Mais je n'ai pas envie qu'un tel service qui dépende de mon travail ne soit embêté avec ma vision du monde.

En effet j'aimerai beaucoup que toute amélioration portée à mon travail me soit reversée. C'est ici que s'arrête ma réflexion : pourquoi n'existe t-il pas d' Affero LGPL (LAGPL) ? Je ne suis pas le seul à m'être posé la question.

Quelqu'un s'est même essayé à le faire mais je ne suis pas certain que sa close s'intègre sans conflit.

Je ne sais pas ce que disent d'autres licences comme Apache, Eclipse et la Mozilla Public Licence ? (Pas compris les concepts).

Merci par avance pour vos lanternes.

  • # Share-Alike

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Aujourd'hui je cherche tout d'abord à couvrir mes textes, documents, images, photographies, sons, musiques et clip vidéos. J'envisage de passer le blog sous Creative Commons By, tout simplement car j'ai réalisé que cette licence était contaminante. Ça ne me dérangerait pas d'être publié dans une revue.

    Et la clause Share-Alike ne posait pas de problème pour cela. Elle s'applique aux modifications de ton œuvre, pas à l'ensemble d'une œuvre composite telle qu'un journal.

  • # Quarantine!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Le problème des licences contaminantes, c'est qu'on ne peut pas facilement réutiliser et mixer des bouts de codes différents issus de plusieurs projets.

    De plus elles sont souvent horriblement longues à lire et compliquées.

    Si ton code n'a pas une valeur ajoutée énorme (un codec vidéo révolutionnaire par exemple), pourquoi ne pas prendre une licence simple et permissive (MIT, BSD, WTFPL…) ?

    quarantine

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: Quarantine!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      pourquoi ne pas prendre une licence simple et permissive (MIT, BSD, WTFPL…) ?

      Parce que, comme moi par exemple, il ne les connaît pas bien.
      Enfin je crois.

      • [^] # Re: Quarantine!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        J'ai cru comprendre de la MIT que la publication du code est Libre, mais rien n'empêche de l'utiliser pour en faire du proprio.

        • [^] # Re: Quarantine!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Le copyleft concernent les utilisateurs, mais il n'empêche pas le détenteur du copyright de changer la licence de son code.

          Pour moi la meilleure garantie contre la pwivatisation, c'est la multiplication des détenteurs de copyright au sein d'un même projet.

          Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

  • # Destinataire Share Alike

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8.

    Je crois que tu fais une petite confusion sur la destination du Share Alike (et de la viralité des *GPL), il n’est en aucun cas question dans ces licences de te reverser quoi que ce soit. Les seuls destinataires des modifications (et de leurs sources si besoin) sont les destinataires du produit dérivé du tien, pas l’auteur original.

    Par exemple, si je désire utiliser ta belle bibliothèque publiée en LGPL pour créer mon beau produit que je vais vendre très cher à des entreprises pharmaceutiques, et que je doive cependant a patcher car tu y à laissé de vilains bugs. Je ne suis dans l’obligation de fournir les patchs appliqués qu’à mes seuls clients, et vu le prix qu’ils auront payé, il se peut que tu n’en voit même pas, ne serais-ce que les commentaires.

    Après, rien n’empêche de jouer le jeu, de se dire que maintenir soit même un set de patchs peut vite devenir pénible et qu’il vaut mieux les remonter vers l’auteur original, mais ça, c’est valable pour toutes les licences libres, virales ou non.

    Je me pose moi aussi pas mal de questions à propos du SA sur ce que je crée (blog, flickr…), pour l’instant, je le conserve plus pour la forme qu’autre chose, et je pense que je vais finir par l’abandonner. Je me dit un peu comme toi, que ce que je fait et que je veux diffuser en libre n’est pas suffisamment important pour que j’interdise de le refermer, au pire, la clause BY permettra de retrouver l’original chez moi ou chez ceux qui jouent le jeu pour quelqu’un qui voudrait le réutiliser. Par contre, les clauses type NC ne m’ont jamais effleurées.

    • [^] # Re: Destinataire Share Alike

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 30 octobre 2013 à 21:09.

      Oh j'avais manqué ton commentaire (lu mais pas répondu). Je vais redire ce que j'ai répondu plus bas du coup : effectivement j'ai mal formulé ce que j'entends par reverser, c'est simplement me permettre d'utiliser le dérivé. Tout dépend si les gens jouent le jeu en effet.

      • [^] # Re: Destinataire Share Alike

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        c'est simplement me permettre d'utiliser le dérivé.

        Le libre ne permet pas de te permettre d'utiliser le dérivé.
        Rappelle-toi que le libre s'interesse à celui qui reçoit, pas à celui qui donne.
        Si je reçoit de toi, c'est gentil, mais après je peux modifier et ne jamais te filer un truc, le source, je dois le donner à celui à qui je donne le binaire (et ce n'estp as forcément à toi que j'aurai envie de donner).

        Encore une fois, le libre ne te donne aucune liberté à toi celui qui donne, car ce n'est pa l'objectif du libre de s'interesser à toi.
        Ca marche aussi pour la plus limitée des licences libres (AGPLv3) : même en AGPLv3, je dois donner à celui qui utilise le produit, et je peux très bien ne pas te laisser utiliser (du oins directement).

        Tu dis "me", et ça, le libre ne le permet pas de penser à ce "me". Le libre, c'est ne pas penser à soit, mais à celui qui reçoit.

        • [^] # Re: Destinataire Share Alike

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          C'est bien beau mais alors je ne comprends pas le concept de licences contaminantes s'il s'agit d'un geste désintéressé.

          • [^] # Re: Destinataire Share Alike

            Posté par  . Évalué à 5.

            Ben oui c'est désintéressé. Les licences libres sont là pour protéger les libertés des utilisateurs (regarde tous les discours, toutes les licences, etc sur le libre). L'objectif c'est que l'utilisateur garde le contrôle de sa machine et de ce qui s'exécute dessus. Dans les faits pour un grand nombre de logiciels ça ne change pas grand chose parce que c'est publié publiquement, mais rien ne m'empêche de prendre les sources de gcc et de linux, d'y faire des modifications de dingue (réécriture en rust et api des appels système en rust aussi) et de ne rien partager. Si j'en suis le seul utilisateur la question ne se pose pas. Ensuite je peux les installer que sur les ordinateurs de mes amis et leur donner un lien vers les sources juste pour eux.

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Destinataire Share Alike

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            les licences -SA protègent/diffusent le code (en garantissant que le code reçu par un autre sera toujours libre), pas leur auteur.
            Dans le cas du -SA (et LGPL, GPL…), c'est au code qu'on pense (on veut limiter celui qui reçoit pour "protéger" le code) (bon, OK, ça fait une exception sur mon "on pense à celui qui reçoit", on pense aussi un peu au code mais on parlant toujours à celui qui reçoit), toujours pas à l'auteur.

            Le libre ne s'interesse à l'auteur que pour le dégager de toute responsabilité, à part ça il ne lui file aucun droit.

            Le libre, c'est donner, pas contrôler.

  • # Euh...

    Posté par  . Évalué à 10.

    En effet j'aimerai beaucoup que toute amélioration portée à mon travail me soit reversée.

    C'est techniquement impossible. Tu es dans l'impossibilité de savoir si une modification a été faite si tu n'as pas le logiciel "en mains". Comment peux-tu savoir si Google ou la NSA n'a pas modifié ton travail s'il n'est pas distribué? Comment peux-tus avoir si la modification est distribuée si elle ne l'a pas été à toi? D'un point de vue purement pragmatique, une telle demande est absurde.

    J'ai lu ton texte plusieurs fois, et je ne comprends pas ton cheminement de pensée. CC-BY-SA-NC, puis CC-BY (donc pas de SA), puis LGPL pour le code (donc, SA), puis tu dis que la contamination est égoïste (c'est un argument étrange, puisque la raison d'être de la clause SA est justement d'empêcher la personne qui reprend le code d'être égoïste et de ne pas laisser à ses utilisateurs les mêmes droits qu'elle a eue elle-même). Puis tu dis que l'utilisation du soft à travers un service web te pose problème (là, pour le coup, c'est à la limite de la définition du logiciel libre), puis tu passes à cette étrange idée de reversement obligatoire des modifications. Puis enfin à une Affero LGPL (qui est probablement faisable en utilisant le même truc que, par exemple, dans la libc: dire que c'est sous Affero GPL, sauf quand le code est repris tel-quel). Bref, tu cherches une licence mais je ne suis pas sûr que tu saches ce que tu veux… En gros, j'ai un peu peur que tu cherches dans les arguments techniques des licences des réponses que tu n'arrives pas à formuler.

    • [^] # Re: Euh...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Alors voilà : dans l'idée, les lignes que j'empile me regardent, du coup j'aime autant qu'on partage ce que j'ai produit initialement sous une licence qui me permette de m'en resservir. C'est une juste rétribution de mon travail, ça me fait gagner du temps.

      Ceci dit je trouve illégitime de demander à quelqu'un qui a bossé un bout de sa vie sur son projet de respecter ma philosophie alors qu'il ne fait que s'appuyer sur mon implémentation. Mettons pour un dev d'un player vidéo, il pourrait se passer de mon codec et en prendre un autre : le logiciel n'a pas lieu d'être contaminé par mon bout de code. Le mot était mal choisi, c'est égocentrique (qui ramène tout à soit) effectivement, non pas égoïste (qui refuse le partage).

      C'est tout à fait en accord avec l'idée de ne pas contaminer le journal qui souhaiterai publier une photo en BY-SA. Mais vu qu'on m'a affirmé que ça n'était pas le cas, le soucis vient peut être du fait que j'ai mal compris la BY-SA.

  • # CeCILL

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je te conseille de jeter un œil à la licence CeCILL, la licence compatible GPL/BSD/MIT (si je ne m'abuse) transposée au droit français par le CEA/CRNS/INRIA (si tu es en France bien sûr) : http://www.cecill.info/licences.fr.html (ça concerne donc plutôt le code).

    • [^] # Re: CeCILL

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Ow c'est plutôt dense, c'est là tout le problème, les licences c'est réservé à un public averti. J'ai regardé le résumé Wikipedia, la CeCILL-C (composant) est une équivalence de la LGPL en effet.

      Si je comprends bien je devrais publier en double licence CeCILL-C/LGPL pour être valide dans les pays anglophones et en France ?

      • [^] # Re: CeCILL

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Entre CecILL-B et une BSD 2-clause que je trouve très bien, dois-je choisir ou proposer en double licence ?

        Comment l'appliquer concrètement dans mes projets (le dual licencing) ?

        • [^] # Re: CeCILL

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Choisis l'une ou l'autre: Il y a une différence de taille entre la BSD et la cecill-B:

          dans le cas où seul le Code Objet du Logiciel est redistribué, le Licencié permette un accès effectif au Code Source complet du Logiciel pendant au moins toute la durée de sa distribution du Logiciel, étant entendu que le coût additionnel d'acquisition du Code Source ne devra pas excéder le simple coût de transfert des données.
          http://www.cecill.info/licences/Licence_CeCILL-B_V1-fr.html

          Àmha, cette clause n'existe pas dans la licence BSD.

          Relis ce journal de zenitram et ses commentaires, cela t'aidera à faire un choix.

      • [^] # Re: CeCILL

        Posté par  . Évalué à 2.

        Si je comprends bien je devrais publier en double licence CeCILL-C/LGPL pour être valide dans les pays anglophones et en France ?

        Non c'est inutile, les licences CeCILL font directement appels au droit français uniquement pour ne pas avoir d'ambiguïté, elles s'appliquent partout dans le monde (un coréen peut l'utiliser pour du code distribué uniquement en Australie).

        Pour les licences comme la LGPL c'est lors d'un contentieux qu'il faut choisir le droit à appliquer (je ne sais plus comment se passe ce choix par contre).

        Par contre la FSF met en garde les développeurs au sujet de l'utilisation de la CeCILLv2 : http://www.gnu.org/licenses/license-list.html#CeCILL (faut lire le paragraphe en question).

        Au passage, c'est moins dans le vent que github mais la FSF tente de donner des pistes quant au choix de licence : http://www.gnu.org/licenses/license-recommendations.html

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

  • # Incohérence de la demande

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 30 octobre 2013 à 17:18.

    Faites moi profiter de ce que vous réalisez à partir de mon travail en lui même (…) En effet j'aimerai beaucoup que toute amélioration portée à mon travail me soit reversée.

    donc le libre ne te conviendra pas, celui s'interressant à celui à qui tu files le code, pas à toi.
    C'est impossible avec du libre d'avoir cette contrainte si j'ai bien suivi.
    C'est sur un autre site qu'il faut aller (je ne sais pas lequel), car ici ça parle plutôt de libre ;-).

    Je ne sais pas ce que disent d'autres licences comme Apache, Eclipse et la Mozilla Public Licence ? (Pas compris les concepts).

    Pas cohérant avec le -SA que tu demandes juste avant (Apache et Eclipse sont plus du style BSD, bref sans -SA, et te décharge de la partie risque sur les brevets à coups de bla bla légal), MPL c'est la LGPL (donc avec -SA) mais fichier par fichier si j'ai bien suivi (la LGPL étant sur le projet et non les fichiers).

    pourquoi n'existe t-il pas d' Affero LGPL (LAGPL) ? Je ne suis pas le seul à m'être posé la question.

    Moi aussi je me suis posé la question… Faut vivre avec.

    Pour revenir à un choix de licence, je note une incohérence :

    Le Share Alike ne me plaît plus. (…) Plus tard l'idée pourra être reprise et améliorée par une communauté pour proposer une version libre à son tour.

    ben… pourquoi vouloir alors une licence Share Alike alors?
    Rajouté au fait que faire un procès à qui ne respecterai pas ta volonté de share alike sur ton code, c'est chiant, je vote pour une simple licence BSD 2-Clause qui sera en bien plus grande cohérence avec la licence de ton site.

    Bref, tu devrais déjà réfléchir à savoir ce que tu veux :
    - "amélioration portée à mon travail me soit reversée" --> faut voir ailleurs qu'ici, on n'est plus dans le libre
    - "amélioration portée à mon travail soit reversée à ceux qui recoivent" --> Site BY-SA, code LGPLv2 (la v3 ajoute une tonne de limitations pas forcément appréciées par tout le monde) à défaut a LAGPL
    - "en fait, les licences ça gonfle mais je tiens à ma paternité" --> Site BY, code BSD 2-Clause
    - "en fait, les licences ça gonfle et rien à foutre de ma paternité" --> Site CC0, code WTFPL

    Vouloir mettre ton site sans SA et ton code avec SA me fait penser qu'il y a un soucis dans la mise en forme dans ta tête de l'idée que tu veux sur ton travail, la première chose à clarifier est de savoir si tu veux du -SA ou pas.

    Pose-toi surtout la question : si une personne viole le -SA (de ton site ou code), es-tu prêt à lui faire un procès parce que ça compte énormément pour toi? Es-tu aussi prêt à recevoir plein de demande pour préciser ce que l'autre a le droit ou pas de faire? perso, j'ai vu plus d'inconvénients que d'avantages au -SA, donc basta.

    • [^] # Re: Incohérence de la demande

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      T'as qu'à créer ta propre licence avec ce que tu as envie dedans. Et point.

      Au passage, tu devrais mettre au qu'elle risque de subir des modifications au cours du temps.

      La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire - Philip K. Dick

      • [^] # Re: Incohérence de la demande

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        Je ne suis pas juriste.

        • [^] # Re: Incohérence de la demande

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tu as le sentiment que c'est un juriste qui a écris le RABL ?

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Incohérence de la demande

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je n'ai aucune idée si mes baragouinages auraient une quelconque valeur lors d'un conflit juridique dans un tribunal français.

            Encore une fois, je ne suis pas juriste.

            • [^] # Re: Incohérence de la demande

              Posté par  . Évalué à 5.

              Je n'ai aucune idée si mes baragouinages auraient une quelconque valeur lors d'un conflit juridique dans un tribunal français.

              T'inquiète pas, c'est le cas d'un certain nombre de licences. Quand tu vois que l'un des avantages de la troisième version de la GPL c'est d'être en accord avec les lois, on peut se demander ce que protège réellement les versions précédentes (notamment hors USA). J'ai cité RABL, mais tu as la beerware aussi ou les caritatiware (vim) qui sont assez rigolo et qui n'ont probablement pas de grande force légale. Mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'en France, ton code est protégé par le droit d'auteur. Esnuite c'est à toi de céder ou non certains droits soit au cas par cas sur demande (tu peut donner le droit à Zenitram de réutiliser sans pour autant le donner à d'autre) soit de manière générique via une licence. Le seul risque c'est que tu créer une obligation qui soit illégale. Si tu le fait, je pense que l'obligation en question est réputée non-écrite et c'est comme si elle n'existait pas. L'autre risque c'est que ta licence ai des trous (genre tivoisation ou cas particulier non pris en compte), ça c'est un risque que tu as tout autant avec la GPL et c'est comme tout, il vaut mieux 2 lignes qui soient un peu générales et qui se comprennent bien que des pavés de 500 pages pleins de cas particuliers et de vices potentiels.

              Si quelqu'un de plus compétent que moi sur le sujet veut me reprendre au vol je serais content d'en apprendre plus mais je crois que je ne dis pas (trop) de conneries. Je sais pas si je suis clair par contre.

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Incohérence de la demande

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Hé bien suite à la relecture de la clause SA :

      Partage dans les mêmes conditions: Vous autorisez les autres à reproduire, diffuser et modifier votre œuvre, à condition qu’ils publient toute adaptation de votre œuvre sous les mêmes conditions que votre oeuvre. Toute personne qui souhaiterait publier une adaptation sous d’autres conditions doit obtenir votre autorisation préalable.

      Et au commentaire plus haut qui affirme que ça ne s'appliquera pas au journal qui publie une photo CC-BY-SA, je confirme que j'apprécie l'idée de la -SA (les goûts et les couleurs) puisqu'elle ne contamine pas le journal. Juste les créations découlant des miennes, et à titre d'encouragement puisque [je devrais pas le dire] je n'attaquerai jamais un particulier en justice parce que je m'en fou. Une boite ça resterai à voir. Encore que le manquement devrait franchement être gonflé. C'est politique avant tout.

      Du coup je cherche cet équivalent d'idée question code, et à la lecture de ton article la LGPL me semblait penser en ce sens. Ma confusion vient de la définition de contamination, je ne sais pas où va la frontière de la LGPL, et je ne sais pas dans le fond si toutes ces histoires de contaminations sont réellement envisageables pour faire connaître ses projets. Triste à dire.

      Effectivement je me considère moi même comme pouvant être intéressé par la création de quelqu'un réutilisant mon projet, c'est ce que j'entends par avoir la possibilité de réutiliser les améliorations sur mon travail. Mais ce n'est qu'une parenthèse.

      Finalement je commence à adhérer à l'idée d'abandonner purement toute contamination en ce qui concerne le code (le texte c'est une autre histoire).

  • # Pourquoi s'acharner à vouloir apposer une licence ?

    Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 30 octobre 2013 à 19:01.

    Toutefois, si quelqu'un modifie mon logiciel pour son usage perso sans le distribuer […], et en fait un magnifique service en ligne tel que Facebook, cela me pose un problème.

    En effet j'aimerai beaucoup que toute amélioration portée à mon travail me soit reversée.

    Visiblement, tu cherches à imposer un comportement aux destinataires de tes productions.

    Je ne peux m'empêcher de penser aux DRM. Au final le but est le même (imposer quelque chose à celui qui reçoit), avec au résultat le même taux de succès. En effet, une fois que ta production est dans les mains du destinataire, rien ne l'empêche d'en faire ce qu'il veut, mis à part son sens moral. Si la personne ne veut pas te reverser ses modifications, la licence ne sert à rien, tu ne peux pas l'y obliger. Si elle le veut, la licence ne sert à rien, la personne le fera quand même. Au mieux elle peut servir d'indication de ce que tu estimes « bien » au destinataire, et dans ce cas elles ne sont pas adaptées car trop directives (you MUST ou MUST NOT, etc.).

    Pour moi la meilleure « licence » c'est le domaine public, au moins tu es sûr que personne ne sera bloqué ; les gens voulant participer le feront. Et je dis ça AUSSI pour textes, photos et vidéos (non privés et que ne contreviennent pas à un droit à l'image d'autres personnes évidemment, auquel cas ils ne devraient pas être publiquement publiés). En signant numériquement ces productions, certes cela n'empêchera personne de se les approprier (mais la licence non plus), mais au moins empêchera une modification d'un autre de pouvoir sembler venir de toi. (D'ailleurs je ne comprends pas que les ebooks ne soient pas systématiquement signés, comment puis-je être certains de lire le texte véritable de l'auteur ?).

    • [^] # Re: Pourquoi s'acharner à vouloir apposer une licence ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Pour moi la meilleure « licence » c'est le domaine public

      sauf que parfois (c'est au moins le cas en droit français) un auteur ne peut de lui-même placer l'œuvre dans le domaine public. De plus les ayants droits continuent de détenir les droits moraux sur l'œuvre (perpétuel, imprescriptible et inaliénable me dit wikipédia)

      Donc ma licence préférée est la WTFPL : j'ignore si elle rentre bien dans le cadre du droit français, mais elle a au moins le bon goût de dire clairement ce que j'accorde comme droits

      Par contre, tu relèves un point qui m'interpelle : une modification par un tiers qui ne me plairait pas.
      Pour que cette modification ne me soit pas attribuée, pourquoi pas une licence WTFPL à signature ?

      Le genre :

              CONDITIONS DE COPIE, DISTRIBUTION ET MODIFICATION
                DE LA LICENCE PUBLIQUE RIEN À BRANLER SIGNÉE
      
       0. Faites ce que vous voulez, j’en ai RIEN À BRANLER.
       1. Si la signature du fichier transmis ne correspond pas à la
          suivante, *c'est qu'il a été modifié*  et que je n'en suis
          pas l'auteur
      
      -----BEGIN PGP SIGNATURE-----
      Loremipsumdolorsitametwxdf3hwxdfh54xdhv3xd5h4x5hf4x5f4hg5xnxhnx
      wxdf3hwxdfh54xdhv3xd5h4x5hf4x5f4hg5xnxhnxwxdf3hwxdfh54xdhv3xd5h
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      wxdf3hwxdfh54xdhv3xdnoncenestpasunevraiesignaturedfh54xdhv3xd5h
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      blabla
      -----END PGP SIGNATURE-----
      
      • [^] # Re: Pourquoi s'acharner à vouloir apposer une licence ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ou à la Mozilla tu utilise un nom et un logo non-libre (perso ça ne me choque pas vu le besoin).

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Pourquoi s'acharner à vouloir apposer une licence ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Si tu n'appose pas de licence tu es sur le droit d'auteur donc tu ne donne aucun droit. Il faut utiliser le CC0 ou RABL/WTFPL par exemple.

      Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

  • # Veni Vidi Libri

    Posté par  . Évalué à 1.

    Un projet intéressant pour aider à choisir sa licence : http://vvlibri.org/

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