Il y a un dépôt debian pour Ishtar avec un paquet en effet. Ça devrait passer sur une Mint non ?
Cette interface Badass/Ishtar permettrait d'utiliser l'une ou l'autre base (une GUI commune?) ou s'agirait-il de créer des compatibilité pour passer les données d'une base à l'autre ?
Oui, vous faites fort bien de le signaler (j'avais totalement perdu son nom…)
Ishtar est un projet global, très abouti, très complet et vraiment ambitieux. Je regrette juste un déploiement un poil complexe pour un néophyte, ce que sont la plupart des archéologues en informatique.
Ici, on était loin de cette ambition. D'autant que les seules compétences de développement que nous possédons sont le SQL à peu de choses près. Il nous fallait nous appuyer sur des logiciels dejà existants. Et si sqlpage n'avait pas été là, nous n'aurions sans doute pas pu développer d'interface web, ou alors avec beaucoup plus de difficulté.
C'est d'ailleurs en cela que je trouve que Qgis est d'un apport absolument considérable, car il nous a en plus permis de nous approprier aussi de nouvelles technologies (pour nous).
Non,non, Lovasoa n'est pas du tout archeo amateur.
TomTom a découvert sqlpage ici, sur linuxfr, suite à une dépêche postée par Lovasoa. Il l'a telechargé et a commencé à "jouer" avec. On a butté sur quelques points et j'ai commencé à poser des questions sur le github de lovasoa. Il a été curieux de voir ce qu'on avait fait et on a organisé une visio avec lui. Puis il a presenté notre travail parmi d'autre lors d'une conférence postgre de décembre dernier. On l'a ensuite invité sur le chantier voir les progres. Et voilà, on en est là ;-).
Dans le groupe qui a participé à la rédaction de cette dépêche, on est 6 archeos et lavasoa est développeur.
Du côté des archeos, on a des compétences assez diverses et complémentaires : j'avais fait un peu de web bénévolement et du développement de bdd (fmp), Sqweird est geomaticienne, TomTom avait developpé également une grosse base de données d'enregistrement archeo (fmp), Rachid a mis en place toute la méthodologie photogrammétrie, Cyrille et Commit ont coordonné et testé tout ça, du début à la fin.
il y a une association internationale qui organise chaque année un collogue sur l’usage de l’informatique en archéologie, le CAA. Il faudrait sans doute voir de ce côté les communications.
N’étant pas associé à des programmes d’échange internationaux, et n’ayant pas travaillé dans des équipes internationales, je ne peux pas répondre.
Quant à la falsification, c’est possible bien sûr, mais relativement complexe si on veut bien faire les choses. Tout dépend de comment sont stockées les données numériques et s’il y a une possibilité de les modifier une fois archivées. Le jour où on passe partout au tout numérique, c'est vrai que c'est une question qui devra se poser.
C’est une vieille question, c’est vrai. Mais pour l’instant, on parvenait à passer un peu à travers parce qu’il y a les archives papier et le rapport et/ou la publication. Donc la donnée et son interprétation.
J’ai le sentiment que si on ne s’est pas réellement penché sur ces questions, bien que le constat soit ancien, c'est bien parce qu’on a ces deux supports physiques qu’on sait archiver, et que le reste c’est de la "mise au propre"…
Je ne suis pas certain que normaliser les systèmes d’enregistrement soit réalisable, et une bonne chose en soi. Notamment parce qu’il faudrait choisir une approche (pourquoi celle là ?), une logique, et que certaines sont parfois plus pertinentes que d’autre selon les contextes, les pratiques, les équipes. Tout ça, ce n’est qu’un outil. On est tout le temps en train de nous adapter à une situation de terrain, il faut que l’enregistrement puisse s’y adapter aussi. Même si, bien entendu, on va avoir des convergences (mais pas toujours…). Mes pratiques de terrain ont beaucoup évolué avec le temps, aussi par la confrontation avec mes collègues et leurs propres pratiques, leur propre expérience. J’en ai pris, et j’en ai jeté.
Par contre, les services de l'état pourraient exiger qu’un certain nombre de normes minimales soient respectées. Mais il faut bien en définir l’objectif, car les exigences ne sont absolument pas les mêmes s’il s'agit de la gestion des collections de mobilier, ou de la structuration minimale de la donnée issue de l’enregistrement afin de l'archiver de manière pérenne. Car après tout, que cherchons nous à savoir ? Quel est ce vestige, où était-il, contenait-il du mobilier et lequel, comment a-t-il été observé et quelle est la documentation générée à son sujet (relevés, photos, textes) ? Ca me parait bien suffisant comme base de travail pour dans 1000 ans ;-)
PS : des petits carnets inexploitables, il y en a…
[^] # Re: Très sympa !
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 1.
Il y a un dépôt debian pour Ishtar avec un paquet en effet. Ça devrait passer sur une Mint non ?
Cette interface Badass/Ishtar permettrait d'utiliser l'une ou l'autre base (une GUI commune?) ou s'agirait-il de créer des compatibilité pour passer les données d'une base à l'autre ?
[^] # Re: Très sympa !
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 4. Dernière modification le 01 juillet 2024 à 21:16.
Oui, vous faites fort bien de le signaler (j'avais totalement perdu son nom…)
Ishtar est un projet global, très abouti, très complet et vraiment ambitieux. Je regrette juste un déploiement un poil complexe pour un néophyte, ce que sont la plupart des archéologues en informatique.
Ici, on était loin de cette ambition. D'autant que les seules compétences de développement que nous possédons sont le SQL à peu de choses près. Il nous fallait nous appuyer sur des logiciels dejà existants. Et si sqlpage n'avait pas été là, nous n'aurions sans doute pas pu développer d'interface web, ou alors avec beaucoup plus de difficulté.
C'est d'ailleurs en cela que je trouve que Qgis est d'un apport absolument considérable, car il nous a en plus permis de nous approprier aussi de nouvelles technologies (pour nous).
[^] # Re: super exposé du travail
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 1.
Il faut admettre que les noms.marchent très bien ;-)
[^] # Re: super exposé du travail
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 7. Dernière modification le 28 juin 2024 à 15:17.
Non,non, Lovasoa n'est pas du tout archeo amateur.
TomTom a découvert sqlpage ici, sur linuxfr, suite à une dépêche postée par Lovasoa. Il l'a telechargé et a commencé à "jouer" avec. On a butté sur quelques points et j'ai commencé à poser des questions sur le github de lovasoa. Il a été curieux de voir ce qu'on avait fait et on a organisé une visio avec lui. Puis il a presenté notre travail parmi d'autre lors d'une conférence postgre de décembre dernier. On l'a ensuite invité sur le chantier voir les progres. Et voilà, on en est là ;-).
[^] # Re: super exposé du travail
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 5.
Bonjour,
Dans le groupe qui a participé à la rédaction de cette dépêche, on est 6 archeos et lavasoa est développeur.
Du côté des archeos, on a des compétences assez diverses et complémentaires : j'avais fait un peu de web bénévolement et du développement de bdd (fmp), Sqweird est geomaticienne, TomTom avait developpé également une grosse base de données d'enregistrement archeo (fmp), Rachid a mis en place toute la méthodologie photogrammétrie, Cyrille et Commit ont coordonné et testé tout ça, du début à la fin.
[^] # Re: Merci
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 4.
Bonjour,
Non, non, ça ne me semble pas du tout inutile, bien au contraire.
Merci
[^] # Re: super exposé du travail
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 6.
Merci de ton commentaire, qui fait vraiment plaisir, car c'était bien aussi le but de la dépêche, qui, comme l'archéologie, a été un travail d'équipe.
[^] # Re: pérennité des données
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 3.
il y a une association internationale qui organise chaque année un collogue sur l’usage de l’informatique en archéologie, le CAA. Il faudrait sans doute voir de ce côté les communications.
N’étant pas associé à des programmes d’échange internationaux, et n’ayant pas travaillé dans des équipes internationales, je ne peux pas répondre.
Quant à la falsification, c’est possible bien sûr, mais relativement complexe si on veut bien faire les choses. Tout dépend de comment sont stockées les données numériques et s’il y a une possibilité de les modifier une fois archivées. Le jour où on passe partout au tout numérique, c'est vrai que c'est une question qui devra se poser.
[^] # Re: pérennité des données
Posté par fmercey . En réponse à la dépêche Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre. Évalué à 7. Dernière modification le 27 juin 2024 à 21:58.
C’est une vieille question, c’est vrai. Mais pour l’instant, on parvenait à passer un peu à travers parce qu’il y a les archives papier et le rapport et/ou la publication. Donc la donnée et son interprétation.
J’ai le sentiment que si on ne s’est pas réellement penché sur ces questions, bien que le constat soit ancien, c'est bien parce qu’on a ces deux supports physiques qu’on sait archiver, et que le reste c’est de la "mise au propre"…
Je ne suis pas certain que normaliser les systèmes d’enregistrement soit réalisable, et une bonne chose en soi. Notamment parce qu’il faudrait choisir une approche (pourquoi celle là ?), une logique, et que certaines sont parfois plus pertinentes que d’autre selon les contextes, les pratiques, les équipes. Tout ça, ce n’est qu’un outil. On est tout le temps en train de nous adapter à une situation de terrain, il faut que l’enregistrement puisse s’y adapter aussi. Même si, bien entendu, on va avoir des convergences (mais pas toujours…). Mes pratiques de terrain ont beaucoup évolué avec le temps, aussi par la confrontation avec mes collègues et leurs propres pratiques, leur propre expérience. J’en ai pris, et j’en ai jeté.
Par contre, les services de l'état pourraient exiger qu’un certain nombre de normes minimales soient respectées. Mais il faut bien en définir l’objectif, car les exigences ne sont absolument pas les mêmes s’il s'agit de la gestion des collections de mobilier, ou de la structuration minimale de la donnée issue de l’enregistrement afin de l'archiver de manière pérenne. Car après tout, que cherchons nous à savoir ? Quel est ce vestige, où était-il, contenait-il du mobilier et lequel, comment a-t-il été observé et quelle est la documentation générée à son sujet (relevés, photos, textes) ? Ca me parait bien suffisant comme base de travail pour dans 1000 ans ;-)
PS : des petits carnets inexploitables, il y en a…