makidoko a écrit 30 commentaires

  • # Preuves scientifiques?

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UE co-finance un observatoire de la qualité des logiciels open source.. Évalué à 2.

    Bonjour,

    C'est certainement une bonne idée. Mais comment se concrétisera-t-elle?

    Apporter des preuves scientifiques de la qualité des logiciels, qu"ils soient libres ou non, me semble plutôt vaniteux. Non?

    Quels seront les "métriques" dont l'on parle? Quels sont les étalons comparatifs? Les logiciels propriétaires? Quels sont les critères retenus pour l'évaluation? Quels barèmes? Comment va-t-on scientifiquement prouver l'adéquation d'une interface avec la finalité d'un logiciel? Car la qualité c'est celà aussi.

    Tant de critères entrent en ligne de compte que je ne vois pas comment l'on peut s'en sortir, toujours d'un point de vue scientifique. Quel est le plus qualitatif?: un logiciel à l'optimisation algorithmique hussarde et echevelée mais documentée, ou bien un logiciel respectant les canons de la programmation objet avec pour seul commentaire "// ce programme permet de faire ceci-celà"

    Les outils servant à extraires ces "preuves scientifiques" sont-ils eux mêmes auto-audités? Si l'on s'arrête au défaut de codage dans la page web cité plus haut dans les commentaires, on est en droit de s'interroger sur la fiabilité des audits effectués.

    Enfin, pour que ces résultats qualitatifs soient parlants, il faut aussi mesurer la qualité des logiciels propriétaires des sociétés globalistes, puisque telle est la finalité. Cette évaluation ne pourra porter sur le code alors. Donc tout critère lié à la maintenance et l'évolution d'un logiciel est à exclure.

    Que d'interrogations, si quelqu'un peut m'aider à y répondre... simplement.

    Bref qui sait, comment fera-t-on pour évaluer la qualité de GIMP par exemple et de Open Office Spreadsheet. Les deux ayant des finalités et fonctionnalités différentes sans parler de l'interface. Peut-être n'ai-je tout simplement pas compris de quoi nous parlions.
  • [^] # Re: Ce qu'il faut , c'est de l'éducation...

    Posté par  . En réponse à la dépêche TCPA/TPM : la déferlante silencieuse. Évalué à 4.

    L'éducation ne semble pas être la solution ultime. Pour être efficace elle nécessite de la part des éduqués de pouvoir choisir par la suite en connaissance de cause. Car si l'alternative à l'informatique de confiance, sont le stylo bille et la ramette de papier.......

    L'informatique de confiance est un procédé mis en place à l'échelle industrielle donc destiné à devenir le standard de demain. Il s'agit d'une mise en place en progressive, de façon à ce qu'elle en devienne banale. Certes tout dépend de l'utilisation qu'on en fait, mais le but dans lequel ceci a été mis en oeuvre ne laisse nullement traîner l'ombre d'un doute sur sa finalité.

    Selon ma propre lorgnette paranoïaque nous sommes en train d'assister à l'avènement tranquille du cartel OCP (revoyez vos classiques, notamment Robocop, 1er du nom).

    Ces considérations ne permettent pas, à mon sens, d'envisager que nous aurons, à terme, le choix. Le PC sera donc TCPA ou ne sera pas. Le logiciel libre ne répondant pas aux critères TCPA, si aucune alternative ne voit le jour, nous aurons vécu de belles années d'insouciance.

    Je pense que l'espoir ne peut venir que de la contre attaque de résistants industriels (fondeurs et fabricants de cartes mères)... par exemple, IBM et son Cell.

    Je crois savoir par exemple qu'un projet de CPU libre est en cours, mais tout louable qu'il soit, ce projet a peu de chance de présenter une réelle alternative à court terme et est morte dans l'oeuf sans soutien industriel.

    Bref: qui vivra verra. Mes condoléances pour les autres.
  • [^] # Re: Que faire maintenant?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le projet de loi DADVSI adopté. Évalué à 2.

    Pour répondre à la question "que faire maintenant" et soutenir l'idée du boycott, je vais me contenter, presque, d'un simple lien vers ma contribution sur un blog du PUF (Planet Ubuntu Fr): http://www.motarion.net/blog/index.php?2006/06/30/61-dadvsi-(...)

    Toutefois, si l'appel au boycott est interdit, alors redéfinissons autrement le terme:
    Il s'agit de préconiser de s'abstenir de consommer des produits qui puissent se heurter à l'idée que chacun se fait de la liberté et du respect de cette liberté et du consommateur par les commerçants.

    Vous ne mangeriez pas d'OGM, (quand bien même ils seraient moins chers et meilleurs que les produits sans OGM) si ceux-ci ne correspondent pas avec vos convictions alimentaires, n'est-ce pas? Ce principe doit donc s'appliquer à chacun de vos achats... En effet, pourquoi acheter l'oeuvre de votre artiste préféré et terriblement fashion si le principe de vente heurte vos convictions, et que le vendeur peut vous imposer où, quand et comment profiter de votre acquisition?

    L'acte d'achat est aujourd'hui un acte éminemment politique... agissons donc pour ce que nous considérons être le bien de notre société, même si c'est pour un temps (le temps de revoir celui des cerises) plutôt que de nous soumettre par souci de "confort culturel".

    Enfin, afin que "plus jamais ça", il ne faut surtout pas oublier la trahison (absence, abstention, vote favorable) de ceux que vous aviez mandaté pour défendre vos intérêts, . Faîtes bien chauffer votre carte d'électeur qu'elle n'ait pas de ratés lors des prochaines élections qui vous permettrons d'exprimer votre confiance aux bonnes personnes. Si les traitres réinvestissent les mêmes bancs à l'assemblée, alors oui, la puce dans le bras dès la naissance sera la prochaine mesure votée en 3 jours seulement.

    En résumé, la résistance, quelle qu'elle soit, a un prix, à chacun aujourd'hui de choisir son camp, et elle doit toujours s'exprimer dès les premiers temps et les plus bas niveaux... Dans la résistance, le concept de "réponse graduée" n'existe pas... On collabore, ou on resiste... résister à 99%, c'est collaborer à 1% et donc continuer à supporter l'oppression.

    Voilà. Les termes sont forts, et vont en faire sourire certains et agir d'autre. Quoiqu'il en soit, choisis ton camp camarade.
  • [^] # Re: Liste des paquets serveur

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu : le canard pimpant est arrivé !. Évalué à 1.

    Parce que, si j'ai bien tout lu et bien tout compris (après cet hallali de trolls mutants et enragés sur cette news j'ai du mal à reprendre mes esprits j'avoue):
    Ubuntu propose désormais une version serveur et bureau distincte avec chacune un noyau optimisé et une sélection de logiciels différente. Canonical propose un support payant de $700 USD par serveur et par an.


    Le binaire du noyau semble donc être différent entre les deux versions. Et la maintenance sur 5 ans de la version serveur (basée donc sur un noyau spécifique) peut être accompagné du support payant et professionnel (*) sur le même terme.

    (*) j'entends, et suppose, par là: suivi client et machine personnalisés, téléassistance connectée, etc.
  • # Abiword et l'ODF

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le format OpenDocument approuvé par l'ISO. Évalué à 4.

    NdM il est à noter qu'Abiword et KOffice gerent aussi le format OpenDocument

    Bon j'ai une question de béotien à poser: Comment fait-on sous Abiword pour gérer l'ODF en entrée et/ou en sortie?

    J'ai, sur mon système, Abiword 2.4.2 d'installé, et que ce soit avec "Ouvrir" "Enregister" ou "Importer", je ne trouve pas la moindre possibilité d'enregister sous un quelconque format déclaré "ouvert". Je suis donc contraint d'avoir recours au mastodonte Open Office pour éditer tout texte revêtant un caractère d'importance et pour lequel la pérénité et l'interopérabilité dans le temps apparaît incontournable.

    Est-ce moi, ou la version que j'utilise?...

    L'Open Document Format (ODF, format des fichiers d'OpenOffice.org notamment)

    Toujours dans le même esprit béotien, on parle de ODF, s'agit-il là d'une extension canon, unique et multiformat, ou bien simplement de l'acronyme de la norme? Parce que mon OpenOffice à moi, il ne gère que le ODT (texte) et ODG (graphique). Ce sont donc les formats que j'utilise à ce jour parce qu'en face de leur description il est écrit "format ouvert" ("Open Document" en francais dans les menus).

    Sinon, ce que je comprends, comme précisé dans le premier commentaire de cette news, c'est que c'est une excellente nouvelle. Mais son application conrète et immédiate manque encore de clarté vis à vis du simple utilisateur. En effet, afin que ce format se généralise comme il se doit, il est essentiel que l'utilisateur de base sache comment l'exploiter: quels logiciels et quels formats exacts.

    Dans mon profane esprit, je dois en effet pouvoir demander à mes correspondants de me fournir un document au format ODT sans que ceux-ci n'aient à s'interroger sur le "comment fait-on", tout comme ils ne se posaient pas la question quand je leur demandais un format msword auparavant.