Journal Ikarios n'est plus

Posté par  (site web personnel) .
Étiquettes : aucune
13
5
mai
2010
Ikarios était un site de vente en ligne de livre (presque tous sur le libre), de goodies et surtout de CD et DVD de distributions libres diverses à prix modique.
Le site a fermé ses portes pour défaut de rentabilité et manque de marché.
Le libre est-il viable ? En tout cas c'est la question que l'on peut se poser en voyant cet acteur important du milieu libriste disparaître.
  • # Le problème n'est pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Qui aujourd'hui achète des CD ou DVD de distribution ? Non parce que déjà les utilisateurs de GNU/Linux y'en a déjà pas beaucoup, mais il me semble que la majorité d'entre eux sont capables de télécharger eux même une image *.iso (ce qui est plus pratique).

    Le problème n'est pas le libre, mais plutôt qu'a priori (je ne connaissais pas ce site) ce site se focalisait sur un marché trop restreint.

    À mon avis la vente de goodies est surtout intéressante pour les associations:
    — une association comporte surtout des bénévoles, donc les besoins financier sont "faibles" ;
    — l'achat d'un goodies est une façon particulière de soutenir l'association (une sorte de don).

    Mais vivre uniquement de ça, cela me parait utopique.
    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je pense que la meilleure solution pour Ikarios aurait été de lancer un lobby au gouvernement, afin de faire payer les FAI qui se sont grassement enrichi sur leur dos en mettant à disposition du public et en vantant des technologies pour télécharger de plus en plus vite.

      Voire même de faire voter des lois pour interdire le téléchargement de distributions, car le téléchargement c'est du vol. Imaginez leur manque à gagner...

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 7.

      Il y a un exemple très intéressant puisqu'il marche : le Computer Shop of Calgary.

      C'est la librairie "de référence" pour acheter les CDs et les produits dérivés d'OpenBSD.

      Un nombre suffisant d'utilisateurs d'OpenBSD achètent les CDs (qu'ils téléchargent aussi pour ne pas attendre l'expédition) parcequ'ils savent que ça finance leur OS favori.

      C'est cette librairie et toutes les librairies partenaires à travers le monde qui financent l'OpenBSD Foundation qui a son tour chapeaute le développement d'OpenBSD.

      BeOS le faisait il y a 20 ans !

      • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Hello,

        Ton exemple du Computer Shop me donne une idée, je ne sais pas si elle est viable économiquement.

        D'abord, quelques constats:
        * Sur le principe, on a souvent envie de contribuer à l'effort de la distribution qu'on a choisi (enfin, c'est mon cas personnel et je généralise).
        * le CD/DVD c'est dépassé car il y a maintenant les clefs USB et un grand nombre de PC n'ont tout simplement plus de lecteurs de disque (netbooks, netbox, etc...).
        * Quand on installe une distribution, ce qu'on aime bien c'est avoir une clef USB qui permette d'installer et qui boote aussi en live pour tester des machines avant achat.
        * Une clef USB, ça se perd assez facilement et on en a jamais assez. Par exemple, j'en utilise souvent entre le bureau et la maison mais neuf fois sur dix, quand j'en ai besoin, elle est restée dans le lieu où je ne suis pas !

        Du coup, au lieu de faire des CD de distribs, on pourrait faire des clefs USB live et qui permettent l'installation sur une machine, tout en ayant une capacité correcte (éventuellement avec de la place pour stocker des données perso), qui aurait un aspect qui fait penser à la distribution qu'on aime (pour moi, ça serait une spirale rouge) ou qui aurait le bon logo et dont une partie de l'achat serait reversé à la distribution en question (c'est l'élément important pour le geek) !

        Vu les conditions (contenu sur la clef, logo distribution et reversement) et le prix d'une clef vierge (entre 10 et 20€), je suis prêt à payer la clef deux fois plus cher.
        Pour certaines distributions, le marché serait moins bon (genre Debian vs Ubuntu) mais ça pourrait faire une possibilité parmi tant d'autres !
        (je sais que cette pensée vous a effleurée mais tout de suite, je vous dis non: il est 100% sûr que le processus de livraison de Debian n'en serait pas du tout accéléré ;-)

        Tiens, je parle, je parle mais je ne me suis même pas renseigné pour savoir si ça existait...
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Tiens, je parle, je parle mais je ne me suis même pas renseigné pour savoir si ça existait...

          La Framakey Ubuntu: http://framakey.org/Pack/Framakey-Ubuntu
          • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Hello,

            pas tout à fait:
            - il n'y a qu'une seule distribution: Ubuntu.
            - les bénéfices sont partagés entre les deux associations (ubuntu-fr et framasoft).
            ... la clef est moche :-<

            Elle est présentée de plus comme étant un truc pour novice:
            * Le téléchargement vous parait trop long ?
            * L’installation vous parait trop complexe ?
            * La transformation en clé bootable vous parait trop dangereuse ?
            * Votre clé vous parait trop lente ?

            Nous avons la solution !


            Pas tout à fait ce que je cherche mais ça s'en approche...
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  . Évalué à 7.

          Un CD officiel d'OpenBSD ça se garde.
          Par forcément pour les logiciels qu'il y a dessus, mais pour la pochette, la chanson et le livret en couleur qui explique la chanson (qui elle-même exprime une opinion du projet).

          Il y a de la valeur dans ces CDs, pas juste des fichiers qu'il est bien plus facile, rapide et confortable de télécharger dès leur publication.

          BeOS le faisait il y a 20 ans !

    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 10.

      Mais vivre uniquement de ça, cela me parait utopique

      Surement
      Mais ikarios avait une certaine valeur historique, fondé par Nathan Makarevitvh (fondateur également de linux-france, de l'aful et d'idéalx, entre autre) à une époque où l'on avait au mieu des rtc (avant 2000)
      • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

        Posté par  . Évalué à 10.

        C'était le temps où l'on commandait des CD, ne pouvant obtenir des images via le net par manque de bande passante.

        Je verse une petite larme, j'avais acheté mon premier CD d'une distribution Linux chez Ikarios il y a bien longtemps. Maintenant je les télecharge, mais à l'époque cette solution n'était envisageable pour le commun des mortels. Je souris en pensant que la première chose que j'avais fait en recevant CD était de le copier pour ensuite utiliser des copies et ne pas l'abimer, maintenant je ne garde même plus une image iso sur mon disque une fois gravée, je la retélécharge au besoin..

        Une autre époque que je ne regrette pas, mais qui me fait penser que bien des choses ont changés depuis, et l'existence d'Ikarios va en faire partie.
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

          Je souris en pensant que la première chose que j'avais fait en recevant CD était de le copier pour ensuite utiliser des copies et ne pas l'abimer, maintenant je ne garde même plus une image iso sur mon disque une fois gravée, je la retélécharge au besoin..

          Surtout que t'es encore largement dans la préhistoire pour encore graver des CD.

          A la maison, c'est tellement plus pratique, rapide, et reposant (ben oui le spinning nerveux du disque, c'est chiant) d'utiliser une clé usb.

          Au niveau pro, plus personne non plus n'utilise des disques, on fait éventuellement des montages des iso sur les consoles d'administrations ou des montages loopback sur les serveurs de déploiement et tout se fait via le réseau.
      • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Alors qu'il fallait passer à la vente de distribsq sur Blu-ray, que personne n'a la patience de télécharger en image ISO. Bon, ok, y en a pas encore, j'avoue cette légère faille dans mon raisonnement.
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  . Évalué à 5.

          Sisi, la dernière Debian est disponible sur deux disques Bluray.

          Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 6.

      Je vais dire la même chose, mais en un peu différent : c'est marquant parce que ça marque un peu la fin d'une époque.

      Dans la quête d'un modèle économique autours du libre, un des moyens souvent évoqué c'est de faire des choses "autours" genre vendre des goodies, des CD de logiciels libres, et que c'était, à l'époque en tout cas, souvent évoqué.

      10 ou 15 ans plus tard, on ne peut que constater que cette voie est plutôt un échec : la vente de distribution "boite" par exemple a été abandonnée par à peu prêt tout le monde, Ikarios vient de fermer ...
    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 3.

      Tu donnes une explication plausible : "je ne connaissais pas ce site".
      Le site aurait pu survivre s'il avait su canaliser les demandes de cd des libristes, et se faire connaître auprès des nouveaux libristes.
      Il ne se "sucre pas au passage" comme dit par ailleurs, mais il founit un service en permettant la diffusion des cd et en baissant les coûts de production.
      Des partenariats avec ubuntu, mandriva, etc, de la sous-traitance pour les distributions lui aurait ouvert des parts de marché indispensables.
      Les distributions de cd gratuites de l'éditeur au consommateur n'ont pas du l'aider.
      C'est une des caractéristiques de la distribution. Pour exister, elle doit être au centre du marché et se rendre indispensable. C'est aussi d'un autre côté le début des abus, puisque c'est elle qui finit par détenir les fichiers clients, et peut décider des orientations du marché... qui peut affirmer qu'unbuntu aurait atteint ce succès sans la diffusion massive de supports d'installation ? C'est la première leçon du livre Free!_Entrez_dans_l'économie_du_gratuitde Chris Anderson, avec l'exemple de la Jell O ou les lames Gillette.
    • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

      Posté par  . Évalué à 10.

      Bonjour,
      Pour répondre à la petite question : Qui achète encore des CD ou des DVD, j'ai une réponse :

      Les utilisateurs de logiciels libres vivant dans des endroits ou l'ADSL est encore cher et ou les débits sont désastreux.

      - Quoi, ce genre d'endroit existe ! Non, pas possible il est radin le gars.
      - Non, je ne suis pas radin et je donne un exemple : La Polynésie Française.
      Sur une mappemonde, regardez le Pacifique sud...
      Vous verrez un ensemble de chiures de mouches étalées devant vous, ne cherchez pas à nettoyer, vous n'y êtes pas, il s'agit de plusieurs groupes d'îles dont une partie est française. (5 archipels : Australes, Société, Marquises, Tuamotu, Gambier.)

      Nous aurons bientôt un câble sous-marin qui nous reliera au reste du monde en haut débit, mais pour l'instant, nous passons par un satellite.
      Je vous laisse imaginer à quoi peut ressembler l'ADSL dans ces conditions. (Oui, cela s'appelle tout de même ADSL, mais nous sommes vraiment très loin des 20 Mb par sec...)

      Un exemple : l'abonnement 128 kb coute environ 45 euros avec le droit d'utiliser 2 Go par mois.

      J'ai plusieurs fois utilisé les services d'Ikarios, c'était vraiment pratique pour moi et certains confrères.

      Je pouvais payer avec un chèque en Euro (j'ai gardé un compte en France), ils sont francophones, alors que la Polynésie Française est entourée de pays anglophones, en plus ils étaient vraiment sympas et j'aimais bien leur site.

      Mais cela dit, j'ai appris par Nat MAKAREVITCH qu'Ikarios a eu une panne du robot de gravure et je crois aussi une panne de serveur.
      Compte-tenu du coût des réparations, par rapport au bénéfice à en tirer, ils ont préféré jeter l'éponge.
      Je les comprends parfaitement.

      Vivre uniquement de cela était utopique, mais il me semble que personne n'a eu la prétention de ne vivre que de cela.
      Cela ne faisait qu'une part de l'occupation de Nat, qui est tout de même connu pour être responsable éditorial des "cahiers de l'admin" et qui a il me semble bien d'autres responsabilités.
      Je crois qu'une personne l'aidait dans cette tâche, probablement dans les mêmes conditions.

      A bientôt.

      Jonas
      • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

        Posté par  . Évalué à 10.

        J'ai créé Ikarios en 1997 car, à l'époque, se procurer du libre était difficile (téléchargement, stockage...). C'était hors de prix, impossible à acheter par correspondance et souvent obsolète. Quant aux goodies... il fallait commander aux US!

        Environ 25000 clients plus tard, je crois que cela n'a pas été inutile. Merci à ceux qui prirent la peine de témoigner, c'est pour vous que tout cela fonctionna :-)

        Cette activité ne rapportait rien et nul n'en vivait. Des bénévoles, dont votre serviteur, effectuaient les travaux nécessaires. Même au plus haut, voici une douzaine d'années, cela ne m'a jamais occupé plus d'une heure par jour.

        Sur le plan financier cela n'a rien rapporté à qui que ce soit, moi compris. J'en ai même été un peu de ma poche, lors de deux passes difficiles. Ikarios expédiait souvent CD et goodies en sus, et lors de périodes fastes offrit même de l'argent à la FSF. Je n'éprouvais ni le besoin ni l'envie de gagner de l'argent en tant qu'intermédiaire, et ai toujours espéré qu'une offre semblable naîtrait afin de pouvoir renoncer.

        La généralisation de l'ADSL a été un soulagement! Une série de pannes m'interdit d'espérer continuer sans devoir débourser et la 'nécessité' a quasi disparu, il par conséquent temps d'arrêter.

        Ceci posé afin de ne pas laisser sans réponse certaines des con{clus,damnat}ions hâtives publiées ici.

        Cette activité cesse car elle ne correspond plus aux besoins. Cela n'illustre nullement l'avenir ou le potentiel du libre.

        Il n'est à mon sens pas malvenu de gagner de l'argent grâce au libre, et je m'y suis employé et continue (par ailleurs).

        Pour le reste... « Quoiqu'on fasse, on a toujours contre soi ceux qui font le contraire, ceux qui font la même chose, et ceux qui ne font... rien. » (d'après George Bernard SHAW)
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          En tous cas, merci pour ces années de bons et loyaux services. Ça fait longtemps que je n'ai rien commandé, mais c'était le bon vieux temps, mes premières Debian livrées par la poste !
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  . Évalué à 3.

          Merci, ça m'a bien rendu service à l'époque.
          J'ai toujours certains des CDs d'alors quand je rencontre une machine pas très véloce.
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  . Évalué à 4.

          En tous cas nous sommes nombreux à avoir apprécié les services de Ikarios et en particulier leur qualité (des DVD double-face pressés c'est quand même autre chose que des CD gravés). C'était bien souvent le plus approprié pour nos besoins. Donc merci encore feu Ikarios et merci Nat d'avoir tenu jusqu'ici !
        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  . Évalué à 1.

          C’est juste pour dire merci à Nat d’avoir à l’époque crée Ikarios.
          Je dois encore avoir quelque part les CD Debian achetés chez Ikarios.

          MERCI!

          Depending on the time of day, the French go either way.

        • [^] # Re: Le problème n'est pas le libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Où vais-je acheter mes cd/dvd maintenant ?

          Merci pour tout en tout cas.
  • # Je ne vois pas le rapport ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Je ne vois pas le rapport entre une boutique en ligne qui a mal choisi son créneau ou opté pour un créneau trop peu rentable et la viabilité économique du logiciel libre dans son entier.

    Personnellement je préfère acheter mes goodies du libre sur les stands qu'on peut trouver dans les différentes manifestations du libre plutôt que dans les boutiques en ligne où je sais que quelqu'un se sucre au passage. Ça ne veut pas dire que je ne dépense pas de l'argent, ça veut juste dire que le consommateur ne ressent pas l'intérêt d'avoir un intermédiaire à cet endroit là.
    • [^] # Re: Je ne vois pas le rapport ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      J'ai acheté des Tshirts Debian sur Ikarios et franchement c'est de la super qualité. Par rapport aux merdes que j'ai reçu d'autres sites de Tshirts...moi je dis que rien que pour ça c'est dommage qu'Ikarios disparaisse.
      • [^] # Re: Je ne vois pas le rapport ...

        Posté par  . Évalué à 7.

        Maintenant qu'ils ont fermé, on peut peut-être leur demander où ils se fournissaient.

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # euh...

    Posté par  . Évalué à 10.

    Si un vendeur de fruits secs fait faillite, doit-on en conclure que tout le marché du fruit sec n'est pas viable ?

    Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

    • [^] # Re: euh...

      Posté par  . Évalué à 0.

      Si le dernier vendeur de fruits secs fait faillite, doit-on en conclure que tout le marché du fruit sec n'est pas viable ?
      • [^] # Re: euh...

        Posté par  . Évalué à 5.

        Ah, par ce que Ikarios est le dernier acteur du milieu libriste ?
        • [^] # Re: euh...

          Posté par  . Évalué à -1.

          J'avoue mon raccourci un peu rapide, mais il était là pour mettre en valeur le fait qu'il fallait considérer différemment le problème du fait de la position d'Ikarios sur le secteur.

          Donc je vais donc parler du secteur de la vente de fruits sec sous emballage plastique par correspondance au lieu de parler de tout le secteur du fruit sec.
      • [^] # Re: euh...

        Posté par  . Évalué à 4.

        Si le dernier vendeur de noix sèches fait faillite, doit on en conclure que tout le marché du maraichage n'est pas viable ?

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: euh...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      Tu vas voir que c'est papandréou qui tenait la caisse...
      • [^] # Re: euh...

        Posté par  . Évalué à 10.

        Pas très sympa pour Geórgios Papandréou... Ce n'est pas lui qui est responsable du trou abyssal des comptes grecs, vu qu'il est devenu Premier ministre le... 6 octobre 2009 !
        C'est juste qu'il a rendu public l'état des comptes publics de la Grèce, et que c'est en train de méchamment lui pourrir sa politique, vu qu'il se retrouve à devoir faire ce qu'il n'avait sans doute pas prévu ni promis, lors de sa campagne.
        Bref, il est (sur un tout autre plan) comme Obama face au merdier laissé par Bush : il n'y sont pour rien, mais il leur faut quand même passer la serpillère derrière leur prédécesseur !
  • # C'est quoi le rapport?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Ikarios était un site de vente en ligne de livre (presque tous sur le libre)

    Les marchands de K7 ont disparu, et?
    Parce que bon, perso une doc sans liens hypertexte, c'est vraiment pas mon truc depuis que j'ai découvert la doc avec lien hypertexte (ça fait un moment...), j'ai du mal à imaginer acheter un livre sur le libre pour la simple raison que le support ne me parait pas adapté.

    de goodies

    J'achète des goodies pour supporter une association, directement sur le site de l'association, en général, je ne vois pas pourquoi j'irai sur un autre site.

    et surtout de CD et DVD de distributions libres diverses à prix modique.

    ADSL à 30€/mois depuis des années, pourquoi payer pour un support physique en plus? En plus, on met ça sur clé USB, et ça s'efface/copie une nouvelle version vite fait (et entre 2 MAJ, on utilise la clé), un CD à acheter est loin d'être utile de nos jours.

    Le libre est-il viable ?

    Rien dans ton journal ne parle du libre, mais de technologies assez dépassées : ça meurt car ça ne répond plus au besoin (à l'époque du RTC peut-être...) et ça n'a pas su s'adapter, c'est tout.

    cet acteur important du milieu libriste disparaître

    Acteur important??? Jamais entendu parler! Une recherche sur google avec site=linuxfr donne bien quelques trucs, mais pas grand chose... Et sa mort ne changera absolument rien au libre de ce que je comprend ce qu'on "perd", désolé.
    • [^] # Re: C'est quoi le rapport?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Acteur important??? Jamais entendu parler!
      C'est surement parce que tu es trop jeune. Ikarios a longtemps été la meilleure source en France pour se procurer une distribution linux.
      Avant l'ADSL et la multiplication des magazines incluant la dernière Mandebiantu, commander des CD était chose courante. Et Ikarios était une source aux tarifs raisonnables, très efficace (livraison rapide) et fiable. En plus Ikarios reversait quelques sous aux distributions si je me souviens bien.
      Les CD étaient pressés (pas gravés), je n'ai jamais eu de soucis avec.

      Nat, merci pour le boulot que tu as fait.
      • [^] # souvenirs

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        >Nat, merci pour le boulot que tu as fait.
        +1
        Je peux dire que c'est grâce à ikarios que j'ai passé le cap.

        J'ai encore un souvenir ému de mon premier DemoLinux. Arrivé par la poste, dans une enveloppe à bulle, avec un petit autocollant de Tux en prime.

        >n des magazines incluant la dernière Mandebiantu,
        Ouai, t'avais une distro de temps à autres dans Login mais c'était souvent ardu.
        J'ai encore le souvenir d'une tentative de triple boot windows 98, redhat et openbsd ... un grand moment.

        C'était l'époque ou tu mettais xkill dans ta barre des tâches rien que pour tuer linuxconf quand sa fenêtre dépassait l'écran et que tu ne pouvais plus cliquer ni sur OK en bas, ni sur le bouton de la fenêtre en haut.
  • # Ma première distrib en 1998

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ma vie : je me suis mis à Linux en 1998 en achetant mes CD de SuSE chez Ikarios (boîte avec manuels). J'ai continué pendant quelques années.

    Je m'étais aussi acheté par la suite une cravate Tux en soie bleue, pas mal du tout.

    Ikarios, tout une époque en effet.
    • [^] # Re: Ma première distrib en 1998

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Ah, moi c'était la Slackware version gravée Ikarios, sauf erreur en version 4 à l'époque, avec un premier PC d'occaz... mais je ne sais plus quelle année... 95 peut-être. Ils avaient aussi des packages de tout plein de choses (outils GNU en tous genres).

      Mais c'est vrai que ça fait bien longtemps que je n'achète plus les distribs en CDs/DVDs - pour mes Mandrivas c'est paiement en ligne et téléchargement..

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

  • # Viable ou pas viable...

    Posté par  . Évalué à -3.

    Ce qui ne me semble pas viable (en plus de la question d'une techno dépassée), c'est un modèle mercantile axé sur l'utilisateur final.
    Même le support est gratuit grâce à des forums de qualité.

    Jusqu'à ce que l'on invente un service que l'utilisateur est prêt à payer, il faudra se diriger vers les entreprises.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.