Le 9 février 2004 à Lyon, Jean-Pierre Raffarin a présenté le projet Adele (Agence pour le développement de l'administration électronique).
Sur le site officiel il est dit que ce plan est le fruit de six mois de concertation entre administrations, avec les usagers, avec les représentants des agents publics. Les 140 mesures qui sont réunies dans le plan d'action de l'administration électronique, reposent sur quatre exigences :
- Être à l'écoute constante des usagers
- Rendre les services accessibles à tous
- Créer un pacte de confiance avec les Français
- Faire mieux en maîtrisant les dépenses de l'Etat
Dans les faits une première annonce vient d'être faite par le directeur de l'agence, Jacques Sauret, devant le Club de la Presse Informatique et Télécommunications : «99% des postes de travail de l'administration fonctionnent sous des systèmes d'exploitation venant de la côte Ouest des États-Unis, 95% du Nord de cette côte Ouest. Il s'agit donc de rétablir la concurrence et de ne plus être dépendant d'un fournisseur» et d'ajouter qu'un nombre "significatif" de postes vont ainsi être migrés sur une solution open-source.
En l'état, il est difficile de commenter davantage une annonce dont on ne connait pas plus de détails mais il est bon de saluer l'élan de l'administration française qui vient de constater une évidence et qui désire y remédier.
À noter que les documents sur le site de l'ADAE sont proposés dans 4 formats dont le pdf et... le sxw (NdM : le format de OOo Writer, aka OpenOffice.org Writer - ce format étant le plus léger - et les icônes sont empruntés à GNOME).
Note du modérateur : les textes de l'ADAE parlent de « logiciels libres ». C'est l'article du Monde Info qui parle d'« Open Source ».