• # Plus de questions que de réponses, au final

    Posté par  . Évalué à 3 (+0/-0).

    En gros dans la conclusion, comment concilier la liberté individuelle avec les enjeux collectifs, si on veut résumer.

    Vaste programme, j'ai un peu l'impression que c'est simplement les enjeux du moment dans nos sociétés occidentales. La liberté individuelle est théorique mais contrainte par les grande corporations et leurs objectifs qui sont eux même contradictoires avec des enjeux globaux d'une toute autre nature que sont les enjeux environnementaux et les limites planétaires qui concernent le collectif (et le vivant). Sur l'IA, on fait comment pour que ça ne serve pas qu'aux grandes firmes et états pour piétiner l'individu et sa vie ? Que faire d'un système économique qui finit par ignorer tous ces enjeux et juste obéir à une logique propre à lui même (et les intérêts plus ou moins immédiats) de certains ?

    Des réponses à ça ? La problématique est posée dans ce texte … Les réponses, faut les chercher et les trouver ailleurs :)

    • [^] # Re: Plus de questions que de réponses, au final

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

      Oui, après réflexion ce texte est assez superficiel. Apparemment Nihilism and Technology par Nolen Gertz creuse le sujet.

      pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

      • [^] # Re: Plus de questions que de réponses, au final

        Posté par  . Évalué à 3 (+0/-0).

        Ça peut avoir du sens dans le cadre d'une poussée évangélique et théocratique (de la part de Trump, qui n'a évidemment rien de quelqu'un de très moral …) par la défense d'une forme de morale laïque.

        • [^] # Re: Plus de questions que de réponses, au final

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).

          Je pense qu'on appelle ça l'existentialisme :)

          pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

        • [^] # Re: Plus de questions que de réponses, au final

          Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

          En quoi la philosophie morale de Nietzsche, qui pourrait se résumer au principe « c'est un privilège que la nature a accordé au plus fort, que de se faire obéir des plus faibles », peut-elle être d'une quelconque utilité. Si je dois chercher des figures de l'ubermensch (le surhomme) nietzschéen des nos jours, je le vois plutôt chez Trump, Munsk ou Thiel. L'article du lien, en plus d'être une bouse générée par un LLM (si même l'ACM sy'met…), n'a rien à voir avec la philosophie de l'auteur de Par delà le bien et le mal, La généalogie de la morale ou encore Le crépuscule des Idoles.

          Mais revenons à notre sujet : le problème de l’autre origine du concept bon, du concept bon tel que l’homme du ressentiment se l’est forgé, attend une solution concluante. Que les agneaux aient l’horreur des grands oiseaux de proie, voilà qui n’étonnera personne : mais ce n’est point une raison d’en vouloir aux grands oiseaux de proie de ce qu’ils ravissent les petits agneaux. Et si les agneaux se disent entre eux : « Ces oiseaux de proie sont méchants ; et celui qui est un oiseau de proie aussi peu que possible, voire même tout le contraire, un agneau — celui-là ne serait-il pas bon ? » — il n’y aura rien à objecter à cette façon d’ériger un idéal, si ce n’est que les oiseaux de proie lui répondront par un coup d’œil quelque peu moqueur et se diront peut-être : « Nous ne leur en voulons pas du tout, à ces bons agneaux, nous les aimons même : rien n’est plus savoureux que la chair tendre d’un agneau. » — Exiger de la force qu’elle ne se manifeste pas comme telle, qu’elle ne soit pas une volonté de terrasser et d’assujettir, une soif d’ennemis, de résistance et de triomphes, c’est tout aussi insensé que d’exiger de la faiblesse qu’elle manifeste de la force.

          Nietzsche, Généalogie de la morale.

          Le wokisme, voilà une morale du ressentiment bonne pour les agneaux ! Rien qui ne puisse plaire à Nietzsche, qui devrait se boucher le nez devant une telle puanteur. Rien de plus étranger à la noblesse aristocratique du surhomme, qui pose et affirme ses valeurs sans avoir besoin d'un dominant face auquel s'opposer : c'est une morale d'esclave !

          S'il y a bien un philosophe qu'il faut combattre, c'est lui ! Toujours dans sa Généalogie de la morale :

          Le latin malus (que je mets en regard de μέλας, noir) pourrait avoir désigné l’homme du commun d’après sa couleur foncée, et surtout d’après ses cheveux noirs (hic niger est), l’autochtone pré-aryen du sol italique se distinguant le plus clairement par sa couleur sombre de la race dominante, de la race des conquérants aryens aux cheveux blonds. Du moins le gaëlique m’a fourni une indication absolument similaire : — c’est le mot fin (par exemple dans Fin-Gal), le terme distinctif de la noblesse, en dernière analyse le bon, le noble, le pur, signifiait à l’origine : la tête blonde, en opposition à l’autochtone foncé aux cheveux noirs. Les Celtes, soit dit en passant, étaient une race absolument blonde ; quant à ces zones de populations aux cheveux essentiellement foncés que l’on remarque sur les cartes ethnographiques de l’Allemagne faites avec quelque soin, on a tort de les attribuer à une origine celtique et à un mélange de sang celte, comme fait encore Virchow : c’est plutôt la population pré-aryenne de l’Allemagne qui perce dans ces régions. (La même observation s’applique à presque toute l’Europe : en fait, la race soumise a fini par y reprendre la prépondérance, avec sa couleur, la forme raccourcie du crâne et peut-être même les instincts intellectuels et sociaux : — qui nous garantit que la démocratie moderne, l’anarchisme encore plus moderne et surtout cette tendance à la Commune, à la forme sociale la plus primitive, chère aujourd’hui à tous les socialistes d’Europe, ne soient pas, dans l’essence, un monstrueux effet d’atavisme — et que la race des conquérants et des maîtres, celle des aryens, ne soit pas en train de succomber même physiologiquement ?…)

          Effectivement, ça fait envie ¿

          Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

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