P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes : aucune
0
21
juin
2003
Internet
Le Forum des Droits sur l'Internet (FDI) vient de rendre public une synthèse des débats tenus sur son forum consacré aux réseaux peer-to-peer. « Le forum de discussion a reçu plus de 600 contributions émanant de plusieurs centaines d'internautes qu'ils s'agissent de techniciens, d'associations professionnelles (AFA, SCPP), d'auteurs ou d'utilisateurs des réseaux peer-to-peer. »

Au menu, des éléments de réflexion sur à peu près toutes les questions soulevées par le P2P : grille de calcul, travail collaboratif, contrefaçon, diffusion de contenus pédophile, filtrage des contenus, identification via adresse IP, milices privées, DRM, etc.

Aller plus loin

  • # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Très bonne synthèse.

    Le mode de rémunération des artistes est complètement anachronique. Le prix de vente des CD est souvent plus de 20 fois leur prix de production (0.8 euro emballé selon M6). Les micro-paiements permettraient de se passer de la SACEM et des sociétés opaques qui vivent en parasites sur le dos des artistes.
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je regarde autour de moi. Que vois je comme mode de rémunération qui marche ? des taxes, des abonnements, des Fnacs. Pas de micro paiment, non pas le moindre.

      L'expérience du micro paiment, c'est un doux rêve de feu la NetEconomie. Apple est en train d'expérimenter le retour de baton du micro paiment. Ca marche du tonnerre deux mois, puis on s'en lasse. Le micro paiment, c'est le juke box de la musique. C'est beau, c'est rutilant, c'est bruyant, c'est inefficace.
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  . Évalué à 9.

      Les micro-paiements permettraient de se passer de la SACEM et des sociétés opaques qui vivent en parasites sur le dos des artistes.

      Là se trouve le noeud du problème: entre les auteurs/compositeurs/interprètes et leurs auditeurs/fans: les intermédiaires qui s'en mettent un max. On a déjà l'Etat (avec la tva à 19.6%), puis la distribution (20-30%), puis l'éditeur (idem). Il ne reste plus grand chose pour les artistes qui doivent vivre avec ce que ça rapporte pendant plus d'un an souvent pour pouvoir faire l'album suivant. Je n'ai vu aucun site d'artiste (très connu) qui propose directement à la vente ses productions, mais redirige simplement vers votre disquaire habituel. Et ceux qui sont autoproduits doivent payer à la SACEM il me semble le droit de vendre leur musique, c.a.d. financer les autres -> c'est pas vraiment un encouragement.
      • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        En vérité,je ne suis pas pour les micro-paiements tels que tu les décris. Ce qui me devrait être la révolution, c'est de permettre de commander très facilement des objets de faible valeur.
        Je crois que La Poste devrait pouvoir jouer ce rôle. Mais comme ils n'ont pas tout compris, ils sont en train de se planter.

        Ce que devrait faire La Poste :

        Je commande un CD à 5 euros, j'en verse le montant à La Poste. Le fournisseur remet le CD commandé à La Poste qui vers 4 euros au fournisseur et me livre le CD (c'est son vrai métier).

        AInsi La Poste serait le garant des échanges.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          5 euros ce n'est pas un micro paiement, mais un paiement classique.

          Quelle idée de vouloir donnée un droit de controle à la Poste, vouloir remplcer la SACEM par quelqu'un d'autre, non merci !

          Ce que tu décris existe déjà pour des milliers de titres "rentabilisés", il suffit de visiter les magasins en ligne pour s'en rendre compte.
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Alala la solution magique.

      Sauf que ca veut dire que c'est l'artiste qui gère sa promotion, qui s'occupe de l'organisation, des relations avec la presse, qui gère les machinistes, les musiciens, les preneurs de sons, la négociation avec l'entreprise qui presse les CDs, avec l'entrepot, avec le transporteur ....

      Pas sur qu'ils veuillent tous s'occuper de tout ca (si tant est que c'est faisable par une personne seule). Du coup ca délègue, et forcément qui parle de déléguer parle de pourcentage pris au passage.
      Vous parlez de parasites d'autres parleront de sociétés de services qui permettent de décharger l'artiste des travaux qui ne sont pas de son domaine.

      Sans compter que les micropaiements tu payes l'opérateur téléphonique, tu payes la société qui gère les paiements, c'est pas gratuit non plus.
      Et plus le paiement est "micro" plus le gain est faible en %
      • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Il faut arreter de délirer en faisant l'apologie des maisons de disque, et de dire que sans elle, les artistes n'arriveraient pas à s'en sortir.

        Les grandes maisons de disques sont de veritables pompes à frics, qui rémunèrent en dernier ressort les artistes. Le but de la maison de disque mère n'est pas de produire un artiste, mais de se développer en produisant au coup par coup un artiste qui marche, le trasher, et le remplacer par quelqu'un d'autre en prenant un minimun de risques.

        Si tu y regardes d'un peu plus près, tu verras que les "artistes" sont dans des maisons de disques indépendantes. D'ailleurs ces maisons de disques se font par la suite rebouffer par la maison de disque mère qui n'a fait qu'amasser de l'argent, non pas pour payer ces artistes mais pour avoir un contrôl total sur l'industrie musical.

        Il existe aussi depuis des années en france des mouvements parrallèle qui se développent, créent et distribuent de la musique sous ce qu'on appelle des "Whites label".

        Les whites labels se sont des disques vendus de la main à la main sans nom d'auteur. Seul la réputatuion de l'auteur suit le disque.

        Quand tu vas en boite, ou dans un concert electro, dans un truc pas trop nanard, tu écoutes essentiellement du white label.

        Pourquoi ?

        - Tout simplement parce que les artistes indépendants ne sont pas produit par des maisons de disques qui ont des exigences commerciales, qualitatives préformatés, des exigences politiques/idéologiques neutres/convenables, etc ...

        - Parce que les artistes indépendants avaient plusieurs choix avant la démocratisation du graveur, du web, des autres formats numériques, soient ils se faisaient raqueter d'importantes sommes par des maisons spécialisées qui gravent des cd à des prix colossaux, soient ils faisaient pressés des vynils dans les pays de l'est au black pour une misère ...

        - Parce que les artistes indépendants ne sont pas forcemment pour la tva pratiquée sur la distribution de leur disque, et ils préfèrent court circuiter le système en le vendant de la main à la main.

        - Parce que les droits d'auteurs sont beaucoup trop restrictif, et que les auteurs ont été obligés de distribuer leur musique sans nom, pour que d'autres puissent l'écouter ou la redistribuer...

        - Parce que les artistes indépendants ne veulent pas protéger leur droit d'auteurs, ou engraisser le système sacem. C'est d'ailleurs pour ça que la Licence art libre est une véritable révolution.

        etc ... Enfin il y a un nombre incalculables de raisons qui expliquent pourquoi l'artiste ne veut pas, ou plus passer par des grosses maisons de disque, ni par la sacem.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          Je viens de me relire, désolé pour les fautes d'orthographes, j'étais un peu pressé lorsque j'ai écris le texte.

          Je ne veux pas faire l'apologie d'un mouvement radical hors système. Je voulais juste mettre en évidence que l'industrie musicale de part son mode de fonctionnement écarte systématiquement un grand nombre d'artistes.

          Cela signifie que des artistes ont été obligés pour garder leur indépendance de pratiquer dans l'illégalité leur art.

          Aujourd'hui, la technologie, et les différents systèmes de protection des oeuvres de l'esprit leur donnent enfin une possibilité d'exercer, et distribuer leur art sans rentrer dans ce cycle d'écraimage prolifique: "Je suis produis car je vais vendre 500 000 albums etc ..."

          Donc effectivement dire que la perte des pouvoirs des maisons de disque est négative pour les artistes est un non sens.
          • [^] # Il est impossible de s'asseoir

            Posté par  . Évalué à 2.

            > Je viens de me relire.
            > Je ne veux pas faire l'apologie d'un mouvement radical hors système.
            > Je voulais juste mettre en évidence ...

            c'est bien. je vois que mon oeuvre de propagande FUDesque fait son petit chemin. Continuez à lire : vous allez avoir peur. ;-)

            Moi je voudrais mettre en évidence un paramètre que vous occultez systématiquement : le patrimoine.

            Le patrimoine s'impose à chacun. j'ai étudié comment ca marche, je l'ai dans ma poche, je compte l'utiliser intelligemment. Mais mon sort est lié au tien. Ce n'est pas juste une affaire de volonté, c'est aussi une question de pouvoir et de circonstances. Il se trouve que nos destins sont liés. C'est la même galère pour tout le monde.

            Alors il faudrait partager et éviter les affrontements, faire des concessions pour que ca marche. Je t'offre le patrimoine à condition que tu me rendes autre chose.

            Je suis seul, je suis vraiment fatigué de discuter avec vous, j'ai pas d'argent, j'ai pas de réseau, je chante faux, j'ai pas le rythme dans la peau, j'ai perdu le droit de vote.

            Mais attention, je te certifie que le mec qui a le patrimoine dans sa poche, à la fin il gagne et il écrase tout sur son passage. Car l'histoire dessine l'avenir. Vous avez failli l'oublier. Ca vous rattrapera.

            On négocie ? Tu veux être mon ami ?

            Tu me donnes quoi ?

            Sinon. Regarde ce qui t'échappe. Regarde ce qui va te tomber sur la tête.
            Regarde et pleure :

            Le cirque, les clowns (l'Auguste, le Clown Blanc)
            Brassens (oeuvre complete :-)
            Desprosges (oeuvre complete :-)
            Vian (Fais moi mal Johnny, Bourrée de complexes, Je bois, La complainte du progres)
            Dutronc (cactus)
            Jean Yanne (tout le monde est beau, j'aime pas les routes dep, Peguy)
            Lautner (les barbouzes, les tontons flingueurs)
            Chaplin (le dictateur, les temps modernes, la ruée vers l'or)
            Brel (les toros, au suivant, les flamandes)
            Fabulous Troubadours (le mien c le mien, le tien c le tien : l'accent)
            Coluche
            Zappa
            Miossec
            Zebda
            Mano Negra
            Higelin Areskié
            Bashung
            Vassiliu
            Nougaro
            Paolo Conte
            Dick Annegarn
            Gainsbourg
            The Pogues
            Plume Latraverse
            Tom Novembre
            Marcel Aymé
            Django Reinhardt
            Calvin et Hobbes
            Coline Serreau (La crise, Chaos)
            J.-J. Genet (Delicatessen)
            Films historiques: Pétain, Bonaparte, Vercingétorix, Jeanne d'Arc, etc.
            Joseph Goebbles
            Eric S Raymond
            Richard M Stallman
            Guide du routard galactique
            J.-P. Manchette
            l'histoire des pingouins
            Demerdenzizicht licence
            Petit Larousse 1991 Illustré
            Harrap's Shorter Dictionnaire Anglais-Francais/Francais-Anglais 1991
            CPI
            DDHC
            DUDH
            cornemuses (oeuvre complète)

            Cette liste n'a pas été établie au hasard. Je cite :

            Goebbles grand maître de la propagande du Reich, pensait, comme il l'a écrit dans Ses mémoires, qu'il fallait donner aux français un cinéma de fiction à leur "niveau culturel", ne créant pas remous.
            http://membres.lycos.fr/cinesequences/Laissezpasser.html(...)

            Ne créant pas remous...

            J'aimerai aborder avec toi la problématique de la création artistique. Juste ca. On se fout du reste. D'autres pourront s'en occuper.
            Ne penses tu pas que le patrimoine est interessant pour créer ? Je te l'offre.
            Tu me donnes quoi ?

            des années de boulot, d'analyse, d'observation contre un peu de bonne volonté et d'instinct, c'est honnète non ? faudrat il aller violer ta volonté ?

            voici un avant gout de ce que j'ai à proposer.
            Là, nous sommes pris dans un méli mélo où chacun a une parcelle du pouvoir, mais personne ne peut l'exercer seul. Il faut donc décider de se faire confiance, de collaborer, trouver où couper le problème, de manière à ce que des équipes différentes puisse l'attaquer efficacement en usant de leurs compétences et pouvoirs particuliers.

            Tu me donnes quoi ?

            --
            Sauvons la copie privée^W^W^W le droit de citation.
            • [^] # Re: Il est impossible de s'asseoir

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Je ne suis pas certains d'avoir bien saisi la question.

              Je pense que les artistes ne sont pas des intellectuels. Ce qui n'est pas formel car il y a eu des artistes intellectuels.

              Les intellectuels raisonnent, tandis que les artistes ont une sensibilité exarcerbée et se font écho, amplificateur de la sensibilité, et de l'état mentale d'une société. Ils révèlent aux monde avec talent, comment ils perçoivent le monde.

              A partir du moment, ou on canalise, conditionne l'énergie créatrice des artistes, on modèle par la meme occasion, la propre perception de ce que la société à l'impression d'éprouver.

              L'art ce sont des representations de sensations à travers des mots, des dessins, des musiques. Les intellectuels travaillent sur le sens des mots, les artistes sur les sensations qui les habillent.

              L'artiste compose, recompose avec des ingrédients différents ce qui existe depuis toujours: l'amour, l'amitié, la compassion, la peur, la haine etc ...

              L'artiste enrichit le vécu affectif/sensible des gens, modifient leur perception du monde, en étant toujours esclave de sa propre perception, sensibilité.

              L'intellectuel lui opère un travail de fond, une reflexion sur sa pensée et ses emotions.

              La citation de Goebels est tendancieuse mais découle logiquement des idées exposées dans Mein Kampf sur la propagande nazis.

              Les gens ont besoin d'idées simples, de sentiments simples, auquel ils peuvent adherer facilement, qui se substituent à leur reflexion sur eux meme.

              Dans ce cadre, l'artiste devient un instrument de guerre qui comble ce manque éprouvé, non avoué, non désiré.

              C'est en partie pour cela que les intellectuels durant la seconde guerre mondiale, se sont rapprochés des artistes pour leur souffler des idées évocatrices de haine, de joie, de peur, de revoltes, et impregner les gens d'idées qui n'auraient pas été digestibles tel quelles.

              A travers l'art libre, l'artiste retranscrit des émotions et les condensent, en échapant à ce qui pourrait influer sur sa pensée et donc tronquer sa sensibilité, ce qui provoque l'interrogation, la curiosité, la (in)compréhension le rejet de ceux qui le visitent.

              L'homme face à l'art se regarde, s'écoute, et se découvre.

              Pour moi, le patrimoine artistique est là. Une multitudes d'humeurs, de sensibilitées qui ont été retranscrite le plus fidèlement possible par des artistes à travers les époques, et qui continue de nous interroger.

              Après, il y a certes de nombreux sujets connexes et complexes, comme celui que tu as évoqué, l'art se sert-il du patrimoine dans le processus de création ?

              Je n'ai pas de réponses à apporter, je pense que le patrimoine a sans doute servi à des mouvements symboliques qui voulaient synthétisés des idées fortes, et orienter l'interpretation des personnes qui le découvrait.

              Et que la patrimoine a sans doute permis aux artistes d'en apprendre plus sur la technique, mais aussi de ressentir en eux des émotions qui les ont sans doute imprégnées, et inspirées pour d'autres oeuvres.
              • [^] # Re: Il est impossible de s'asseoir

                Posté par  . Évalué à 2.

                ca me plait ce que tu dis. c'est construit. c'est raisonné. c'est constructif. ca interroge. Tu fais le plus joli post de cette news. Si je regarde l'historique, je m'arrache les cheveux. Je suis convaincu que tu n'es pas sur le bon terrain et que si j'arrive à t'imposer le terrain, alors tu contribueras comme les autres. Goebbles me sert à imposer. Vous dites trop souvent "je n'oblige personne". Goebbles dit : And propaganda must be learned. Voici quelques billes. > La citation de Goebels est tendancieuse mais découle logiquement des idées exposées dans Mein Kampf sur la propagande nazis. 1. Goebbles n'était pas antisémite comme Hitler. Il ne croyait pas à ses mensonges. Il en est d'autant plus responsable devant l'Histoire. 2. La propagande des années 30 et surtout liée aux technologies, à la sciences et à des médias nouveaux qu'on n'a pas su préserver efficacement. 3. C'est mon avis. On peut demander à des historiens de discuter ca. > Les gens ont besoin d'idées simples, de sentiments simples, auquel ils peuvent adherer facilement, qui se substituent à leur reflexion sur eux meme. On converge là. C'est ce que je disais en demandant des protections pour les auteurs. WSA demande aussi une taxe pour échapper au harcelement. La culture est par nature violente. Tu devrais penser aux jeux du cirque et à l'écrémage. A la fin il ne reste qu'un vainqueur et un bain de sang. Mais ca a évolué depuis l'antiquité. On a des méthodes pour adoucir les comportements. Faut arréter de baliser. Prend l'exemple d'une licence libre de musique. La regle dit que ce doit être simple. mon chat doit pouvoir comprendre. mettre 42 lignes de licence sur une pulsion, ca aura pour effet de briser la pulsion. Prend l'exemple de l'analogie. C'est une chouette manipulation qui permet de tisser des liens et de faire tourner l'imagination. Il est bon de l'utiliser, mais si on te place sur un terrain inadapté, tu pars en vrille. > Et que la patrimoine a sans doute permis aux artistes d'en apprendre plus > sur la technique, mais aussi de ressentir en eux des émotions qui les ont > sans doute imprégnées, et inspirées pour d'autres oeuvres. C'est bien le terme juste : imprégner. La culture c'est pas une taxe sur le disque dur, c'est une taxe sur le neurone qu'il faudrait. ;-) C'est pas vraiment Libre le bon mot. On peut pas dire qu'une éponge soit libre. Mais ca me sert bien. :-) Hypothèse : dans l'art, c'est la musique qui imprègne en profondeur. > il y a certes de nombreux sujets connexes et complexes, > l'art se sert-il du patrimoine dans le processus de création ? > Je n'ai pas de réponses à apporter, On va bosser la dessus si tu veux. La réponse est OUI évidemment. ca n'a rien de connexe ni de compliqué au contraire. Pour parler de création, tu n'as pas besoin de te situer dans le domaine de l'Art. C'est plus général que ca. Tous les internautes créent. Tous les programmeurs, les politiciens, les marmots, les scientifiques, etc. pour créer : - une société en bon état de santé - une machine à café - un local adapté - une pancarte ne pas déranger - un papier, un stylo - une méthode pas d'argent, pas d'internet, pas de media, pas de bruit, pas d'intelligence requise. juste cette petite liste ET le patrimoine. Ce terrain permet de partir dans les analogies. Par exemple, tu es un homo sapiens, tu disposes de pulsions. ces pulsions font parties de TON patrimoine. comment définir une Création Libre ? Le mouvement Art Libre pourrait se pencher là dessus ? ce sera plus constructif que les news musique libre.
                • [^] # Re: Il est impossible de s'asseoir

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Le processus de création est différent pour chaque être, il n'y a pas de recettes ou de méthodes miracle.

                  Un enfant avant de savoir lire, et ecrire peut barbouiller, dessiner sur une feuille de papier. C'est une langue charnel innée qui lui permet de representer, d'apprehender, de dialoguer avec le monde qui l'entoure sans se heurter à la barrière du langage naturel acquis.

                  Le rapport de l'artiste avec son oeuvre est proche de nos rapports amoureux. La femme et l'homme savent comment proceder, mais ils excellent lorsqu'ils ont l'impression de vivre la meme sensibilité.

                  L'artiste travaille sur ce penchant excitatoire de symbiose. Il a plus de dispositions et donc de libertés à s'exprimer à travers son oeuvre, qu'a travers les autres languages.

                  Il recherche à travers la technique à projeter sa sensilibité dans son oeuvre. L'oeuvre qui réflechira à son tour à ceux qui la contemple l'image de leur propres sensibilité.

                  L'art libre désigne pour moi cette forme d'art, des artistes qui ont été contraint de se libérer des langages communs pour s'épanouir dans leur art, et dans leur vie en communiquant à d'autres personnes, des sentiments (parfois inexpliqué, sans nom) qui les transportaient.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          <blockquote> Parce que les droits d'auteurs sont beaucoup trop restrictif, et que les auteurs ont été obligés de distribuer leur musique sans nom, pour que d'autres puissent l'écouter ou la redistribuer... </blockquote>
          Mais qu'est ce qui empêche alors que quelqu'un se l'aproprie et empêche la diffusion ? Ça serais pas plus propre une bonne vieille license ?
          • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Bah justement les "whites labels" c'est diffusé de la mano à la mano. Le plus souvent le prix de vente est égale au coup de fabrication du support (vynil ou cd), plus une petite retribution.

            Après pour les droits d'auteurs, ça depend. Il y en a qui s'envoit à eux meme des lettres, d'autres qui lachent leurs morceaux dans la nature.

            C'est vrai , il y a des opportunistes connus qui s'approprient les morceaux whites label en se faisant passer pour les auteurs, et les vendent dans le commerce. Dans ces cas là, soit l'auteur peut prouver qu'il est bien l'auteur, soit il l'a dans le baba.

            Jouer en white label permet de se forger une réputation grace au bouche à oreille, genre je passe ma zik à quelqu'un, qui va la repasser à quelqu'un d'autre en donnant en meme temps le nom de l'artiste (notoriété, réputation).

            A la base le white label vient des sounds system. L'origine la plus lointaine est le dub dans les années 60, les artistes jouaient des disques appellés dub-plates, et toastaient dessus.Terme qui a été crée en référence au style de King Tubby, et de Duke Reid .

            Les dub plates sont de vulgaires disques de plastiques (acetate) qui ont été inventé pendant la seconde guerre mondiale par les us, pour remplacer les disques d'aluminium qui étaient recyclés pour l'effort de guerre.

            Les disques d'aluminium étaient gravés par une aiguille et avaient une durée de vie illimitée, contrairement aux disques d'acetate qui se détérioraient au fur et à mesure de la lecture, et du plastique qui se désechait.

            King Tubby ingénieur audio a été l'inventeur de ce qu'on appelle plus courrament le mix aujourd'hui. Il a été le premier a isoler les instruments, des voix, pour pouvoir travailler indépendamment sur deux pistes, et presser des disques d'acetate en créant un veritable style de musique.

            Il créait des effets: Ralentir le beat, mettre de l'echo, rajouter des sons, retirer - rajouter des voix, jouer sur l'équalisation etc ...

            Dans le dub, les dub plates sont considérés comme des marques de reconnaissances, de commémorations (on désigne encore de nos jours globalement les vynils comme des dub plate). Ils sont produit à la suite d'événements spéciaux comme des clashs entre sound système (mise à l'épreuve et approbation du sound système par le publique), et exhibés comme des trophées.

            Le Dub-plate a été par la suite adopté par le mouvement rap, interpellé par les techniques de mixage. Les dub plates étaient souvent constitués d'une face vocal + instrument, et d'une autre face uniquement instrumentale.

            Les dub plates s'érrodaient beaucoup plus vite sur les fréquences basses lors d'une partie de in-out , ils devenaient un outil incontournable pour faire du scratch.

            Le Dub plate, est la première mouture d'un vynil. Les zikos utilisaient ça, car ils pouvaient eux meme graver leur dub plate, et qu'a petit nombre c'était beaucoup moins honereux que de presser sur vynil.

            Il a été ensuite réapproprié par la mouvement techno libre dans les années 80, sous le nom de test pressing. Le test pressing c'est le premier pressage d'un disque vynil qui est fait a partir du lacquer (un disque en alu-plastique) qui sert encore(accesoirement) à faire le dub-plate. Il est effectué pour juger de la conformité du vynil.

            Il s'agit de vynils qui sont de qualité équivalente aux vynils finaux, si l'artiste ne demande pas de corrections.

            Le test pressing a été beaucoup utilisé par les indépendants surtout grace à la "contrebande". Les zikos pouvait faire presser leurs propres vynils en petits nombres à des prix très bas à l'étranger par rapport aux prix pratiqués en france, ou aux us.

            Puis ensuite réapproprié par des artistes et labels commerciaux qui trouvaient ça hipe de faire du white label à 2000 exemplaires, et qui plantaient quand meme leur label et leur nom sur les pochettes de test pressing...

            Les "white label" ce sont:

            - Soit dans leurs formes pures des disques ultra fragile(qui nécessite une platine spéciale) une face avec un ou deux morceaux dessus (pour 7 à 8 minutes de zik), tirés à des exemplaires très limités (5 disques aux max), que s'approprient les puristes, ou que les djs des sounds system conservent car ils connaissent la valeur de l'artiste, et la nature perrissable du disque.

            - Soit des tests pressing, dont les tirages sont limités car les artistes qui font du white n'ont aucun moyens. C'est des petites séries genre 10 - 100 vynils qui partent à des relations, des amis.

            Mais il faut bien comprendre que la zik electronique découle du mix et du sample, et que c'est grace à ça ces disques, et cette histoire du support et de la création que les artistes composent leur morceau.

            C'est pour ça que des nouvelles licences comme artlibre, et les technologies numériques sont de véritables aubaines pour les artistes indépendants.

            Les artistes peuvent lacher leur zik librement dans la nature et l'accompagner d'une licence qui protège leurs droits d'auteur tout en restant en harmonie avec le principe du white label.

            Mais bon quoi qu'il en soit, il faut toujours une preuve qu'on est bien l'auteur du morceau pour faire valoir ses droits (copyright->copyleft).

            Dans la musique électronique indépendante, la licence art libre commence à se rependre. Le plus gros probleme c'est que les artistes ne connaissent pas l'existence de cette licence, mais ça fait progressivement l'effet boule de neige.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          > Il faut arreter de délirer en faisant l'apologie des maisons de disque, et de
          > dire que sans elle, les artistes n'arriveraient pas à s'en sortir.

          Loin de moi cette idée. Mais sans faire l'apologie des maisons de disques il ne faut pas faire le contraire en croyant qu'elles ne servent qu'à prendre des sous. Leur boulot est réel.
          Je pense que beaucoup d'artiste les utilisent par choix. Tout le monde n'a pas envie de faire l'homme d'affaire, le chef du personnel, le commercial, le .... surtout dans le milieu artistique.

          > des maisons de disques indépendantes

          Quelle est ta définition d'indépendante ? Sony est indépendant d'apres ma définition de dico, mais je suppose que tu voulais parler plutot de "petite maison de disque qui n'appartient pas à une grosse".
          C'est à dire la classique peur du gros, comme quoi un gros c'est forcément pire qu'un petit.


          > D'ailleurs ces maisons de disques se font par la suite rebouffer par la
          > maison de disque mère

          Comment ca se passe à ton avis ? c'est la grosse qui vient manger la petite peut etre ? ben non, c'est la petite qui se vend volontairement à la grosse.

          Personne ne peut acheter une boite sans l'accord des propriétaires. Cet accord passe par la revente de parts de la société (que ce soit par la bourse ou en direct) ou la revente de l'actif. Résultat, d'une manière ou d'une autre c'est toujours celui qui est vendu qui décide de vendre.

          Elles ne se font donc pas bouffées, elles choisissent volontairement de se vendre, la différence est de taille (et ca fait vachement moins passer les gros pour les méchants et les petits pour les gentils).

          Le seul cas différent c'est quand le petit est forcé de vendre car en mauvaise situation financière. Mais du coup ca ne peut faire que valider le fait que c'est une activité chere (et que son % redistribué n'était pas viable pour son activité).

          > Il existe aussi depuis des années en france des mouvements parrallèle qui
          > se développent, créent et distribuent de la musique sous ce qu'on appelle
          > des "Whites label".

          Oui, et c'est tres bien. Mais contrairement à ce que tu penses ca ne fait qu'appuyer mes propos. Si ces filières existent ca renforce le fait que sauf exceptions (genre la star académy sous contrat avant meme d'apprendre à chanter) les artistes souscrivent volontairement aux maisons de disque, et parce qu'elles rendent un besoin/service utile/nécessaire avec un rapport prix/activité pas si mauvais par rapport à tes labels "indépendants".


          > Enfin il y a un nombre incalculables de raisons qui expliquent pourquoi
          > l'artiste ne veut pas, ou plus passer par des grosses maisons de disque,
          > ni par la sacem.

          Si il ne veut pas comme tu l'as bien montré : il n'y est pas obligé techniquement, certains ne le font pas. Alors qu'on ne rale pas contre l'existance des maisons de disques, elles n'existent que parce que des artistes ont fait volontairement appel à elles.
          Et du coup ca apparait vachement moins comme des parasites qui mangent le pain aux artistes mais comme des sociétés qui fournissent un service utile à ces artistes (meme si c'est tres cher), et si ca ne leur lait pas ils peuvent aller voir ailleurs.
          • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            ""Loin de moi cette idée. Mais sans faire l'apologie des maisons de disques il ne faut pas faire le contraire en croyant qu'elles ne servent qu'à prendre des sous. Leur boulot est réel.
            Je pense que beaucoup d'artiste les utilisent par choix. Tout le monde n'a pas envie de faire l'homme d'affaire, le chef du personnel, le commercial, le .... surtout dans le milieu artistique. ""

            Les artistes n'utilisent pas les maisons de disques par choix, ils sont obligés de passer par les maisons disques pour que leurs oeuvres soient distribuées, diffusées au grand publique.

            Ou du moins, on leur suggère ça. Comme tu le dis, maintenant etre artiste ça signifie qu'il faut avoir des commerciaux derrière soit, devenir un homme d'affaire etc ...

            Voila pourquoi je disais au dessus que les licences art libre, et que le format numérique sont de véritables révolutions, car elles libèrent les artistes d'organisations qui se sont imposées à eux, et qui les ont séparés du monde.

            ""Quelle est ta définition d'indépendante ? Sony est indépendant d'apres ma définition de dico, mais je suppose que tu voulais parler plutot de "petite maison de disque qui n'appartient pas à une grosse".
            C'est à dire la classique peur du gros, comme quoi un gros c'est forcément pire qu'un petit. ""

            Je ne vois pas en quoi une société qui a un objectif principal de profit peut etre indépendante dans son domaine, etant donné qu'a la base son objectif n'est pas de servir son domaine mais de faire du profit. Je n'exclue pas la rentabilité tant qu'elle reste au service de l'objectif principal qui est de produire un artiste.

            Si on prend par exemple sony (meme si ça n'a rien à voir avec l'industrie musicale), sony fait de la chaine hifi en série, et vend du bas de gamme . Sony est une marque surexposée qui brasse le grand publique, tout le monde a la projection d'une grande marque, mais c'est peu reconnu par les audiophiles.

            ""Comment ca se passe à ton avis ? c'est la grosse qui vient manger la petite peut etre ? ben non, c'est la petite qui se vend volontairement à la grosse. ""

            Les maisons de disque ne se vendent pas par consentement, elles sont récupérées suite à des pressions boursières et des faillites, qui sont elles meme occasionné par les grosses maisons de disque qui influent sur la sacem, sur les médias, sur les boites qui pressent les supports, sur les lieux d'expositions supermarché, fnac, salle de concerts.

            Tu va à la fnac, t'as 50 disques produits par des maisons de disques différentes noyés au milieu de 20 000 disques vendus par la meme maison de disque.

            Aucune maison de disque ne se cède dans la joix et la bonne humeur comme tu le laisses entendre. Il suffit de te réferer à l'élocution de noir désir quand Barkley a été racheté par Vivendi.

            ""Oui, et c'est tres bien. Mais contrairement à ce que tu penses ca ne fait qu'appuyer mes propos. Si ces filières existent ca renforce le fait que sauf exceptions (genre la star académy sous contrat avant meme d'apprendre à chanter) les artistes souscrivent volontairement aux maisons de disque, et parce qu'elles rendent un besoin/service utile/nécessaire avec un rapport prix/activité pas si mauvais par rapport à tes labels "indépendants". ""

            Oui c'est essentiellement ça la différence.

            Il y a comme tu dis des filières, qui ne sont rien d'autres que des gens affranchis d'un dogme qui leur a été imposé, et qui se consacrent à leur art, car l'appat du gain etait une conscession trop importante.

            Ces gens modestes vivent avec des salaires bas ou importants, et sont reconnus comme des artistes par des artistes dans leur domaine, car ils font de l'art.

            A coté il y a une industrie musicale qui fait du profit sur l'illusion de l'art reconnu. Demain, si tu te mets à coté d'une formule1 avec un casque, que et tu passes à la télé, pour peu que la voiture soit belle, tout le monde t'envieras, et te reconnaitra comme pilote.

            Tu me saisis ?

            Aujourd'hui cette industrie musical est devenue obèse, aseptisée, normalisée et fonctionne sur ces clichés. On fait tourner les jeunes clones polaroïds, et on recycle les anciens qu'on arrive pas évacuer car le publique y est trop attaché.

            Je ne le dis pas, ce sont les artistes eux meme, qui dénnoncent le monde clôturé, factice qu'on a construit médiatiquement en France autour d'eux.

            Le plus gros probleme de cette industrie, est donc de reussir à reimplanter fermement dans la (in)conscience global, l'envie de consommer à travers la suggestion de l'information qu'elle a commencé à perdre lors de la libération de la communication entre les individus sur internet.

            Et le probleme pour les artistes ou pseudo artistes maintenant, c'est de créer, quelque chose de vrai en somme...
            • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              > ils sont obligés de passer par les maisons disques pour que leurs oeuvres > soient distribuées, diffusées au grand publique. > > Ou du moins, on leur suggère ça. Comme tu le dis, maintenant etre artiste ça > signifie qu'il faut avoir des commerciaux derrière soit, devenir un homme > d'affaire Et si ils veulent etre distribué dans les filières classiques c'est une réalité, il ne suffit pas de crier "je vend des disques et ils sont bons". C'est un réel métier. Soit tu le fais toi (et faut etre réaliste, les artistes n'en ont pas forcément les compétences, probablement pas l'envie et surement pas le temps), soit tu délègues quelqu'un pour le faire (et tu le payes, c'est la maison de disque) soit tu te passes de la filière classique. > a la base son objectif n'est pas de servir son domaine mais de faire du profit Je crois que la différence principale c'est que contrairement à toi je ne vois pas le mal à vouloir faire des sous. Et soyons réalistes, l'essentiel des gens bossent avant tout pour faire des sous. Apres on peut tres bien avoir pour but le profit et avoir envie de faire correctement le service qu'on vend. > Les maisons de disque ne se vendent pas par consentement, elles sont > récupérées suite à des pressions boursières Ta phrase est un non sens total. On ne rentre pas à la bourse par hasard. C'est une volonté propre est ca revient à dire "je vend une partie de la boite contre de l'argent ca me permettra de me financer". C'est une vente totalement consentie et initiée par celui qui vend. La seule chose qui n'est pas controlée c'est qui achète, mais la vente ne peut pas etre forcée. > et des faillites, qui sont elles meme occasionné par les grosses maisons > de disque qui influent sur la sacem, sur les médias, sur les boites qui > pressent les supports, sur les lieux d'expositions supermarché, fnac, salle > de concerts. Et plus matériellement par le fait que celle en faillite ne gagne pas assez de sous, comme quoi le % pris par la maison de disque doit effectivement etre plus que "un tout petit peu". Tout simplement parce qu'elle en a besoin > Tu va à la fnac, t'as 50 disques produits par des maisons de disques > différentes noyés au milieu de 20 000 disques vendus par la meme maison > de disque. Et ? si la grosse produit effectivement beaucoup plus ? tu ne peux pas demander au discaire de mettre autant de disques de la maison de disque qui représente 3 artistes que de celle qui représente 30.000 artistes. Et là je ne parle meme pas que sauf exception les gens qui font beaucoup de vente sont dans les grosses et que le discaire ne fait que se conformer à ce que veut sa clientèle. > Ces gens modestes vivent avec des salaires bas ou importants, et sont > reconnus comme des artistes par des artistes dans leur domaine, car ils > font de l'art. Je vais te surprendre mais les artistes ont aussi envie souvent d'avoir des sous, une grosse maison et partir en vacances aux Canari. Ben oui, ils sont comme tout le monde. Normal donc qu'ils choisissent la filière qui leur rapporte le plus. Apres tu es toi meme contradictoire. Puisque ce que tu reproches au grosses maisons de disque c'est de prendre un énorme pourcentage (donc de peu reverser aux artistes). Et tu fais la promotion de gens qui ont (tu le dis toi) des salaires bas. C'est à croire que finalement quand tu passes par une maison de disque ce n'est pas si mal. Quand à moi je ne me plie pas à l'idée que un artiste doit forcément etre pauvre et peu vendu pour etre bon et que quelqu'un qui gagne des sous et fait beaucoup de ventes est forcément un "simple commercial faisant de la merde" Ca me fait penser à quelques copains qui décrient tout ce qui est connu et fait des ventes. Meme si les disques en question étaient considérés comme le summum par eux meme quand ils n'étaient pas connus.
  • # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    cette synthèse montre effectivement l'opinion de beaucoup de gens mais de là à ce que les editeurs écoutent...

    un morceau de la conclusion me choque :
    ===========
    Les utilisateurs se déclarent favorables à la mise en place de dispositifs innovants permettant d’assurer une rémunération des droits d’auteurs et des droits voisins au travers, par exemple, de solutions de micro-paiement ou par la mise en œuvre d’une redevance.
    ==========

    le terme redevance sera immédiatement vu et apprécier par les décideurs qui sont capables de nous en coller une sur l'accès internet
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  . Évalué à -2.

      car c'est bien connu, un axx au net, comme un cd vierge, un disque dur ou une disquette sert uniquement a pirater les pauvres artistes
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Ca va faire beaucoup de redevances non?

      -une pour l'acces internet alors qu'on ne fait pas exlusivement du P2P
      -une pour graver le CD-R alors qu'on ne fait pas de copies illégales
      -une pour regarder le film sur une television alors qu'on s'en sert pas pour regarder les chaines hertziennes.

      Les éditeurs et les décideurs pressés pourront peut etre raquetter les gens avec des taxes sur les abonnements internet mais ils seront toujours confrontés au P2P.
      A eux de s'adapter... :-)
      • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        une pour regarder le film sur une television alors qu'on s'en sert pas pour regarder les chaines hertziennes.

        C'est justement pour celle là que tu payes une redevance... La redevance sert à financer les chaînes publiques (qui reçoivent aussi l'argent de la publicité). Les chaînes privées ne reçoivent rien. C'est cela qui permet aux chaînes publiques de passer normalement des programmes qui n'auraient jamais une tranche horaire sur une chaîne privée car trop peu d'audience, je ne pense pas que cette taxe doit être comparée aux autres.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          Perso, je la trouverais plus juste si lesdites chaînes publiques ne passaient pas de la pub (de merde. Je hais la pub. Fallait que je le dise, ça me défoule) comme TF0, Canal Moins (qui par ailleurs abuse aussi, sachant qu'ils sont déjà payés par les abonnements) et autres Loft6. Sans compter que, du temps où je regardais encore la téloche -- ça m'a passé depuis --, je ne me rappelle pas avoir vu des trucs sensationnels sur F2/F3, au contraire, ça m'a semblé creux, stupide, et la plupart du temps destiné au beauf de base qui hante nos contrées. Aucun intérêt, et certainement pas quelque chose pour laquelle j'aurais envie de payer du pognon. Maintenant, mon poste me sert juste à reluquer les démos de mon Atari ST pour lequel je n'ai pas de moniteur adapté...

          Bref, la redevance aux chiottes ! En revanche, je veux bien en payer une si ça signifie que personne ne peut venir me faire $*@!# si j'utilise mon client de P2P. Au moins là, c'est pas un programmateur débile de France Télévision qui fait pour moi le choix de ce que je décide de me coller dans les esgourdes (ou les mirettes, après tout maintenant paraît qu'on trouve aussi des films sur les P2P).

          Envoyé depuis mon PDP 11/70

          • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Bon de toutes façons, je ne parlais pas de france télévision mais de la RTBF (oui, je suis belge)... Mais bon chacun mets son fric ou il veut... mais je trouve ce genre de comparaison un peu poussée "Bref, la redevance aux chiottes ! En revanche, je veux bien en payer une si ça signifie que personne ne peut venir me faire $*@!# si j'utilise mon client de P2P"...
            • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.



              Pourquoi ? La redevance que tu paies te donne le droit d'enregistrer ce qui passe sur les ondes pour ton usage personnel. Bien sûr, tu n'as pas vraiment le choix de ce qui passe où de la date et heure à laquelle ça passe, mais si ça t'intéresse, tu peux l'enregistrer pour te le mater plus tard.

              Une éventuelle « redevance P2P » aurait exactement le même effet : tu paierais pour avoir le droit de choper ce qui est dispo ce mois-ci sur les réseaux P2P. Comme la redevance TV, ce serait sans garantie : si l'album ultra-obscur que tu cherches n'est pas présent, c'est tant pis pour ta pomme. Si tu mets 10 jours à choper un album, juste pour t'apercevoir que le truc est inaudible, bah t'as pas plus de recours que si ta réception TV est pourrie et que ton enregistrement est plein de parasites. Bref, je ne vois pas où la comparaison est « poussée » : on a deux médias qui diffusent des informations aléatoirement (i.e. on n'a qu'un contrôle marginal sur ce qui est diffusé), et dont on peut enregistrer les informations localement. La comparaison tient bien la route AMHA.

              Reste bien évidemment le problème du pognon. Il est évident que cette redevance devrait être suffisamment haute pour que les artistes soient correctement compensés. Il y a aussi des problèmes annexes, comme déterminer la répartition entre les différents artistes du fric recolté (qui est le plus téléchargé ? Mystère et boule de gomme. Et puis, à qui va le flouze ? À la SACEM ? À l'industrie du cinoche ? À un nouvel organisme ad hoc ?), trouver comment simuler les droits de diffusion payés par les chaînes TV (probablement impossible, puisque tout le monde est diffuseur sur un réseau P2P. Il faudrait donc augmenter la redevance en conséquence), etc. Au passage, si ceci était implémenté, je n'aurais plus aucun problème avec l'idée de trouver ceux qui feraient du P2P « sans licence » et de les traîner au tribunal.

              Voilà. Soit dit en passant, je te rassure : il n'y a aucune, mais alors aucune chance qu'une idée pareille soit acceptée par nos politiques qui, on l'a bien vu avec l'affaire des brevets logiciels, défendent d'abord les grosses boîtes, au détriment du citoyen. Ça me débecte, mais apparemment il n'y a pas moyen d'y échapper, quel que soit le parti qu'on colle au pouvoir. Donc, pas d'inquiétude, mes « comparaisons poussées » ne restent pour l'instant que des octets sur un disque dur. Rien de nouveau sous le soleil...

              Envoyé depuis mon PDP 11/70

              • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

                Posté par  . Évalué à 3.

                > Il est évident que cette redevance devrait être suffisamment haute pour que les artistes soient correctement compensés.

                Toujours se méfier des évidences. On est dans l'exception culturelle, ca ne réagit pas comme un moteur normal. Quand on choppe une évidence on devrait même plutot avoir interet a aller en sens inverse. c'est plus secure. il y a ce qu'on dit, il y a ce qu'on fait.

                1. observation un. quoi que tu fasses quoi que tu dises, ton interlocuteur va te rebalancer dans son idée fixe musique = probleme de pognon. c'est un phénomène de masse.

                2. observation deux. tout va bien au midem depuis des années. ils sont heureux d'etre contents avec les sous. idem pour le cinoche. aux USA, c'est un peu moins joyeux, peut etre un abus de lois liberticide ? peut etre la recession ?

                3. observation trois. quoi que tu dises quoi que tu fasse, les gens iront acheter. prends un panneau "c'est moins cher a la médiatheque" et poste toi devant la FNAC, tu te fais lyncher par la masse.

                4. observation quatre. les gens ont un budget culture, ils dépensent. On se borne à ajuster les tarifs pour trouver des équilibres entre les CD audio et les DVD. on sait faire. on a des technocrates.

                > correctement compensés.

                = juste et préalable indemnité.
                il ne faut pas se poser la question du montant parce que le montant, on l'ajuste chaque année. il faut regarder la typologie du transfert.
                X est taxé. les sous vont à Y. trouver X et Y.

                la taxe est juste car elle renforce l'égoisme. le micro paiment.est injuste car il harcèle et s'avère inefficace.

                Pour Y, dans le cas de la taxe, tu as l'auteur, l'artiste interprete, l'éditeur, le producteur. Normalement l'article 27-1 repond a ta question "trouver Y".
                Tout le monde a le droit de jouir des arts.
              • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

                Posté par  . Évalué à 4.

                > il n'y a aucune, mais alors aucune chance qu'une idée pareille soit acceptée par nos politiques qui, on l'a bien vu avec l'affaire des brevets logiciels, défendent d'abord les grosses boîtes, au détriment du citoyen.

                évidence trompeuse. Toutes les conditions sont réunis en france pour faire ca.

                vous avez le droit d'auteur. vous dites preferer le copyleft.
                vous avez des "syndicats" puissants. vous voulez les démanteler.
                vous avez des technologies efficaces. vous les leur laissez.
                vous avez des politiques qui pronent l'exception culturelle. vous les diffamez.
                vous avez une culture expansionniste. vous vous renfermez dans la morale.
                vous avez un tissu social. vous le bradez au culte de la consommation.
                vous avez l'exception culturelle. vous globalisez.

                le problème est dans les têtes. mauvais reflexes. il faut aller à l'encontre des reflexes.

                allons discuter positivement un peu avec les autres, donnons nous les moyens et je pense vous serez surpris. Faites ca en France et en Belgique, ca va fumer sur le Ternet. :-)

                http://www.lefilmfrancais.com/011102/evenement.htm(...)
          • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

            Posté par  . Évalué à -1.

            > En revanche, je veux bien en payer une si ça signifie que personne ne peut venir me faire $*@!# si j'utilise mon client de P2P.

            rhâ enfin j'en tiens un qui comprend qu'il faut arreter le harcelement et que la taxe permet ca.

            allons plus loin dans le neurone.

            > j'utilise mon client de P2P.

            comment l'utilises tu ?
            tu remarqueras qu'il y a plein de fichiers dispos pour les autres.
            Combien ? 10, 100, 1000 ?

            On va dire que ces fichiers c'est TA musique.
            Je t'autorise à en mettre dix, c'est tout.
            ceux que tu veux. c'est toi qui choisis.
            Je ne peux pas choisir à ta place. Pascal Nègre non plus. Céline non plus. C'est ta musique, c'est ton choix.

            Quels sont les dix morceaux que tu emporterais sur une île déserte ?
            Comment peux tu oser esperer qu'on va te permettre de te laisser libre de faire n'importe à ces pauvres fichiers innocents qui sont dans ta tête et qui ne t'ont rien fait de mal ?

            La problématique du p2p c'est d'arriver à choisir les oeuvres qu'on va décider d'enlever.
    • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Comme dit plus hautes les marges sur les cd et dvd sont enormes, je pense que le simple fait de reduire les prix permettrait d'endiguer largement le phenomène.

      Je suis dj amateur, j'achète bcps de vynil, mais pas autant que je voudrait, qd je doit payer 50francs un vynil (equivalent d'un cd 2 titres) ça me fait d'autant plus mal au coeur que la plus grosse partie du prix ne revient pas a l'auteur ...
      C'est pour ça que je telecharge aussi bcps de morceaux sur mes reseaux p2p ... Comme pour me venger d'universal et compagnie ....
      • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        C'est pour ça que je telecharge aussi bcps de morceaux sur mes reseaux p2p ... Comme pour me venger d'universal et compagnie .... Je n'apprécie pas plus que toi de devoir verser un pourcentage aussi important sur la culture à tous ces intermédiaires mercantiles mais je trouve très choquants tes propos. En quoi une situation, même révoltante, peut-elle légitimer une telle attitude ? Est-il logique que d'autres personnes, comme moi, qui elles achètent cette culture (de moins en moins car elles ne sont plus prêtes à accepter ces écarts de prix), doivent supporter les conséquences d'attitudes irresponsables ? En gros, devra-t-on toujours supporter les "écarts" d'une minorité sous couvert de la morale douteuse "c'est injuste donc je me sers quand même" ? Putain merde ! Essayez un peu de grandir et de voir un peu plus loin que le petit bout de votre égoïsme. De manière générale, l'appel à la désobéïssance... je crois qu'il faut parfois le saluer... mais il faut aussi que celui qui y a recours assume ses actes... seul et ne présume d'un soutien tacite des autres. C'est inadmissible de devoir supporter les conneries d'autrui : les tiennes n'y font pas exception.
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          D'accord, c'est à lui d'assumer comme un grand les conséquences éventuelles
          de ses actes , mais cela n'excuse pas non plus les "décideurs ( ie vautours ) qui prennent ce prétexte pour transformer les gens en pompes à frics.

          A mon sens , ce qui est réellement inadmissible, c'est la facilité avec laquelle ces rapaces diabolisent les gens qui piratent et surtout vous disent ,
          "il y a des pirates pas loin de chez vous, c'est vous qui allez payer "

          Mon propre voisin s'est retrouvé en garde à vue pour une histoire de machine à sous clandestine, est ce que c'est à moi de payer le manque à gagner des recettes fiscales ?
        • [^] # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

          Posté par  . Évalué à 0.

          > C'est inadmissible de devoir supporter les conneries d'autrui : les tiennes n'y font pas exception.

          justement, on est dans un domaine qui s'appelle la culture et qui est un peu compliqué. On cause d'exception culturelle, c'est a dire que les oeuvres ne sont pas des biens marchands ordinaires. La conclusion de tout ca, c'est que oui, il est sage de partir sur le principe qu'on va devoir supporter les exces d'autrui.

          Je te propose une éthique.
          - La tolérance, le doute, le dialogue.
          - considérer le download avec philosophie. Ca se règule par la pédagogie.
          - considérer l'upload comme un acte politique. Faire le tri dans ses fichiers exprime une politique culturelle.
          - Cesser de parler fric. Il n'y a pas de probleme de fric. Le fric est une illusion. Il n'a jamais existé. ;-)
          - Se méfier de la morale, de la politesse.
  • # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

    Posté par  . Évalué à 5.

    Un dépêche Transfert relative à la publication de cette synthèse :

    http://www.transfert.net/a9004(...)
  • # Coup de gueule w3ciste

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Le "Forum des Droits sur l'Internet" (y'a marqué "de sur l'Internet" dans la news), vu par le validateur de w3c :
    http://validator.w3.org/check?uri=http%3A%2F%2Fwww.foruminternet.or(...)

    Avec entre autres perles, l'utilisation d'une balise "area" (que je connaissais même pas) pour délimiter... les diffèrents textes d'un menu ! Ils ont mis tout le menu en une seule image qu'ils ont scindée au lieu de mettre plusieurs images à la suite °_°
    Bien sûr, y'a des trucs de ce genres:
    < td width="20">&nbsp ;&nbsp ;< /td>
    mais surtout, un que j'aurais jammais cru possible et qui est encore plus sympa:
    < p>&nbsp ;< /p>
    Et puis l'indispensable compteur de xiti. Je parle même pas des changements de background dans le html à plusieurs reprises alors qu'ils incluent déjà une feuille de style CSS.

    Enfin bon... pour un régulateur du net, le non respect des standards ça la fout mal. Signalons quand même la présence d'un lien "mode texte" à la fin de la page (bon, il renvoie vers une page contenant des images et des fonctions javascript inutilisées, mais c'est un autre histoire)
    • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Le "Forum des Droits sur l'Internet" a plus que le droit de respecter les normes. On aurait même été en droit d'espérer que ce soit du XHTML et non du 4.01 Transitional cochonné !
    • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

      Posté par  . Évalué à 1.

      l'utilisation d'une balise "area" (que je connaissais même pas)

      Tu as déjà fait du HTML ?

      Je parle même pas des changements de background dans le html à plusieurs reprises alors qu'ils incluent déjà une feuille de style CSS.

      Quelle horreur. Les méchants.
      • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        <blockquote>Tu as déjà fait du HTML ?</blockquote>

        Nan, d'ailleurs y'avait plein d'autres trucs que je connaissais pas: <br />, <b></b>, ... -_^
        Ce que je voulais dire, c'est que le genre d'effets qu'on peut réaliser avec des tags plus courants et mieux supportés (à priori, ce bidule l'est moins que <a href="http://www.brevets-logiciels.info(...)" alt="pouet"></a>).

        <blockquote>Quelle horreur. Les méchants.</blockquote>
        Dis tout de suite qe je suit un intaigristes
        • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

          Posté par  . Évalué à 0.

          Ce que je voulais dire, c'est que le genre d'effets qu'on peut réaliser avec des tags plus courants et mieux supportés

          Ben faut savoir. Quand c'est pas valide c'est mal, et quand ça utilise des tags HTML valides c'est pas bien non plus ? Bigre. En plus le area est un tag assez courant pour définir plein de sous-zones cliquables sur une image unique, et tu noteras qu'il y a un attribut "alt"...
          • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

            ... a ce compte là, mon prochain site c'est une bitmap de 800*600 avec un tag area et pleins de alt. On se demande ou serait le problème.
            Un indice quand même: essaie de redimensionner la fenêtre de ce site maintenu à coup de longueurs fixes tu vas rire. Sans parler de la bande passante: là c'est des mots de 8 lettres, dans une police standard mais... au format gif.

            Bon... si tu veut vraiment qu'on poursuive ce troll^Wdébat constructif, mail moi à
            racine_de_9625768321(faut calculer) chez dlfp point org
            et pis si on arrive à une conclusion on la posteras après
            • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

              Posté par  . Évalué à 3.

              ... a ce compte là, mon prochain site c'est une bitmap de 800*600 avec un tag area et pleins de alt. On se demande ou serait le problème.

              Je ne vois pas le rapport avec le reproche d'origine. La balise area est aussi HTMLienne que la balise img, point. Maintenant pour l'utilisation abusive d'images pour la navigation je suis d'accord mais ça n'a rien à voir avec la validité du HTML.
        • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

          Au fait: personne n'a vu le alt="", et c'est un ordre. (me suis mélangé les pinceaux) -.-
        • [^] # Re: Coup de gueule w3ciste

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Le site de référence pour les francophones : http://www.openweb.eu.org/(...) Tout y est !
  • # régulation étatique heureusement impossible

    Posté par  . Évalué à 3.

    dans la pratique il sera très dur, voir impossible, de réguler globalement un réseau p2p me reliant à des amis de confiance (et indirectement et donc anonymement à leurs amis) par l'intermédiaire d'échanges cryptés/stégano.

    heureusement d'ailleurs pour les logiciels libres (menacés par les brevets entre autres) et pour la liberté d'expression (sinon il est impossible de dénoncer la corruption des dirigeants politiques ou de leurs amis alors qu'ils controlent la police et la justice/parquet/CSM )

    la censure sera par contre effectuée par chaque individu: chaque noeud d'un tel réseau p2p (waste, mnet, trustpeer, ... sur savannah) peut filtrer les contenus qu'il estime offensant et décider de couper les connexions avec les amis qui véhiculent trop de tels contenus génants (ayant avec mes amis une relation de confiance, je leur demande de me fournir les clés me permettant de décrypter la majorité des contenus qui transitent par mon noeud)
    • [^] # Re: régulation étatique heureusement impossible

      Posté par  . Évalué à 5.

      L'autre probléme est l'éducation des gens. Les éditeurs de logiciel ont toujours encouragé la copie de logiciels au niveau du grand public. Alors que ce soit un soft ou un morceau de musiques ou de films, y'a pas de différence.
      Et puis quel est l'interet pour monsieur tout le monde d'avoir un ordinateur et internet, s'il ne peut pas telecharger de la musique?
      D'ailleurs beaucoup de gens coit que c'est legal de télécharger de la musique avec kaza.
  • # Re: P2P : Quelle utilisation pour quels usages ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Merde alors, ils ont corrigés mes fautes d'orthographes pour les citation de la synthése...

    Je suis dessus.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.