« Cette disposition porte atteinte au droit de la propriété en donnant aux maires le pouvoir d’intervenir sur l’aménagement intérieur des lieux privés que sont les magasins », ont argué les parlementaires.
Ça, ça m'épate. Oui, évidemment que les lieux privés n'ont pas à être envahi par les autorités, mais là, c'est l'inverse : c'est l'aménagement des magasins qui envahit, par sa lumière, sur l'espace public. Donc, oui, on peut. On impose bien aux gens de ne pas laisser les fenêtres ouvertes quand ils font une soirée chez eux à cause du bruit. Pourquoi pas empêcher ceux qui font de la lumière ?
Comme toi je suis choqué par ces argumentations [1]. Pour certains politiques, l'entreprise est plus sacré que tout autre chose, plus que les libertés individuelles ou le bien public.
Idem en période ce crise sanitaire : vois-tu des contraintes actuellement sur les entreprises accompagnant l'obligation formulée publiquement de télétravail ? Des contrôles ? Des pénalités ?..
[1] J'ai hésité à mettre une étiquette "bullshit" mais à ma grande surprise elle n'existe pas et j'avais peur que l'on comprenne que la lutte contre la pollution lumineuse était du bullshit et non l'argumentaire pour limiter la lutte
Je viens de le terminer, et sisi, ça a un rapport. Il est à la limite de l'ésotérisme, ou plutôt, de la recherche de soi, mais y a quand même quelque chose dedans de très pertinent. Et surtout de très positif. Car contrairement à la pollution aux hydrocarbures qui mettra une centaine d'années à disparaître, la destruction de la couche d'ozone qui met quelques dizaines d'années à s'en remettre, la pollution lumineuse disparaît… instantanément.
Je dois dire que j'étais déjà convaincu. J'ai grandi dans un endroit isolé, éclairé par les lumières du parking d'un immense hypermarché qui se reflétaient dans le ciel à 6 kilomètres de là. C'était nul. Depuis que j'ai passé l'âge de la terreur nocturne, je suis fan de l'obscurité nocturne. Je me brosse souvent les dents dans le noir, parce que c'est presque le dernier geste que je fais avant de me coucher, et que ça me repose déjà.
# Nuisance sur la voie publique
Posté par Glandos . Évalué à 9.
Ça, ça m'épate. Oui, évidemment que les lieux privés n'ont pas à être envahi par les autorités, mais là, c'est l'inverse : c'est l'aménagement des magasins qui envahit, par sa lumière, sur l'espace public. Donc, oui, on peut. On impose bien aux gens de ne pas laisser les fenêtres ouvertes quand ils font une soirée chez eux à cause du bruit. Pourquoi pas empêcher ceux qui font de la lumière ?
[^] # Re: Nuisance sur la voie publique
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 15 mars 2021 à 10:36.
Comme toi je suis choqué par ces argumentations [1]. Pour certains politiques, l'entreprise est plus sacré que tout autre chose, plus que les libertés individuelles ou le bien public.
Idem en période ce crise sanitaire : vois-tu des contraintes actuellement sur les entreprises accompagnant l'obligation formulée publiquement de télétravail ? Des contrôles ? Des pénalités ?..
[1] J'ai hésité à mettre une étiquette "bullshit" mais à ma grande surprise elle n'existe pas et j'avais peur que l'on comprenne que la lutte contre la pollution lumineuse était du bullshit et non l'argumentaire pour limiter la lutte
[^] # Re: Nuisance sur la voie publique
Posté par GG (site web personnel) . Évalué à 9.
Actuellement, avec le couvre-feu à 18h, il n'y a pas de raison de laisser les vitrines avec autant de puissance lumineuse.
Après 18h, tu n'es pas sensé faire du shoping.
Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html
[^] # Re: Nuisance sur la voie publique
Posté par Anonyme . Évalué à 3.
Ça n’a pas totalement de rapport, mais je conseille l’excellente vidéo de Où sont passées les Lucioles ? sur la chaîne YouTube Nébuleuses et Cacao.
[^] # Re: Nuisance sur la voie publique
Posté par Glandos . Évalué à 4.
Je viens de le terminer, et sisi, ça a un rapport. Il est à la limite de l'ésotérisme, ou plutôt, de la recherche de soi, mais y a quand même quelque chose dedans de très pertinent. Et surtout de très positif. Car contrairement à la pollution aux hydrocarbures qui mettra une centaine d'années à disparaître, la destruction de la couche d'ozone qui met quelques dizaines d'années à s'en remettre, la pollution lumineuse disparaît… instantanément.
Je dois dire que j'étais déjà convaincu. J'ai grandi dans un endroit isolé, éclairé par les lumières du parking d'un immense hypermarché qui se reflétaient dans le ciel à 6 kilomètres de là. C'était nul. Depuis que j'ai passé l'âge de la terreur nocturne, je suis fan de l'obscurité nocturne. Je me brosse souvent les dents dans le noir, parce que c'est presque le dernier geste que je fais avant de me coucher, et que ça me repose déjà.
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