En janvier, la commission européenne avait publié un rapport dans lequel on pouvait trouver un plaidoyer pour le logiciel libre (voici l'adresse de l'article: http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39366(...)
Aujourd'hui, la commission entend "clarifier ses propos" afin d'éviter tout malentendu: «La Commission a pour politique d'encourager la concurrence, l'interopérabilité, les standards et l'indépendance des fournisseurs (...). Nous ne sommes pas contre [l'open source], mais ne favorisons pas un côté plutôt qu'un autre. Nous ne portons pas de jugement sur ce que les auteurs du rapport ont conclu, ni sur ce que d'autres gens disent.» C'est un extrait de l'article "La Commission européenne clarifie sa position après un rapport prônant l'open source" publié par Zdnet: http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39366(...)
# Boarf...
Posté par Snarky . Évalué à 8.
# Et alors ?
Posté par IsNotGood . Évalué à 10.
C'est parfait ça.
Je ne veux pas que l'Europe favorise le logiciel libre COMME je ne veut pas que l'Europe favorise le logiciel propriétaire.
Il faut que les deux soient à égalité de chance, disposent d'un espace pour s'exprimer. Mais les brevets logiciels bouffent l'espace du logiciel libre et c'est entre autre pour ça je suis totalement contre les brevets logiciels.
Si on accèpte aujourd'hui que l'Europe favorise le logiciel libre, alors on accèpte que l'Europe favorise le logiciel propriétaire demain.
Pas de favoris, une concurrence loyale, que chaqu'un s'exprime, l'utilisateur fera son choix en fonction de ses besoins et de l'offre.
[^] # Re: Et alors ?
Posté par hervé Couvelard . Évalué à 2.
J'ai compris ?
[^] # Re: Et alors ?
Posté par ola . Évalué à 1.
[^] # Re: Et alors ?
Posté par IsNotGood . Évalué à 2.
Et dans ce domaine l'Europe ne s'occupe que de la concurrence faussée entre pays européens. Si la concurrence est faussée mais seulement au sein d'un pays, ça ne regarde pas les institutions européennes.
Ça permet à des pays de mettre en place des monopoles ou les conserver. Du moins tant que ceux-ci ne sont pas utilisés pour pénétrer les marchés d'autres pays (voir EDF qui était un monopole mais, puisque EDF vend de l'électricité à l'étranger, ne peut plus être un monopole).
Notons que l'avis de la commission européenne n'empêche pas l'administration française de prévilégier le libre. Dans ce cas l'administration est un client de produit informatique comme un autre qui choisi parmis les produits disponibles.
[^] # Re: Et alors ?
Posté par IsNotGood . Évalué à 2.
Oui. Et le fait que Microsoft se soit pris plusieurs procès dans la gueule le montre. M'enfin, je trouve que l'Europe est un peu molle ici.
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