Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

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mar.
2003
Technologie
Le ministère délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies a mis en ligne une nouvelle brochure intitulée "Le brevet, vecteur de valorisation et de veille au service de la recherche publique". Destinée aux chercheurs des laboratoires publics afin d'inciter à breveter les avancées technologiques, on y trouve divers renseignements sur les brevets, pourquoi, comment, etc.

Un chapitre dédié aux brevets logiciel nous apprend (ou nous confirme) que grâce à la Convention de Munich, les programmes sont exclus de la brevetabilité. On trouve aussi à la fin un encart sur les logiciels libres et Linux. Mais là où ça se gate, c'est sur la fin...

Je cite: "Dans un deuxième temps, l’Office Européen des Brevets (OEB) s’est trouvé amené à accepter de plus en plus souvent de breveter un logiciel dans la mesure où il produit un effet technique. La tendance croissante à accepter non seulement en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et au Japon, la brevetabilité des logiciels incite actuellement à une remise en cause du principe de non-brevetabilité affirmé par la Convention de Munich."

Ou, autrement dit : « Allons messieurs dames, faites un peu pression pour déposer des brevets logiciels, si les chercheurs s'y mettent, on va bien y arriver » Voici la partie complète:
"Le débat a longtemps été : droit d’auteur ou droit des brevets ? Les textes répondirent en optant pour une protection par le droit d’auteur et en maintenant l’exclusion du droit des brevets. En effet, la Convention de Munich, à laquelle adhèrent la France et la plupart des pays européens, exclut explicitement (article 52) les programmes d’ordinateur en tant que tels de la brevetabilité, considérant les logiciels comme un cas particulier des méthodes de calcul non brevetables. En revanche, en France notamment, les programmes d’ordinateur sont protégeables au titre du droit d’auteur, depuis 1984 [...] Dans un premier temps, il a été décidé, sur les traces du droit européen, qu’un ensemble matériel et logiciel est brevetable, dès lors qu’il satisfait aux critères positifs de brevetablité. En effet, l’instrumentation, les machines outils, les dispositifs de traitement des signaux ou des images, incorporent de plus en plus des logiciels qui en sont indissociables. Dans un deuxième temps, l’Office Européen des Brevets (OEB) s’est trouvé amené à accepter de plus en plus souvent de breveter un logiciel dans la mesure où il produit un effet technique. La tendance croissante à accepter non seulement en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et au Japon, la brevetabilité des logiciels incite actuellement à une remise en cause du principe de non-brevetabilité affirmé par la Convention de Munich."

Aller plus loin

  • # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

    Posté par  . Évalué à -2.

    J'ai pas le temps de faire de résumer mais ça vaut quelques [+] http://www.inria.fr/interne/dirdri/proprieteintellectuelle/logiciel/Rapport-logiciel_libre-Inria-final.htm Intéressant à lire.
  • # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

    Posté par  . Évalué à -2.

    Tiens, faudrait mettre ça sous le nez d'Oncle Bernard, puisqu'il est amoureux des chercheurs (voir la dépêche sur Charlie Hebdo). C'est bien connu, la recherche est désintéressée, au service des citoyens, tout ça....
    • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      En tant que chercheur, je fais tout mon possible pour réaliser cette utopie, mais il faut se battre contre sa propre direction. Heureusement que le code de la popriété intellectuelle nous protège pour la partie articles et cours. Parce que pour les logiciels, les employés en général, et donc les chercheurs en particulier, sont dépossédés de tout droit.
      • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

        Posté par  . Évalué à -2.

        >Parce que pour les logiciels, les employés en général, et donc les chercheurs en particulier, sont dépossédés de tout droit.
        C'est normal, c'est pas toi qui prend des risques financiers. A ce que je sache, on ne te paye pas et on ne te fournit pas des moyen juste pour te faire plaisir.
        Si tu veux garder tous les droits sur ce que tu fais, tu te mets à ton compte, avec ton propre argent. Comme cela tu fais ce que tu veux et tu en fait ce que tu en veux. C'est toi qui prend les risques.
        Personnelement, je ne comprend même pas que tu gardes la propriété intelectuelle sur les articles et cours, on te donne des sous pour reflechir et pour les faire.
        • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je pense que tu ignores ce que signifie faire de la recherche, tout simplement.

          La recherche, ce n'est pas une basique application de formules. C'est un travail personnel -ou collectif- d'innovation. On te fournit les moyens parce que les résultats de tes travaux sont censés aboutir au public.

          Question financière, qu'un chercheur publie un logiciel ou pas, ça ne change rien : il est payé le même salaire. Bref, ton argument du « risque financier » est parfaitement hors-sujet.

          Si l'argent est un moyen de commode pour les échanges dans une société, il me parait relativement malsain de croire que tout n'est qu'une question d'argent.
          • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

            Posté par  . Évalué à 0.

            Je te parle de propriété intelectuelle, tu me repond recheche (et public en plus). Je comprend pas bien.
            .
            >Je pense que tu ignores ce que signifie faire de la recherche, tout simplement.
            Effetivement, je ne connais pas ta definition. Personnelement, je prefere retrouver que rechercher :)

            >C'est un travail personnel -ou collectif- d'innovation.
            Finance par une personne, société, organisme, état etc... La personne qui finance devrait être entierment propriétaire des droits. Ce qu'elle en fait aprés, je m'en fous. Quel le mette à la disposition de tous le monde ou qu'elle le garde, c'est son probléme.
            PS. dans l'industrie aussi on fait ça, sauf que l'on a moins la grosse tête et que l'on appele cela du developpement.

            >Bref, ton argument du « risque financier » est parfaitement hors-sujet.
            T'as pas bien saisie. C'est pas le chercheur qui prend le risque, c'est celui qui finance qui les prends. Il investie sans être sur que cela débouche sur quelques choses.

            > Si l'argent est un moyen de commode pour les échanges dans une société, il me parait relativement malsain de croire que tout n'est qu'une question d'argent.
            Je suis d'accord avec toi, mais il faut manger et la nourriture ça ne tombe pas du ciel.

            Je pense qu'un tour en dehors du monde de la recherche publique te permettras de comprendre ce que je voulais dire.
            • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Désolé, mais je ne peux pas laisser passer.

              Je te parle de propriété intelectuelle, tu me repond recheche (et public en plus).
              Normal, c'est la recherche qui est le sujet.

              Effetivement, je ne connais pas ta definition. Personnelement, je prefere retrouver que rechercher :)
              Ta blague est parfaitement inepte.
              Maintenant, en espérant pouvoir éclairer ta lanterne, on peut voir, de manière très schématique, la recherche comme une suite de questions et de réponses. A un problème donné, on va chercher à donner une réponse. La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé, ceci permettant de rester suffisamment général, objectif...
              Ce n'est que ma définition, par forcément très bien formulée.

              La personne qui finance devrait être entierment propriétaire des droits
              Non ! Le chercheur fournit un travail intellectuel. Il est normal qu'il conserve un droit moral inaliénable, l'employeur conservant le droit d'exploitation... sauf convention explicite entre employeur et employé.

              PS. dans l'industrie aussi on fait ça, sauf que l'on a moins la grosse tête et que l'on appele cela du developpement.
              Crois-moi, il faut parfois une bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème de recherche.
              Permets-moi aussi de te raconter une petite anecdote. Il y a quelques mois, un chef de projet d'une entreprise était venu dans le labo où je suis et nous a dit quelque chose comme : "Heureusement que la recherche publique est là, elle a la possibilité et la capacité d'approfondir, d'aller au fond des choses, ce que dans une entreprise on ne peut pas faire".
              Et pourquoi crois-tu que des entreprises comme France Télécom ou EDF, qui ont des pôles recherche et développement plus que conséquents, fassent appel à des labos universitaires ?
              Pourquoi des chercheurs d'EDF ou France Télécom (ou d'autres encore) se cassent-ils les pieds à diriger des thèses à l'université ?

              T'as pas bien saisie. C'est pas le chercheur qui prend le risque, c'est celui qui finance qui les prends. Il investie sans être sur que cela débouche sur quelques choses.
              Pour ton information, les chercheurs ont des budjets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer. Ces budjets sont alloués sur des projets de recherches (contrats quadriennaux des universités, appels à projets...) qui sont évalués par le ministère de la recherche et autres organismes financeurs. Un chercheur (ou plutôt une équipe) qui ne jouereait pas le jeu, aura de grandes chances de se faire "disqualifier" au projet suivant, car, contrairement à ce que tu sembles croire, il faut rendre un minimum de comptes. Et là est le risque du chercheur : s'il fait le "gignol", il risque de se couper les ailes.

              Je suis d'accord avec toi, mais il faut manger et la nourriture ça ne tombe pas du ciel.
              Tiens donc...
              Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique ont pu (et peuvent)apporter à la qualité de ton alimentation ? Tout comme dans la médecine, d'ailleurs...

              Je pense qu'un tour en dehors du monde de la recherche publique te permettras de comprendre ce que je voulais dire.
              Je pense qu'une petite immersion dans le milieu de la recherche publique ne te ferait pas de mal.

              A mon avis, la question n'est pas d'opposer recherche publique et secteur privé (recherche, développement... appelle le comme tu veux) mais de les associer. Et crois-moi ça se fait tous les jours.
              • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Je connais le domaine de la recherche publique, ainsi que celui de l'industrie (privée). Chacun a, à mon avis, exposé des arguments valides.

                Cependant, bien que Tutur ait (désolé) quelques arguments discutables, je me range à son avis en ce qui concerne l'objet du débat.

                La source principale (oui, je sais, il peut y en avoir d'autres) de financement de la recherche publique est une portion des dépenses d'état. Or, l'Etat français est le représentant du peuple français et l'Etat français est financé par ce même peuple (les impôts, vous aviez compris). J'insiste bien sur le fait que l'Etat est le représentant du peuple.

                A ce titre, je pense correct d'affirmer que les recherches publiques (françaises) sont financées par le peuple français. Fin du raisonnement: je conclus que tout logiciel, matériel ou document créé par la recherche publique est propriété du peuple dans son ensemble.
                Pour concrétiser cette notion, quoi de mieux qu'une licence de type libre, telle la GPL ou la FDL?

                Je voudrais toutefois ajouter trois précisions:
                - Il est vrai que les chercheurs sont les créateurs des oeuvres créées. Ils doivent donc conserver de plein droit la propriété morale des oeuvres créées. En tout cas en ce qui concerne les logiciels, c'est actuellement le cas, puisque le droit d'auteur, actuellement applicable aux logiciels, garantit cette propriété.
                - Dans l'absolu, en cohérence avec mon raisonnement, les licences à appliquer ne devraient pas être les licences libres sus-citées, mais plutôt des versions modifiées, garantissant le statut de Logiciel/Document Libre au sein du pays dont la recherche a créé le produit, mais appliquant davantage de contraintes (de type licence propriétaire) pour toute utilisation extra-nationale.
                - Enfin, je précise que finalement, ce que je propose est très similaire à ce qui se fait dans l'industrie, et notamment en R&D ou en sociétés de service informatique.

                Voilà. Je ne prétend pas être expert, ni en droit du logiciel, ni dans ma connaissance de la recherche ou de l'industrie, bien que j'ai été dans les deux.
                Je serais intéressé par vos commentaires, mais s'il vous plait, restons corrects.

                Yves.
                • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Je vais repondre a Thomas Martin puis a Yves Gablin.

                  >Je pense qu'une petite immersion dans le milieu de la recherche publique ne te ferait pas de mal.
                  J'ai deja donné lors d'un stage et j'ai pas envie de recommencer. Principalement, par ce que ce monde ne convient pas a mon état d'esprit.

                  >Ta blague est parfaitement inepte.
                  Oui je sais, mais j'ai pas put m'empecher de la faire.

                  >La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé
                  C'est justement dommage. C'est souvent trés interressant de rentrer dans le detail. La théorie est une choses, la pratique en est une autre. Et pour moi la théorie sans pratique n'est que du gachi.

                  >Le chercheur fournit un travail intellectuel.
                  Ben justement, c'est pour cela qu'on le paye. Moi aussi je fourni un travail intellectuel et pourtant je suis pas chercheur. Avec une remarque comme cela, on a vraiment l'impression que tu prends les autres pour de la sous-merde. Sache que si tu peux manger, boire, faire ton "travail intellectuel", c'est parce que d'autres font un travail manuel. Sache que le travail intellectuel est surement ce qui sert le moins à la survie de l'espece humainde, voir ce qui va la conduire à sa perte.

                  >Il est normal qu'il conserve un droit moral inaliénable
                  Au fait c'est quoi un droit moral?

                  > bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème
                  C'est vrai pour tout probléme.

                  Pour l'annecdote, tu peux rajouter à la fin de la citation:
                  "Car cela nous couterais trop cher".

                  >France Télécom ou EDF
                  2 entreprises publique, change ton exemple. Pour info, la PME ou j'etait avant, avait un partenariat avec un chercheur pour un des produits qu'elle vendait. sache que toutes les grosses boite font de la R&D et que comme les restes elles en sous-traites une parties.

                  >Pour ton information, les chercheurs ont des budgets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer......
                  Le risque est minime par rapport a celui qui investis au debut. Au fait comment son faite les évalutations? A l'apport (present ou futur) des decouvertes pour l'humanité? Au nombre de decouverte? Au temps passé dans un labo? Au nombre de publication? A la roue de la chance et au copinage :O)

                  >Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique
                  Viande sans gout, aux hormones, bourré de médicament, nourris avec des farines. Legume et fruit OGM, aux pesticides, poussant hors sols en des temps record et sans gout. Personnelement, je pense que les selections faitent depuis des millenaires par les agriculteurs et eleveurs on plus apportés que les scientifiques. Personnelement, je prefere les cerises, noix, tomates, etc.. du jardin des mes parents qui n'ont pas été traitée, elle sont pas toute belle, ont parfois de la viande dedans. Mais du gout.

                  >la question n'est pas d'opposer recherche publique et secteur privé
                  La question est qui possedent les droits... Recherche publique, privé, mixte, je m'en bas les couilles. Sache que pour moi, l'état n'est qu'une entreprise comme une autres avec des actionnaires (les habitants du pays), des consommateurs (les gens et entreprises du pays) et des employés.


                  Je suis entierement d'accord avec Yves Gablin. Sauf sur un point:
                  >Ils doivent donc conserver de plein droit la propriété morale des oeuvres créées.
                  C'est pas lui qui finance cette recherche. Elle est faite à la demande d'une institution (état, entreprises, personnes privés, associations, etc...). Donc c'est à la personne qui paye (l'acheteur) et au chercheur (vendeur), de définir ce qui est vendu (tout les droits, droit d'exploitation, etc...)

                  >Il est vrai que les chercheurs sont les créateurs des oeuvres créées.
                  C'est vrai pour tout le monde, l'emplyé qui serre les vis dans une usine participe à la créations des oeuvres produites par l'usine, l'ébouheur participe à l'oeuvre qu'est une ville. L'agriculteur est le createur de l'(hors d')oeuvre qu'est une tomate qu'il a fait pousser. On peut donc considéré que tous ce qui est fait par l'homme comme un oeuvres et celui qui l'a fait comme son créateur.
                  • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    > >France Télécom ou EDF
                    > 2 entreprises publique, change ton exemple.

                    France Télécom est une entreprise privée, mais l'état est majoritaire (pour l'instant).
                  • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    <i>>La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé
                    C'est justement dommage. C'est souvent trés interressant de rentrer dans le detail. La théorie est une choses, la pratique en est une autre. Et pour moi la théorie sans pratique n'est que du gachi.
                    Ai-je dit que l'on se limite à l'aspect théorique ? Je ne crois pas. On essaye justement de faire les deux tout en poussant plus sur le côté formalisation.

                    <i>>Le chercheur fournit un travail intellectuel.
                    Ben justement, c'est pour cela qu'on le paye. Moi aussi je fourni un travail intellectuel et pourtant je suis pas chercheur. Avec une remarque comme cela, on a vraiment l'impression que tu prends les autres pour de la sous-merde. Sache que si tu peux manger, boire, faire ton "travail intellectuel", c'est parce que d'autres font un travail manuel.
                    Je n'ai pas dit que le travail intellectuel est l'apanage des chercheurs, de même que je ne dénigre pas le travail manuel et les autres en général ; ce serait faire offense à pas mal de monde autour de moi.
                    Mon affirmation n'avait d'autre but que d'introduire la phrase suivante.
                    Pour être plus précis, selon le droit français, un logiciel (tout comme un livre, un article...) est considéré comme une oeuvre de l'esprit et à ce titre protégé par le code de la propriété intellectuel.
                    A ce titre, il existe un droit moral, propriété inaliénable de l'auteur (le(s) développeur(s) dans le cadre d'un logiciel) ; cela lui donne le droit de revendiquer la paternité de "l'oeuvre".
                    Parallèlement, le droit d'exploitation (le terme n'est pas exact) revient à l'employeur ; dans le cadre de la recherche publique, ce droit revient donc à l'employeur, ici représenté par l'université, le laboratoire... de rattachement. Ce droit est lui cessible. En conséquence, par convention, il peut être cédé à une entreprise... Le chercheur lui-même peut demander à distribuer son code sous licence libre.

                    Sache que le travail intellectuel est surement ce qui sert le moins à la survie de l'espece humainde, voir ce qui va la conduire à sa perte.
                    Je ne suis pas réellement convaincu. Il y a une telle interdépendance entre les deux que si l'un s'arrête, l'autre se casse la figure et il faudra repartir à zéro si on ne disparaît tout bonnement pas.

                    <i>> bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème
                    C'est vrai pour tout probléme.
                    Tu le dis toi-même, pour tout problème...

                    Pour l'annecdote, tu peux rajouter à la fin de la citation:
                    "Car cela nous couterais trop cher".

                    Mais c'est bien ce que ça signifiait. Les entreprises n'ont généralement pas la vocation (ni les moyens) de faire de la recherche (mis à part les grosses), d'où l'utilité pour elles de la recherche publique.

                    <i>>France Télécom ou EDF
                    2 entreprises publique, change ton exemple.
                    non. Ce sont peut-être des entreprises publiques mais leur comportement (surtout pour France Telecom) est celui d'entreprises privées.
                    Tu peux trouver la même chose chez Thales qui me semble-t-il est une entreprise privée.

                    <i>>Pour ton information, les chercheurs ont des budgets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer......
                    Le risque est minime par rapport a celui qui investis au debut.
                    Dans un sens oui, un chercheur n'est pas responsable sur ses deniers.
                    Il peut cependant se discréditer, ce qui n'est pas rien dans un milieu où il est impossible de rester dans son coin.

                    Au fait comment son faite les évalutations? A l'apport (present ou futur) des decouvertes pour l'humanité? Au nombre de decouverte? Au temps passé dans un labo? Au nombre de publication?
                    La réponse est contenue dans tes questions. Je ne me permettrai pas de rentrer dans les détais car je ne les connais pas. Mais tu retrouveras effectivement le nombre de publications (majeures, mineures...)

                    A la roue de la chance et au copinage :O)
                    inepte une fois de plus.

                    <i>>Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique
                    Viande sans gout, aux hormones, ... Mais du gout.
                    Ok, mon argument est falacieux en ce qu'il occulte tout ce qui a pu être fait de négatif dans ce domaine. Ta réponse l'est tout autant car tu fait exactement l'opposé.

                    Sache que pour moi, l'état n'est qu'une entreprise comme une autres avec des actionnaires (les habitants du pays), des consommateurs (les gens et entreprises du pays) et des employés.
                    Attention à ce que tu dis. Si l'état est une entreprise comme les autres, allons vers la rentabilité : ne soignons plus les personnes agées (c'est fou ce que ça coûte cher), arrêtons d'enseigner l'histoire, la littérature... à l'école, ça ne sert à rien...
                    Plus sérieusement, si l'on veut garantir une certaine "aisance" des citoyens, l'état NE DOIT PAS se comporter comme une entreprise.

                    Pour ce qui est des réponses à Yves Gablin, voir ci-dessus la définition du droit moral.
                    • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


                      A la roue de la chance et au copinage :O)
                      inepte une fois de plus.


                      Euh... je ne suis pas dans le milieu de la recherche mais je lis le journal du même nom. Et tous les articles critiques sur la recherches françaises parlent de ce copinage comme étant l'un des principals maux, le deuxième étant l'évaluation très difficile.

                      Pour le reste, je vous comprends tous les 2. Un entreprise fait du dévellopement (un produit), les chercheurs font de la recherche pour comprendre des théories utilisées ensuite pour le dévelopement (c'est bien plus en amont).

                      "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  je conclus que tout logiciel, matériel ou document créé par la recherche publique est propriété du peuple dans son ensemble.
                  Sur le principe, je suis tout à fait d'accord avec toi. Je préfère voir le code que je peux développer sous licence libre, ou tout au moins librement distribuable.
                  Malheureusement, dans le cas de contrats avec des industriels, il y a (parfois, souvent, je ne peux pas me prononcer) des clauses de confidentialité, propriété... Le fait est que les entreprises savent très bien goupiller leurs contrats.
                  Un exemple de ce qu'on peut rencontrer : un thésard sous convention CIFRE (payé par une entreprise, avec aide de l'état). A qui appartient le code qu'il a développé ? Dans quelle mesure le laboratoire d'accueil peut-il prétendre à la propriété du code ? Il n'est pas facile de répondre à cette question et cela dépendra sans doute fortement de la convention.

                  Pour finir, ta deuxième proposition (plus précisément les clauses concernant l'utilisation extranationale) me gène. Je me demande si elle n'est pas en conflit avec un principe qui me paraît important, sinon fondamental, qu'est le partage des connaissances.
                  • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Sur le premier point, je ne peux me prononcer, car cela me dépasse :)

                    Sur le deuxième point, c'est une remarque judicieuse. Comme je l'ai précisé, ma "clause" était un prolongement logique de mon raisonnement, dans l'absolu et en cohérence avec le concept de propriété. C'est à peu près équivalent à dire que quand tu achète un média (audio, vidéo...), il n'y a rien de répréhensible à le copier au sein du foyer (pour l'écouter sur tous les appareils de la maison ou de la voiture); par contre, tu ne dois pas copier de média en vue de diffusion extra-familiale. Finalement, ce n'est peut-être pas équivalent... Enfin, bref...
                    Dans la "vraie vie", nous ne sommes pas des machines appliquant bêtement des règles à la manière de Prolog, et certaines aspirations de l'Humanité doivent s'affranchir de certaines contraintes bassement matérielles (quand faire ce peut). Je suis entièrement d'accord que l'entraide dans la recherche, assortie au partage des connaîssances, devrait être la règle générale. Malheureusement, nous vivons une période trouble où luttent les intérêts humanitaires et financiers, comme jamais ces dernières décennies, il me semble.
                    J'ai effectivement l'impression que précisemment ces quelques années 200X, des choses pas nettes se passent au niveau législatif pour favoriser l'aspect financier sur l'aspect humanitaire.

                    Yves.
        • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

          Posté par  . Évalué à 1.

          "Si tu veux garder tous les droits sur ce que tu fais, tu te mets à ton compte, avec ton propre argent."

          Chiche !

          Donnes-moi 25 millions de francs pour le matériel que j'utilise tous les jours, de quoi vivre pendant 30 ans pour moi et mon équipe (4 chercheurs + 4 thésards) et je me met même à "ton" compte si tu veux !
          • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

            Posté par  . Évalué à 1.

            Si tu y crois vraiment, cherche une personne qui est prete a te preter de l'argent. Sachant qu'elle récuperera cette argent plus tard. Enfin attendre 30 ans pour avoir des résultats, tu peux sur que les gens prefereront mettre plus de sous mais avoir des résultat plus vite.

            >de quoi vivre pendant 30 ans
            Je ne pense pas qu'il ait fallu attendre 30 ans pour avoir des resultat. Je pense que la valorisation d'étapes intermédiares peut te permettrent de financer les recherche future.

            Imagine toi ou serait le monde si les industriels avaient le même raisonement que toi.

            Imagine toi ce qui ce serait passé si les constructeurs automobiles avaient le même raisonement:
            Donnes-moi 250 milliards de francs pour le matériel que j'utilise tous les jours, de quoi vivre pendant 30 ans pour moi et mon personnels (4 patrons + 400 ingénieurs + 4000 ouvriers) et je vous crez une voiture révolutionaires. Non, ils ont d'abors fait un premier modéle, puis avec les sous du premier, un second modéle plus évoluées, et ainsi de suite. C'est certe plus lents, mais si tu debrouilles bien tu peux les faire sur fond propre.

            De plus, si c'est moi qui te donnes les sous, tu n'est pas a ton compte, mais a mon services.
  • # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

    Posté par  . Évalué à 10.

    "La tendance croissante à accepter non seulement en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et au Japon, la brevetabilité des logiciels incite actuellement à une remise en cause du principe de non-brevetabilité affirmé par la Convention de Munich." Ca ne veut pas dire que le ministère incite à breveter des logiciels. Ils disent simplement que le brevetage n'existe pas en France mais qu'il fait quand même une entrée en force par l'OEB qui met les Etats au pied du mur. Désolé mais je ne vois pas de sous-entendu qui incite à déposer des brevets dans ce texte. Il ne fati que constater un fait et une évolution (malheureuse certes).
  • # Le problème est très simple

    Posté par  . Évalué à 7.

    Le problème est très simple. Il y a deux choses: - Etant donné que les crédits publics à la Recherche ne cessent de baisser, les chercheurs sont de plus en plus contraints de passer des contrats avec des industriels pour financer leur laboratoire. Souvent à la fin du contrat, il y a un logiciel. Or un industriel ne va pas payer pour un logiciel libre (pas bête l'industriel) - Etant donné que la recherche stagne dans de nombreux domaines, les chercheurs se tournent vers les applications. Dans beaucoup de cas, cela prend la forme d'un logiciel. Le problème c'est que à ce niveau les chercheurs sont égoistes et ne veulent pas partager leur logiciel avec d'autres. Pourquoi? ben parce que sinon il se font griller (envore plus vite) par la concurrence, donc adieu publications et renommée. Remarque finale: de toute façon les chercheurs ne font jamais les programmes eux mêmes. Ils sous-traitent avec leurs thésards.
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: Le problème est très simple

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est pour cela que l'on dit chercheur et pas trouveur ou inventeur...
      • [^] # Re: Le problème est très simple

        Posté par  . Évalué à 5.

        Le terme inventeurs est mort avec Thomas Edison...
        Depuis plus une invention majeur n'est l'oeuvre d'un homme ou d'un groupe isolé.

        Pour la petite histoire si Tesla et Edison, avaient appliqué leurs brevet et leurs droit de maniér effective le monde aurait passe 50ans de plus a s'eclairer au gaz.
        • [^] # Re: Le problème est très simple

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Ouaip, enfin merci surtout à Tesla, parce que bon, c'est grâce à lui (le courant alternatif), pas à Edison.

          Tesla avait par exemple un contrat avec Westinghouse qui lui donnait un pourcentage sur les kw/h vendus ... il n'a pas fait jouer cette clause, et quand les avocats de Westinghouse se sont aperçu horrifiés de cette clause, et que George Westinghouse est allé pleurer chez Tesla, celui-ci a simplement déchiré son contrat, ce qui en pratique a permis la diffusion du courant alternatif.
          Bref. Et puis lui, contrairement à Edison, avait pour rêve d'offrir une distribution gratuite d'électricité au monde entier (en utilisant la Terre comme conducteur).

          Edison est celui qui a sponsorisé (inventé ?) la première chaise électrique, qui fonctionnait en courant alternatif (le moteur à courant alternatif ayant été inventé par Tesla, et Tesla était pour l'utilisation de l'alternatif -- Edison lui restait pour le courant continu ... ), tout simplement par pure tactique commerciale : "regardez, le courant alternatif est dangereux, on peux s'électrocuter, et vlan, on peux même cramer à dessein des bonhommes !" ...

          Pour simplifier, de ce que j'en ai retenu, Edison était un inventeur qui a pas mal tiré la couverture à lui, et un très bon businessman (tiens, ça me rappelle un certain billou). Tesla lui était un génie, un vrai. Mais bon, pas doué pour le marketing pour un sou :) , plutôt genre savant fou dans son labo.

          Faites une recherche sur Tesla sur google, vous verrez. Bon allez, un excellent article de Dave Small sur Tesla : http://daniel.brettnacher.free.fr/atari/dave.small/tesla.html(...) paru il y a quelques années dans ST Magazine (que je dois encore avoir dans un coin d'une armoire :-P )
          • [^] # Re: Le problème est très simple

            Posté par  . Évalué à 2.

            > Edison était un inventeur qui a pas mal tiré la couverture à lui, et un très bon businessman (tiens, ça me rappelle un certain billou)
            D'accord pour billou businessman, mais qu'a-t-il invente par lui-meme? Vu le peu d'inventions propres a Microsoft, si Gates avait invente quelque chose ca se saurait je pense...
          • [^] # Re: Le problème est très simple

            Posté par  . Évalué à 2.

            un excellent article de Dave Small sur Tesla : http://daniel.brettnacher.free.fr/atari/dave.sm(...) paru il y a quelques années dans ST Magazine

            Excellent article effectivement. En lisant ton poste, sans avoir effectivement lu ton dernier paragraphe, c'est effectivement a cet article que je pensais.

            En vieu savant fou, t'as oublier de dire qu'il a eu des problemes avec les autorites suite a quelques vaches grillees par des eclairs provenant de sa grange.
    • [^] # Re: Le problème est très simple

      Posté par  . Évalué à 5.

      Etant donné que les crédits publics à la Recherche ne cessent de baisser, les chercheurs sont de plus en plus contraints de passer des contrats avec des industriels pour financer leur laboratoire. Souvent à la fin du contrat, il y a un logiciel. Or un industriel ne va pas payer pour un logiciel libre (pas bête l'industriel)

      Si il y a moins de credits, qu'il y ait moins de chercheurs ! Ceux qui restent ne seront peut etre pas obligees de se prostituer en faisant des brevets et des logiciels proprietaires. D'autre part, le fait qu'un industriel ne veuille pas payer pour un logiciel libre demande a etre verifie, c'est un peu facile comme excuse. Je pense aussi que la recherche n'est souvent pas rentable pour les industriels, mais c'est un autre probleme....


      les chercheurs sont égoistes et ne veulent pas partager leur logiciel avec d'autres.

      Le partage, c'est pourtant la base de la recherche. Les publications et les conferences sont faites justement pour cela : pour partager les connaissances. Le systeme des brevets va completement a l'encontre de cette philosophie....
      • [^] # Re: Le problème est très simple

        Posté par  . Évalué à 6.

        Si il y a moins de credits, qu'il y ait moins de chercheurs ! Ceux qui restent ne seront peut etre pas obligees de se prostituer [...]

        Reste que cette image négative de la recherche et surtout de la recherche fondamentale, jugée sur sa rentabilité comme tu le dis, est bien la cause de la baisse des crédits. Mais un tel jugement basé sur le court terme signifie en fait la mort de la véritable innovation -- il ne resterait plus que du développement sur l'existant.

        En fait ce genre de raisonnements va à l'encontre d'une bonne partie des projets libres, qui ne sont pas souvent conçus avec une quelconque rentabilité en vue, et dont le développement est souvent basé sur du long terme (par exemple GNU/Hurd pour n'en citer qu'un).

        Bref au lieu de couper les crédits...
        • [^] # Re: Le problème est très simple

          Posté par  . Évalué à 5.

          Je suis d'accord avec toi. Je pense que les recherches fondamentales demandent souvent des investissements lourds, les retombes possibles sont a long terme et comme c'est de la recherche des fois ca ne donne rien.

          Quelles entreprises prendraient le risque d'un tel investissement ?
          Je pense que ces recherches ne peuvent etre finances que par des etats ou des regroupement d'etats. Par contre elles peuvent etre realisees par des organismes de recherche public ou prive. Les retombes elles ne doivent pas tombees dans le secteur marchand des brevets sinon seules quelques entreprises en beneficieront alors que c'est la collectivite qui les a financees !

          Mais tout cela c'est un autre debat : "faut-il mettre de l'argent dans la recherche". Maintenant si il n'y a plus de moyens (ce sont des decisions politiques) et si c'est pour se faire sous-traitant de telle ou telle entreprise, alors peut etre vaut il mieux moins de chercheurs.
    • [^] # Re: Le problème est très simple

      Posté par  . Évalué à 4.

      > Le problème c'est que à ce niveau les chercheurs sont égoistes et ne veulent pas
      > partager leur logiciel avec d'autres. Pourquoi? ben parce que sinon il se font griller
      > (envore plus vite) par la concurrence, donc adieu publications et renommée.

      Si je puis me permettre, c'est à peu près n'importe quoi: au contraire, un chercheur se fait connaître par son logiciel. Prend les exemples de logiciels diffusés par l'INRIA et donnés dans un news d'il y a quelques semaines: la plupart sont libres et fournissent renommée et publi(cation)s à leurs auteurs (dans le domaine des langages CAML et Cie, GNU-prolog, etc... même les softs non-libres comme Scilab sont de bonnes alternatives aux standards plus fermés).

      D'autre part les chercheurs programment aussi eux-même (et je suis bien placé pour le savoir), mais ils ont bien sur moins de temps à y consacrer que des doctorants ou des ingénieurs experts...

      Par conséquent, le problème n'est pas si simple: les chercheurs aimeraient programmer plus de libre, mais il n'en ont pas toujours le loisir dans le cadre de contrats avec des industriels, alors...

      DaFrog.
      • [^] # Re: Le problème est très simple

        Posté par  . Évalué à 2.

        Par conséquent, le problème n'est pas si simple: les chercheurs aimeraient programmer plus de libre, mais il n'en ont pas toujours le loisir dans le cadre de contrats avec des industriels, alors...

        Toujours la meme excuse, si les chercheurs ne developpent pas de logiciel libre, c'est a cause des industriels ! Vous ne trouvez pas cette excuse trop facile. C'est a vous de signer/negotier des contrats intelligents en rapport avec vos valeurs.
      • [^] # Re: Le problème est très simple

        Posté par  . Évalué à 3.

        D'abord l'INRIA est un cas à part. Parce que c'est organisme de recherche moderne, dynamique et ouvert sur l'exterieur. Peut être aussi parce que l'un des buts de l'INRIA c'est de produire du logiciel. Cela dit, ça n'a pas toujours été évident (Scilab n'était ni libre ni gratuit au début). Personnellement, je pense qu'un chercheur ne devrait pas protéger sa production. En réalité, beaucoup ne réalisent pas que produire du logiciel propriétaire est une forme d'isolement. Pour ma part je pense que ce qui peut faciliter la vie des autres chercheurs de sa communauté a toujours des retombéed bénefiques.
        Ce n'est pourtant pas une vision très partagée, je pense.

        Pour ce qui est de l'exploitation des thésards, évidemment ce n'est pas général, mais c'est quand même une bonne part de la réalité (en tout cas autour de moi)
        • [^] # Re: Le problème est très simple

          Posté par  . Évalué à 2.

          D'abord l'INRIA est un cas à part. Parce que c'est organisme de recherche moderne, dynamique et ouvert sur l'exterieur...

          C'est sympa, pour les autres organismes de recherches !
        • [^] # Re: Le problème est très simple

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          D'abord l'INRIA est un cas à part. Parce que c'est organisme de recherche moderne, dynamique et ouvert sur l'exterieur.
          On dirait que pour toi l'INRIA est au-dessus de la fange que constitueraient le CNRS, les universités...
          Ca me désole un petit peu et je ne pense pas être le seul. J'étais ce jeudi à une journée de travail commune à plusieurs équipes de recherche. Il y avait là plusieurs personnes de labos INRIA (ISISA et LORIA, pour être précis) mélangés à des universitaires et des gens du CNRS. Et crois-moi, le niveau de débat était uniforme.

          Pour ce qui est de l'exploitation des thésards, évidemment ce n'est pas général, mais c'est quand même une bonne part de la réalité
          Et les gens qui se font presser le citron dans certaines boîtes d'informatique, ils ne sont pas exploités ? Qu'est-ce que c'est l'exploitation ? C'est travailler jusqu'à 19h où 20h au labo ? Il n'y a pas que les thésards qui le font, loin de là.

          Et franchement, il faut voir ce que l'on peut retirer comme plaisir de ce travail de recherche.
      • [^] # Re: Le problème est très simple

        Posté par  . Évalué à 3.

        Prend les exemples de logiciels diffusés par l'INRIA et donnés dans un news d'il y a quelques semaines: la plupart sont libres

        Normal, on ne voit pas pourquoi les logiciels non-libres de l'INRIA seraient annoncé sur Linuxfr. Il ne faut pas retourner la relation de cause à effet.

        le problème n'est pas si simple: les chercheurs aimeraient programmer plus de libre, mais il n'en ont pas toujours le loisir dans le cadre de contrats avec des industriels

        Comme dit un autre intervenant, il faut savoir se battre un minimum. Quand je suis passé à l'INRIA (certes brièvement), je n'ai pas eu l'impression d'une moindre volonté de changer le fonctionnement socio-économique du laboratoire moyen. Et je ne crois pas que les logiciels y développés fussent libres (ils ne sont pas dispos en téléchargement).
        • [^] # Re: Le problème est très simple

          Posté par  . Évalué à 4.

          Si l'INRIA produit des logiciels (propriétaires) de qualité sous Linux, qui n'ont pas un équivalent meilleur dans le monde du Libre, pourquoi ne seraient-ils pas annoncés ici ?
          Si Adobe sort une version pour Linux de Photoshop, qui n'a pas d'équivalent dans le monde du Libre (avec tout le respect que j'ai pour Gimp), devra-t-on passer cette sortie sous silence ?
          Après tout, LinuxFR est quand même censé avant tout traiter de l'actualité de Linux, et non de faire la promotion du libre . Même si le Libre, c'est bien, et je suis fondamentalement attaché à ses valeurs :-)

          On va revenir au problème de "tout logiciel doit-il être libre ?". C'est un débat sans fin. :)
          • [^] # Re: Le problème est très simple

            Posté par  . Évalué à 0.

            Peut etre parceque les logiciels produit par l'inria ne sont pas aussi utiles que ceux produit par Adobe ?
            • [^] # Re: Le problème est très simple

              Posté par  . Évalué à 0.

              Désolé mais un joli compilateur OCaml c'est bien plus important a long terme qu'un logiciel propriétaire de dessin, aussi bon soit-il.
              • [^] # Re: Le problème est très simple

                Posté par  . Évalué à 0.

                Désolé mais un joli compilateur OCaml c'est bien plus important a long terme qu'un logiciel propriétaire de dessin, aussi bon soit-il.

                Non, je ne pense pas ! Qui utilise OCaml ? Qu'est ce qui est developpe en OCaml ? Quelle difference fondamentale avec les autres languages (je pense en paticulier avec les langages fonctionnelles Haskell, Scheme...).

                Adobe a pour ca part invente le langage Postscript... c'est sans comparaison.
                • [^] # Re: Le problème est très simple

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  language à typage fort beaucoup plus fort et contraint que le C ou le C++. Il permet également de faire appel à des formes de polymorphismes plus variées qu'avec d'autres langages de programmation.
                  Pour ce qui est des gens qui développent en (O)Caml, il sont encore peu nombreux, mais ça arrive tout doucement...
                  OCaml est un langage relativement jeune, il faut lui laisser le temps...
                  A noter que OCaml est utilisé pour Coq un outil de preuve de programme qui peut être bien utilie lorsqu'il s'agit de prouver qu'un module ne provoquera pas le crash d'un avion.
                  • [^] # Re: Le problème est très simple

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    >language à typage fort beaucoup plus fort et contraint que le C ou le C++.
                    T'en connais qui ont un typage moins fort.

                    Sinon, quel difference entre l'Ada et le Caml?
                    • [^] # Re: Le problème est très simple

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      ADA fait partie de la famille des langages impératifs "donner des instructions", OCaml des langages fonctionnels "décrire la solution". Je regrette qu'il n'y ait pas ADA parmi les langages comparés dans le language shootout http://www.bagley.org/~doug/shootout/craps.shtml(...) pour se faire une idee des performances.. mais je critique pas l'aspect qualité, ou prog // de ADA. Y'a ptet aussi une question d'age. Toujours est-il que ca tient de la comparaison Pomme/Orange.

                      Certes il y a quelques trucs qui sont pas parfait dans l'inférence de type, la syntaxe qui va avec est parfois etrange.. mais on moins au peut se taper des templates compliques sans etre oblige de se taper des trucs de moule comme en c++ du style
                      std::list<std::pair<int,std::string> > & maliste = ...
                      là c'est let malist = ...

                      Pour ce qui est des applications écrites en OCaml, y'a MLDonkey par exemple.
                      • [^] # Re: Le problème est très simple

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        Ca veux dire quoi: des langages fonctionnels "décrire la solution"?

                        Quand a ton site, deux solutions pour l'ada, soit il est vers le milieu du tableaux, soit tu mets #pragma suppress all_check est dans ce cas la, il se retrouve dans le peleton de tête. En fait, ce tableau a beaucoup de defaut, il ne dit pas quels options du compilo sont utilisé, car elle peuvent avoir de l'influence.
                        J'ai deja examiné le resultat d'un compilation sur des boucles et des conditions de différent compilo et differents language. On se rend compte, que même pour un language donné, le resultat varie suivant les options.

                        Au fait t'a pas un site presentant OCaml?
              • [^] # Re: Le problème est très simple

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                c'est curieux, ça se comprend à ton surnom... :-)
          • [^] # Re: Le problème est très simple

            Posté par  . Évalué à 2.

            « Si l'INRIA produit des logiciels (propriétaires) de qualité sous Linux, qui n'ont pas un équivalent meilleur dans le monde du Libre, pourquoi ne seraient-ils pas annoncés ici ? »

            Si tel était le cas, nous devrions écriture au Ministère de la Recherche, exiger que notre investissement, sous forme d'impôts, nous soit accessible.

            Le proprietaire dans le public constitue un vol caractérisé.
    • [^] # Re: Le problème est très simple

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Le problème est très simple.
      Ah bon ? Si il était si simple, on s'en serait aperçu...

      Sur le premier point que tu développes, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. S'il est vrai que la baisse des crédits peut inciter à se tourner vers les industriels, est-ce vraiment un mal ? Le rôle de la recherche publique n'est pas d'industrialiser. Les partenariats permettent donc de "refiler le bébé". Par contre, cela implique une certaine vigilance de la part des chercheurs. En effet, les industriels n'ont pas toujours une vue à long terme (quoique ?), alors que c'est déjà plus le cas chez les chercheurs (même si on planifie des projets sur des durées plus courtes). Il est donc nécessaire pour les chercheurs de pouvoir "bien" négocier avec les industriels ; et c'est là que ça (peut) pose(r) problème.

      Par contre, je ne peux pas être d'accord sur le second point. Qu'est-ce qui te fait dire que la recherche stagne. Je viens de participer à une journée de rencontre de chercheurs dans le domaine de l'analyse de document et je peux te dire que ça bouge et qui si, oui, on pense à l'application (et c'est normal, on n'est pas là pour trouver des choses qui ne serviront à rien), on garde à l'esprit, et même au premier plan, l'aspect plus fondamental.
      Quand à ne pas partager le code, peux-tu affirmer qu'il s'agit d'une généralité ? Certains agissent ainsi, c'est certain, mais de là à généraliser...
      Pour les publis, un chercheur est souvent amené à expertiser des articles écrits par un collègue du labo "concurrent".

      Enfin, quand tu parle de sous-traiter avec les thésards, oui, c'est vrai, mais le thésard n'a pas à s'occuper de tâches administratives.

      Pour finir, et pour te rassurer, je suis absolument contre les brevets logiciels. Malheureusement, on les voit déjà apparaître dans la recherche (lors de contrats avec des industriels, notamment les très gros), et le mouvement s'amplifiera si les brevets logiciels sont légalisés.
  • # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

    Posté par  . Évalué à 9.

    Bon, je me mettrais bien -10 moi-même si je le pouvais. Ca fait déjà un moment que l'on subit les services publiques dans pas mal de commentaires. Là, c'est carrément dans la nouvelle que les laboratoires sont publiques. Si quelqu'un pouvait corriger, siouplait merci.
  • # Concernant les logiciels libres

    Posté par  . Évalué à 10.

    Dans la famille « j'ai pas tout compris mais ça fait rien j'en parle quand même » je demande l'auteur de la brochure: « L'industrie du logiciel est actuellement traversée d'une tendance encore minoritaire [...] à la diffusion de logiciels libres, volontairement soustraits par leurs auteurs à toute démarche de protection au titre de la propriété intellectuelle » Je crois que le copyright des auteurs de ll sur leurs oeuvres rentre dans le domaine de la propriété intellectuelle. « Attention : tous les logiciels gratuits ne sont cependant pas des logiciels libres de droits : les deux principaux navigateurs Internet en sont un bon exemple. intellectuelle. » Encore mieux, on ne retient que la gratuité des logiciels libres. En plus si les deux navigateurs sont bien IE et Netscape, C'est Microsoft qui va être content d'apprendre qu'ils font du logiciel libre ;). « Le téléchargement de ces logiciels implique le plus souvent l'acceptation préalable de conditions contractuelles, dont la reconnaissance de clauses de propriété intellectuelle. » Ecrire un paragraphe sur les logiciels libres, les brevets et les licences sans avoir entendu parler de la GPL ou autre, c'est assez balèze. Et ça continue, encore et encore...
    • [^] # Re: Concernant les logiciels libres

      Posté par  . Évalué à 7.

      Tout a fait un logiciel libre n'est pas un logiciel libre de droit bien au contraire.

      Ce n'est qu'en se basent sur la proprietée intelectuel que la GPL est applicable, c'est parce que l'auteur a des droits sur son code qu'il peut nous obliger a respecter ses conditions en l'occurence la GPL pour pouvoir l'utiliser dans des conditions qu'il a fixé ( celle decrites dans la licence GPL ).

      Mais l'article n'est pas totalement faux

      à la diffusion de logiciels libres, volontairement soustraits par leurs auteurs à toute démarche de protection au titre de la propriété intellectuelle

      Au titre de la propriété intelectuelle, l'auteur soustrait volontairement son oeuvre à toute démarche de protection.

      L'auteur protege generalement son oeuvre via une licence de type GPL MIT etc etc ...
      • [^] # Re: Concernant les logiciels libres

        Posté par  . Évalué à 5.

        Ce n'est qu'en se basent sur la proprietée intelectuel que la GPL est applicable, c'est parce que l'auteur a des droits sur son code qu'il peut nous obliger a respecter ses conditions en l'occurence la GPL pour pouvoir l'utiliser dans des conditions qu'il a fixé ( celle decrites dans la licence GPL ).

        Ce n'est pas en se basant sur la propriété intellectuelle que la GPL est applicable, va demander à Stallman ce qu'il pense de la propriété intellectuelle : http://linuxfr.org/~Space_e_man/895.html(...)

        La GPL rempose sur le principe de Copyleft http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#WhatIsCopyleft(...)

        Le terme 'propriété intellectuelle' n'a strictement aucun sens, si on voulait essayer d'en trouver un se serait que ton esprit est tellement superieur à celui de tous les autres hommes morts, vivants ou à naître que tu as pu avoir une idée qu'aucun de ces êtres n'a pu, ne peut ni ne pourra avoir.
        Même si Einstein était un génie, techniquement il y a ou il y aura un jour quelqu'un qui pourrait en faire de même dans les mêmes circonstances sans avoir acheter de bouquins.

        Bonne journée à vous.
        • [^] # Re: Concernant les logiciels libres

          Posté par  . Évalué à 5.

          Ce n'est pas en se basant sur la propriété intellectuelle que la GPL est applicable,

          Indépendamment de ce que pense Stallman de la « propriété intellectuelle », pour qu'une personne puisse mettre un logiciel sous GPL, il faut qu'il ait l'exercice exclusif de certains droits sur ce logiciel : la paternité, le droit de reproduction, le droit de diffusion parmi d'autres.

          Or, une personne n'a l'exclusivité de ces droits qu'en vertu de la loi, aux US comme ailleurs, c'est à dire, par l'opération du Copyright, ou du droit d'auteur.

          Stallman est surtout remonté contre l'expression « propriété intellectuelle », pour les raisons que j'exprime plus bas, entre autres, et sa position n'est pas non plus étrangère au fait qu'il est aux US, où le copyright est la source de beaucoup de crispations.
          Ce n'est pas encore le cas en Europe, et même s'il convient d'être prudent et de contrer les initiatives d'harmonisation avec les US, il ne faut pas oublier que la situation est différente, historiquement, culturellement, et donc concrètement.

          La GPL rempose sur le principe de Copyleft

          Principe qui ne fonctionne que sur le socle du droit d'auteur ou du copyright. Sinon, il est caduque.
          Je ne vois pas ce qu'il y a de gênant là-dedans (et svp, on ne part pas dans un troll ou un flame, vraiment pas la peine).

          Le terme 'propriété intellectuelle' n'a strictement aucun sens, si on voulait essayer d'en trouver un se serait que ton esprit est tellement superieur à celui de tous les autres hommes morts, vivants ou à naître que tu as pu avoir une idée qu'aucun de ces êtres n'a pu, ne peut ni ne pourra avoir.

          Non. Le terme de « propriété intellectuelle » est impropre, car il laisse supposer que ce type de propriété est du même ordre, du même type que la propriété d'un bien matériel. Hors, justement, le droit d'auteur repose sur la « propriété » d'un bien immatériel, et ce n'est pas la même chose.

          En outre, accorder à une personne des droits éternels (paternité) ou temporels (droits économiques), cela ne présuppose aucune supériorité de l'auteur sur le « commun des mortels ». Cela signifie juste que cette personne est celle qui a livré cette création; la question des avantages qu'en retire cette personne, et l'équilibre entre les avantages de l'auteur et ceux du public sont au coeur du débat d'aujourd'hui, mais ça ne justifie pas de remettre en cause la brique essentielle à la société qu'est le droit d'auteur.
        • [^] # Re: Concernant les logiciels libres

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Oui, bien sûr, tu as raison à propos du non-sens de la propriété intellectuelle.
          L'homme a rapidement compris que son point fort était son esprit.
          Mais apparemment, les hommes et les sociétés humaines on besoin de supériorité les unes sur aux autres. Là devrait alors s'arrêter le concept de partage. Il nous semble évident de devoir défendre le logiciel libre au nom du partage et de ces vertus.
          Pourquoi ?
          Et franchement, qu'espérons-nous ?
  • # Et un Ministère Délégué pro Américain, un !

    Posté par  . Évalué à 10.

    C'est Claudie Haigneré qui est la ministre dégueulée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, elle est aussi la marraine de la Fête de l'Internet... Mais si vous savez le truc qui demande aux gens d'aller sur Internet parceque ça rapporte à France-Télécom !
    On sait donc de qui il faut se méfier, à rajoutter sur la liste avec Alain Madelin donc.

    C'est pour cela alors qu'ils tournent et vire depuis si longtemps sans faire de mouvement contre les brevêts: parceque ils cherchent juste des excuses pour les faire passer par force mais sans en avoir l'air... Une pseudo-démocratie en fait... ou une proto-dictature ?

    [Allez-y foutez-moi des [-], je m'en fou: j'aime trop la vérité pour en avoir peur moi. :) ]
  • # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ils mélangent un peu tout, là, non ?
    "
    L'industrie du logiciel est actuellement traversée d'une tendance encore minoritaire (la diffusion du système d'exploitation Linux (marque déposée) en est la manifestation la plus connue) à la diffusion de logiciels libres, volontairement soustraits par leurs auteurs à toute démarche de protection au titre de la propriété intellectuelle, afin d'assurer à ces programmes une diffusion large et rapide. Attention : tous les logiciels gratuits ne sont cependant pas des logiciels libres de droits : les deux principaux navigateurs Internet en sont un bon exemple. Le téléchargement de ces logiciels implique le plus souvent l'acceptation préalable de conditions contractuelles, dont la reconnaissance de clauses de propriété intellectuelle.
    "
    • [^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels

      Posté par  . Évalué à 3.

      ouh la !

      alors la si ils ne connaissent pas la licence gpl , je me demande alors comment on peut laisser parler des personnes aussi incultes parler de ce qu'il ne connaissent pas

      je lis au dessus : "volontairement soustraits par leurs auteurs à toute démarche de protection au titre de la propriété intellectuelle"
      il y a des gens qu'il faut faire taire je crois , pour leurs éviter de s'humilier tous seul

      quant à la "tendance minoritaire" de linux , no coment ...
  • # Quid du domaine public ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est une question que je me pose depuis
    pas mal de temps.

    Pourquoi vous produisez des logiciels libres (ou
    autre chose qui aurait ce caractère de liberté,
    à savoir que quiconque puisse utiliser, reproduire
    à loisir, étudier cette chose) sous licence (même une
    licence à la GPL, ça reste une licence) ?

    Pourquoi ne pas simplement produire dans
    le domaine public ? N'est-ce pas là que se
    trouve la plus grande liberté ?
    • [^] # Re: Quid du domaine public ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Des licences comme les *bsd prévoient une libre utilisation du contenu distribué et se rapprochent du domaine public.

      La GPL est une licence plus restricitive.

      Elle vise à interdire un apropriation privative du travail d'autrui.

      Le contenu placé sous gpl est donc destiner à l'intérêt général et non à satisfaire des intérêts particuliers.

      Bref c'est un droit de libre copie et de libre utilisation qui est conféré et non un droit de spoliation.

      On pourrait admettre une distribution dans le cadre du domaine public si ou lorsque le logiciel propriétaire n'existera plus.

      En attendant je ne vois pas pourquoi dévelloper pour le seul profit d'éditeurs qui ne libèrent pas leurs produits.
    • [^] # Re: Quid du domaine public ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Plusieurs raisons :

      - Politique : Puisque le propriétaire ne veut pas partager, celui qui fait du libre ne veut pas partager non plus : le GPL évite des versions propriétaires sans divulgation des améliorations. Le prix de la gratuité, c'est de mettre au pot commun.

      - Respect des standards, compatibilité : si gnumeric (par exemple) était en domaine public, une boîte pourrait sortir une version identique + fonction untelle, masquer ses modifs, changer le format de sauvegarde, et rendre sesutilisateurs ainsi prisonniers. Code source dispo = garantie de pouvoir touours lire ses fichiers.

      - Respect de la publicité des noms des créateurs.

      - La définition de 'domaine public' est restreinte dans certains pays (l'Allemagne je crois).

      - L'effet de mode.

      - Eviter la prise de tête : Quand on rajoute quelque chose à du GPL, c'est toujours du GPL ; alors que si je rajoutais des patchs à Linux, je pourrais dire 'ces patchs sont de moi ; pas le droit de les réutiliser sans passer à la caisse'.

      - Beaucoup de code existe déjà en GPL, donc le recycler dans d'autres projets impose qu'ils soient eux-même GPL...
    • [^] # Re: Quid du domaine public ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      C'est l'effet boule de neige, si tu veux utiliser du code GPL pour gagner du temps il doit rester GPL.

      "La première sécurité est la liberté"

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