Journal Brevets logiciels : Nokia, Ericsson, Siemens, Philips et Alcatel réagissent

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12
déc.
2003
5 grandes entreprises européennes demandent à la commisssion de s'opposer aux amendemens du parlement européen.

"Le vote au Parlement (...) a complètement renversé la proposition originale de la Commission, supprimant la possibilité de protéger au moyen de brevets une part importante de nos investissements dans la R&D - et probablement la quasi totalité dans le secteur de l'électronique grand public", écrivent-ils dans ce courrier, dont Reuters s'est procuré une copie.

"Cela aurait des conséquences dévastatrices pour nos entreprises", poursuivent-ils. "Cela permettrait à n'importe qui d'exploiter gratuitement les résultats de nos coûteux programmes de R&D."


http://fr.news.yahoo.com/031211/85/3jqp3.html(...)

Faudra pas s'endormire pendant les fêtes..
  • # Re: Brevets logiciels : Nokia, Ericsson, Siemens, Philips et Alcatel réagissent

    Posté par  . Évalué à 1.

    Ils parlent de bouleversement ?! Alors que la loi APPORTE quelque chose et non en supprime... ?

    Pensez-vous qu'avec un groupe d'entreprise comme celui-ci faisant pression on a encore une chance de voir les choses se passer en notre faveur ? Et si oui... grace à qui, à quoi ?

    Le bon sens... rêvons.
    • [^] # Re: Brevets logiciels : Nokia, Ericsson, Siemens, Philips et Alcatel réagissent

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et si oui... grace à qui, à quoi ?
      Grâce à vous si vous aurez réussi à envoyer assez de lettres à nos hommes politiques.
      Face à de telles entreprises, la seule chance est à mon avis d'arriver à rallier les consommateurs. Ce sont en effet eux qui y perdrons au final si la concurrence est entravée. Et eux seuls sont assez nombreux pour peser face aux géants de l'industrie.
  • # Majorité ou minorité ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bien, Les cinq plus grandes entreprises technologiques européennes sont pour les brevets logiciels...

    Et si nous comptions maintenant toutes celles qui s'y opposent... j'en denombrerai certainement plus que les pro-brevets, en nombre d'entités et certainement aussi en nombre d'employés.

    En chiffre d'affaire, je ne sais pas... mais si nos dirigeants ne se basaient que sur ce dernier critère, je doute que l'on pourrait encore continuer à dire que nous vivons dans une démocratie.

    ... la démocratie: oui ! ... l'<>cratie: non !
    • [^] # Re: Majorité ou minorité ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et si nous comptions maintenant toutes celles qui s'y opposent...

      C'est précisément ce qu'il faut faire.

      Puisque ces 5 grandes boîtes se sont liées dans cette lettre, il me semble naturel que les opposants réitèrent leur opposition sous la même forme : une lettre cosignée (reprenant les signatures déjà reçues), en faisant un rapide calcul : comparaison des budgets et emplois totaux des 5 en questions, et de tous les autres.

      Cela permettra d'équilibrer de nouveau la tendance : l'innovation a essentiellement lieu dans les PME, la commercialisation de masse dans les grands groupes.


      Cela dit, il faut aussi tempérer la réaction de ces grands groupes. Leur souci ne se pose probablement pas dans le fait que l'on ne puisse pas breveter du logiciel. D'après le communiqué, ce qui leur déplait, c'est surtout le fait de ne plus pouvoir aisément breveter un appareil utilisant du logiciel, et le fait de ne plus pouvoir s'opposer à des études d'ingénierie inverse pour assurer l'interopérabilité.

      L'opposition ne semble donc pas, de principe, à la non brevetabilité des logiciels, mais aux effets de certains amendements (ce qui ne veut pas dire non plus que ce soit acceptable par tout un chacun).
  • # Re: Brevets logiciels : Nokia, Ericsson, Siemens, Philips et Alcatel réagissent

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    bah oui. Seul les très grosses entreprises et les sociétés qui ne vendent que des licences ont interret au brevet. Il verrouille tranquillement leur marché et élève au maximum toute barrière à de nouveau entrant.

    Ces dernières années on ne peut pas dire que ces boites est particulièrement embauché dans le secteur de l'informatique...

    "La première sécurité est la liberté"

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