Sortie de Tryton 4.2

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud, Maxime Richez, Thierry Bruyere, bubar🦥, Nils Ratusznik, ZeroHeure et palm123. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
25
14
déc.
2016
Bureautique

Fidèle à son rendez‐vous semestriel, Tryton est de retour pour sa nouvelle version 4.2. Tryton est une plate‐forme à architecture 3-tiers de développement d’applications pour entreprise (progiciel de gestion intégré/PGI/ERP) sous licence GPL v3+.

Le nombre de ses modules de base ne cesse de croître au fil des versions et l’ensemble couvre la plupart des nombreux besoins de l’entreprise. Son architecture modulaire permet une adaptation selon votre utilisation et vos nécessités.

Tryton

Avec cette version, Tryton élargit son horizon à des applications utilisateur personnalisées comme Chronos, mais aussi comme infrastructure de service Web. Un effort particulier a été fourni afin de réduire l’écart de fonctionnalités entre le client Web et le client natif. Le client Web a encore un peu de retard en termes de fonctionnalités, mais au rythme actuel cet écart disparaîtra dans quelques versions. Cette version contient de nombreuses corrections de bogues et des améliorations de performance. Le polonais est maintenant une langue officielle de Tryton.

Bien entendu, la migration des versions précédentes est entièrement prise en charge.

Certaines présentations de la conférence annuelle qui a eu lieu en octobre à Barcelone décrivent les nouveautés de cette version, la suite de la dépêche vous propose de les passer en revue. Et elles sont nombreuses…

Sommaire

Les clients

Toutes les nouvelles fonctionnalités sont systématiquement ajoutées au client bureau et Web.

Indicateur de comptage

Les onglets des tabulations peuvent désormais avoir un compteur indiquant à l’utilisateur le nombre d’enregistrements concernés. Cette fonctionnalité est activée par défaut sur les onglets où il est intéressant de voir en un coup d’œil le nombre d’enregistrements restants à traiter et, ainsi, vérifier rapidement les tâches en attente.
comptage

Confirmation multiple

Il est maintenant possible de configurer les boutons afin d’avoir un certain nombre de clics d’utilisateurs différents avant validation. Le nombre de clics déjà reçus sera visible sur le bouton et le nom des utilisateurs sera affiché via une info‐bulle.
confirmation multiple

Couleurs dans les calendriers

Dans la vue calendrier, on peut attribuer une couleur à chaque enregistrement et ainsi pouvoir facilement les regrouper visuellement.
Calendrier Tryton en couleur

Meilleures icônes

Les icônes des champs « relation » prêtaient à confusion auprès de certains utilisateurs pensant chercher un nouvel enregistrement, alors qu’ils étaient en train de l’éditer. Le bouton d’édition a donc été déplacé à la gauche du champ et un nouveau bouton permettant d’effacer la valeur a été ajouté.
new many2one

Fonctionnalités manquantes ajoutées dans le client Web (SAO)

  • L’importation et l’exportion CSV ;
  • la vue calendrier ;
  • les champs traduisibles ;
  • les favoris ;
  • le tri des colonnes.

Le serveur

Infrastructure de services Web

Le serveur Tryton s’ouvre à de nouveaux usages au‐delà du modèle client‐serveur. Il est maintenant possible pour chaque module d’enregistrer ses propres points d’entrée (URL routing). Pour ce faire, un ensemble d’outils est mis à disposition pour gérer les transactions et l’authentification des utilisateurs. Pour cette dernière, un système d’enregistrement de l’application sur le compte de l’utilisateur a été mis en place. Il permet de ne pas avoir à demander le mot de passe de l’utilisateur, mais de simplement stocker une clef qui ne donne accès qu’à un nombre limité d’API.

C’est sur cette infrastructure que repose la première Web Extention Chronos (pour Google Chrome) qui permet d’encoder ses feuilles de présence depuis le navigateur et en mode déconnecté.

Comptabilité

Il est possible maintenant de comparer le bilan et le compte de résultats avec une période précédente dans la même vue. Quand on active la comparaison et que l’on choisit une date ou une période, une nouvelle colonne apparaît contenant le nouveau montant.

Comparaison

La configuration de l’objet taxe peut être parfois complexe. Il est apparu que pouvoir simuler le calcul d’une configuration simplifie cette tâche. Un nouveau wizard de simulation a été développé pour cela.

Par défaut, les impressions des factures étaient stockées définitivement dans la base de données. Mais, dans certains cas, cela surchargeait le système en termes de volume à sauvegarder. Une nouvelle option permet maintenant de stocker les factures dans le système de fichiers.

Le processus de comptabilisation des factures a été amélioré pour le traitement en masse. Il utilise les toutes dernières améliorations de l’ORM.

L’identifiant fiscal de la société émettrice de la facture est enregistré. C’est utile dans le cas où elle a plusieurs identifiants, par exemple, un numéro de TVA dans un pays étranger.

La gestion des paiements a aussi bénéficié de quelques améliorations, comme la possibilité de les bloquer, mais aussi la mise à niveau du SEPA pour novembre 2016 et également la gestion automatique du statut en fonction des relevés, etc.

La comptabilité analytique a aussi reçu une refonte en profondeur. Beaucoup de champs redondants avec la comptabilité générale ont été supprimés. Un nouveau type de compte est disponible pour faire des distributions automatiques. Les lignes de comptabilité générale ont un statut analytique permettant de retrouver les lignes qui doivent encore être affectées. Les amortissements utilisent les écritures analytiques au lieu de la facture fournisseur.

Référentiels

Création d’un enregistrement plus générique des adresses. L’encodage du champ « rue » n’est plus limité à deux lignes. Il est également possible de configurer le formatage de l’adresse par pays (65 pays sont pré‐configurés).

Pour limiter les doublons de tiers dans le système, un nouveau wizard permet de fusionner des tiers ensemble. L’ancien tiers sera désactivé pour garder la liaison avec l’historique des enregistrements, mais l’ensemble des documents sera transféré aux nouveaux, consolidant ainsi les informations comme le montant à payer, etc.

Les numéros de téléphones sont formatés en utilisant la bibliothèque Python phonenumbers library.

Production

L’ajout de la gestion des délais de production, en fonction de la gamme et la nomenclature, améliore la planification de la production.

Deux nouveaux modules viennent étendre les fonctionnalités de la gestion de production : le premier permet de tracer les temps de travail par production et le second offre la possibilité de diviser une production pour une meilleure répartition de la fabrication.

Achats

Un nouveau module pour la gestion des demandes d’achats des employés est disponible. Ces demandes d’achats devront passer par un processus d’approbation. Le service achat récupère les demandes validées pour traitement.

Stocks

Configuration d’un délai pour les transferts internes entre entrepôts. Durant cette période les marchandises sont dans une zone de transit.

La zone de stockage, par défaut définie au niveau d’un produit, est maintenant utilisée par le module production.

Le délai d’approvisionnement est configurable pour un fournisseur.

La gestion de l’expédition des colis permet d’imprimer les étiquettes et stocker les références d’expédition. Déjà deux transporteurs sont pris en charge par le système : UPS et DPD.

Authentification

Le processus d’authentification a été revu en profondeur pour devenir modulable. Il est possible de spécifier différentes méthodes d’authentification sans devoir modifier le client. Deux modules sont déjà proposés :

  • SMS : envoi d’un code par SMS à l’utilisateur pour effectuer l’entrée en session, qui peut être couplé avec un mot de passe pour fournir un système à deux facteurs d’authentification ;
  • LDAP : l’authentification est déléguée à un annuaire LDAP.

Aller plus loin

  • # évolutions

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Beaucoup de prestataires interviennent aussi bien sur Odoo, ERPNext et Tryton. On se retrouve avec des modules à recoder sur les trois. Pour certains modules c'est inévitable, mais pour d'autres, assez petits, vu la quantité de code partagé, peut-on envisager à long terme une certaine convergence ou compatibilité ?

    Par ailleurs, je teste l'interface web, c'est un premier jet bien sûr, mais elle est à des années lumières derrière Odoo et ERPNext, lente et d'une ergonomie à faire peur! Vous avez sûrement une clientèle de grosses boites où les employés n'ont pas peur des interfaces encombrées, mais il me semble que la tendance est à la simplification des interfaces — entraînée par les smartphones, le web et le Mac. C'est prévu ? parce que je ne peux pas m'empêcher de penser « tout ça pour ça ? toutes ces grandes revendications techniques pour en arriver là ? » On dirait que hors le volet technique il n'y a pas de vision sur le futur. Bref, de l'extérieur je me demande où vous allez ?

    "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

    • [^] # Re: évolutions

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Je doute fort qu'une convergence soit possible car la modélisation des objets métiers est fort différente. C'est d'ailleurs un des points historique de la divergence avec Odoo. Pour ERPNext, leur système de module est complètement différent car principalement basé sur des «hooks».

      Si tu trouve l'interface web lente, le serveur doit être certainement surchargé pour l'instant (en plus ce n'est vraiment pas un machine puissante).
      Pour l'ergonomie, je te conseil de regarder l'application bureau car elle est à des années lumières de l'ergonomie des deux précédents (tout peut être fait au clavier). Après il faut voir comment tu compare l'ergonomie car si tu le fait comme Odoo en comptant les clics, on ne sera pas sur la même longueur d'onde. Par contre, nous trouvons qu'avoir des onglets augmente grandement la productivité des utilisateurs.
      A propos de l'encombrement, de base Tryton n'affiche que le strict minimum. Évidement si tu la compare à celle d'Odoo, au moins Tryton affiche les données importantes. Par exemple quand on encode une vente, on montre l'unité de mesure de la lignes au moins.

      Finalement, Tryton est développé sur un modèle différent des deux exemples. Par exemple, la où les développements d'Odoo sont dirigés par la société Odoo, Tryton évolue au gré des contributions de la communauté et donc Tryton ira là où la communauté le mènera…

      • [^] # Re: évolutions

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        L'ergonomie je la base sur les réactions des utilisateurs :
        Il suffit de constater leur difficulté à voir les choses dans une interface, la plupart d'entre eux ont d'énormes difficultés à chercher, ils appliquent des recettes. La sobriété de l'interface est essentielle pour qu'ils soient capable de "découvrir" (sans chercher donc) les fonctions utiles. Par exemple, malgré plusieurs années d'utilisation quotidienne du courriel, certains employés copient encore la signature à la main de courriel en courriel, on encore ne savent pas mettre les correspondants en carnet d'adresse.
        Rien à voir avec le nombre de clics ou l'utilisation du clavier — c'est mieux oui, mais à la plupart des gens ça fait peur — ou votre guéguerre avec Fabien.

        Quant à là communauté qui mène quelque part, ça n'empêche pas de préparer une vision des choses qui sorte de la technique. Debian, Gnome, KDE, etc. en ont une. C'est dommage de ne pas en avoir.

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: évolutions

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          L'ergonomie je la base sur les réactions des utilisateurs

          Donc je suppose que tu a mis des utilisateurs devant Tryton. Ce serait bien d'avoir un retour de cette expérience. De notre côté, quand on fait des formations utilisateurs, on explique une fois les quelques concepts utilisés dans Tryton et c'est parti. Car Tryton reprend toujours les mêmes concepts pour tous ces interfaces graphiques.

          La sobriété de l'interface est essentielle pour qu'ils soient capable de "découvrir" (sans chercher donc) les fonctions utiles

          C'est vraiment étrange car généralement, on reçoit des remarques sur notre interface trop sobre.

          Quant à là communauté qui mène quelque part, ça n'empêche pas de préparer une vision des choses qui sorte de la technique. Debian, Gnome, KDE, etc. en ont une. C'est dommage de ne pas en avoir.

          Ben en fait, on en a une, c'est sur la première page du site: modularity, scalability and security

          • [^] # Re: évolutions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            La sobriété de l'interface est essentielle pour qu'ils soient capable de "découvrir" (sans chercher donc) les fonctions utiles

            C'est vraiment étrange car généralement, on reçoit des remarques sur notre interface trop sobre.

            Que les utilisateurs aiment ne veut pas dire qu'ils sont efficaces, et inversement (j'ai plein d'anecdotes). D'autre part, un utilisateur qui ignore que des fonctions existent est à l'aise (plus ou moins) sans savoir qu'il pourrait faire mieux. Mais le plus important, c'est que les fonctions peuvent être sous leurs yeux ils les ratent, comme celle à qui je dois expliquer que la configuration qu'elle cherche se trouve dans le menu configuration, à la rubrique intitulée « ma fonction que je veux » : c'est alors que je vois ses yeux s'illuminer. Je ne connais qu'une seule façon de leur venir en aide, c'est de simplifier ou dépouiller l'interface ("sobriété" était mal choisi). Toutes les fonctions restent, mais autrement.

            Donc je suppose que tu a mis des utilisateurs devant Tryton

            Il y a quelques années, oui, pour voir. On a abandonné après quelques semaines. Un second groupe a refusé de s'y engager, car ils percevait plus les contraintes que les bénéfices. L'interface n'est pas seule en cause. Mais il y avait un fort sentiment de perdre du temps à s'y retrouver et de ne pas être capable de savoir ce que le logiciel pouvait faire.
            Ma copine s'est mise devant l'interface en ligne pendant la phase de rédaction. Il faut dire qu'en ce moment à cause des fêtes notre activité est éprouvante (commerce en ligne). Travailler sur l'écran avec des grosses journées de 14h et beaucoup de problèmes clients à résoudre c'est pénible. On a toujours un fort sentiment de ras-le-bol, on casse tout et on part sur une île déserte. Eh bien dans ce cas je te jure que l'interface joue un gros rôle ! Par exemple Magento est déprimant, Amazon seller central ça va, Odoo et ERPNext sont reposant, de même que les sites en une page (souvent simples), et l'interface de Tryton ne donne pas envie de s'accrocher.
            C'est difficile de mieux expliquer ce qui n'est que ressenti.
            Le stress au boulot est un facteur qu'on oublie. Or dans une petite structure il y a facilement du stress, c'est alors que le ressenti sur l'interface est très fort.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: évolutions

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Il y a quelques années, oui, pour voir. On a abandonné après quelques semaines.

              En quelques années, le logiciel a fortement évolué. Je pense que le résultat de cette expérience ne peut plus être prise en compte.

              Un second groupe a refusé de s'y engager, car ils percevait plus les contraintes que les bénéfices.

              Toutes les structures ne sont pas nécessairement prête à passer à un outil de gestion ou bien la solution ne convient pas à leur métier (généralement on arrive à adapter Tryton).

              Mais il y avait un fort sentiment de perdre du temps à s'y retrouver et de ne pas être capable de savoir ce que le logiciel pouvait faire.

              C'est certainement par manque de formation et peut-être d'une mauvais configuration. Quand on met en place Tryton, on fait une petite formation d'½ journée et alors les utilisateurs sont opérationnels et efficaces sur tous le système car il y a une vrai cohérence d'ensemble.

              C'est difficile de mieux expliquer ce qui n'est que ressenti.

              Pour moi, j'entends que c'est une question de goût et de couleur (qui ne se discute pas). Par contre, un point que je n'ai pas signalé, c'est que délibérément la charte graphique du client web est réduit au minimum. On utilise le thème par défaut plus quelques règles CSS pour avoir un comportement correcte. L'objectif est que les intégrateurs ajoutent un thème bootstrap ou personnalise l’existant et ceci est d'autant plus facile que l'on part d'une base de départ la plus neutre et simple.

          • [^] # Re: évolutions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            une vision des choses
            Ben en fait, on en a une, c'est sur la première page du site: modularity, scalability and security

            Ça reste technique…
            Regarde le virage opéré par Krita quand ils ont cessé de vouloir être "le meilleur clone de photoshop". Compare le site, l'équipe, l'animation d'aujourd'hui avec il y a six ans. Et qu'est-ce qui a provoqué cet élan ? From 2004 to 2009, Krita was strongly focusing on being a generic image manipulation/painting application in the style of Photoshop or GIMP. Since 2009, the focus is squarely on painting: the Krita community aims to make Krita the best painting application for cartoonists, illustrators, and concept artists. (c'est moi qui souligne)

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: évolutions

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          La sobriété de l'interface est essentielle pour qu'ils soient capable de "découvrir" (sans chercher donc) les fonctions utiles.

          J'y ai repensé et je pense que probablement un des problèmes serait que la « toolbar » soit trop présente avec tous ces libellés. J'ai donc proposé une amélioration qui réduit sa présence: https://bugs.tryton.org/issue6120 (inclus screenshots).

          • [^] # Re: évolutions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Dans les trucs "faciles" à faire, tu peux afficher/masquer le menu de gauche en cliquant sur le Nom d'entreprise ("Tryton" dans la démo) ou le masquer en partie à la façon de Wordpress. C'est un pis-aller à mon sens — rien ne vaut la simplification. Par exemple, Gmail ou Dolphin (kde) sont des bons modèles d'interface simplifié car ce qui sert moins est retiré de la barre d'icône et regroupé dans des menus "plus".

            Et aussi les onglets pourraient être plus haut (dans la navbar en haut de l'écran), pour créer de l'espace avec les icônes de l'onglet.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: évolutions

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Dans les trucs "faciles" à faire, tu peux afficher/masquer le menu de gauche en cliquant sur le Nom d'entreprise ("Tryton" dans la démo) ou le masquer en partie à la façon de Wordpress.

              Le menu se cache automatiquement si l'écran est trop petit (« responsive »).

              C'est un pis-aller à mon sens — rien ne vaut la simplification.

              Mais le menu est un point crucial de l'application sans ça on ne sait rien faire dans l'application. Si on le cache, je suis sûr qu'on va être assaillis de questions d'utilisateurs qui ne trouvent plus rien.

              Par exemple, Gmail ou Dolphin (kde) sont des bons modèles d'interface simplifié car ce qui sert moins est retiré de la barre d'icône et regroupé dans des menus "plus".

              C'est parce que tu a utilisé l'utilisateur de demo qui a accès quasiment à tout. Normalement, un employé est affecté qu'à certain groupe et donc ne voit que les entrées de menu correspondantes (3-4 généralement).

              Et aussi les onglets pourraient être plus haut (dans la navbar en haut de l'écran), pour créer de l'espace avec les icônes de l'onglet.

              C'est une idée à creuser. « Patch is welcomed » ;-)

            • [^] # Re: évolutions

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Et aussi les onglets pourraient être plus haut (dans la navbar en haut de l'écran), pour créer de l'espace avec les icônes de l'onglet.

              J'ai fait un prototype https://bugs.tryton.org/issue6124. On va voir ce qu'en pense la communauté.

      • [^] # Re: évolutions

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Je doute fort qu'une convergence soit possible

        il y a tout de même un tas de choses partageables non ? par exemple un module d'envoi de colis ou un module de liaison avec une plateforme de vente en ligne ont énormément de points communs d'erp en erp. Ces points communs ne pourraient-ils être en lib puisque vous êtes tous les trois codés en Python ? on éviterait la joie de la comparaison modules par modules pour savoir comment s'orienter.

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: évolutions

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Du côté de Tryton, on tente de soit réutiliser des librairies existantes (ex: python-stdnum) soit d'en créer (comme par exemple: relatorio pour la génération de document).
          Mais bon après la valeur ajoutée d'un module vient principalement de son design et de son intégration avec le reste du système, des points qui sont fortement différents chez chacun.

        • [^] # Re: évolutions

          Posté par  . Évalué à 5.

          Sur le principe oui mais les trois solutions ont des objets métiers, un ORM, un système de vues différents.
          C'est moins flagrant entre Tryton et Odoo du fait de l'historique mais c'est tout de même réel. ERPNext, en dehors du même langage serveur, n'a techniquement pas grand chose à voir avec les deux autres.

          Je ne vois de fait que peu de choses réellement partageables, exceptées des bibliothèques de base.
          Et puis honnêtement, je ne connais pas beaucoup d'intégrateurs ou développeurs qui travaillent simultanément sur plusieurs de ces trois solutions. Mais ce n'est qu'à ma connaissance bien sûr.

          • [^] # Re: évolutions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            J'aurais sans doute du commencer par un exemple :
            ebay développe une bibliothèque Python pour les vendeurs en ligne. Il y a un module Odoo-ebay basé sur cette bibliothèque.
            en Perl, il y a une bibliothèque équivalente pour Amazon.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: évolutions

              Posté par  . Évalué à 4.

              Je n'ai pas accès à la source de ce module mais la bibliothèque partageable dans ce cas, c'est sans doute celle d'Ebay : une interface Pythonique à leur API. Il y a de grandes chances que le module Odoo-Ebay fournisse avant tout l'intégration aux objets métiers de Odoo (système de paiement, facturation, import/export et synchronisation…). Si c'est le cas, c'est bien la partie non partageable avec ses confrères.

              En gros, c'est comme pour WordPress, Drupal et SPIP. Les trois sont en PHP/SQL mais un connecteur vers Ebay ne sera pas facilement partageable entre ces technologies, chacune ayant son framework interne, ses objets, son code métier…

          • [^] # Re: évolutions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Pour le lecteur futur

            Le dernier bulletin de l'OCA (Odoo Community Association) relate une rencontre avec le fondateur d'ERPNext.
            Il y a un peu de code partageable, et des tas d'autres possibilités d'échange…

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

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