• # Comparons ce qui est comparable

    Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

    Faut voir si c'est un phénomène conjoncturel ou structurel.
    Il y a quelques années, on a également eu un boom des ventes de l'hybride et de l’électrique en France, notamment au moment de la sortie de la Zoé de Renault suivi de la sortie de la Tesla model 3 conjugué à des subventions publiques, mais ça a sérieusement ralenti.

    Un point qui n'est pas abordé dans l'article mais qui me semble évident, c'est que le Népal étant un pays montagneux au pied de la chaîne de l'Himalaya, les voitures thermiques doivent être particulièrement inefficaces (donc avec une consommation d'essence accrue).

    Pour comparaison je suis allé voir si un phénomène similaire se produisait également en Suisse, mais apparemment non (au contraire ça semble régresser).
    Il faut probablement tout un ensemble de facteurs pour rendre l’électrique attractif.
    Comme dit dans l'article, l’électricité semble très abordable au Népal mais c'est pas donné à tout le monde (ce fut techniquement notre cas, mais ça nous est interdit pour des raisons réglementaires parce que fait bien faire l'Europe et que ça arrange bien les Allemands).
    Ajoutons à cela des avantages fiscaux, ce dont tout le monde ne peut pas se permettre non plus, notamment la France en ce moment…

    A mon avis c'est pas demain qu'on roulera tous à l’électrique…ou alors le vélo électrique en ville éventuellement dans les grandes villes.

  • # Un petit parc automobile

    Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0). Dernière modification le 06 septembre 2025 à 11:51.

    Il y a quelques points intéressant à noter :

    1. Le parc automobile népalais est assez petit, ainsi en volume ça ne représente pas grand-chose. Une bonne partie des népalais n'ont pas de véhicule et utilisent les bus (dont une partie va/a été électrifié dans la capitale) ou les "taxis" locaux (souvent des 4x4/pickup. De même le niveau de vie du pays est tel que les freins sur l'électrique chez les particuliers en occident n'en sont vraiment là-bas: L'importance d'avoir une charge rapide en 20 min ou de pouvoir faire 500 km d'autoroute en une charge n'est pas vraiment un sujet, les routes népalaises sont très loin d'être bonnes (il y a beaucoup de chemin de terre ou il est possible de s'embourber) donc les aléas de la route et la notion du temps n'est clairement pas la même.

    2. Il se joue ici un duel entre les anciens modèles de voiture plutôt indien et les nouveaux modèles plutôt chinois. La stratégie du Népal est de se rapprocher de la Chine pour réduire sa dépendance systémique à l'Inde, qui donne à cette dernière un pouvoir de nuisance important. L'Inde à ainsi imposer des blocus à ce petit pays en 1990 et en 2015, faisant céder le pays sur sa propre constitution. Un des aspects de ces blocus est la difficulté d'accès… aux hydrocarbures. Donc l'hydro-électrique local, financé, entre-autre, par les chinois, est clairement privilégié. Le Népal n'a que de bonne raison de pousser à l'électrique.

  • # et l'Éthiopie

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).

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