Je m'étonne qu'en ce jour où intervient le Président de la Répubique et 1er avril, peronne n'ait pensé à un poisson d'avril après son passage à la télévision, comme :
- "je dissous l'Assemblée Nationale" ;
- "je me retire définitivement de la vie politique".
# Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Franck . Évalué à 2.
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Cook Captain . Évalué à 1.
Sisi ça m'avait bien fait rire... et je pense pas avoir été le seul.
Se tirer une balle dans le pied avec un tel sang froid, c'est assez jouissif.
# Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Moby-Dik . Évalué à 5.
# Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Émilien Kia (site web personnel) . Évalué à 1.
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Un jour libre ?
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par _Mekare_ . Évalué à 3.
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Nap . Évalué à 0.
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par _Mekare_ . Évalué à 2.
Et puis, c'est horrible comme idée. Cela veut dire qu'on dirigerait les gens de la même façon qu'on dirigerait des entreprises. Beurk !
Sans compter que notre président dans son allocution a très précisément dit qu'il fallait prendre en compte la spécificité nationale. Or c'est diamètralement l'opposé qui semble être appliqué... Encore de la langue de bois ?
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par Nap . Évalué à 1.
le boulot d'un ministre de la justice n'a rien avoir avec celui d'un juge, même si évidemment il faut connaître les problèmes des corps de métiers dont on s'occupe. Mais ça peut s'apprendre, si on a un esprit ouvert et une volonté. Et ces 2 caractéristiques sont de toute manière nécessaires dans tous les cas. Ça ne veut pas dire du tout qu'on va diriger des gens comme on dirige une entreprise. En suite j'ai jamais dit qu'il fallait des méthodes mais des compétences et des qualités, un tempérament, de l'intelligence. Ces caractéristiques sont ce qui doit être le plus pris en compte lorsque l'on nomme un ministre, bien plus que ses compétences professionnelles dans un corps de métier lié au ministère. Il y a bien sûr aussi les convictions politiques, c'est-à-dire l'adhésion à la vision qu'à le premier ministre des affaires sociales et économiques et de l'orientation du travail du gouvernement.
Le fait que ce soit un avocat ou un gardien de prison qui soit ministre de la justice, ou un prof à l'éducation n'apporte pas grand chose pour moi, je pense que ça va assez vite d'écouter et de comprendre les doléances de chacun, et de plus même quelqu'un qui vient du milieu peut parfaitement être "corrompu" et mener une politique nefaste, donc ça n'offre aucune garantie.
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par _Mekare_ . Évalué à 2.
oui et ça apporte quoi à ton explication ?
> même si évidemment il faut connaître les problèmes des corps de métiers dont on s'occupe. Mais ça peut s'apprendre,
Et cela s'apprend dans la nuit ? C'est des caméléons (Cf Jarod) ? Un jour ils gèrent des flics, le jour d'après des sous. Donc ça veut dire qu'ils sont tous interchangeables ? Je pense que tu ne diras pas qu'il est possible qu'un homme politique connaissent tous les dessous d'un ministère et de ses occupations. Bref, moi ça me choquerait de voir mon patissier et mon boucher jouer aux chaises musicales alors imagine mon effroi quand ce sont les décideurs de l'avenir de la France dans un avenir proche !
> si on a un esprit ouvert et une volonté
Bon je vais pas troller même si ça me démange. Cependant je dirais juste qu'avec la meilleure volonté du monde il n'est pas possible du jour au lendemain de s'approprier autant d'informations.
> En suite j'ai jamais dit qu'il fallait des méthodes mais des compétences et des qualités, un tempérament, de l'intelligence.
Euh, je pense que sans une bonne méthode les compétences, les qualités, etc... ne servent à rien pour la simple raison qu'il n'est pas possible de gérer un ministère à l'intuition et à l'instinct. Bref, il faut une ligne de conduite pour gérer les événements de la même façon avec impartialité. Prenons l'exemple absurde des restaurateurs qui ont eu des subventions qui ne serviront pas forcément à la croissance du pays (cf le thread qui est passé à ce sujet à ce moment l) alors que les chercheurs eux attendaient encore. A quand les décisions prises à pile ou face. De là à dire que le gouvernement à favoriser son électorat il n'y a qu'un pas (que je franchis allégremment). Et puis, sans maîtrise la puissance n'est rien... si Pirelli le dit !
> Ces caractéristiques sont ce qui doit être le plus pris en compte lorsque l'on nomme un ministre, bien plus que ses compétences professionnelles dans un corps de métier lié au ministère
Je n'ai jamais dit qu'il fallait que le ministre de X soit un membre de X. Je m'étonnais juste qu'un homme soit capable d'appréhender les problèmes d'un groupe administré par un ministère, comme ça, du jour au lendemain. Moi qui pensait que cela prenait du temps. En fait, c'est trivial apparement.
> Il y a bien sûr aussi les convictions politiques, c'est-à-dire l'adhésion à la vision qu'à le premier ministre des affaires sociales et économiques et de l'orientation du travail du gouvernement.
Le problème ici n'est pas de savoir quelle tendance politique est au pouvoir. Le problème est l'inadéquation entre la réponse du Président de notre cher pays face aux événements du week end dernier. Moi, je suis très objectif. Soit un ministre a fait un bon boulot et il reste. Soit il s'est planté et il doit démissionner (ou l'être vu qu'ils n'assument pas leurs échecs). Or là, on les échanges les uns les autres. Bref, c'est du foutage de gueule du style "regarder on fait des changements". Parce que pour reprendre ton idée, soit ils ont "des compétences et des qualités, un tempérament, de l'intelligence" soit il n'en ont pas. Il ne peut être autrement. Donc soit ils restent soit ils se barrent mais pas de solution bâtarde comme celle que nous vivons.
> Le fait que ce soit un avocat ou un gardien de prison qui soit ministre de la justice, ou un prof à l'éducation n'apporte pas grand chose pour moi
Oui et non. Chaque domaine d'activité a un argon bien à lui et se l'approprier n'est pas une mince affaire. Prenons un exemple concret. Bien souvent nos chers hommes politiques, lors des élections municipales, disent qu'ils connaissent bien le problème de la ville parce qu'ils y sont souvent (ou y sont nés, etc..). Donc ils mettent bien en avant l'idée d'appartenance impliquant que la proximité est un avantage, non ? Ils arrivent plus rarement en te disant moi je suis "compétant et intelligent parce que...".
> je pense que ça va assez vite d'écouter et de comprendre les doléances de chacun
mais bien sûr...
> et de plus même quelqu'un qui vient du milieu peut parfaitement être "corrompu" et mener une politique nefaste
Ben moi j'aurai plutôt tendance à voir ça sous un autre angle. Si le ministre est impliqué (corrompu si tu veux), il prendra peut-être des décisions plus en faveur de ceux qui sont "sous sa juridiction". Et alors ? Il faut que les décisions soient réalistes et applicables. Et ce n'est pas de son ressort. Donc en quelque sorte il ferait ressortir ce que veut sa portion "de france d'en-bas" et il serait "raisonné" par les dirigeants. Alors que là on se retrouve dans le cas contraire, le ministre prend le plus petit dénominateur commun possible (donc rien) et c'est encore divisé par les dirigeants.
> donc ça n'offre aucune garantie.
Une garantie sur quoi ?
[^] # Re: Chirac et les poissons d'avril
Posté par riba . Évalué à 1.
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