Les aspects criminologiques des hackers

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
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26
mar.
2003
Justice
La question principale de ce mémoire porte sur la pertinence des moyens mis en œuvre pour lutter contre la criminalité informatique.

L'étude de la motivation des hackers a permis de souligner que si leurs actes pouvaient trouver leurs origines tant dans le plaisir simplement intellectuel tout autant que dans l’intérêt financier, entre autres, le passage à l'acte était fortement dépendant de l’aspect de facilité présenté par la criminalité informatique. L'aspect de facilité créera véritablement l'opportunité.

Le concept d’opportunité amène à parler du troisième point le plus important de ce mémoire que ce sont les moyens de lutte mis en œuvre. Il y a évidemment d'une part la prévention situationnelle, et d'autre part, la répression.

Note du modérateur : les classiques remarques terminologiques hacker/cracker, crime/délit (droit français) et pirate/délinquant informatique vont resurgir, mais l'article est intéressant.

Aller plus loin

  • # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je me suis permis d'envoyer un mail avec l'URL de la News. Espérons qu'il corrigera.

    En tout cas, merci modéro.
    • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Dans son interview récente sur Slashdot, K. Mitnick parle de lui en tant que "hacker" :

      http://interviews.slashdot.org/article.pl?sid=03/02/04/2233250&(...)
      • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

        Posté par  . Évalué à 9.

        Sauf que pour moi, parler de «Hacker», c'est vouloir faire branchouille en utilsant du jargon anglo-saxon sans même savoir ce que signifie le terme. La seule traduction que je connais de «hacker», c'est développeur. Cependant, cette notion semble un peu limitée.
        Et Kevin Mitnick est surtout un pro des relations sociales, plutôt «wranker» que «hacker».
        • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

          Posté par  . Évalué à 6.

          Pourquoi ne pas parler de 'pirates' (informatiques) ? Le terme est clair, à la fois en anglais et en français. On peut dire que les pirates sont des hackers qui ont une activité douteuse. Quant à moi, lorsque je parle de crackers, cela fait plutôt référence aux gens qui 'craquent' des logiciels sous licence propriétaire...
          • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

            Posté par  . Évalué à -1.

            Ces discussions sur le sens du mot hacker me font toujours autant rire.

            Elles ont un petit côté Académie française tout à fait sympathique. Hacker signifie pirate informatique. Mais non mon cher, si l'on se réfère au grand auteur du XXème siècle Eric S. Raymond, hacker a une toute autre signification. Et ainsi de suite jusqu'au bout de la nuit !

            Peu importe la signification originelle de hacker, en devenant un nom du langage courant, il a pris le sens de pirate informatique, faudra s'y faire.

            Et puis ce n'est pas si négatif, cela donne au hacker un petit côté mystérieux et vaguement inquiétant des plus séduisants. :)
            • [^] # Sémantique, sémantique, quand tu nous tiens...

              Posté par  . Évalué à 9.

              A contrario, je trouve tout à fait légitime de vouloir éviter d'être confondu avec des personnages "vaguement inquiétants" dont le côté séduisant est subjectif.

              Le mot hacker désignant un cracker dans le language courant est le fait de "journalistes" n'ayant d'autre but que de vendre du papier.

              Le choix du plus grand nombre, basé sur la méconnaissance ne constitue en aucune façon une fatalité à laquelle il faut se faire. Cela demande juste de retrousser ses manches et de diffuser l'information autour de soi.

              Sinon, dans le même ordre d'idée, autant reformater sa partoche linux/bsd/l_os_que_vous_avez_installé_parceque_VOUS_le_vouliez et ré-installer Microsoft Windows
            • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

              Posté par  . Évalué à 2.

              "pirate informatique"

              Ce qui est bien c'est que cette définition n'est vraiment pas vague...

              Tu pénétre par effraction dans un site web en utilisant une faille connu et un script l'exploitant pour en changer le contenu --> Pirate informatique.

              Tu démonte un logiciel pour en enlever les limitations ou protections l'empechant de fonctionner dans un certain contexte --> Pirate informatique.

              Tu analyse le code source d'une application serveur pour y découvrir une faille et programme un outils pour l'exploiter ---> Pirate informatique.

              Tu téléphone à un stagiare en se faisant passé pour un boss afin qu'il vous communique son login/password ---> Pirate informatique.

              Tu télécharge des mp3 sur internet grâce à un logiciel de partage point à point ---> Pirate informatique.

              Tu copie un jeu ou logiciel sans en avoir la licence ---> Pirate informatique.

              Bref, c'est comme le mot informaticien, aussi précis concernant la dénomination d'une profession que de donner la France comme adresse physique.
              • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

                Posté par  . Évalué à 2.

                je propose "hacktrice" afin de mettre en avant le cote MATUVU de certains crackers tout fier de leur tentative d'exploitation de failles iis5 sur un serveur Apache... Cela permettant aussi des jeux de mots douteux sur les kiddies ayant le hack-triste, ce néologisme ne peut qu'être adopté (hein?) par la 5c3ne Interplanètaire.

                D'ailleur je complète "en 2003, hideo_nomura, proposa "hacktrice" pour désigner une personne entrée sur un système informatique dans des buts peu avouable. Ce néologisme rappelant selon lui le fossé existant entre une starlette et une Actrice : l'Art".

                Un h4(k3r entend porter une science à un niveau "artistique" ; le cracker n'est le plus souvent qu'un "marchand d'Art". Pourquoi confondre deux mondes qui coexistent dans une même soupe binaires ? a ki profite ce crime ? A oui, à ceux-la même qui de tout temps se sont attaqués aux sciences, dénonçant le caractère "dangereux" de ces farfelus en blouse blanche qui prétendaient enflammer des bateaux à l'aide de mirroir ou que la terre était ronde. Nombreux sont les concepts obsolètes institués en croyance. Peu s'y attaquent, telle est l'Histoire des SCIENCES.

                En direct de l'Hacktor Studio
                hideo_nomura
            • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ces discussions sur le sens du mot hacker me font toujours autant rire.

              Elles ont un petit côté Académie française tout à fait sympathique. Hacker signifie pirate informatique. Mais non mon cher, si l'on se réfère au grand auteur du XXème siècle Eric S. Raymond, hacker a une toute autre signification. Et ainsi de suite jusqu'au bout de la nuit !


              J'ai une autre interprétation de la chose : le terme a déjà un sens, et son utilisateur, par ignorance, se trompe.

              Quand mon fils de six ans, ou ma fille de trois, emploie un mot de travers, je les corrige.

              Pourquoi serait-ce différent ici ?

              Peu importe la signification originelle de hacker, en devenant un nom du langage courant, il a pris le sens de pirate informatique, faudra s'y faire.

              C'est pas parce qu'une connerie est faite par beaucoup qu'elle cesse d'être une connerie.

              Et puis ce n'est pas si négatif, cela donne au hacker un petit côté mystérieux et vaguement inquiétant des plus séduisants. :)

              Tu veux dire moins geek ? :-)

              Albert.
        • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          La seule traduction que je connais de «hacker», c'est développeur.

          Ça ne veut pas dire que ce soit la seule qui existe.

          Et Kevin Mitnick est surtout un pro des relations sociales, plutôt «wranker» que «hacker».

          Je suppose que tu veux dire "wanker" ? Et sur quoi te bases-tu pour dire ça ? Je crois que si c'était un expert des relations publiques, il n'aurait pas purgé une peine aussi longue, et serait déjà beaucoup plus riche :-).
        • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je dirais même, plutôt « wanker » ^^
        • [^] # Re: Les aspects criminologiques des CRackers

          Posté par  . Évalué à 3.

          >La seule traduction que je connais de «hacker», c'est développeur.

          Moi j'aime bien pour hacker: bitouilleur : bidouiller de bits, pour cracker, pirate simplement.

          >Et Kevin Mitnick est surtout un pro des relations sociales, plutôt «wranker» que «hacker».

          Je ne connais pas wranker, moi j'appelle cela de l'escroquerie informatique, tout betement.
          Il récupere des données au lieu de l'argent, mais sinon a la base, c'est une forme d'escroquerie, l'ingénierie sociale.
    • [^] # La réponse de Philippe DELEPELEERE

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ayant obtenu l'autorisation de Philippe D. de publier sa réponse par mail, la voici.

      NB: A ceux qui seraient tentés de scorer: rapellez vous qu'il s'agit d'une _CITATION_ et que c'est moi qui recolterais les [+] ou [-]
      Je donnerai MON avis dans un autre post pour ne pas faire d'amalgame.

      Au fait, quand on a un karma négatif, on ne peut pas poster ?


      Bonjour Monsieur,

      Tout d'abord je me permets de vous remercier de m'avoir prévenu que mon
      mémoire est cité sur le site, chose que le webmaster n'avait pas faite
      (mais bon, c'est pas très grave ;-)).

      Concernant la distinction entre hacker et cracker, je ne sais pas si
      vous vous basez sur l'article proposé sur le site droit-technologies.org
      ou sur le contenu du mémoire.
      Mais d'ores et déjà je dois vous préciser que ce mémoire ne s'adressait
      absolument pas à des hackers ou à des informaticiens. Ceux-ci en
      connaissent, à mons sens, normalement assez pour ne rien y apprendre, et
      en outre, il s'agit d'un mémoire de criminologie, s'adressant donc à des
      criminologues.

      A ce titre j'aimerais beaucoup répondre à Beretta_Vexee pour lui
      expliquer qu'on ne peut parler correctement d'un mémoire de 300 pages
      que l'on a survolé, que ce qui est has-been pour un initié ne l'est
      certainement pas pour un quidam, que ce mémoire est un des seuls
      (d'après les commentaires que j'en ai eu) à ne pas confondre hacker et
      criminel et surtout, lui expliquer ce qu'est la Criminologie !

      A ce propos, si vous pouviez contacter le webmaster pour qu'il augmente
      mon karma de 2Xp, cela me permettrait de faire mes commentaires
      directement.
      Comprenez qu'il est un peu idiot de devoir poster des références pour
      répondre à des commentaires faits sur votre propre travail !

      Pourriez-vous en parler au webmaster, car de mon côté, je reçois un
      message d'erreur ?

      En vous remerciant pour votre intérêt,
      Cordialement,
      Philippe DELEPELEERE
  • # Re: Les aspects criminologiques des hackers

    Posté par  . Évalué à 10.

  • # Re: Les aspects criminologiques des hackers

    Posté par  . Évalué à 10.

    Il faut appeler un chat un chat :)

    Né d'une culture apparue dans les années 60 (1961) avec l'achat par le MIT d'un (volumineux) PDP-1
    < http://research.microsoft.com/~gbell/Digital/timeline/pdp-1story.ht(...) >
    (note: bill est partout 8) le terme Hacker fut en premier lieu adopté par le MIT's Artificial Intelligence Laboratory < http://www.ai.mit.edu/(...) > avant de se répendre par le biais d'ARPAnet < http://www.dei.isep.ipp.pt/docs/arpa.html(...) >. < cf: http://www.wikipedia.org/wiki/Hacker(...) >

    cf: A Brief History of Hackerdom, Eric Steven Raymond, 2000. http://www.l0t3k.org/biblio/hacking/english/hacker-history/(...)

    Suite à l'usage jugé "impropre" du terme Hacker [fouineur malveillant qui essaie de découvrir des infos sensibles (...)] le terme Cracker fut proposé en 1985 sur USENET (au même instant naissait le vénérable Phrack < http://www.phrack-dont-give-a-shit-about-dmca.org/show.php?p=1(...) >, le cDc fêtait sa première bougie < http://www.cultdeadcow.com/(...) > et l'Europe attendait encore un messie nommé Chaos computer club 1987?).

    Tout ça pour dire que Worm avait été proposé vers 1981-82 dans un même sens, que Paul Mungo et Bryan Glough utilisent un mot fort juste (Keyboard Criminals) dès 1992 < http://www.l0t3k.org/biblio/hacking/english/approaching_zero.txt(...) > et que les "Hackers" s'étonnent généralement de l'empressement qu'ont certains à limiter leurs capacités 08)

    Cyberlexis, Eric Steven Raymond, 1993 MIT, Masson 1997

    Bref, autant faire de GW.BUCHE un(e) Drag Queen sous pretexte que lui et Ru Paul ont la même "sale tronche" sans maquillage. >:>

    Un criminel est un criminel.
  • # Re: Les aspects criminologiques des hackers

    Posté par  . Évalué à 0.

    Bon je viens de survoler le rapport complet, et ca ma fait sourire et me rappel par certains coté la periode script kiddy mais bon passont...

    On a droit a un consentré des clichés classique dans le domaine, on a droit a sa sitation de zataz.com, a Mitnick, a ARPAnet et au TCP hijacking, au boniment sur l'esprit pure du hacker veritable, et on a méme plusieur sitatuion de Gibson et de ses romans, plein de belle chose qui font rever mais qui étaient déjà pour la plus par has been, il y a 5 ans ...

    Apres on nous apprend des banalités, voir méme des fable en nous resortent ce que l'on pouvait lire dans les e-zines de H4X0r, qui fleurisé il y a quelques années avec le boom internet.

    Sauf qu'a l'inverse de ceci qui avait pour abitude de comblet leur peut de matiére avec de grandes envolés lyrique sur l'ingenerie sociale et l'ethique, ici on comble avec de la technique c'est assez bien fait mais je ne vois pas en quoi ca touche directement a la criminologie pour certains point.

    Il faudrait que je facez plus que le survolé pour me fixer, mais a premiére vue c'est assez mediocre comme document.
    • [^] # Re: Les aspects criminologiques des hackers

      Posté par  . Évalué à 5.

      Survole ton orthographe avant stp ;)

      "Il faut" (Ezekiel 18:4) "forniquer" (Corinthiens 6:9, 10) "avec des chiens" (Thessaloniciens 1:6-9) "morts" (Timothée 3:1-10).

    • [^] # Re: Les aspects criminologiques des hackers

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je trouve également le sujet intéressant et je viens de télécharger le mémoire complet.

      en survolant le titre ;) :
      Le rapport à été ecrit en 2000-2001. Les éléments de référence se basent donc sur cette période et les années précédentes.

      De ce fait ta remarque sur le has been n'est pas vraiment fondée. Replaçons les choses dans leur contexte.
      • [^] # Re: Les aspects criminologiques des hackers

        Posté par  . Évalué à 1.

        Hum la question alors est "qu'est ce que ca fait dans la section news ?"

        2000/2001: C'est déjà plus ou moin la fin de l'heure de gloire des H4x0Rs, les ado qui debarque prefére passer des heures a telecharger des MP3 sur Napster avec un 56K pour se donner des sensations fortes que de trainer sur l'IRC a scanner des ports.
  • # Ordinateur, outil criminel

    Posté par  . Évalué à 10.

    Entre les hackers, les pedophiles, ceux qui copient sans respect des droits d'auteurs de la musique, des film et de images, ceux qui font des copies logiciels en toute illégalité et qui les utiisent sans licence. On se rend compte que l'ordinateur est vraiment un outil de criminiel. Mais qu'attend ton pour contrôler ou interdire l'usage d'ordinateur?
    <Pour Bush>En plus l'informatique permet aux terroristes de s'organiser, de communiquer, de s'envoyer des photos contenant des instructions.</Pour Bush>
    Mais le plus dangeureux, c'est que l'informatique, grace aux reseaux tel que internet permet au peuple d'avoir d'autres sources d'informations que celles officielles et contrôlées par l'état. De plus, le peuple peut exprimer son opinion, se cultiver, s'intruire grace a ces reseaux. Et ça c'est tres dangeureux.

    Mais qu'attend-t-on pour interdire l'usage de l'ordinateur.

    [-1], Je veux le retour du [-1]
    • [^] # Re: Ordinateur, outil criminel

      Posté par  . Évalué à 10.

      Mais non, ils ont compris que c'était pas l'ordinateur le plus dangereux, c'est l'information qui est dangereuse. :)
      Imagines que les gens puissent se faire une opinion plus objective via l'Internet. C'est une idée insupportable.
      Donc, ils ont compris que c'est l'information qui doit être interdite, ou plutôt, contrôlée. C'est des lois pour contrôler l'information transmise au public qu'ils veulent avoir.

      Parano ? Parano ? peut-être ... pourtant que je vois et j'entends les médias "autorisés et respectables" en ces moments difficiles, plus quelques nouvelles lois pour l'Internet (elle est si jolie) ... ça me donne (trop) à réfléchir.

      [-1] HS
    • [^] # Re: Ordinateur, outil criminel

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      Le bénéfice pour eux, ce ne serais pas d'interdire l'ordinateur, mais plutôt de contrôler TOUTE l'information qui transite sur les réseaux,
      jusqu'au jour où en cliquant sur enregistrer pour un fichier qu'on vient d'écrire, le "serveur d'authentification et de contrôle" nous répondra : ce document contient des mots (où mieux soutiens une thèse) interdit(e)s....
      Le seul moyen que je vois de garantir notre liberté d'expression, c'est le logiciel libre...

      Un peu HS, mais j'en avait besoin.

      Landry

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