Au menu, des éléments de réflexion sur à peu près toutes les questions soulevées par le P2P : grille de calcul, travail collaboratif, contrefaçon, diffusion de contenus pédophile, filtrage des contenus, identification via adresse IP, milices privées, DRM, etc.
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# Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 10.
Le mode de rémunération des artistes est complètement anachronique. Le prix de vente des CD est souvent plus de 20 fois leur prix de production (0.8 euro emballé selon M6). Les micro-paiements permettraient de se passer de la SACEM et des sociétés opaques qui vivent en parasites sur le dos des artistes.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par cornofulgur . Évalué à 3.
L'expérience du micro paiment, c'est un doux rêve de feu la NetEconomie. Apple est en train d'expérimenter le retour de baton du micro paiment. Ca marche du tonnerre deux mois, puis on s'en lasse. Le micro paiment, c'est le juke box de la musique. C'est beau, c'est rutilant, c'est bruyant, c'est inefficace.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Patrice Mandin . Évalué à 9.
Là se trouve le noeud du problème: entre les auteurs/compositeurs/interprètes et leurs auditeurs/fans: les intermédiaires qui s'en mettent un max. On a déjà l'Etat (avec la tva à 19.6%), puis la distribution (20-30%), puis l'éditeur (idem). Il ne reste plus grand chose pour les artistes qui doivent vivre avec ce que ça rapporte pendant plus d'un an souvent pour pouvoir faire l'album suivant. Je n'ai vu aucun site d'artiste (très connu) qui propose directement à la vente ses productions, mais redirige simplement vers votre disquaire habituel. Et ceux qui sont autoproduits doivent payer à la SACEM il me semble le droit de vendre leur musique, c.a.d. financer les autres -> c'est pas vraiment un encouragement.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 0.
Je crois que La Poste devrait pouvoir jouer ce rôle. Mais comme ils n'ont pas tout compris, ils sont en train de se planter.
Ce que devrait faire La Poste :
Je commande un CD à 5 euros, j'en verse le montant à La Poste. Le fournisseur remet le CD commandé à La Poste qui vers 4 euros au fournisseur et me livre le CD (c'est son vrai métier).
AInsi La Poste serait le garant des échanges.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Marcopolo (site web personnel) . Évalué à 2.
Quelle idée de vouloir donnée un droit de controle à la Poste, vouloir remplcer la SACEM par quelqu'un d'autre, non merci !
Ce que tu décris existe déjà pour des milliers de titres "rentabilisés", il suffit de visiter les magasins en ligne pour s'en rendre compte.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 4.
Sauf que ca veut dire que c'est l'artiste qui gère sa promotion, qui s'occupe de l'organisation, des relations avec la presse, qui gère les machinistes, les musiciens, les preneurs de sons, la négociation avec l'entreprise qui presse les CDs, avec l'entrepot, avec le transporteur ....
Pas sur qu'ils veuillent tous s'occuper de tout ca (si tant est que c'est faisable par une personne seule). Du coup ca délègue, et forcément qui parle de déléguer parle de pourcentage pris au passage.
Vous parlez de parasites d'autres parleront de sociétés de services qui permettent de décharger l'artiste des travaux qui ne sont pas de son domaine.
Sans compter que les micropaiements tu payes l'opérateur téléphonique, tu payes la société qui gère les paiements, c'est pas gratuit non plus.
Et plus le paiement est "micro" plus le gain est faible en %
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 8.
Les grandes maisons de disques sont de veritables pompes à frics, qui rémunèrent en dernier ressort les artistes. Le but de la maison de disque mère n'est pas de produire un artiste, mais de se développer en produisant au coup par coup un artiste qui marche, le trasher, et le remplacer par quelqu'un d'autre en prenant un minimun de risques.
Si tu y regardes d'un peu plus près, tu verras que les "artistes" sont dans des maisons de disques indépendantes. D'ailleurs ces maisons de disques se font par la suite rebouffer par la maison de disque mère qui n'a fait qu'amasser de l'argent, non pas pour payer ces artistes mais pour avoir un contrôl total sur l'industrie musical.
Il existe aussi depuis des années en france des mouvements parrallèle qui se développent, créent et distribuent de la musique sous ce qu'on appelle des "Whites label".
Les whites labels se sont des disques vendus de la main à la main sans nom d'auteur. Seul la réputatuion de l'auteur suit le disque.
Quand tu vas en boite, ou dans un concert electro, dans un truc pas trop nanard, tu écoutes essentiellement du white label.
Pourquoi ?
- Tout simplement parce que les artistes indépendants ne sont pas produit par des maisons de disques qui ont des exigences commerciales, qualitatives préformatés, des exigences politiques/idéologiques neutres/convenables, etc ...
- Parce que les artistes indépendants avaient plusieurs choix avant la démocratisation du graveur, du web, des autres formats numériques, soient ils se faisaient raqueter d'importantes sommes par des maisons spécialisées qui gravent des cd à des prix colossaux, soient ils faisaient pressés des vynils dans les pays de l'est au black pour une misère ...
- Parce que les artistes indépendants ne sont pas forcemment pour la tva pratiquée sur la distribution de leur disque, et ils préfèrent court circuiter le système en le vendant de la main à la main.
- Parce que les droits d'auteurs sont beaucoup trop restrictif, et que les auteurs ont été obligés de distribuer leur musique sans nom, pour que d'autres puissent l'écouter ou la redistribuer...
- Parce que les artistes indépendants ne veulent pas protéger leur droit d'auteurs, ou engraisser le système sacem. C'est d'ailleurs pour ça que la Licence art libre est une véritable révolution.
etc ... Enfin il y a un nombre incalculables de raisons qui expliquent pourquoi l'artiste ne veut pas, ou plus passer par des grosses maisons de disque, ni par la sacem.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 7.
Je ne veux pas faire l'apologie d'un mouvement radical hors système. Je voulais juste mettre en évidence que l'industrie musicale de part son mode de fonctionnement écarte systématiquement un grand nombre d'artistes.
Cela signifie que des artistes ont été obligés pour garder leur indépendance de pratiquer dans l'illégalité leur art.
Aujourd'hui, la technologie, et les différents systèmes de protection des oeuvres de l'esprit leur donnent enfin une possibilité d'exercer, et distribuer leur art sans rentrer dans ce cycle d'écraimage prolifique: "Je suis produis car je vais vendre 500 000 albums etc ..."
Donc effectivement dire que la perte des pouvoirs des maisons de disque est négative pour les artistes est un non sens.
[^] # Il est impossible de s'asseoir
Posté par cornofulgur . Évalué à 2.
> Je ne veux pas faire l'apologie d'un mouvement radical hors système.
> Je voulais juste mettre en évidence ...
c'est bien. je vois que mon oeuvre de propagande FUDesque fait son petit chemin. Continuez à lire : vous allez avoir peur. ;-)
Moi je voudrais mettre en évidence un paramètre que vous occultez systématiquement : le patrimoine.
Le patrimoine s'impose à chacun. j'ai étudié comment ca marche, je l'ai dans ma poche, je compte l'utiliser intelligemment. Mais mon sort est lié au tien. Ce n'est pas juste une affaire de volonté, c'est aussi une question de pouvoir et de circonstances. Il se trouve que nos destins sont liés. C'est la même galère pour tout le monde.
Alors il faudrait partager et éviter les affrontements, faire des concessions pour que ca marche. Je t'offre le patrimoine à condition que tu me rendes autre chose.
Je suis seul, je suis vraiment fatigué de discuter avec vous, j'ai pas d'argent, j'ai pas de réseau, je chante faux, j'ai pas le rythme dans la peau, j'ai perdu le droit de vote.
Mais attention, je te certifie que le mec qui a le patrimoine dans sa poche, à la fin il gagne et il écrase tout sur son passage. Car l'histoire dessine l'avenir. Vous avez failli l'oublier. Ca vous rattrapera.
On négocie ? Tu veux être mon ami ?
Tu me donnes quoi ?
Sinon. Regarde ce qui t'échappe. Regarde ce qui va te tomber sur la tête.
Regarde et pleure :
Le cirque, les clowns (l'Auguste, le Clown Blanc)
Brassens (oeuvre complete :-)
Desprosges (oeuvre complete :-)
Vian (Fais moi mal Johnny, Bourrée de complexes, Je bois, La complainte du progres)
Dutronc (cactus)
Jean Yanne (tout le monde est beau, j'aime pas les routes dep, Peguy)
Lautner (les barbouzes, les tontons flingueurs)
Chaplin (le dictateur, les temps modernes, la ruée vers l'or)
Brel (les toros, au suivant, les flamandes)
Fabulous Troubadours (le mien c le mien, le tien c le tien : l'accent)
Coluche
Zappa
Miossec
Zebda
Mano Negra
Higelin Areskié
Bashung
Vassiliu
Nougaro
Paolo Conte
Dick Annegarn
Gainsbourg
The Pogues
Plume Latraverse
Tom Novembre
Marcel Aymé
Django Reinhardt
Calvin et Hobbes
Coline Serreau (La crise, Chaos)
J.-J. Genet (Delicatessen)
Films historiques: Pétain, Bonaparte, Vercingétorix, Jeanne d'Arc, etc.
Joseph Goebbles
Eric S Raymond
Richard M Stallman
Guide du routard galactique
J.-P. Manchette
l'histoire des pingouins
Demerdenzizicht licence
Petit Larousse 1991 Illustré
Harrap's Shorter Dictionnaire Anglais-Francais/Francais-Anglais 1991
CPI
DDHC
DUDH
cornemuses (oeuvre complète)
Cette liste n'a pas été établie au hasard. Je cite :
Goebbles grand maître de la propagande du Reich, pensait, comme il l'a écrit dans Ses mémoires, qu'il fallait donner aux français un cinéma de fiction à leur "niveau culturel", ne créant pas remous.
http://membres.lycos.fr/cinesequences/Laissezpasser.html(...)
Ne créant pas remous...
J'aimerai aborder avec toi la problématique de la création artistique. Juste ca. On se fout du reste. D'autres pourront s'en occuper.
Ne penses tu pas que le patrimoine est interessant pour créer ? Je te l'offre.
Tu me donnes quoi ?
des années de boulot, d'analyse, d'observation contre un peu de bonne volonté et d'instinct, c'est honnète non ? faudrat il aller violer ta volonté ?
voici un avant gout de ce que j'ai à proposer.
Là, nous sommes pris dans un méli mélo où chacun a une parcelle du pouvoir, mais personne ne peut l'exercer seul. Il faut donc décider de se faire confiance, de collaborer, trouver où couper le problème, de manière à ce que des équipes différentes puisse l'attaquer efficacement en usant de leurs compétences et pouvoirs particuliers.
Tu me donnes quoi ?
--
Sauvons la copie privée^W^W^W le droit de citation.
[^] # Re: Il est impossible de s'asseoir
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 4.
Je pense que les artistes ne sont pas des intellectuels. Ce qui n'est pas formel car il y a eu des artistes intellectuels.
Les intellectuels raisonnent, tandis que les artistes ont une sensibilité exarcerbée et se font écho, amplificateur de la sensibilité, et de l'état mentale d'une société. Ils révèlent aux monde avec talent, comment ils perçoivent le monde.
A partir du moment, ou on canalise, conditionne l'énergie créatrice des artistes, on modèle par la meme occasion, la propre perception de ce que la société à l'impression d'éprouver.
L'art ce sont des representations de sensations à travers des mots, des dessins, des musiques. Les intellectuels travaillent sur le sens des mots, les artistes sur les sensations qui les habillent.
L'artiste compose, recompose avec des ingrédients différents ce qui existe depuis toujours: l'amour, l'amitié, la compassion, la peur, la haine etc ...
L'artiste enrichit le vécu affectif/sensible des gens, modifient leur perception du monde, en étant toujours esclave de sa propre perception, sensibilité.
L'intellectuel lui opère un travail de fond, une reflexion sur sa pensée et ses emotions.
La citation de Goebels est tendancieuse mais découle logiquement des idées exposées dans Mein Kampf sur la propagande nazis.
Les gens ont besoin d'idées simples, de sentiments simples, auquel ils peuvent adherer facilement, qui se substituent à leur reflexion sur eux meme.
Dans ce cadre, l'artiste devient un instrument de guerre qui comble ce manque éprouvé, non avoué, non désiré.
C'est en partie pour cela que les intellectuels durant la seconde guerre mondiale, se sont rapprochés des artistes pour leur souffler des idées évocatrices de haine, de joie, de peur, de revoltes, et impregner les gens d'idées qui n'auraient pas été digestibles tel quelles.
A travers l'art libre, l'artiste retranscrit des émotions et les condensent, en échapant à ce qui pourrait influer sur sa pensée et donc tronquer sa sensibilité, ce qui provoque l'interrogation, la curiosité, la (in)compréhension le rejet de ceux qui le visitent.
L'homme face à l'art se regarde, s'écoute, et se découvre.
Pour moi, le patrimoine artistique est là. Une multitudes d'humeurs, de sensibilitées qui ont été retranscrite le plus fidèlement possible par des artistes à travers les époques, et qui continue de nous interroger.
Après, il y a certes de nombreux sujets connexes et complexes, comme celui que tu as évoqué, l'art se sert-il du patrimoine dans le processus de création ?
Je n'ai pas de réponses à apporter, je pense que le patrimoine a sans doute servi à des mouvements symboliques qui voulaient synthétisés des idées fortes, et orienter l'interpretation des personnes qui le découvrait.
Et que la patrimoine a sans doute permis aux artistes d'en apprendre plus sur la technique, mais aussi de ressentir en eux des émotions qui les ont sans doute imprégnées, et inspirées pour d'autres oeuvres.
[^] # Re: Il est impossible de s'asseoir
Posté par cornofulgur . Évalué à 2.
[^] # Re: Il est impossible de s'asseoir
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 1.
Un enfant avant de savoir lire, et ecrire peut barbouiller, dessiner sur une feuille de papier. C'est une langue charnel innée qui lui permet de representer, d'apprehender, de dialoguer avec le monde qui l'entoure sans se heurter à la barrière du langage naturel acquis.
Le rapport de l'artiste avec son oeuvre est proche de nos rapports amoureux. La femme et l'homme savent comment proceder, mais ils excellent lorsqu'ils ont l'impression de vivre la meme sensibilité.
L'artiste travaille sur ce penchant excitatoire de symbiose. Il a plus de dispositions et donc de libertés à s'exprimer à travers son oeuvre, qu'a travers les autres languages.
Il recherche à travers la technique à projeter sa sensilibité dans son oeuvre. L'oeuvre qui réflechira à son tour à ceux qui la contemple l'image de leur propres sensibilité.
L'art libre désigne pour moi cette forme d'art, des artistes qui ont été contraint de se libérer des langages communs pour s'épanouir dans leur art, et dans leur vie en communiquant à d'autres personnes, des sentiments (parfois inexpliqué, sans nom) qui les transportaient.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par un_brice (site web personnel) . Évalué à 1.
Mais qu'est ce qui empêche alors que quelqu'un se l'aproprie et empêche la diffusion ? Ça serais pas plus propre une bonne vieille license ?
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 2.
Après pour les droits d'auteurs, ça depend. Il y en a qui s'envoit à eux meme des lettres, d'autres qui lachent leurs morceaux dans la nature.
C'est vrai , il y a des opportunistes connus qui s'approprient les morceaux whites label en se faisant passer pour les auteurs, et les vendent dans le commerce. Dans ces cas là, soit l'auteur peut prouver qu'il est bien l'auteur, soit il l'a dans le baba.
Jouer en white label permet de se forger une réputation grace au bouche à oreille, genre je passe ma zik à quelqu'un, qui va la repasser à quelqu'un d'autre en donnant en meme temps le nom de l'artiste (notoriété, réputation).
A la base le white label vient des sounds system. L'origine la plus lointaine est le dub dans les années 60, les artistes jouaient des disques appellés dub-plates, et toastaient dessus.Terme qui a été crée en référence au style de King Tubby, et de Duke Reid .
Les dub plates sont de vulgaires disques de plastiques (acetate) qui ont été inventé pendant la seconde guerre mondiale par les us, pour remplacer les disques d'aluminium qui étaient recyclés pour l'effort de guerre.
Les disques d'aluminium étaient gravés par une aiguille et avaient une durée de vie illimitée, contrairement aux disques d'acetate qui se détérioraient au fur et à mesure de la lecture, et du plastique qui se désechait.
King Tubby ingénieur audio a été l'inventeur de ce qu'on appelle plus courrament le mix aujourd'hui. Il a été le premier a isoler les instruments, des voix, pour pouvoir travailler indépendamment sur deux pistes, et presser des disques d'acetate en créant un veritable style de musique.
Il créait des effets: Ralentir le beat, mettre de l'echo, rajouter des sons, retirer - rajouter des voix, jouer sur l'équalisation etc ...
Dans le dub, les dub plates sont considérés comme des marques de reconnaissances, de commémorations (on désigne encore de nos jours globalement les vynils comme des dub plate). Ils sont produit à la suite d'événements spéciaux comme des clashs entre sound système (mise à l'épreuve et approbation du sound système par le publique), et exhibés comme des trophées.
Le Dub-plate a été par la suite adopté par le mouvement rap, interpellé par les techniques de mixage. Les dub plates étaient souvent constitués d'une face vocal + instrument, et d'une autre face uniquement instrumentale.
Les dub plates s'érrodaient beaucoup plus vite sur les fréquences basses lors d'une partie de in-out , ils devenaient un outil incontournable pour faire du scratch.
Le Dub plate, est la première mouture d'un vynil. Les zikos utilisaient ça, car ils pouvaient eux meme graver leur dub plate, et qu'a petit nombre c'était beaucoup moins honereux que de presser sur vynil.
Il a été ensuite réapproprié par la mouvement techno libre dans les années 80, sous le nom de test pressing. Le test pressing c'est le premier pressage d'un disque vynil qui est fait a partir du lacquer (un disque en alu-plastique) qui sert encore(accesoirement) à faire le dub-plate. Il est effectué pour juger de la conformité du vynil.
Il s'agit de vynils qui sont de qualité équivalente aux vynils finaux, si l'artiste ne demande pas de corrections.
Le test pressing a été beaucoup utilisé par les indépendants surtout grace à la "contrebande". Les zikos pouvait faire presser leurs propres vynils en petits nombres à des prix très bas à l'étranger par rapport aux prix pratiqués en france, ou aux us.
Puis ensuite réapproprié par des artistes et labels commerciaux qui trouvaient ça hipe de faire du white label à 2000 exemplaires, et qui plantaient quand meme leur label et leur nom sur les pochettes de test pressing...
Les "white label" ce sont:
- Soit dans leurs formes pures des disques ultra fragile(qui nécessite une platine spéciale) une face avec un ou deux morceaux dessus (pour 7 à 8 minutes de zik), tirés à des exemplaires très limités (5 disques aux max), que s'approprient les puristes, ou que les djs des sounds system conservent car ils connaissent la valeur de l'artiste, et la nature perrissable du disque.
- Soit des tests pressing, dont les tirages sont limités car les artistes qui font du white n'ont aucun moyens. C'est des petites séries genre 10 - 100 vynils qui partent à des relations, des amis.
Mais il faut bien comprendre que la zik electronique découle du mix et du sample, et que c'est grace à ça ces disques, et cette histoire du support et de la création que les artistes composent leur morceau.
C'est pour ça que des nouvelles licences comme artlibre, et les technologies numériques sont de véritables aubaines pour les artistes indépendants.
Les artistes peuvent lacher leur zik librement dans la nature et l'accompagner d'une licence qui protège leurs droits d'auteur tout en restant en harmonie avec le principe du white label.
Mais bon quoi qu'il en soit, il faut toujours une preuve qu'on est bien l'auteur du morceau pour faire valoir ses droits (copyright->copyleft).
Dans la musique électronique indépendante, la licence art libre commence à se rependre. Le plus gros probleme c'est que les artistes ne connaissent pas l'existence de cette licence, mais ça fait progressivement l'effet boule de neige.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 1.
> dire que sans elle, les artistes n'arriveraient pas à s'en sortir.
Loin de moi cette idée. Mais sans faire l'apologie des maisons de disques il ne faut pas faire le contraire en croyant qu'elles ne servent qu'à prendre des sous. Leur boulot est réel.
Je pense que beaucoup d'artiste les utilisent par choix. Tout le monde n'a pas envie de faire l'homme d'affaire, le chef du personnel, le commercial, le .... surtout dans le milieu artistique.
> des maisons de disques indépendantes
Quelle est ta définition d'indépendante ? Sony est indépendant d'apres ma définition de dico, mais je suppose que tu voulais parler plutot de "petite maison de disque qui n'appartient pas à une grosse".
C'est à dire la classique peur du gros, comme quoi un gros c'est forcément pire qu'un petit.
> D'ailleurs ces maisons de disques se font par la suite rebouffer par la
> maison de disque mère
Comment ca se passe à ton avis ? c'est la grosse qui vient manger la petite peut etre ? ben non, c'est la petite qui se vend volontairement à la grosse.
Personne ne peut acheter une boite sans l'accord des propriétaires. Cet accord passe par la revente de parts de la société (que ce soit par la bourse ou en direct) ou la revente de l'actif. Résultat, d'une manière ou d'une autre c'est toujours celui qui est vendu qui décide de vendre.
Elles ne se font donc pas bouffées, elles choisissent volontairement de se vendre, la différence est de taille (et ca fait vachement moins passer les gros pour les méchants et les petits pour les gentils).
Le seul cas différent c'est quand le petit est forcé de vendre car en mauvaise situation financière. Mais du coup ca ne peut faire que valider le fait que c'est une activité chere (et que son % redistribué n'était pas viable pour son activité).
> Il existe aussi depuis des années en france des mouvements parrallèle qui
> se développent, créent et distribuent de la musique sous ce qu'on appelle
> des "Whites label".
Oui, et c'est tres bien. Mais contrairement à ce que tu penses ca ne fait qu'appuyer mes propos. Si ces filières existent ca renforce le fait que sauf exceptions (genre la star académy sous contrat avant meme d'apprendre à chanter) les artistes souscrivent volontairement aux maisons de disque, et parce qu'elles rendent un besoin/service utile/nécessaire avec un rapport prix/activité pas si mauvais par rapport à tes labels "indépendants".
> Enfin il y a un nombre incalculables de raisons qui expliquent pourquoi
> l'artiste ne veut pas, ou plus passer par des grosses maisons de disque,
> ni par la sacem.
Si il ne veut pas comme tu l'as bien montré : il n'y est pas obligé techniquement, certains ne le font pas. Alors qu'on ne rale pas contre l'existance des maisons de disques, elles n'existent que parce que des artistes ont fait volontairement appel à elles.
Et du coup ca apparait vachement moins comme des parasites qui mangent le pain aux artistes mais comme des sociétés qui fournissent un service utile à ces artistes (meme si c'est tres cher), et si ca ne leur lait pas ils peuvent aller voir ailleurs.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 2.
Je pense que beaucoup d'artiste les utilisent par choix. Tout le monde n'a pas envie de faire l'homme d'affaire, le chef du personnel, le commercial, le .... surtout dans le milieu artistique. ""
Les artistes n'utilisent pas les maisons de disques par choix, ils sont obligés de passer par les maisons disques pour que leurs oeuvres soient distribuées, diffusées au grand publique.
Ou du moins, on leur suggère ça. Comme tu le dis, maintenant etre artiste ça signifie qu'il faut avoir des commerciaux derrière soit, devenir un homme d'affaire etc ...
Voila pourquoi je disais au dessus que les licences art libre, et que le format numérique sont de véritables révolutions, car elles libèrent les artistes d'organisations qui se sont imposées à eux, et qui les ont séparés du monde.
""Quelle est ta définition d'indépendante ? Sony est indépendant d'apres ma définition de dico, mais je suppose que tu voulais parler plutot de "petite maison de disque qui n'appartient pas à une grosse".
C'est à dire la classique peur du gros, comme quoi un gros c'est forcément pire qu'un petit. ""
Je ne vois pas en quoi une société qui a un objectif principal de profit peut etre indépendante dans son domaine, etant donné qu'a la base son objectif n'est pas de servir son domaine mais de faire du profit. Je n'exclue pas la rentabilité tant qu'elle reste au service de l'objectif principal qui est de produire un artiste.
Si on prend par exemple sony (meme si ça n'a rien à voir avec l'industrie musicale), sony fait de la chaine hifi en série, et vend du bas de gamme . Sony est une marque surexposée qui brasse le grand publique, tout le monde a la projection d'une grande marque, mais c'est peu reconnu par les audiophiles.
""Comment ca se passe à ton avis ? c'est la grosse qui vient manger la petite peut etre ? ben non, c'est la petite qui se vend volontairement à la grosse. ""
Les maisons de disque ne se vendent pas par consentement, elles sont récupérées suite à des pressions boursières et des faillites, qui sont elles meme occasionné par les grosses maisons de disque qui influent sur la sacem, sur les médias, sur les boites qui pressent les supports, sur les lieux d'expositions supermarché, fnac, salle de concerts.
Tu va à la fnac, t'as 50 disques produits par des maisons de disques différentes noyés au milieu de 20 000 disques vendus par la meme maison de disque.
Aucune maison de disque ne se cède dans la joix et la bonne humeur comme tu le laisses entendre. Il suffit de te réferer à l'élocution de noir désir quand Barkley a été racheté par Vivendi.
""Oui, et c'est tres bien. Mais contrairement à ce que tu penses ca ne fait qu'appuyer mes propos. Si ces filières existent ca renforce le fait que sauf exceptions (genre la star académy sous contrat avant meme d'apprendre à chanter) les artistes souscrivent volontairement aux maisons de disque, et parce qu'elles rendent un besoin/service utile/nécessaire avec un rapport prix/activité pas si mauvais par rapport à tes labels "indépendants". ""
Oui c'est essentiellement ça la différence.
Il y a comme tu dis des filières, qui ne sont rien d'autres que des gens affranchis d'un dogme qui leur a été imposé, et qui se consacrent à leur art, car l'appat du gain etait une conscession trop importante.
Ces gens modestes vivent avec des salaires bas ou importants, et sont reconnus comme des artistes par des artistes dans leur domaine, car ils font de l'art.
A coté il y a une industrie musicale qui fait du profit sur l'illusion de l'art reconnu. Demain, si tu te mets à coté d'une formule1 avec un casque, que et tu passes à la télé, pour peu que la voiture soit belle, tout le monde t'envieras, et te reconnaitra comme pilote.
Tu me saisis ?
Aujourd'hui cette industrie musical est devenue obèse, aseptisée, normalisée et fonctionne sur ces clichés. On fait tourner les jeunes clones polaroïds, et on recycle les anciens qu'on arrive pas évacuer car le publique y est trop attaché.
Je ne le dis pas, ce sont les artistes eux meme, qui dénnoncent le monde clôturé, factice qu'on a construit médiatiquement en France autour d'eux.
Le plus gros probleme de cette industrie, est donc de reussir à reimplanter fermement dans la (in)conscience global, l'envie de consommer à travers la suggestion de l'information qu'elle a commencé à perdre lors de la libération de la communication entre les individus sur internet.
Et le probleme pour les artistes ou pseudo artistes maintenant, c'est de créer, quelque chose de vrai en somme...
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 1.
# Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par steblond . Évalué à 10.
un morceau de la conclusion me choque :
===========
Les utilisateurs se déclarent favorables à la mise en place de dispositifs innovants permettant dassurer une rémunération des droits dauteurs et des droits voisins au travers, par exemple, de solutions de micro-paiement ou par la mise en uvre dune redevance.
==========
le terme redevance sera immédiatement vu et apprécier par les décideurs qui sont capables de nous en coller une sur l'accès internet
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par PeYotL . Évalué à -2.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par remisoft . Évalué à 8.
-une pour l'acces internet alors qu'on ne fait pas exlusivement du P2P
-une pour graver le CD-R alors qu'on ne fait pas de copies illégales
-une pour regarder le film sur une television alors qu'on s'en sert pas pour regarder les chaines hertziennes.
Les éditeurs et les décideurs pressés pourront peut etre raquetter les gens avec des taxes sur les abonnements internet mais ils seront toujours confrontés au P2P.
A eux de s'adapter... :-)
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par allcolor (site web personnel) . Évalué à 0.
C'est justement pour celle là que tu payes une redevance... La redevance sert à financer les chaînes publiques (qui reçoivent aussi l'argent de la publicité). Les chaînes privées ne reçoivent rien. C'est cela qui permet aux chaînes publiques de passer normalement des programmes qui n'auraient jamais une tranche horaire sur une chaîne privée car trop peu d'audience, je ne pense pas que cette taxe doit être comparée aux autres.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 7.
Bref, la redevance aux chiottes ! En revanche, je veux bien en payer une si ça signifie que personne ne peut venir me faire $*@!# si j'utilise mon client de P2P. Au moins là, c'est pas un programmateur débile de France Télévision qui fait pour moi le choix de ce que je décide de me coller dans les esgourdes (ou les mirettes, après tout maintenant paraît qu'on trouve aussi des films sur les P2P).
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par allcolor (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 3.
Pourquoi ? La redevance que tu paies te donne le droit d'enregistrer ce qui passe sur les ondes pour ton usage personnel. Bien sûr, tu n'as pas vraiment le choix de ce qui passe où de la date et heure à laquelle ça passe, mais si ça t'intéresse, tu peux l'enregistrer pour te le mater plus tard.
Une éventuelle « redevance P2P » aurait exactement le même effet : tu paierais pour avoir le droit de choper ce qui est dispo ce mois-ci sur les réseaux P2P. Comme la redevance TV, ce serait sans garantie : si l'album ultra-obscur que tu cherches n'est pas présent, c'est tant pis pour ta pomme. Si tu mets 10 jours à choper un album, juste pour t'apercevoir que le truc est inaudible, bah t'as pas plus de recours que si ta réception TV est pourrie et que ton enregistrement est plein de parasites. Bref, je ne vois pas où la comparaison est « poussée » : on a deux médias qui diffusent des informations aléatoirement (i.e. on n'a qu'un contrôle marginal sur ce qui est diffusé), et dont on peut enregistrer les informations localement. La comparaison tient bien la route AMHA.
Reste bien évidemment le problème du pognon. Il est évident que cette redevance devrait être suffisamment haute pour que les artistes soient correctement compensés. Il y a aussi des problèmes annexes, comme déterminer la répartition entre les différents artistes du fric recolté (qui est le plus téléchargé ? Mystère et boule de gomme. Et puis, à qui va le flouze ? À la SACEM ? À l'industrie du cinoche ? À un nouvel organisme ad hoc ?), trouver comment simuler les droits de diffusion payés par les chaînes TV (probablement impossible, puisque tout le monde est diffuseur sur un réseau P2P. Il faudrait donc augmenter la redevance en conséquence), etc. Au passage, si ceci était implémenté, je n'aurais plus aucun problème avec l'idée de trouver ceux qui feraient du P2P « sans licence » et de les traîner au tribunal.
Voilà. Soit dit en passant, je te rassure : il n'y a aucune, mais alors aucune chance qu'une idée pareille soit acceptée par nos politiques qui, on l'a bien vu avec l'affaire des brevets logiciels, défendent d'abord les grosses boîtes, au détriment du citoyen. Ça me débecte, mais apparemment il n'y a pas moyen d'y échapper, quel que soit le parti qu'on colle au pouvoir. Donc, pas d'inquiétude, mes « comparaisons poussées » ne restent pour l'instant que des octets sur un disque dur. Rien de nouveau sous le soleil...
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par cornofulgur . Évalué à 3.
Toujours se méfier des évidences. On est dans l'exception culturelle, ca ne réagit pas comme un moteur normal. Quand on choppe une évidence on devrait même plutot avoir interet a aller en sens inverse. c'est plus secure. il y a ce qu'on dit, il y a ce qu'on fait.
1. observation un. quoi que tu fasses quoi que tu dises, ton interlocuteur va te rebalancer dans son idée fixe musique = probleme de pognon. c'est un phénomène de masse.
2. observation deux. tout va bien au midem depuis des années. ils sont heureux d'etre contents avec les sous. idem pour le cinoche. aux USA, c'est un peu moins joyeux, peut etre un abus de lois liberticide ? peut etre la recession ?
3. observation trois. quoi que tu dises quoi que tu fasse, les gens iront acheter. prends un panneau "c'est moins cher a la médiatheque" et poste toi devant la FNAC, tu te fais lyncher par la masse.
4. observation quatre. les gens ont un budget culture, ils dépensent. On se borne à ajuster les tarifs pour trouver des équilibres entre les CD audio et les DVD. on sait faire. on a des technocrates.
> correctement compensés.
= juste et préalable indemnité.
il ne faut pas se poser la question du montant parce que le montant, on l'ajuste chaque année. il faut regarder la typologie du transfert.
X est taxé. les sous vont à Y. trouver X et Y.
la taxe est juste car elle renforce l'égoisme. le micro paiment.est injuste car il harcèle et s'avère inefficace.
Pour Y, dans le cas de la taxe, tu as l'auteur, l'artiste interprete, l'éditeur, le producteur. Normalement l'article 27-1 repond a ta question "trouver Y".
Tout le monde a le droit de jouir des arts.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par cornofulgur . Évalué à 4.
évidence trompeuse. Toutes les conditions sont réunis en france pour faire ca.
vous avez le droit d'auteur. vous dites preferer le copyleft.
vous avez des "syndicats" puissants. vous voulez les démanteler.
vous avez des technologies efficaces. vous les leur laissez.
vous avez des politiques qui pronent l'exception culturelle. vous les diffamez.
vous avez une culture expansionniste. vous vous renfermez dans la morale.
vous avez un tissu social. vous le bradez au culte de la consommation.
vous avez l'exception culturelle. vous globalisez.
le problème est dans les têtes. mauvais reflexes. il faut aller à l'encontre des reflexes.
allons discuter positivement un peu avec les autres, donnons nous les moyens et je pense vous serez surpris. Faites ca en France et en Belgique, ca va fumer sur le Ternet. :-)
http://www.lefilmfrancais.com/011102/evenement.htm(...)
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par cornofulgur . Évalué à -1.
rhâ enfin j'en tiens un qui comprend qu'il faut arreter le harcelement et que la taxe permet ca.
allons plus loin dans le neurone.
> j'utilise mon client de P2P.
comment l'utilises tu ?
tu remarqueras qu'il y a plein de fichiers dispos pour les autres.
Combien ? 10, 100, 1000 ?
On va dire que ces fichiers c'est TA musique.
Je t'autorise à en mettre dix, c'est tout.
ceux que tu veux. c'est toi qui choisis.
Je ne peux pas choisir à ta place. Pascal Nègre non plus. Céline non plus. C'est ta musique, c'est ton choix.
Quels sont les dix morceaux que tu emporterais sur une île déserte ?
Comment peux tu oser esperer qu'on va te permettre de te laisser libre de faire n'importe à ces pauvres fichiers innocents qui sont dans ta tête et qui ne t'ont rien fait de mal ?
La problématique du p2p c'est d'arriver à choisir les oeuvres qu'on va décider d'enlever.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Cyril . Évalué à 8.
Je suis dj amateur, j'achète bcps de vynil, mais pas autant que je voudrait, qd je doit payer 50francs un vynil (equivalent d'un cd 2 titres) ça me fait d'autant plus mal au coeur que la plus grosse partie du prix ne revient pas a l'auteur ...
C'est pour ça que je telecharge aussi bcps de morceaux sur mes reseaux p2p ... Comme pour me venger d'universal et compagnie ....
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Quzqo . Évalué à 1.
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par steblond . Évalué à 1.
de ses actes , mais cela n'excuse pas non plus les "décideurs ( ie vautours ) qui prennent ce prétexte pour transformer les gens en pompes à frics.
A mon sens , ce qui est réellement inadmissible, c'est la facilité avec laquelle ces rapaces diabolisent les gens qui piratent et surtout vous disent ,
"il y a des pirates pas loin de chez vous, c'est vous qui allez payer "
Mon propre voisin s'est retrouvé en garde à vue pour une histoire de machine à sous clandestine, est ce que c'est à moi de payer le manque à gagner des recettes fiscales ?
[^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par cornofulgur . Évalué à 0.
justement, on est dans un domaine qui s'appelle la culture et qui est un peu compliqué. On cause d'exception culturelle, c'est a dire que les oeuvres ne sont pas des biens marchands ordinaires. La conclusion de tout ca, c'est que oui, il est sage de partir sur le principe qu'on va devoir supporter les exces d'autrui.
Je te propose une éthique.
- La tolérance, le doute, le dialogue.
- considérer le download avec philosophie. Ca se règule par la pédagogie.
- considérer l'upload comme un acte politique. Faire le tri dans ses fichiers exprime une politique culturelle.
- Cesser de parler fric. Il n'y a pas de probleme de fric. Le fric est une illusion. Il n'a jamais existé. ;-)
- Se méfier de la morale, de la politesse.
# Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par tekool . Évalué à 5.
http://www.transfert.net/a9004(...)
# Coup de gueule w3ciste
Posté par un_brice (site web personnel) . Évalué à 2.
http://validator.w3.org/check?uri=http%3A%2F%2Fwww.foruminternet.or(...)
Avec entre autres perles, l'utilisation d'une balise "area" (que je connaissais même pas) pour délimiter... les diffèrents textes d'un menu ! Ils ont mis tout le menu en une seule image qu'ils ont scindée au lieu de mettre plusieurs images à la suite °_°
Bien sûr, y'a des trucs de ce genres:
< td width="20">  ;  ;< /td>
mais surtout, un que j'aurais jammais cru possible et qui est encore plus sympa:
< p>  ;< /p>
Et puis l'indispensable compteur de xiti. Je parle même pas des changements de background dans le html à plusieurs reprises alors qu'ils incluent déjà une feuille de style CSS.
Enfin bon... pour un régulateur du net, le non respect des standards ça la fout mal. Signalons quand même la présence d'un lien "mode texte" à la fin de la page (bon, il renvoie vers une page contenant des images et des fonctions javascript inutilisées, mais c'est un autre histoire)
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 0.
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par Moby-Dik . Évalué à 1.
Tu as déjà fait du HTML ?
Je parle même pas des changements de background dans le html à plusieurs reprises alors qu'ils incluent déjà une feuille de style CSS.
Quelle horreur. Les méchants.
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par un_brice (site web personnel) . Évalué à 0.
Nan, d'ailleurs y'avait plein d'autres trucs que je connaissais pas: <br />, <b></b>, ... -_^
Ce que je voulais dire, c'est que le genre d'effets qu'on peut réaliser avec des tags plus courants et mieux supportés (à priori, ce bidule l'est moins que <a href="http://www.brevets-logiciels.info(...)" alt="pouet"></a>).
<blockquote>Quelle horreur. Les méchants.</blockquote>
Dis tout de suite qe je suit un intaigristes
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par Moby-Dik . Évalué à 0.
Ben faut savoir. Quand c'est pas valide c'est mal, et quand ça utilise des tags HTML valides c'est pas bien non plus ? Bigre. En plus le area est un tag assez courant pour définir plein de sous-zones cliquables sur une image unique, et tu noteras qu'il y a un attribut "alt"...
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par un_brice (site web personnel) . Évalué à -1.
Un indice quand même: essaie de redimensionner la fenêtre de ce site maintenu à coup de longueurs fixes tu vas rire. Sans parler de la bande passante: là c'est des mots de 8 lettres, dans une police standard mais... au format gif.
Bon... si tu veut vraiment qu'on poursuive ce troll^Wdébat constructif, mail moi à
racine_de_9625768321(faut calculer) chez dlfp point org
et pis si on arrive à une conclusion on la posteras après
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par Moby-Dik . Évalué à 3.
Je ne vois pas le rapport avec le reproche d'origine. La balise area est aussi HTMLienne que la balise img, point. Maintenant pour l'utilisation abusive d'images pour la navigation je suis d'accord mais ça n'a rien à voir avec la validité du HTML.
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par un_brice (site web personnel) . Évalué à -1.
[^] # Re: Coup de gueule w3ciste
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 2.
# régulation étatique heureusement impossible
Posté par free2.org . Évalué à 3.
heureusement d'ailleurs pour les logiciels libres (menacés par les brevets entre autres) et pour la liberté d'expression (sinon il est impossible de dénoncer la corruption des dirigeants politiques ou de leurs amis alors qu'ils controlent la police et la justice/parquet/CSM )
la censure sera par contre effectuée par chaque individu: chaque noeud d'un tel réseau p2p (waste, mnet, trustpeer, ... sur savannah) peut filtrer les contenus qu'il estime offensant et décider de couper les connexions avec les amis qui véhiculent trop de tels contenus génants (ayant avec mes amis une relation de confiance, je leur demande de me fournir les clés me permettant de décrypter la majorité des contenus qui transitent par mon noeud)
[^] # Re: régulation étatique heureusement impossible
Posté par Tutur . Évalué à 5.
Et puis quel est l'interet pour monsieur tout le monde d'avoir un ordinateur et internet, s'il ne peut pas telecharger de la musique?
D'ailleurs beaucoup de gens coit que c'est legal de télécharger de la musique avec kaza.
[^] # Re: régulation étatique heureusement impossible
Posté par Moby-Dik . Évalué à 5.
On ne peut pas leur jeter la pierre. Après tout, c'est légal d'emprunter des CDs à la médiathèque.
[^] # Re: régulation étatique heureusement impossible
Posté par Alexandre Beraud . Évalué à 1.
[^] # Re: régulation étatique heureusement impossible
Posté par free2.org . Évalué à 1.
# Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?
Posté par Beretta_Vexee . Évalué à 1.
Je suis dessus.
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